La sécheresse actuelle qui frappe la France est peut-être un bienfait dans le sens où elle nous impose impérativement de nous pencher sur cette ressource incontournable pour toute existence d’être vivants donc des humains.
L’eau, qui représente 65% de notre corps, est plus nécessaire que l’or – elle nous sert à se désaltérer, à pouvoir produire des aliments, à permettre une hygiène qui empêche les maladies et à plein d’autres usages notamment énergétiques et industriels – mais a été moins sacralisée que le métal jaune comme si nous pouvions agir comme bon nous semble sur sa quantité et sa qualité sans que cela ne pose jamais un problème.
Les solutions pour éviter le pire – et tout simplement les pénuries conjoncturelles – existent, elle sont multiples mais on ne peut attendre qu’une crise aigüe survienne pour les mettre en place.
Nous sommes déjà si mauvais, nous les humains, pour prévenir nombre de périls, ne laissons pas celui du manque d’eau créer une situation ingérable en France et dans le monde.
Depuis des années des experts nous disent qu’il faut se préoccuper de prendre soin de l’eau et que dans certaines régions du monde la catastrophe humanitaire est possible voire probable tout comme des conflits entre pays partageant des mêmes ressources en eau voire qui en ont plus que le voisin.
Ainsi, pour prendre un exemple loin des pays pauvres et des zones de conflits répertoriées, le Canada croule sous l’eau alors que son voisin américain connait de plus en plus de stress hydriques.
Et les dirigeants étasuniens ont déjà affirmé que si les problèmes d’approvisionnement devenaient chroniques, ils comptaient sur les Canadiens pour les aider, ce qui ne fait guère plaisir à ces derniers sachant néanmoins que si les Etats-Unis ont besoin absolument d’eau, il leur sera difficile de dire non…
Mais il également possible que des tensions existent à l’intérieur même d’un pays entre des zones de plus en plus arides et d’autres qui resteront bien pourvues en eau.
Cela pourrait être le cas en France entre le Sud qui va vers un climat plus africain et le Nord qui sera mieux protégé des sécheresses.
Aujourd’hui nous avons les connaissances et la technologie pour agir et ne pas être comme ces habitants qui durent fuir le Sahara qui fut une région verdoyante avant de devenir un désert il y a 6.000 ans…
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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