Nous ne dirons pas que l’on a rien fait pour l’eau en France par le passé.
Mais on a toujours estimé que la ressource était abondante et qu’il n’y avait donc pas urgence à faire un plan pour rationaliser et économiser cette ressource à toute vie terrestre.
Comme d’habitude, il a fallu des épisodes de crise, en l’occurrence des sécheresses, et un phénomène systémique, le réchauffement climatique pour que la France, ses gouvernants et ses citoyens, prennent la dimension du défi de faire en sorte que nous ne manquions pas d’eau dans les années à venir.
Le plan eau présenté par Emmanuel Macron avec ses 53 mesures et son objectif de réduire la consommation de 10% d’ici à 2030 va dans le bon sens mais celui-ci ne peut être que la base d’une politique beaucoup plus ambitieuse pour nous permettre de réellement maîtriser cette ressource et de mettre sur pied une gestion beaucoup plus rigoureuse.
Mais la question de l’eau interroge aussi sur notre capacité à bien prendre la dimension des challenges que nous avons à relever avant qu’ils ne deviennent incontrôlable.
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