Voici une sélection, ce 24 février 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France et dans le monde à propos du premier anniversaire de l’agression de Poutine contre l’Ukraine.
France
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Ukrainiennes, Ukrainiens, La
France se tient à vos côtés. À la solidarité, à la victoire et à la paix.
► Gouvernement
Elisabeth Borne (Première ministre)
> Un
an depuis l'agression russe en Ukraine. Un an que la solidarité s’organise.
Dans ce centre d’accueil, j'ai vu la mobilisation des Français, de l'État et
des associations pour les accompagner dans ces moments difficiles. Partout en
France, le mot solidarité prend tout son sens.
À ce jour, près de 100 000 Ukrainiennes et Ukrainiens ont été accueillis en
France. C’est notre honneur mais aussi notre devoir. Cet élan de solidarité de
la Nation va se poursuivre. L’Ukraine peut compter sur notre soutien sans
faille.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Au bout d’un an, la Russie subit une défaite
stratégique, politique et morale.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> La Russie ne peut, ni ne doit gagner.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Il y a un an jour pour jour,
l’agression russe faisait basculer toute l’Ukraine dans la guerre et dans
l’horreur. Nous accueillons aujourd’hui 21 000 élèves déplacés du pays, venus
chercher paix et sécurité en France. Élèves d’Ukraine : vous pouvez compter sur
nous.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> J’ai ce midi partagé un moment d’échanges avec
des étudiants et chercheurs ukrainiens réfugiés en France. Je leur ai
témoigné tout mon respect et leur ai renouvelé toute notre solidarité dans
cette période difficile.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Un an après, l’Ukraine debout. Un an que les
Ukrainiens se battent pour leur liberté et leur existence face à l'agression de
la Russie. Un an après, nous nous tenons aux côtés de l’Ukraine.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Maidan. Place de l’indépendance. Place de la résistance.
Le cœur vibrant de Kiev. Un mémorial spontané rend hommage aux victimes de la
guerre. Depuis un an, les Ukrainiens se battent pour leur liberté et pour
sauver leur patrimoine, leur culture. La France est à leurs côtés.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Le 24 février marquera les un an de l’agression
russe en Ukraine.
Avec Elisabeth Borne et le gouvernement, nous avons rencontré des familles
réfugiées accueillies. La France et les Français ont fait le choix de la
solidarité, nous continuerons de soutenir le peuple ukrainien.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> La France continuera à tout faire pour
accueillir les sportifs ukrainiens: un budget spécifique est mobilisé pour leur
permettre de s'entraîner en France en amont des Jeux dans les meilleures
conditions.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Un an de guerre en Ukraine. La résilience et la
détermination du peuple ukrainien sont infaillibles. Notre soutien est
inaltérable.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Avec l’Ukraine.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Solidarité avec le peuple Ukrainien !
Agnès Firmin Le Bodo
(ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de
santé)
> La France aux côtés de l’Ukraine. Vers la
victoire, vers la paix .
Sonia Backès
(secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> Depuis le début de la guerre en Ukraine, la
France est aux côtés des Ukrainiens. Depuis un an, le gouvernement est mobilisé pour gérer cette crise.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> L’Ukraine est un membre de cœur
de notre famille européenne. Son peuple fait le choix de la paix, de la
démocratie, de l’Etat de droit et du respect des droits fondamentaux. Soutenons
et aidons les Ukrainiens sur le chemin de l’adhésion à l’Union européenne !
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Il y a un an jour pour jour, l’invasion russe
du territoire ukrainien marquait le début de la guerre et le retour d’un
conflit de haute intensité sur notre continent. Emmanuel
Macron l’a rappelé lors de la visite de Volodymyr
Zelensky: la France est et
reste aux côtés de l’Ukraine.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Un an d’agression russe, un an de combat
courageux des Ukrainiens pour la démocratie et les valeurs que nous avons en
partage. Depuis le premier jour, l’Assemblée nationale est aux côtés de l’Ukraine et de son peuple. Nous le
resterons jusqu’à la victoire !
► Partis politiques
● Renaissance
> 1 an de guerre. 1 an de solidarité française et
européenne.
Stéphane Séjourné
(Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement
européen)
> Le combat de l'Ukraine est notre combat. Celui
de la démocratie contre l'autocratie. Celui de l'Etat de droit contre la loi du
plus fort. Celui de la liberté contre l'oppression. Celui de notre Union contre
ses opposants. Nous serons avec eux jusqu'à la victoire !
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Avec l'Ukraine. Jusqu'à ce qu'elle recouvre sa
souveraineté, sa liberté. Jusqu'à la victoire.
● MoDem
> Un an Plus de 100 000 Ukrainiens morts, 8 millions de réfugiés, des villes entières rasées par les forces de Poutine. Restons aux côtés de l'Ukraine, des Ukrainiennes et Ukrainiens. Continuons à les soutenir jusqu'à la fin de l'invasion russe.
Maud Gatel
(Secrétaire générale)
> Un an que l’impensable est devenu réalité et
qu’un peuple se bat pour sa souveraineté en Europe. En Commission, en hémicycle, sur le terrain, nous sommes aux
côtés des Ukrainiens dans leur combat pour la liberté. La France continuera de
soutenir l’Ukraine
jusqu’à la paix.
● Parti radical
> Il y a un an exactement débutait l’invasion
russe en Ukraine et la mobilisation des démocraties occidentales aux côtés de
l’Ukraine. D’un côté, on prétendait que l’Ukraine serait envahie en trois
jours. De l’autre, que la Russie s’effondrerait en quelques semaines. Au
contraire, la résistance ukrainienne est exemplaire. Et la Russie s’enferme dans
une autarcie sino-dépendante. Comment, désormais, la France et l’Union
européenne peuvent-elles participer à la sortie de cette situation qui cause de
nombreuses victimes ?
Comme le relève l’Assemblée
générale des Nations Unies, l’urgence est avant tout humanitaire et nous devons
poursuivre nos efforts en ce sens pour être fidèle à l’engagement républicain
en matière d’asile des réfugiés et de protection des enfants. Cette position
humaniste de l’ONU démontre que la solution à plus long terme passe par une
renaissance du multilatéralisme et une révision du cadre institutionnel des
Nations-Unies. C’est d’ailleurs le sens de la résolution de l’Assemblée
générale du 26 avril 2022 demandant que chaque utilisation de véto soit
désormais justifiée par son auteur au Conseil de Sécurité.
Dans l’attente d’une voie de paix, bien entendu, il faut aussi maintenir le
soutien logistique et financier à l’Ukraine, sans toutefois céder à l’escalade
militaire et renforcer les sanctions économiques contre la Russie et ses soutiens.
« En effet, comme l’indique Emmanuel Macron, seule une issue politique
permettra une paix durable », insiste Laurent Hénart, Président du Parti radical.
L’Europe doit ouvrir cette voie diplomatique en faisant pression sur nos
adversaires, la Russie et ses soutiens, et en convaincant nos alliés, les
Etats-Unis et l’Ukraine.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
> Pendant 365 jours, l'Ukraine a combattu la guerre d'agression de la Russie pour défendre leur liberté et leur indépendance. Mais ils défendent également les valeurs européennes et notre continent européen! Plus que jamais, nous nous tenons avec l’Ukraine et son peuple courageux!
Nathalie Loiseau
> Un an. Un an d’agression russe. Un an de
résistance de l’Ukraine. Un an d’unité de l’Europe. Nous tiendrons. Nous
continuerons à soutenir l’Ukraine jusqu’à sa victoire.
Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Malik Azmani (premier vice-président)
> Pendant 365 jours, le peuple courageux d'Ukraine
combat également notre combat pour préserver la démocratie et les libertés
libérales sur notre continent! Nous ferons tout ce qu'ils peuvent pour gagner cette bataille! Slava Ukraini!
Dragoş Tudorache (vice-président)
> Il y a un an aujourd'hui, Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine. Bien qu'il y ait déjà eu beaucoup de voix avertissant de cette invasion, le monde était toujours sous le choc lorsque la nouvelle est venue que la guerre allait vraiment se produire. Enfin et surtout, la guerre et ses auteurs doivent avoir des conséquences. Poutine doit payer, tout comme ses alliés, ses copains, ses partisans et ceux qui sont à ce jour commettant des crimes de guerre, des crimes d'agression et des crimes contre l'humanité en Ukraine.
Petras Auštrevičius
Cette année d'invasion à grande
échelle et de guerre d'agression russe contre l'Ukraine est marquée par
l'extraordinaire bravoure des Ukrainiens, l'unité occidentale et notre volonté
commune de liberté. Nous devons faire tout ce qui est possible pour la victoire
de l'Ukraine contre la Russie terroriste et ses complices. En soutenant
l'Ukraine dans son combat pour la souveraineté et la liberté, nous affirmons
nos engagements démocratiques. Vive l'Europe et Slava Ukraini !
Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> > Poutine a attaqué l'Ukraine il y a un an. La bravoure avec laquelle les Ukrainiens se battent pour leur
paix et leur liberté depuis lors, nous ont impressionné. Nous sommes et resterons politiquement, militairement,
financièrement engagés - jusqu'à ce que vous gagniez cette guerre.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Un an plus tard, il est vital pour les Européens de continuer à mettre
l’impérialisme russe en échec
Voici un an aujourd’hui, le 24 février
2022, la Russie attaquait l’Ukraine et ramenait la guerre sur le continent
européen. Une agression inqualifiable qui, quelles que soient les contorsions
que certains entreprennent, met bel et bien aux prises une démocratie attaquée
face à un Etat autocratique dont le président n’a jamais fait le deuil d’un
impérialisme semblant appartenir à un autre siècle.
Depuis le premier jour, je n’ai jamais
changé d’avis sur cette guerre: il faut prendre le parti des Ukrainiens,
résolument.
Le bilan est effroyable: 300.000 morts
militaires, 40.000 civils dont des centaines d’enfants. Des crimes de guerre en
masse.
Pour les Européens, cette attaque sonne
comme un “réveil”, pour reprendre les mots du Soir de ce jour.
Un réveil face à une puissance voisine,
impérialiste, face aux excès de laquelle nous n’avons pas réagi. Nous n’avons
pas réagi suffisamment fort lorsque Poutine a attaqué la Georgie. Lorsqu’il a
envahi la Crimée. Lorsqu’il a soutenu Bachar El-Assad dans ses massacres.
Lorsqu’il a piraté les élections occidentales. Ou lorsqu’il a empoisonné ses
opposants.
Le problème de l’impérialisme est qu’il
ne s’arrête jamais de lui-même. Rien que pour cette raison, les Européens et
les Occidentaux ne doivent pas faiblir dans leur soutien aux Ukrainiens: il est
de notre intérêt, vital et sécuritaire, que Poutine perde, que sa course
s’arrête, et que la Russie revienne à des relations diplomatiques normales avec
ses voisins, au lieu de les terroriser. Cela ne peut passer que par une
victoire de l’Ukraine.
Cette guerre sonne le réveil des
Européens face à leur propre faiblesse, aussi.
Sur le plan militaire, nous comprenons
que nous sommes au milieu d’un monde incertain, avec certains voisins
imprévisibles, et que nous imaginer davantage en “grande Suisse” du monde,
sûre, neutre et inattaquable, ne tient pas. Les Européens doivent investir dans
leur défense commune et ne plus compter seulement sur le parapluie de l’OTAN.
Est-on si sûrs, par exemple, que si Poutine s’était attaqué à un Etat balte
alors que Trump était président, l’Alliance aurait joué son rôle ?
Sur le plan énergétique, les Européens
ont douloureusement appris leur dépendance vis-à-vis du reste du monde. Ce
n’est pas en soi la guerre en Ukraine qui a fait exploser les prix: c’est le
fait que 40% du gaz européen provenait de Russie et que l’Europe, par confort
et naïveté, a organisé sa propre dépendance sur pratiquement toutes les
énergies disponibles pour financer son économie, son modèle social et son
bien-être.
L’Europe doit d’urgence consacrer cette
décennie à assurer son indépendance énergétique. Qu’on le veuille ou non, cela
passera parce que nous avons appelé ailleurs le triangle d’or: un
investissement massif en renouvelable, en économie d’énergie et en énergie
nucléaire. Se débarrasser au plus vite du gaz, du pétrole et du charbon n’est
plus seulement un impératif climatique, mais géostratégique. Cette convergence
est à prendre comme une opportunité.
Cette guerre est donc bel et bien un
événement historique qui rebattra durablement les cartes. A nous de rester du
bon côté de l’histoire. Nous le savons: la limite que nous, Européens et
Occidentaux ne franchirons pas est l’envoi d’hommes sur le terrain. Mais nous
pouvons et devons assurer tout le reste: soutien logistique, envoi d’armes et
de munitions, formations, et ce tout en privant le plus rapidement possible la
Russie de ses leviers vis-à-vis de nous, sur l’énergie.
Cela sera long, et nos opinions
publiques, légitimement, pourront parfois douter. Mais comme l’a rappelé
Raphaël Glucksmann, l’Ukraine est ici la ligne de défense des Européens. Ils en
paient un lourd tribut. Nous ne pouvons pas les lâcher. Non seulement pour eux,
mais aussi pour nous.
Parce qu’il n’y aurait rien de plus
sombre qu’une Europe qui accepterait à nouveau que l’impérialisme et la force
brute l’emportent.
● Italie
♦ Azione
> Une année de l'agression russe de l'Ukraine. Une année de guerre, de destruction et de mort. Nous aspirons tous à la conclusion du conflit, mais il ne peut y avoir de paix sans liberté. Et la liberté est née de la résistance du peuple ukrainien. Slava Ukraini!
Carlo Calenda (secrétaire
général)
> Une année de résistance d'un grand peuple. Ils ont dû être vaincus en 48 heures, ils se sont mobilisés avec
courage, ils ont retrouvé des terrains de métro par mètre et pour une fois
l'Occident a répondu. Slava Ukraini!
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Voilà maintenant un an que le
monde vit avec le soupir dû à la guerre provoquée par l'invasion russe en
Ukraine.
Qui il y a un an pensait que tout serait
réglé en quelques jours a été refusé tout d'abord grâce au courage et à la
résistance du peuple ukrainien.
À quel point un débat sérieux serait
utile et nécessaire non seulement sur ce qui s'est passé, mais surtout sur ce
qui est sur le point de se passer. Quand l'après-guerre arrivera enfin, nous
aurons un monde différent et avec l'arrivée de l'Ukraine, nous aurons aussi une
Europe différente. Mais cette longue guerre change les équilibres, les sphères
d'influence géopolitique, les relations décennales. Et pourtant, chaque
discussion sur plus tard entre en heurte le drame d'aujourd'hui. Même si les
médias s'en foutent, les morts continuent en Ukraine, des deux côtés, avec des
soldats qui tombent tous les jours, même quand on parle d'autres choses. Il se
souvient beaucoup de la première guerre mondiale, ce qui se passe est des armes
totalement différentes, bien sûr. Mais c'est une guerre de camp, un massacre
sans fin, une bête corps à corps avec un nombre impressionnant et marin de
victimes.
Von Clausewitz a déclaré que « la guerre
n'est pas la continuation de la politique par d'autres moyens. La guerre n'est
donc pas seulement un acte politique, mais un véritable outil de politique, une
suite du processus politique, sa continuation par d'autres moyens. » Les
événements de ces mois semblent lui donner raison. Plus humblement je pense le
contraire : en fait, je crois que la guerre est le déni de la politique. S'il y
avait eu plus de politique, nous ne serions pas partis en guerre. Et il
faudrait beaucoup de capacités politiques pour arrêter l'invasion et parvenir à
une trêve. Les dirigeants internationaux seront-ils capables de le faire ?
Espérons. Pendant ce temps nous sommes du côté du peuple ukrainien sans aucune
incertitude ni réflexion : ce sont les femmes et les hommes de Kiev qui ont été
envahis et impliqués dans une guerre folle. Le nier, c'est nier la réalité.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Il y a un an, la Russie lançait son invasion
brutale en Ukraine. Lors d’une assemblée publique cette semaine, j’ai réitéré
l’importance de s’opposer à l’invasion russe et les raisons pourquoi on restera
solidaires des Ukrainiens.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> > Aujourd'hui, un an après que les bombes ont
commencé à tomber, l'Ukraine est toujours indépendante et libre. De Kherson à Kharkiv - les combattants ukrainiens ont récupéré
leurs terres. Et dans plus de la moitié du territoire que la Russie a eu lieu
l'année dernière, le drapeau ukrainien flotte fièrement.
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
> > Un an après l'invasion de la Russie,
les États-Unis continuent de se tenir fièrement avec l'Ukraine.
Antony Blinken
(secrétaire d’Etat)
> > Un an plus tard, le combat de l'Ukraine est
devenu une inspiration pour le monde. À chaque étape du processus, l'Ukraine a montré qu'elle ne sera
pas soumise. Les États-Unis se tiennent fièrement avec l'Ukraine lorsqu'il se
défend, et nous continuerons de le faire aussi longtemps qu'il le faudra.
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries
(leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> Nous devons nous tenir avec l'Ukraine jusqu'à ce que la victoire
soit remportée.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Et alors que nous entrons dans la deuxième année de l'invasion, les libéraux-démocrates continueront de se tenir à fond derrière le président Zelensky et avec toute l'Ukraine.
Ed Davey (leader)
> Aujourd'hui, nous penserons tous aux familles
ukrainiennes séparées par l'invasion de Poutine, de ceux qui ont perdu un être
cher et de ceux qui se battent pour la liberté de l'Ukraine. Nous serons en solidarité avec l'Ukraine et le peuple ukrainien
jusqu'à ce qu'ils remportent la victoire.
Layla
Moran (députée)
> Nous nous tenons avec l'Ukraine
Nous nous souvenons tous de nous réveiller, il y a un an
aujourd'hui, avec les scènes les plus terribles de l'actualité. Mais l'invasion barbare à grande échelle de Poutine de l'Ukraine
a commencé, ce dont nous ne pouvions pas être sûrs, c'est que son pari
échouerait d'une manière si spectaculaire. Face à ses ambitions impériales et à la puissance numérique de
l'armée russe,
Poutine pensait que l'Ukraine ne ferait que rouler. Et bien que ces atrocités ne se soient pas arrêtées et que la
barbarie de Poutine n’a pas encore été interrompue, elle est indéniable - elle
est transformée en embarras militaire pour Vladimir Poutine. Pourquoi? Parce qu'il a sous-estimé les Ukrainiens. Leur engagement envers ces valeurs que nous détenons aussi si
chères - démocratie, liberté et droits de l'homme. Il a sous-estimé leur courage et leur bravoure face à, selon les
mots du président Zelensky, les difficultés les plus inimaginables - la
bravoure qui les mènera à la victoire. Poutine nous a sous-estimés et nos alliés en Europe, en Amérique
du Nord et à travers le monde aussi. Il a parie que nous serions divisés quand cela importait le plus. Que, lorsque la poussée est arrivée à pousser, nous prenions
l'option facile - des mots, pas des actes. Et qu'il aurait son chemin. À quel point il avait tort.
Notre unité fait peur de Poutine. Pas seulement l’unité du Royaume-Uni avec nos alliés - mais aussi
l’unité au sein de nos pays. J'ai été tellement fier du soutien que je vois dans ce pays. Le public britannique a montré sa générosité profonde l'année
dernière, ouvrant leurs portes aux Ukrainiens. Et chaque fois que je voyage dans différentes parties du pays, il
n'y a pas de ville ou de village que je traverse sans que les drapeaux
ukrainiens volent fièrement.
La Grande-Bretagne se tient avec l'Ukraine. Les libéraux démocrates résistent à l'Ukraine. Et nous continuerons, en particulier, à nous tenir avec nos partis
frères. Le parti Holos, dirigé par Kira Rudik, a montré un véritable
leadership mondial - en particulier sur la question des sanctions et de la
réutilisation des actifs russes gelés pour aider à reconstruire l'Ukraine. Et le serviteur du Parti populaire, dirigé par le président
Zelensky, un héros démocratique pour notre âge.
Et alors que nous entrons dans la deuxième année de l'invasion,
les libéraux-démocrates continueront de se tenir à fond derrière le président
Zelensky et avec toute l'Ukraine. Cela signifie exhorter le gouvernement à explorer toutes les
options pour répondre à sa demande de plus d'équipement, y compris les jets. J'espère que le Premier ministre a utilisé l'opportunité récente
de la Conférence de sécurité de Munich pour faire appel personnellement à nos
alliés pour le faire.
Nous continuerons de prouver que nous devrions réaliser l’appel
du président Zelensky de traiter la Russie comme un État terroriste, qu’il a
prononcé dans ses deux discours au Parlement, en proscrivant le groupe Wagner. Les mercenaires de Poutine effectuent quotidiennement des
atrocités en Ukraine. Il est temps de traiter la Russie comme l'État voyou.
Et il est essentiel de ne pas nous reposer sur nos lauriers
tandis que les copains de Poutine continuent de s'en tirer. Les libéraux-démocrates ont appelé à un ensemble de représailles
économiques - en commençant par fermer les lacunes lucratives qui entourent la
richesse illégale de Poutine à sa première ligne. Et nous continuerons d'exhorter le gouvernement à publier
l'examen des visas d'or - qui a été commandé il y a près de cinq ans. Au cours de la dernière année, nous avons vu le pire de
l'humanité - et le meilleur. Les libéraux-démocrates continuent d'être fiers de rester à
l'épaule contre la tyrannie, et nous resterons avec l'Ukraine jusqu'à ce qu'ils
soient victorieux.
●
Suisse
♦ Le Centre
Ensemble, solidaires de l’Ukraine
Ce qui était impensable jusqu’à présent est devenu une réalité brutale depuis
un an : l’Europe est à nouveau en guerre. L’attaque de la Russie contre
l’Ukraine marque un changement d’époque et ébranle notre conception de la
sécurité. Il est d’autant plus important de rester solidaire et de défendre nos
valeurs. C’est la ligne que nous avons suivie dès les premiers jours de cette
agression.
Le
Centre a immédiatement demandé l’adoption des sanctions de l’UE
Le 24 février 2022, la Russie a attaqué l’Ukraine, en violation
totale du droit international. Le Centre a condamné cette attaque dès le début
et a adopté une position claire: l’Occident doit s’opposer de manière unie et
cohérente à l’agression russe et défendre ses valeurs. Nous avons rapidement
lancé un appel pour faire pression sur le Conseil fédéral, afin qu’il adopte
rapidement les sanctions de l’UE. C’est ce qu’il a fini par faire après avoir
trop longtemps hésité. Il était nécessaire et juste que la Suisse se joigne aux
sanctions de l’UE. Faire le jeu d’un agresseur, sous prétexte de neutralité,
n’est pas acceptable pour Le Centre. Celui qui soutient l’agresseur et punit
l’agressé n’est pas neutre.
Le
Centre continuera à s’engager pour une aide rapide et solidaire aux personnes
qui fuient l’Ukraine en quête de protection
Depuis le début de la guerre d’agression russe contre
l’Ukraine, plus de 75’000 personnes déplacées par la guerre ont trouvé
protection en Suisse. Cette situation a mené le Conseil fédéral a activé pour
la première fois l’année dernière le statut de protection S, permettant ainsi
une aide rapide. Les manifestations de solidarité en Suisse ont été nombreuses.
Un an plus tard, tout laisse à penser que la guerre va se poursuivre. La
décision de prolonger la validité du statut de protection S jusqu’en mars 2024
est absolument nécessaire. Dans ce contexte, il est très important que nous
restions solidaires avec les personnes qui ont fui leur pays et que nous
continuions à soutenir les personnes venant d’Ukraine.
Le
Centre a proposé une solution ciblée qui permet à la Suisse de contribuer à la
sécurité en Europe et d’aider l’Ukraine à se défendre
Face à l’agression russe, ce sont les valeurs sur lesquelles
notre société et notre sécurité sont construites qui doivent être défendues. Il est dans notre
propre intérêt de soutenir l’Ukraine. Il faut trouver rapidement des solutions
qui permettent à d’autres pays de réexporter de l’armement suisses à l’Ukraine.
C’est ce que Le Centre a proposé avec la Lex Ukraine. Cette dernière a été
adoptée en début de semaine par la Commission de la politique de sécurité du
Conseil national, ainsi qu’une nouvelle proposition de compromis. Les débats
parlementaires montreront quelle voie la Suisse entend suivre. Le Centre
continuera à s’engager pour soutenir l’Ukraine de manière rapide et efficace.
Restons solidaires !
♦ Parti libéral-radical
> Garantir la sécurité et la fiabilité
Une année de guerre en Ukraine fait ressortir les défis auxquels la Suisse
est confrontée
Cela fait 365 jours que l'Europe est à nouveau en guerre. La situation
sécuritaire a considérablement changé et la Suisse est confrontée à de nouveaux
défis. Pour le PLR, il est clair que les conséquences de la guerre en Ukraine
continueront à nous impacter et que nos priorités doivent être revues. Il est
indispensable d'améliorer la capacité de défense de l'armée et de renforcer
l'approvisionnement énergétique. Dans ce contexte, le PLR prend ses
responsabilités et propose des solutions constructives.
Aujourd’hui, cela fait un an jour pour jour que la situation sécuritaire en
Europe a été fortement ébranlée. L'attaque du Kremlin contre l'Ukraine, qui
viole le droit international, signe le retour de la guerre en Europe. Voilà une
année que nous sommes témoins d'événements bouleversants, mais aussi du courage
avec lequel les forces armées ukrainiennes défendent leur territoire. Après 365
jours de guerre, notre solidarité avec l'Ukraine reste intacte.
La brutalité de l'invasion a également des répercussions sur la Suisse.
L'importance d'une politique de sécurité crédible et d'un approvisionnement
énergétique fiable nous a été impitoyablement rappelée. Dans sa résolution « Moins
de slogans, plus de courant », le PLR a émis, avant même le début de la
guerre, les mesures à prendre pour garantir un approvisionnement en électricité
sûr. Les derniers mois ont montré qu'un renforcement de l'approvisionnement
énergétique est indispensable, notamment en vue de l'hiver prochain. Le PLR
reste mobilisé sur ce sujet.
La guerre en Ukraine nous contraint également à repenser la politique de
sécurité suisse. La capacité de défense de l'armée helvétique doit être
améliorée de toute urgence. À travers l'étude « Ukraine – un signal
d’alarme pour la politique de sécurité », le PLR a présenté en septembre
dernier une analyse détaillée qui montre quels leviers doivent être actionnés.
L'augmentation des moyens alloués à l'armée ainsi qu'une coopération plus
étroite avec l'OTAN font partie des mesures nécessaires pour que la Suisse
puisse contribuer à la sécurité en Europe. L'augmentation du budget de l'armée
à 1% du PIB a déjà été mise en œuvre grâce au PLR. De plus, lors de la
prochaine session parlementaire, le PLR déposera une intervention concernant la
coopération de la Suisse avec l'OTAN.
Poursuivre le soutien à l'Ukraine
Malheureusement, il semblerait que la fin de la guerre ne soit pas encore
d’actualité. Pour le PLR, il est donc clair que nous devons continuer à soutenir
l'Ukraine. Cela inclut la poursuite de l'aide humanitaire sur place à
l'Ukraine, mais aussi le soutien aux réfugiés ukrainiens dans notre pays.
Cette guerre montre que la sécurité et la liberté, mais aussi la stabilité et
la prospérité, ne vont pas de soi. Il est important de l’avoir à l’esprit. Face
à l'ampleur de la situation, le PLR s'engage d'autant plus en faveur de la
sécurité et pour un approvisionnement énergétique fiable. Nous,
libéraux-radicaux, sommes prêts à relever ces défis avec courage, confiance et
fiabilité – pour une Suisse forte.
Thierry
Burkart (président)
> 365 jours de guerre en Ukraine. La guerre est de retour en Europe depuis un an et l'Ukraine se
bat chaque jour pour sa liberté et sa souveraineté.
♦ Vert’libéraux
> Exprimons notre solidarité avec l'Ukraine.
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