Jean-Luc Mélenchon |
On connait la formule des régimes totalitaires : «qui n’est pas avec moi, est contre moi».
Les extrêmes manient bien cette rhétorique, à gauche et à droite.
On en voit bien l’utilisation qu’en fait actuellement LFI qui tente de démontrer qu’à part elle et ses idiots utiles, tous les autres sont à mettre dans le même sac.
Mais la formation extrémiste et populiste sait également que sa seule chance de parvenir au pouvoir est d’être un recours contre l’autre bord, l’extrême-droite, en l’occurrence le RN.
Ses outrances pour disqualifier la démocratie, sont également là pour ouvrir la voie à une possible prise du pouvoir du RN et alors à se présenter comme étant la seule formation légitime de résistance au fascisme.
Ceux qui pensent que ceci relève de l’affabulation devrait se rappeler que telle était exactement ce que professait les tenants de la gauche radicale aux Etats-Unis en 2016 lors de la campagne présidentielle qui opposa Donald Trump à Hillary Clinton.
Selon eux, Trump n’était qu’une simple outrance de Clinton, tous les deux défendant la même vision politique.
Du coup – et c’est comme ça qu’ils justifiaient leur refus d’appeler à voter pour Clinton – mieux vaut un Trump à la Maison blanche, ce qui permettra une prise de conscience du peuple et leur ouvrira la porte du pouvoir en réaction.
Plus généralement, c’est une stratégie qu’a souvent utilisée l’extrême-gauche et le comportement de LFI le démontre actuellement.
Centristement.
Le Centriste
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