Depuis qu’un pseudo-politiste britannique de gauche a publié une tribune dans le New York Times (lire ici) sur l’existence d’un extrême-centre anti-démocratique, concept qui a aussitôt été dénoncé par nombre de politistes, la Gauche mais surtout la Droite – et évidemment leurs extrêmes – se sont emparées de cette dénomination pour s’en prendre au Centre et au Centrisme et les calomnier.
A périodes répétées d’autres pseudo-politistes, le plus souvent aux idées extrémistes, radicales ou populistes, reprennent cette thèse pour affirmer que les centristes sont des ennemis de la démocratie!
Dernier en date un chroniqueur de la chaîne d’information en continue d’extrême-droite, Cnews, qui publie des chroniques dans Le Figaro.
Ce qui est dérangeant c’est l’utilisation de ce terme par Macron lors de la campagne électorale (lire ici) parce que cela dit trois choses.
La première, c’est une certaine ignorance de ce qu’est le Centre et le Centrisme de sa part.
La deuxième, c’est problématique de reprendre une expression utilisée par les adversaires du Centre et du Centrisme.
La troisième c’est ses limites dans la connaissance des courants politiques.
Dès lors, si sa politique est bien centrale, quand elle est centriste – ce qui arrive souvent – c’est «par hasard»…
En réalité, au-delà de cette provocation, Emmanuel Macron a utilisé sans le savoir sans doute une appellation connotée négativement mais pour affirmer qu'il se tenait bien au juste équilibre, ce qui est l’essentiel pour nous.
Ce qui est dommage dans sa volonté de bien se définir dans cette logique politique, il a légitimé un terme qui est un contresens comme nous l’avons souvent expliqué. (lire ici)
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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