Le retour à l’Assemblée nationale d’Adrien Quatennens, les applaudissements des députés de la Nupes et plus particulièrement ceux de son parti lord de sa première prise de parole, la réaction «indignée» de Jean-Luc Mélenchon quand les journalistes de BFMTV lui a posé des questions à ces propos, ne sont pas anecdotiques, loin s’en faut, et disent beaucoup sur ce qu’est LFI et son idéologie.
Rappelons d’abord que Quatennens – député LFI et protégé de Mélenchon dont on disait qu’il était son héritier politique à la tête de LFI – a été condamné après avoir reconnu une partie des faits de violences physiques et morales qui lui sont reprochés par sa femme avec qui il est en instance de divorce.
Après une éviction de l’Assemblée pendant quatre mois au cours desquels il n’a montré aucun remord de ce qu’il avait fait, il est revenu prendre sa place dans l’hémicycle avant de retrouver dans peu de temps celle qu’il avait dans le parti d’extrême-gauche.
Ce qui est notre sujet ici n’est pas l’acte de Quatennens, inqualifiable et condamnable par ailleurs, mais le traitement qu’en a fait LFI.
Une formation qui n’hésite pas à attaquer ses adversaires politiques lorsqu’ils sont accusés mais ni mis en examen et encore moins condamné pour des faits similaires ou autres comme Gérald Darmanin accusé d’agressions sexuelles et que la justice a systématiquement blanchi.
Un poids deux mesures qui en dit long sur le pourquoi de la défense de Quatennens.
Insulter, accuser et inciter à la violence contre ses opposants, LFI est passée maîtresse en la matière ne s’encombrant pas de la réalité des faits et judiciaire.
Ça fait intégralement partie de sa stratégie pour prendre le pouvoir avec cette décrédibilisation de ce qu’elle considère comme ses ennemis et cet appel à un renversement violent du pouvoir en place.
Les propos tenus par Mélenchon sur le président de la république sont à ce titre édifiants.
En revanche, d’une manière clanique, voire mafieuse, en tout cas issue du fonctionnement de toutes les formations extrémistes et populistes qui agissent souvent comme des sectes, on va défendre celui qui a commis des actes répréhensibles au motif que c’est l’ordre démocratique honni qui l’a condamné et qu’il ne faut avouer aucune faute qui pourrait permettre aux «ennemis» d’en profiter.
Avec cette culture machiste qui existe dans ces formations extrémistes comme l’ont souvent dénoncée nombre ce leurs militantes avec cette confusion dans la célébration entre force dans les convictions et violence physique.
Dès lors, d’agresseur, Quatennens passe tout naturellement à celui de victime et qu’il est considéré comme un bouc émissaire car, pour ses dirigeants, c’est bien LFI qui est en fait la cible principale de ce qui est un complot à son encontre.
Toute la pensée totalitaire dans son fonctionnement paranoïaque si dangereux.
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