C’est devenu une habitude, un «marronnier» dans le jargon journalistique: la semaine, le mois, l’année, la rentrée, la nouvelle année, l’été, l’automne, le printemps, l’hiver «de tous les dangers».
On nous promettait cette période l’été dernier après la réélection d’Emmanuel Macron, puis à la rentrée, puis aux vacances de Noël et, désormais, en ce début 2023!
Ce serait risible s’il ne s’agissait de l’information, celle qui doit mettre au courant les citoyens pour leur permettre, en toute connaissance de cause des faits (et non des effets de manche) de prendre, en toute responsabilité, les décisions dans leur intérêt et celui de leurs proches ainsi que du pays.
Les motivations pour annoncer le pire – avec ou non un point d’interrogation tout rhétorique – sont diverses.
Il y a celle du faire du taux d’audience et donc de gagner de l’argent sur les peurs et les colères des Français.
Il y a aussi celle qui est avant tout idéologique pour énerver les citoyens notamment ceux qui n’ont pas voté pour le pouvoir en place et les mobiliser pour des causes diverses.
Pour schématiser, on trouve dans le premier cas des médias comme BFMTV et Le Parisien et dans le deuxième comme CNews, Le Monde et Le Figaro.
Dans les deux cas, il ne s’agit évidemment plus de journalisme mais de vulgaires produits d’appel ou de propagande.
Et rien ne changera.
On pourrait espérer qu’un service public de l’information pourrait équilibrer la situation et permettre l’accès à des faits et non des opinions sur les faits.
Force est de constater que France télévisions et Radio France faillissent constamment à leur mission que les Français payent avec leurs impôts.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.