La France a besoin de réformes profondes dans un certain nombre de domaines.
Cette nécessité vient du refus de faire des vraies réformes ces dernières décennies et de présenter des pseudo-réformettes en grand chamboulement.
Cela provient aussi des conservatismes de gauche et de droite, arcboutés que sont les partis qui les représentent sur leur clientélisme traditionnel.
Le Centre est ainsi un puissant courant réformateur parce qu’il s’adresse à tous dans une volonté de consensus et de compromis grâce à son principe de juste équilibre.
Il l’est également parce qu’il refuse de vivre dans le déni.
Dès lors, 2023, avec la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, sera une année charnière en matière de réformes réelles qui doivent permettre à la France d’être capable d’affronter nombre des multiples défis de ce début de troisième millénaire.
Ou la majorité en place parvient à faire passer des réformes comme celle des retraites, des institutions, du mode d’élection pour les députés, de l’école, de la santé ou celles-ci seront remises aux calendes grecques et nous n’aurons, au mieux, que de simples mesures qui seront obsolètes dès qu’elles seront applicables.
On voit mal, en effet, la majorité actuelle se lancer dans de grandes réformes alors qu’en 2024 elle se préparera déjà à l’après-Macron et qu’il y aura des élections comme celle des européennes.
Or donc, 2023 est le bon moment pour la réforme.
Mais n’oublions pas que le réformisme n’est pas sur courant alternatif.
Il est de chaque instant pour continuellement adapter une société à la réalité.
C’est quand il ne peut s’exprimer que l’on arrive à des situations où il est obligatoire d’agir.
En voulant faire une vraie réforme des retraites, Emmanuel Macron tente de casser cette logique du dernier moment mais il se heurte, comme tous les réformateurs, à ces conservatismes qui préfèrent plomber l’avenir du court et moyen terme pour des gains immédiats qui seront balayés par le réel qui n’a cure des louvoiements et des lâchetés des politiques dont, malheureusement, trop souvent, la population se contente.
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