mercredi 23 novembre 2022

La quotidienne centriste du 23 novembre 2022. L’échec de la COP27 ou l’impossibilité d’une humanité unie face au défi climatique?

Rien n’a vraiment été décidé lors de la COP27, ce qui faut dire au député européen, Pascal Canfin, que «Comme prévu, elle a été décevante»…

Et de pointer les «limites de la négociation onusienne» tout en demandant aux Etats de respecter leurs engagements et d’organiser «la transformation verte de notre économie» tout en se félicitant des avancées de l’Union européenne, notamment avec son «Green deal».

Reste que la lutte contre le dérèglement climatique ne pourra pas avoir des résultats à la hauteur de l’enjeu si toute l’Humanité n’agit pas de concert.

Au-delà de l’absence d’avancées lors de cette édition de la COP, c’est bien le constat d’une impossibilité d’une action collective efficace au niveau mondial qui est le plus préoccupant.

On peut, certes, se dire que certains pays vont avancer plus vite que d’autres, qu’ils montreront la voie à ceux qui sont encore réticents ou qui ne sont pas prêts à demander des sacrifices à leur population qui vit dans des conditions difficiles.

Cependant, on ne peut pas non plus attendre que ces pays rattrapent le mode de vie des plus riches pour leur demander d’agir et non plus que de faire de belles déclarations jamais suivies d'effet ou pas assez.

D’autant que s’ils demeurent dans un mode de développement qui s’inspirent de celui qui a permis à certains pays d’être les plus développés, cela ne fera qu’accentuer la dégradation de l’environnement et la dérèglement du climat!

Il faut, et c’est le principal résultat de cette COP27, aider ces pays afin qu’ils puissent s’appuyer sur un mode de développement alternatif.

Surtout, il faudra bien parler à un moment donné d’un partage de la richesse plus équitable et d’agir en ce sens.

Néanmoins, rien ne dit que les efforts d’unir l’Humanité sur des objectifs communs seront couronnés de succès.

L’Histoire nous montre que cela n’a jamais été le cas.

Il est à espérer qu’à situation exceptionnelle, la réponse sera à la hauteur et que nous serons capables de ne pas reproduire nos errements passés.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. Monde – Protection des enfants / Crise énergétique mondiale / Inflation mondiale / COP27 / 70 ans du Parlement européen / Coupe du monde de la honte / Stimulation de l’économie allemande / Chaos économique au Royaume Uni…

Voici une sélection, ce 23 novembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> Les enfants et les jeunes sont l'avenir de l'Europe ! Dans le sillage de l'augmentation du coût de la vie et de la crise énergétique, il est plus urgent que jamais pour les États membres de mettre en œuvre la garantie européenne pour l'enfance et de veiller à ce que les enfants dans le besoin soient protégés.

> [70 ans du Parlement européen] Le Parlement européen doit continuer à prendre toute son ampleur afin de renforcer la démocratie européenne. Les Etats membres doivent réellement et concrètement prendre en compte les demandes des citoyens lors de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe et mettre en oeuvre les réformes institutionnelles indispensables.

> L'aventure européenne ne se poursuivra pas sans un Parlement européen renforcé !

> Des sanctions plus fortes contre le régime iranien maintenant ! Nous sommes aux côtés des manifestants iraniens qui luttent pour l'égalité et la liberté !

> L'UE doit jeter les bases d'une nouvelle stratégie ferme pour la Chine, basée sur le dialogue en ce qui concerne les défis mondiaux tels que le changement climatique et les crises sanitaires, tout en faisant part de ses préoccupations concernant les violations systémiques des droits de l'homme.

> Nous n'arrêterons pas de faire campagne pour des solutions européennes communes aux défis migratoires. Nous avons besoin d'un véritable pacte européen sur la migration et l'asile, maintenant !

 

Guy Verhofstadt
> Il y a 70 ans, le Parlement européen se réunissait pour la première fois. Il a fallu beaucoup de temps pour faire de l'UE une véritable démocratie parlementaire… et en matière d'État de droit, de budget, de convention, nous devons encore rappeler et renforcer le rôle du Parlement. Une Europe forte = Une UE démocratique !

> [COP27] Nous avons perdu un an avec la guerre de Poutine, maintenant nous perdons un an par manque de volonté politique… Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus ! L'UE doit montrer l'exemple en matière de réduction des combustibles fossiles : l'union de l'énergie est la voie à suivre.

> L'Iran fait la guerre à ses propres citoyens et aide la Russie à faire la guerre au peuple ukrainien... alors Orbán veut "normaliser" les relations avec le régime brutal des mollahs. Combien de temps allons-nous encore tolérer cela ? !

> [Orban] Jamais l'État de droit n'a autant fait l'objet de maquignonnage politique. Si la Commission d'Ursula von der Leyen ne peut pas appliquer la loi, nous devons confier cette responsabilité à la Cour de justice européenne.

> L'intégrité territoriale est un principe fondamental du droit international, de la paix et de la stabilité. Il est dans l'intérêt de tous de le maintenir... et d'isoler Poutine pour l'avoir enfreint !

 

Nils Torvalds
> [COP27] Malgré les progrès réalisés sur le financement climatique, cette COP n'a pas donné ce qu'elle aurait dû. L'intensification de l'action climatique et la sortie des énergies fossiles deviennent encore plus urgentes dans les mois et les années à venir, et nous devons faire plus pour maintenir à portée de main l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré et protéger ceux qui sont le plus vulnérable aux effets inévitables du changement climatique.

 

Morten Petersen
> [COP27] L'UE a apporté de l'espoir et de l'ambition dans la lutte mondiale contre le changement climatique lors de la COP27, mais nous sommes déçus que les combustibles fossiles soient maintenus comme une perspective.

 

Dragos Pislaru
> L'UE peut mieux faire. Nous pouvons trouver un terrain d'entente pour des modèles commerciaux durables, des emplois verts, éviter des hausses de température catastrophiques, investir dans les enfants et les jeunes et un véritable accès à l'intégration sociale et de nombreuses opportunités pour une vie prospère.

 

Katalin Cseh
> La Coupe du monde de football du Qatar restera dans les mémoires comme une nouvelle Coupe du monde de la honte, à l'instar des Jeux olympiques de Sotchi. Ce Parlement condamne, dans les termes les plus forts possibles, à la fois la FIFA et les autorités qataries pour leur bilan abyssal en matière de droits des travailleurs. Nous ne fermeront jamais les yeux face aux graves violations des droits fondamentaux et nous nous battrons pour que les promesses d'amélioration faites par le Qatar soient suivies d'actions concrètes pour les travailleurs et leurs familles. Nous sommes aux côtés des personnes LGBTQI+ du Qatar qui méritent beaucoup mieux dans la région, y compris au Qatar.

> [Etats-Unis] L’alliance transatlantique reste le socle de notre sécurité et de notre prospérité, mais les récents développements au sein du Parti Républicain signifient que l'UE doit, de toute urgence, prendre son destin en main. Renew Europe a une vision pour une Europe à l'épreuve de Trump ; nous devons mettre en place les politiques et les outils pour protéger de manière autonome les intérêts européens, tant sur le plan économique que sur celui de notre sécurité.

 

Nicolae Ștefănuță
> [États-Unis] Les élections ont des conséquences et le peuple s'est exprimé. Je crois que, tant pour nous que pour la partie américaine, il est important de célébrer cela : les sociétés ouvertes dans lesquelles nous vivons et pour lesquelles nous devons tout faire. La démocratie n'est pas seulement importante, elle est fondamentale. Nous souhaitons avoir une relation forte avec le 118ème Congrès. La relation transatlantique est le fondement de notre sécurité. En tant qu'Européens, nous sommes un pilier de ce socle. C'est aussi à nous de solidifier notre position, notre défense et notre union politique.

> [Budget de l'UE 2023] Renew Europe a pris le leadership pour obtenir des dotations importantes en faveur de nouveaux programmes comme la mobilité militaire, en aidant nos alliés à l'Est comme l'Ukraine et la Moldavie, mais aussi en luttant pour nos valeurs. Notre société, ce n'est pas seulement des chiffres, ce sont des gens, ce sont des valeurs, c'est un mode de vie européen. C'est pourquoi Renew Europe s'est battu pour obtenir des augmentations pour l'énergie, la santé, Erasmus, le Parquet européen.

 

Dacian Cioloş
> [Sécurité alimentaire] Nous avons eu une discussion fructueuse avec la Commission européenne sur les 15 propositions à moyen et long terme avancées par la Task Force Renew pour faire face à la crise de la sécurité alimentaire. Nous avons demandé à la Commission européenne d'examiner et d'adopter certaines des solutions que nous avons présentées. La crise actuelle nécessite des réponses rapides et audacieuses. Les plans ambitieux proposés par la Commission européenne doivent être accompagnés de solutions ambitieuses et innovantes.

 

Moritz Körner
> En débloquant prématurément les fonds européens au gouvernement hongrois, la Commission européenne perdrait sa crédibilité, jetterait aux orties des années de lutte pour l'État de droit et manquerait à ses obligations envers les citoyens hongrois. Cela pourrait transformer de manière irréversible la Hongrie en un marécage de corruption.

 

Jan-Christoph Oetjen
Après plus de dix ans d'adhésion à l'UE, malgré le respect de tous les critères nécessaires et les appels répétés de Renew Europe, les citoyens bulgares, roumains et croates n'ont toujours pas été autorisés à jouir pleinement de la libre circulation au sein de notre Union.
Il est temps de supprimer l'exclusion discriminatoire actuelle qui non seulement influence la vie des citoyens mobiles mais nuit également au marché unique de l'UE. L'espace Schengen reste l'une des plus grandes réalisations de l'UE et il ne fait aucun doute que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie sont prêtes à y adhérer. Le Conseil doit maintenant tenir ses promesses.

 

Dragoş Pîslaru
> Aujourd'hui, guidés par la solidarité, l'ambition et la flexibilité, nous fournissons aux États membres les outils pour surmonter cet hiver. Nous équipons notre continent de projets qui nous aideront à réduire notre dépendance aux combustibles fossiles russes. Nous investissons dans notre continent pour le rendre plus durable pour nos prochaines générations. REPowerEU permettra aux gouvernements d'améliorer leurs plans de relance avec des investissements supplémentaires pour plus d'efficacité énergétique, pour lutter contre la pauvreté énergétique et pour des ressources énergétiques plus vertes.

 

Eva Poptcheva
> REPowerEU est un autre jalon historique pour l'Union européenne. Avec ce texte, nous adaptons les fonds de relance à la crise énergétique actuelle. REPowerEU ne consiste pas à améliorer l'approvisionnement en énergie en Pologne ou le stockage en Espagne. REPowerEU, c'est faire en sorte qu'aucun ménage ou entreprise ne manque jamais d'énergie sur le sol européen".

 

Catharina Rinzema
> Nous avons besoin d'une concurrence équitable pour nos entreprises européennes sur le marché intérieur. Cela signifie un terrain de jeu équitable avec les mêmes règles pour tous, que vous soyez une entreprise européenne ou étrangère. C'est pourquoi l'adoption aujourd'hui d'un instrument relatif aux subventions étrangères est si cruciale. Si, par exemple, une entreprise d'État chinoise fausse notre marché, nous aurons désormais la possibilité de bloquer un appel d'offres ou une prise de contrôle. Il est important de s'opposer aux aides gouvernementales qui entraînent une concurrence déloyale chez nous, non seulement de la part de la Chine mais aussi d'autres pays.

 

Karen Melchior
> Avec cette directive, nous envoyons un message clair aux femmes de toute l'Union : vous pouvez avoir une place partout, même dans la salle d’un conseil d'administration. Depuis près de 100 ans, les femmes en Europe bénéficient officiellement de l'égalité des droits. Pourtant, nous sommes encore loin de la parité dans les conseils d'administration de nos entreprises. Il n'y a aucune preuve que les femmes ont moins de talent que les hommes. Pourtant, les femmes restent absentes des conseils d'administration. Avec cette directive, nous plaçons la barre très haut pour une plus grande égalité entre les sexes. Cependant une directive ne suffira pas à tenir nos objectifs, et les Etats membres ne doivent pas s’en contenter mais poursuivre l’action en faveur de l’égalité des sexes.

 

Samira Rafaela
> Plus il y aura de femmes dans les conseils d'administration à travers l'Union européenne, plus notre économie sera diversifiée plus la créativité sera stimulée. Cela conduira à des résultats bienvenus en cette période où notre économie a tant besoin d’innovation. La direction des entreprises reflétera désormais mieux les citoyens européens. Nous avons tenu nos objectif d’une plus grande représentativité pour les femmes, d’une participation et d’une voix égale dans notre économie. Grâce à une disposition introduite par Renouveau Europe, les entreprises qui atteignent les quotas requis seront récompensées. Et nous saurons inversement quelles entreprises ne jouent pas le jeu. Avec Women on Boards, la nouvelle génération aura les modèles qu'elle mérite. Le leadership féminin au sommet des entreprises inspirera les jeunes filles et les jeunes femmes dans toute l'UE.

 

Michal Šimečka
> L'UE ne peut pas se permettre d'autres sabotages d'infrastructures critiques comme ceux qui ont eu lieu récemment dans un certain nombre d'États membres. Les nouvelles règles de la législation sur la résilience des entités critiques, sur lesquelles j'ai travaillé, introduiront une résilience plus complexe des entités et une coopération transfrontalière plus forte entre les États membres et la Commission européenne. La directive définira un grand nombre de mesures garantissant une prévention, une préparation et une réaction adéquates à la fois des entités critiques et des États membres avant, pendant et après les situations d'urgence.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Dans la perspective du budget 2024, il faudra parler de nouvelles mesures fiscales. Si nous voulons relancer l'économie, un stimulant fiscal est également nécessaire. Une super radiation pourrait être une mesure appropriée pour cela.

> Pour que nous puissions investir notre sortie de crise dans le secteur privé, le super amortissement est une mesure qui pourrait arriver à temps en 2024. Une chose est claire : nous devons stimuler notre économie - et une incitation fiscale visible est également nécessaire.

> > Le revenu des citoyens s'améliore encore : l'accent reste mis sur les qualifications et le principe de performance est renforcé avec des règles équitables sur les revenus supplémentaires, mais l'obligation de coopérer est désormais plus clairement soulignée. Une réforme qui renforce l'insertion sur le marché du travail.

> La coalition a élaboré un budget fédéral qui respecte le frein à l'endettement. Nous poursuivons ainsi nos projets politiques habituels. Nous avons immobilisé les dépenses supplémentaires du bouclier de défense causées par la crise du Fonds de stabilisation économique. C'est la preuve la plus visible que, bien que nous n'ayons pas encore atteint une politique budgétaire normale, cette coalition aspire à revenir au plus vite au principe selon lequel seul ce qui a été généré auparavant peut être distribué.

> Nous avons décidé de larges allégements : déductibilité fiscale, amélioration des allocations salariés et épargnants - et indemnité de progression à froid. Quand devrait-il y avoir une compensation de l'inflation fiscale si ce n'est en période de forte inflation ?

> > Compte tenu de la grande incertitude, du besoin d'investissements privés dans les technologies propres et de la compétitivité remise en question, ce serait une expérience macroéconomique dangereuse d'augmenter également les impôts en ce moment. Nous devons mobiliser notre force économique afin de la maintenir pour l'avenir.

> La meilleure forme de développement économique est qu'une entreprise puisse produire du tout compte tenu de la hausse des prix du gaz. C'est donc à juste titre que la coalition a mis en place un frein au prix de l'électricité et du gaz.

> Nous sommes dans une situation de grande incertitude. Dans cette situation en Allemagne, le pays le plus taxé, il serait extrêmement risqué d'un point de vue économique de continuer à serrer la vis.

 

● Belgique
♦ Les Engagés

> [Coupe du monde de football] Et si on demandait à notre capitaine de retirer son brassard durant l'hymne national...

 

Maxime Prévot (président)
> [Crise énergétique] La Commission européenne propose de plafonner le pris du gaz à 275€ le Mwh !! Heu… je suppose que c’est de l’humour. Ce n’est pas un tel montant qui permettra de diminuer et maîtriser les factures. Notre revendication : 100€ le Mwh pour soulager les ménages, artisans et PME.

> Il faut créer des incitants pour récompenser ceux qui travaillent dont monter à 15.000 euros la somme qui n'est pas soumise à l'impôt et indexer le net des salaires.

> L'Etat doit jouer un rôle protecteur or le gouvernement belge a diminué la norme de croissance et maintient le numerus clausus alors qu'il y a pénurie de médecins. Ça ne va pas. Les Engagés: pour un droit à une consultation gratuite par an.

> Trop de couches de lasagne institutionnelle, trop d'élus. Aucune réunion des partis, singulièrement francophones, pour simplifier. Le parti le plus important qui doit prendre l'initiative n'en prend aucune malgré mes appels.

 

♦ DéFI

> [Crise énergétique: «La priorité : instaurer un bouclier tarifaire»]
La Belgique ne peut plus attendre l’Europe, la situation est trop grave pour se permettre des mesurettes palliatives. Les aides individuelles de 100 ou 200 euros n’agissent en rien sur le montant de la facture, devenue impayable pour les citoyens comme pour les entreprises. Si rien n’est fait, la récession coûtera très cher à l’économie belge : faillites personnelles, dépôt de bilan, chômage…
L’énergie n’est pourtant pas un produit ordinaire : dans notre société, c’est un bien de première nécessité. La libéralisation du marché, en 2007, devait favoriser la concurrence, au bénéfice du consommateur. On constate hélas qu’il n’en est rien : les prix de l’électricité et du gaz subissent les effets de la spéculation, et s’envolent.
Plafonner les prix, c’est reprendre la maîtrise des coûts énergétiques. C’est sauver le pouvoir d’achat des ménages et leur éviter le surendettement. C’est aussi soutenir nos entreprises et notre économie. Il est impératif aujourd’hui que l’Etat reprenne son rôle de régulateur du marché, en fixant un prix de vente maximum, comme il le fait pour d’autres produits essentiels, comme le pain par exemple.
Nous subissons tous cette augmentation des prix. Dès lors, place à la modération ! Les pouvoirs publics doivent être exemplaires. C’est pourquoi, à la Région bruxelloise et dans certaines communes, les élus DéFI ont plaidé notamment pour une baisse de la température dans les bâtiments publics et une diminution de l’éclairage des bâtiments et commerces. En effet, il est inconcevable pour DéFI de demander des efforts aux citoyens sans montrer l’exemple.
- A moyen terme : pré-financer les rénovations énergétiques
Rénover son logement s’avère souvent coûteux et peu de propriétaires ont les fonds nécessaires au financement des travaux. DéFI propose que, dans le cas de travaux de rénovation énergétique, la majeure partie voire la totalité des primes soient payées en amont, pour permettre à tous d’isoler leur bâti, et, ainsi, de réaliser de substantielles économies d’énergie et d’argent. En effet, un toit bien isolé, par exemple, permet de baisser la facture, si pas immédiatement, en tout cas en quelques mois. Aider les citoyens et les entreprises à financer ces travaux, c’est miser sur des solutions durables, autant pour le porte-monnaie que pour la planète.

- Pour les générations futures : lancer un marché européen du renouvelable
L’horizon des “100% renouvelable en 2050” est irréaliste. Toutefois, tant d’un point de vue écologique qu’économique, il faut développer le plus possible les énergies renouvelables, dans une perspective à la fois belge et européenne.
En matière d’énergie, l’Europe, de manière générale, et la Belgique en particulier, sont très dépendantes des importations. La transition écologique constitue dès lors une opportunité forte de réduire, voire supprimer cette dépendance, qui repose essentiellement sur des énergies fossiles.
Nous en appelons ainsi à la création d’un marché commun de l’énergie renouvelable, sous la forme d’un nouveau «traité de Rome», qui tirerait parti de nos différences climatiques sur le plan géographique : l’Italie et l’Espagne produiraient de l’énergie solaire, envoyant de l’électricité dans un réseau européen unifié, les pays d’Europe du Nord pourraient apporter les énergies éolienne et hydraulique propres à leur topographie. Les différents pays d’Europe mutualiseraient ainsi une partie de leur production en profitant de leurs atouts respectifs.
Nous pourrions ainsi relever un triple défi : profiter de la transition écologique pour en faire à la fois une opportunité économique, une prise d’indépendance énergétique européenne, et un chantier européen nouveau, dont l’Europe a bien besoin.
Au-delà de la crise immédiate liée au coût du gaz et de l’électricité, l’urgence est aussi à la décarbonation de l’ensemble de notre économie, pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre – principalement le CO2- et freiner le réchauffement climatique.

Pour cela, nous misons sur trois angles d’approche, aussi nécessaires que complémentaires : la modération de nos consommations, le développement des énergies renouvelables, et le nucléaire.
Chauffage, mobilité et transports, plastique… Le pétrole se retrouve dans toutes les couches de notre société. Or, le pic de production est désormais dépassé : nous consommons plus de pétrole que nous n’en produisons. Les réserves s’épuisent, et, même sans la question climatique, il nous faut sortir de cette dépendance. Cela implique des changements qu’on peine encore à imaginer, et nous oblige, immanquablement, à repenser nos modes de consommation. Certes, les technologies nouvelles comme le LED par exemple, nous prouve qu’on peut diminuer nos consommation d’énergie sans perdre en confort. Ne nous leurrons pas : les solutions ne viendront pas toutes des technologies. Le changement passera nécessairement par un changement d’habitude. Faire mieux avec moins n’est pas forcément synonyme de décroissance : c’est remplacer le principe de croissance économique par une croissance qualitative.
Pour cela, il nous faut également assurer une production d’énergie qui puisse satisfaire aux besoins – certes réduits – de notre société. Le “tout renouvelable” n’est ni réaliste, ni suffisant, et le nucléaire comme nous le connaissons aujourd’hui, à Doel et Tihange, n’est pas une solution à long terme. Nos centrales sont vieillissantes, et la question du stockage des déchets reste à ce jour sans réelle solution. Mais entre une énergie fossile, qui émet des quantités importantes de CO2, et une énergie décarbonée qui ne nuit pas au climat, nous choisissons de sauver le climat ! D’une part, il est nécessaire aujourd’hui de prolonger les anciennes centrales, idéalement pour une durée de vingt ans. Cela nous permettra de poursuivre le développement de notre production d’énergie renouvelable, mais aussi d’investir dans la recherche liée au nucléaire de quatrième génération, plus efficient, et générateur de moins de déchets.
Entre sortir du nucléaire et sauver le climat, nous choisissons le climat. A l’instar de la Chine, qui travaille actuellement sur des projets de nucléaire au thorium et aux sels fondus, et de plusieurs pays européens, la Belgique doit devenir pionnière du nucléaire nouvelle génération, et devenir une force d’impulsion européenne. Notre pays doit ainsi mobiliser ses moyens publics et privés et ses ingénieurs afin, demain, d’être non seulement une nation experte du démantèlement des anciens réacteurs, mais une nation experte des nouveaux réacteurs. L’Union européenne doit mutualiser ses efforts de recherche et de développement sur le nouveau nucléaire en vue de garantir son indépendance énergétique future, dans un monde où il faudra se passer à moyen terme de pétrole et de gaz.
Relever le défi de l’énergie demande une vue à long terme : isoler l’ensemble bâti, développer l’infrastructure du renouvelable ou relancer une filière nucléaire exigent du temps, qui se calcule en décennie, là où nos gouvernements travaillent souvent sur des échéances à 4 ou 5 ans. Construire un plan énergétique durable pour la Belgique est un enjeu fondamental pour les trente années à venir. Tout comme la lutte contre le réchauffement climatique exige des réponses au-delà des frontières de la Belgique, la question de l’énergie exigera une planification et un engagement qui dépassent largement les échéances habituelles d’un mandat politique.

 

François de Smet (président)
> 5,8 %. Tel est le déficit de la Belgique, nous le savons déjà depuis un mois. Mais ce que nous apprenons à présent c’est que notre pays est le pire élève de l’Union européenne. Alors même peut-être que nos dépenses sont sous-estimées.
Bien sûr, on ne peut pas reprocher aux États membres d’avoir creusé leurs déficits pour protéger les citoyens lors des crises multiples qui ont secoué le continent.
Mais comment expliquer, alors que nous avons connu la même covid19 et la même crise énergétique, que le trou budgétaire belge soit le plus élevé de l’Union?
Les mesures de soutien de la Vivaldi [coalition gouvernementale] sont mal ciblées. Il y a des personnes qui bénéficient des aides du gouvernement alors qu’elles n’en ont pas besoin. À l’inverse, les plus précarisés, les oubliés de la Vivaldi, ne sont pas suffisamment soutenus.

> Les signes de récession se multiplient pour l'économie belge. L'inflation est toujours en hausse record. L'incertitude sur l'énergie et son coût est toujours en vigueur.
Il faut réguler les prix du marché de l’énergie, maintenir l’indexation des salaires qui permettra de soutenir la consommation, indexer les barèmes fiscaux, et enfin une réforme de la fiscalité sur le travail.

> Demander que toute personne qui incarne l'Etat s'abstienne de porter tout signe politique, religieux ou convictionnel n'est pas «exclure» qui que ce soit. L'idée que la neutralité serait par essence discriminatoire est fausse, contraire au droit et contraire aux faits.

 

Sophie Rohonyi (députée)

> [Coupe du monde de football] L’émir du Qatar ouvrant la Coupe du monde de football en promouvant la « diversité, la bienveillance & le respect » pue l’hypocrisie. Tolérance zéro envers les couples non mariés & les homosexuels. J’ai toujours supporté les Diables rouges [Equipe nationale belge]. Mais là, le cœur n’y est pas!

> Les experts évaluant les lois anti-discrimination sont unanimes: il faut désigner un organe compétent pour traiter les discriminations sur la base de la langue. A défaut, il demeure « une discrimination parmi les discriminations » que DéFi est le seul parti à dénoncer !

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> En cette Journée nationale de l'enfant [20 novembre], nous célébrons les droits des enfants au Canada. Nous prenons également conscience du fait que chacun de nous a un rôle à jouer pour permettre à nos dirigeants de demain de s’exprimer tout en les aidant à atteindre leur plein potentiel.
En 1991, le gouvernement du Canada a signé la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, qui consacre le droit des enfants de connaître une enfance exempte de violence, de discrimination et de pauvreté.
Depuis ce temps, nous avons réalisé d’importants progrès. Le gouvernement du Canada a aidé à sortir des centaines de milliers d’enfants de la pauvreté grâce à l’Allocation canadienne pour enfants, qui remet plus d’argent dans les poches de neuf familles canadiennes sur dix admissibles et les aide à amortir la hausse du coût nécessaire pour subvenir aux besoins des enfants. Nous mettons sur pied un réseau pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans l’ensemble des provinces et territoires. Grâce à cette initiative, les frais des services de garde réglementés seront réduits de moitié, en moyenne, dès cette année, et s'établiront à 10 dollars par jour, en moyenne, dans les prochaines années. Nous fournissons des soins dentaires aux enfants de moins de 12 ans qui ne sont pas couverts par une assurance. Par ailleurs, plus tôt ce mois-ci, chaque province et territoire a souscrit au Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, un cadre visant à protéger les familles contre la violence.
Il reste du travail à faire. Nous collaborons avec nos partenaires autochtones ainsi qu’avec les provinces, territoires et municipalités pour fournir des services à l’enfance qui tiennent compte des cultures, langues et valeurs autochtones. L’Énoncé économique de l’automne 2022 propose d’importants investissements pour réduire le nombre d’enfants des Premières Nations pris en charge, garder les enfants auprès de leur famille et de leurs proches et veiller à ce qu’ils aient accès aux outils et au soutien dont ils ont besoin pour commencer leur vie du bon pied. En investissant dans les enfants, nous investissons dans un avenir meilleur.
Au nom du gouvernement du Canada, j’encourage tous les Canadiens à continuer de travailler ensemble en vue de bâtir pour nos enfants un monde qui leur permet de rester curieux et de profiter d’une enfance remplie de bonheur, d’amour et de possibilités.

> Même si le Parti conservateur a voté contre, les parents recevront de l’aide pour emmener leurs enfants chez le dentiste – et près de 2 millions de locataires recevront un paiement de 500 $. Nous continuons notre travail pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens.

> Au G20 nos priorités ont bien progressé. On va notamment stimuler la croissance économique, agir pour le climat et élargir le commerce et l’investissement au profit des entreprises et travailleurs du Canada.
J’ai aussi réitéré la condamnation par le Canada de l’invasion russe en Ukraine ainsi que notre soutien indéfectible envers les Ukrainiens. On va continuer de s’assurer qu’ils ont tout ce qu’il faut pour se défendre et d’exiger des comptes de la part du régime russe.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Grâce en partie au plan économique de mon administration, il y a eu 5,4 millions de nouvelles créations de petites entreprises l'an dernier. C'est plus d'Américains qui demandent à démarrer de nouvelles petites entreprises que jamais auparavant.

> Nous avons ajouté des emplois chaque mois de ma présidence – 10 millions d'emplois au total. Et en nous associant à des dirigeants syndicaux et commerciaux de tout le pays, nous formons une main-d'œuvre de classe mondiale prête à être compétitive et à pourvoir ces emplois.

> Il faudra du temps pour ramener l'inflation à des niveaux normaux alors que nous maintenons la vigueur de notre marché du travail – et nous pourrions voir des revers en cours de route. Mais notre plan économique fonctionne et nous resterons concentrés dessus.

> J'ai promis que nous sévirions contre les riches milliardaires, pas contre la classe moyenne. Avec un impôt minimum de 15 % sur les sociétés milliardaires et une augmentation d'impôt de 0 $ pour les familles gagnant moins de 400 000 $, c'est exactement ce que nous faisons.

> Les élections de la semaine dernière ont démontré la force et la résilience de la démocratie américaine. Il y avait une déclaration selon laquelle, en Amérique, la volonté du peuple prévaut. Je félicite le chef McCarthy pour sa majorité à la Chambre et je suis prêt à travailler ensemble pour les familles américaines. Lors de cette élection, les électeurs ont exprimé clairement leurs préoccupations : la nécessité de réduire les coûts, de protéger le droit de choisir et de préserver notre démocratie. Et comme je l'ai dit la semaine dernière, l'avenir est trop prometteur pour être piégé dans une guerre politique. Le peuple américain veut que nous fassions des choses pour lui. Ils veulent que nous nous concentrions sur les problèmes qui comptent pour eux et que nous améliorons leur vie. Et je travaillerai avec toute personne désireuse de travailler avec moi pour obtenir des résultats pour eux.

> [Proclamation à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant]
Chaque enfant mérite d'être en sécurité et aimé – ancré par une famille solidaire, une communauté accueillante et une nation dévouée à son éducation, sa santé, sa sécurité et son bien-être.
À l'occasion de la Journée nationale de l'enfant, nous renouvelons notre engagement à faire de l'Amérique le meilleur endroit au monde pour grandir. La plus jeune génération américaine est appelée à devenir la plus éduquée, la plus accomplie et la plus tolérante de notre histoire.
Partout au pays, les enfants étudient dur, font preuve de gentillesse et de compassion et font entendre leur voix sur les plus grands problèmes d'aujourd'hui – du changement climatique aux droits de l'homme, des soins de santé à la violence armée et de la justice raciale à l'immigration. La jeunesse américaine me rend plus optimiste que jamais quant à l'avenir de cette nation, et je sais qu'en investissant dans leur succès aujourd'hui, nous pouvons façonner un monde plus prospère, plus sûr et plus juste demain.
C'est pourquoi j'ai signé le plan de sauvetage américain au début de ma présidence, fournissant 130 milliards de dollars aux écoles publiques de la maternelle à la 12e année pour les aider à payer les salaires des enseignants, à financer les rénovations et à lancer de nouveaux programmes de tutorat après l'école et d'été.
Au cours de ma première année au pouvoir, les écoles maternelles, primaires et secondaires ont embauché un nombre record de 279 000 nouveaux éducateurs, et presque toutes les écoles qui ont fermé au plus fort de la pandémie sont désormais opérationnelles. Pour poursuivre ces progrès et veiller à ce que l'avenir d'aucun enfant ne soit limité par le quartier où il grandit, j'appelle le Congrès à plus que doubler le financement des écoles historiquement négligées, qui desservent les enfants de familles à faible revenu.
Dans le même temps, notre plan de sauvetage américain a étendu l'assurance maladie à plus d'un million d'enfants et réduit la pauvreté des enfants de près de 50 %. J'ai pris en charge la crise de la santé mentale des jeunes en permettant aux enfants à travers l'Amérique de recevoir plus facilement du soutien par l'intermédiaire des bureaux de leurs pédiatres et en aidant les écoles à embaucher plus de conseillers et de travailleurs sociaux. J'ai obtenu un financement par le biais de notre loi bipartite sur les infrastructures pour remplacer les tuyaux en plomb dans tout le pays et garantir qu'aucun parent n'ait à deviner la qualité de l'eau sortant des fontaines d'eau potable d'une école. Dans le cadre de la Conférence de la Maison Blanche sur la faim, la nutrition et la santé que j'ai convoquée cet automne - la première en 50 ans - nous avons publié une stratégie nationale pour éliminer la faim et réduire les maladies liées à l'alimentation, en commençant par étendre les repas scolaires gratuits à 9 millions plus d'enfants d'ici 2032.
Et pendant le mois de la fierté cette année, j'ai signé un décret exécutif pour apporter un soutien aux enfants et aux familles LGBTQI+, qui méritent la même dignité et le même respect que tous les Américains. Cette ordonnance traite des attaques législatives discriminatoires contre les personnes et les jeunes LGBTQI+, protège l'accès aux soins de santé, prévient les soi-disant « thérapies de conversion » néfastes et s'attaque à la crise de santé mentale des jeunes LGBTQI+.
Je veillerai également à ce que les États-Unis continuent de défendre et de mettre pleinement en œuvre l'Indian Child Welfare Act de 1978, une loi que j'étais fière de soutenir et qui protège les enfants et les familles autochtones dans le système de protection sociale et implique les tribus dans les affaires de protection de l'enfance.
De plus, pour améliorer la sécurité des enfants à la maison, dans les salles de classe et dans les garderies, mon administration a déployé des vaccins contre la covid19 pour les enfants de 6 mois et plus.
J'ai également pris des mesures contre la violence armée, en signant une loi historique pour garder les armes à feu hors des mains des personnes qui représentent un danger pour elles-mêmes et pour les autres – la première grande législation bipartite sur la sécurité des armes à feu en près de 30 ans. Je continuerai à pousser le Congrès à interdire les armes d'assaut et les magazines de grande capacité et à soutenir la vérification universelle des antécédents, car aucun élève de ce pays ne devrait craindre pour sa vie et aucun parent ne devrait s'inquiéter de savoir si son enfant rentrera sain et sauf de l'école.
L'Amérique est devenue un leader mondial parce que nous avons investi dans le bien-être de nos enfants et de leurs familles. Nous avons lancé de nouveaux médicaments, amélioré la nutrition, élargi les possibilités d'éducation pour tous les enfants et réduit considérablement la mortalité infantile. Aujourd'hui, nous avons une autre chance de façonner un avenir dont notre nation peut être fière. En veillant à ce que chaque enfant en Amérique bénéficie d'une éducation sûre et favorable, nous pouvons donner à nos enfants la chance d'être en meilleure santé, plus heureux et plus performants que jamais. Pour le bien du pays et du monde, ce travail ne peut pas attendre.

> > En raison de l'investissement historique de notre administration dans le soutien aux anciens combattants américains, nous étendons les avantages à plus de 5 millions d'anciens combattants et supprimons les formalités administratives du processus d'éligibilité.

 

♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> La semaine dernière, les électeurs du Dakota du Sud ont choisi d'élargir l'accès à Medicaid en vertu de la loi sur les soins abordables [Affordable care act, ACA], permettant à plus de 40.000 personnes d'accéder aux soins de santé. Avec cette bonne nouvelle, 39 États ont maintenant étendu Medicaid depuis 2012. C'est pourquoi nous avons poussé si fort pour l'ACA, parce que les soins de santé devraient être un droit, pas un privilège. Mais tout aussi important, c'est un témoignage de ce qui peut arriver lorsque les citoyens se mobilisent pour apporter des changements.

> > Adrian Fontes vient d'être élu secrétaire d'État en Arizona. L'adversaire d'Adrian était au Capitole le 6 janvier et a suggéré qu'il pourrait rejeter les votes démocrates à l'avenir. Adrian pense que chaque vote doit compter, et maintenant il pourra y arriver en Arizona. Trouver les bonnes personnes pour ces emplois – et bien d'autres – était une étape importante. Mais nous ne pouvons pas nous reposer. Nous devons continuer à dénoncer les candidats dangereux, continuer à soutenir les bons et continuer à voter de haut en bas. Notre démocratie en dépend.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> Les électeurs n'ont pas simplement choisi les démocrates lors de ces élections de mi-mandat. Ils ont choisi la démocratie.

> La moitié des 18-29 ans craignent que le contrôle des naissances ne soit plus difficile d'accès à l'avenir, selon une nouvelle enquête. Lorsque nous protégeons l'accès, nous protégeons les choix et les libertés.

 

♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> > Plus vite nous nous éloignons du charbon, meilleures sont nos chances d'éviter les pires impacts du changement climatique. (…)
Nous progressons vers le retrait du charbon, mais pas au rythme dont nous avons besoin pour sauver des vies et gagner la bataille contre le changement climatique.

> Nous avons pris des mesures importantes pour mettre fin à l'utilisation du charbon. Aux États-Unis, nous avons fermé plus des deux tiers des centrales au charbon au cours de la dernière décennie. En Europe, plus de 50 % des centrales au charbon devraient désormais être mises hors service d'ici 2030. Ces progrès ont contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique mortelle. Ce rapport décrit les progrès que nous avons réalisés à l'échelle mondiale et montre où et comment nous pouvons faire plus, notamment en mettant fin aux subventions à l'industrie du charbon et en arrêtant le financement privé des nouvelles centrales au charbon. Plus vite nous réduisons l'utilisation du charbon et accélérons le déploiement de l'énergie propre, plus nous pouvons sauver des vies et meilleures sont nos chances d'éviter les pires impacts du changement climatique.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Alors que les banques sont injustement récompensées par des baisses d'impôts, le département censé s'occuper de la crise des eaux usées voit ses budgets amputés. Cette réduction autorise les entreprises à pomper les eaux usées dans nos précieuses rivières, lacs et mers.

> La bombe à retardement n'a plus que quelques secondes. Les mois à venir verront les familles payer des centaines de livres de plus par mois sur leurs hypothèques. Pourtant, au lieu de soutenir, la chancelière augmente les impôts, dans un budget chaotique où tout le monde en paie le prix.

> Le gouvernement a promis de mettre fin aux expulsions sans faute il y a 3 ans et il ne l'a toujours pas fait. Les locataires méritent bien mieux, y compris des réglementations plus strictes, de meilleures normes et des sanctions pour les propriétaires privés qui enfreignent les règles.

> Trop d'hôpitaux à travers le pays ont un besoin urgent de réparations, avec des toits qui fuient et des salles étouffantes. Loin de construire «40 nouveaux hôpitaux», les conservateurs semblent prêts à réduire le financement nécessaire pour assurer la sécurité des patients et du personnel.

> Les parents sont déjà confrontés à des factures de garde d'enfants exorbitantes, s'ils peuvent même trouver quelqu'un pour le faire. L'accès à la garde d'enfants est essentiel pour permettre aux parents de reprendre le travail. Couper le financement de la petite enfance serait désastreux et à courte vue.

> Les patients ne sont pas soignés alors que les temps d'attente montent en flèche et que les hôpitaux s'effondrent. Ce gouvernement conservateur ne peut pas continuer à blâmer la pandémie pour des années de négligence et de mauvaise gestion de notre NHS

> Les conservateurs distribuent 18 milliards de livres sterling en réductions d'impôts injustes et inutiles aux grandes banques, tout en augmentant les impôts de tous les autres. Ils sont totalement et totalement déconnectés.

> Sous la surface de ce terrible coût du chaos Budget se cachent encore d'autres horreurs. Tout, de la police aux logements sociaux en passant par nos écoles en ruine, est laissé dans la poussière par ce gouvernement conservateur.

> C'est le coût du budget du chaos. Tout le monde est obligé de payer le prix de l'incompétence des conservateurs. Après avoir fait s'effondrer l'économie et fait monter en flèche les factures hypothécaires, le gouvernement inflige maintenant des hausses d'impôts vertigineuses et des réductions en termes réels à nos services publics. > Après tant de chaos, les conservateurs nous font payer pour nettoyer leur gâchis. Chaque jour, ce gouvernement est au pouvoir, des familles et des retraités de toute la Grande-Bretagne souffrent.

 

Ed Davey (leader)
> Les conservateurs sont responsables d'un vandalisme économique d'une ampleur jamais vue dans l'histoire britannique. Jamais un parti n'a été aussi inapte au gouvernement.

> > La plus forte baisse du niveau de vie jamais enregistrée touchera tout le monde. C'est le coût d'un budget chaotique, le coût des conservateurs au pouvoir.

> [Coupe du monde de Football] Encouragez l'Angleterre et le Pays de Galles alors qu'ils commencent leurs campagnes de Coupe du monde aujourd'hui. Mais le traitement réservé par le Qatar aux travailleurs migrants, les abus envers les personnes LGBT+ et la discrimination continue à l'égard des femmes le rendent totalement inapte à accueillir ce tournoi et montrent que la FIFA n'est pas non plus apte à gouverner le football.

 

Tim Farron (député)

Layla Moran (députée)
> Aucun autre pays similaire ne se prépare à l'austérité en ce moment. Cela se produit parce que les conservateurs ont saccagé notre position sur les marchés mondiaux avec leur idéologie imprudente. En bref: Ils ont cassé, vous payez.

 

Wera Hobhouse (députée)
> Le gouvernement se dit « leader mondial » dans la lutte contre le changement climatique, mais la COP27 a prouvé le contraire. Comment peut-on prendre la Grande-Bretagne au sérieux alors que les conservateurs poussent les forages pétroliers dans le Surrey et les mines de charbon dans la Cumbrie ?

 

Munira Wilson (députée)
> J'ai demandé au ministre de l’Economie comment il pouvait financer 6,5 milliards de livres sterling de réductions d'impôts pour les plus grandes banques, mais pas étendre les repas scolaires gratuits. Sa réponse : Les réductions d'impôts pour les banques sont une bonne chose. Silencieux sur les enfants affamés.

 

Sarah Olney (députée)
> C'est le coût du budget du chaos. Tout le monde est obligé de payer le prix de l'incompétence de ce gouvernement conservateur.
Pour une famille moyenne, cela signifiera des milliers de livres d'impôts et de factures supplémentaires. Et pourtant, leurs services locaux sont coupés alors que leurs conditions réelles de rémunération diminuent.

> Chaque personne dans ce pays sera plus pauvre à cause de ce budget conservateur. L'économie est en récession, les services publics sont coupés et les familles ordinaires paieront plus d'impôts. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l’Economie, ne vous y trompez pas.

 

● Suisse
♦ Le Centre
> La guerre d'Ukraine est un tournant qui réfute l'idée de «changement par le commerce». Le Centre met depuis longtemps en garde contre le libéralisme naïf, notamment envers la Chine.

> Explosion des primes d'assurance maladie, hausse des prix alimentaires, crise de l'énergie : il faut désormais prendre des mesures pour protéger le pouvoir d'achat de la population. Grâce à notre pression, le Conseil fédéral veut compenser au moins partiellement l'inflation.

> La Suisse doit être prête à faire face aux pénuries de gaz. Les économies sont importantes, mais la sécurité énergétique de la Suisse doit passer par l’accélération de la production d'énergies renouvelables. Nous nous y engageons!

 

Parti libéral-radical
> Les commandes de l'industrie des machines ont fortement chuté. Il est donc d'autant plus nécessaire d'abolir les droits de douane sur les produits industriels, comme l'a décidé le Parlement. Agir maintenant pour soulager l'économie !

> La limitation à 20°C de la température intérieure en cas de pénurie de gaz est bureaucratique et difficilement contrôlable. La baisse de la consommation montre que la responsabilité individuelle fonctionne, comme la baisse de la consommation de gaz dans l'industrie.

 

Ignazio Cassis (Président de la confédération)
> Un plaisir de retrouver Emmanuel Macron à Paris. Nous avons salué les liens intenses qui unissent nos pays : humains, économiques et culturels. La Suisse et la France sont plus que des voisins – nous sommes des amis.

> Nous vivons un changement d'époque. Plus que jamais, il est nécessaire de s'engager pour la liberté et la cohésion de la société. Sans ces valeurs, il n'y a pas de Suisse.

 

Vert’libéraux
Céline Weber (députée)
> [Création d’une étiquette CO2] Dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, les consommateurs doivent avoir les moyens de faire le bon choix..

> Le mégot de cigarette occupe la première place des déchets retrouvés au bord des lacs et cours d’eau en Suisse.