Voici une sélection, ce 12 novembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Protégeons mieux nos enfants sur les réseaux sociaux et sur le web !
Protéger nos enfants en ligne implique de mieux vérifier
l’âge des utilisateurs, de mieux détecter et stopper les prédateurs sexuels, de
mieux détecter et répondre au harcèlement, d'être plus efficaces pour retirer
les contenus.
Avec nos partenaires, nous lançons aujourd’hui le Laboratoire pour la
protection de l’enfance en ligne. La France, l’Estonie, la Nouvelle-Zélande,
Amazon, Dailymotion, Meta, Microsoft, Alphabet, Snap, TikTok ou encore Qwant s'engagent.
À tous les volontaires : rejoignez-nous !
> L’espace numérique ne peut pas être un lieu de non-droit. C’est le combat qu’on a mené contre le terrorisme, qu’on mène contre les discours de haine en ligne. C’est ce qu’on doit poursuivre au niveau de la protection de nos enfants.
> Il faudra agir vite et de manière coordonnée entre les multiples plates-formes numériques pour retirer les contenus pédopornographiques ou intimes qui ont été diffusés sans le consentement des mineurs et de leur famille.
> Je salue le retour de Kherson à l’Ukraine, un pas important vers le plein rétablissement de ses droits souverains. La France restera aux côtés des Ukrainiennes et Ukrainiens.
> Discours de présentation de la Revue nationale
stratégique / 9 novembre]
Je suis heureux de vous retrouver ici, dans la rade de Toulon, à bord de ce
beau porte-hélicoptères amphibie Dixmude où je vous avais adressé mes vœux en
janvier 2018. Le 9 novembre n’est pas une date anodine. Elle parle d’adversité
et de courage, de vision et de souveraineté. C’est l’anniversaire de la mort du
général de Gaulle. Le courage de l’instant, la vision de l’avenir, c’est bien
de cela dont je suis venu vous parler aujourd’hui.
Car bien que ce bâtiment soit entouré d’eau abritée, la rade majestueuse,
Monsieur le maire, un jour calme, ne nous méprenons pas, la période n'est pas
au temps calme, mais au gros temps. La guerre est en Europe, avec ses risques
d'escalade, ses licences, ses effets mondiaux. Elle coiffe une décennie de
désinhibition de la violence, d'extension des confrontations à tous les
domaines. Elle marque aussi un saut sans précédent dans l'univers hybride, qui
est certes aussi vieux que la guerre, mais dont certaines puissances ont su
intégrer et décupler les pratiques néfastes à l'ère digitale. L'agression
contre l'Ukraine, enfin, risque de préfigurer de plus vastes rivalités
géopolitiques à l'avenir que nous n'avons nulle raison d'accepter avec
fatalisme et que nous n'entendons pas subir avec passivité.
Ces évolutions, pour autant, ne sont pas neuves. Nous les avions correctement
identifiées dans la Revue stratégique de 2017, et à nouveau en 2021 lors de son
actualisation. Nous avions identifié les efforts d'adaptation à conduire pour
assurer notre protection et notre souveraineté dans les nouveaux espaces de
conflictualité : l'Espace exo-atmosphérique, les champs informationnels et
cybernétiques, les espaces aéromaritimes et plus récemment, les fonds marins ;
et pour faire face au retour de ce qu'on appelle la haute intensité, comme pour
tenir tête aux menaces hybrides.
Les engagements pris à l'issue de cette analyse et de son actualisation n'ont
pas été les moindres. C'est un véritable réarmement de la Nation que nous avons
décidé il y a cinq ans. Et c'est une satisfaction particulière pour moi de vous
le dire aujourd'hui : ces engagements ont été tenus. Ils l'ont été grâce à
votre travail, votre engagement, grâce aux parlementaires. Et je remercie les
présidents des Commissions compétentes d'être là et d'avoir aussi veillé avec
l'ensemble des Parlementaires engagés sur ces sujets durant ces dernières
années. Mais depuis les liasses jusqu'à l'exécution, à l'euro près, les
engagements pris ont été tenus. Ils l’ont été, et le projet de loi de finances
pour 2023 en atteste encore. J'en suis fier, et nos armées le méritent. Cet
effort est vital et il doit se poursuivre car nous le savons aussi, pour
beaucoup de nos capacités, c'était une réparation nécessaire, mais il nous faut
maintenant bâtir l'avenir.
Parce que ce qui se joue en Ukraine n'est pas simplement une illustration des
tendances déjà à l'œuvre : c'en est une accélération massive et, à certains
égards, une clarification aussi d'autres aspects. À travers ces dizaines de
milliers de morts, ses rigueurs, son échelle, à travers ses développements
technologiques avec de nouvelles armes claironnées mais pas toujours probantes
et d'anciennes qui se sont trouvées de nouveaux usages létaux. Enfin, parce que
cette guerre clarifie aussi l'état du monde dans lequel nous sommes :
l'affaiblissement des normes et des tabous, l'ivresse des appétits. Elle
qualifie ce moment dangereux où l'équilibre ancien est contesté, et le nouveau
n'est pas atteint.
Cette accélération tragique rendait indispensable que nous révisions,
actualisions, notre réflexion. Et cet exercice, nous l'avons conduit après la
Boussole stratégique menée dans le cadre de l'Union européenne, et finalisé
sous la présidence française de celle-ci ; et le concept stratégique nouveau de
l'OTAN que nous avions souhaité lancer dès décembre 2019. Il s'ensuivait,
logiquement, que nous puissions proposer derrière, nous-même, une actualisation
de notre vision de la menace, de notre analyse stratégique du monde et que, à
l'issue de celle-ci, une nouvelle loi de programmation puisse scander les
années à venir pour nos armées.
Au cours de l'été, donc, avec la réactivité qui sied aux moments de gravité,
des travaux solides ont été conduits pour élaborer la Revue nationale
stratégique, qui doit servir de base à la programmation militaire. J'aimerais
remercier à cet égard tout particulièrement le ministère des Armées, bien sûr,
le secrétariat général pour la Défense et la sécurité nationale, le ministère
de l'Europe et des Affaires étrangères pour ce travail conduit en un temps
exceptionnel et la mobilisation de tous vos talents. J'aimerais aussi remercier
les parlementaires des Commissions consultées sur cette revue, qui ont pu
apporter à la fois leur expertise et leur expérience, et nous permettre de
l'enrichir.
Comme toujours, l'enjeu de ce type de travaux est d'éviter le travers qui
consiste à tirer des leçons du présent, en quelque sorte, pour le futur
antérieur. Dans les Armées, on programme, en effet, sur plusieurs années, mais
pour des orientations ou des équipements qui structureront notre outil
militaire pour les décennies à venir. Et l'ensemble de celles et ceux qui y
concourent le savent bien. Nous étions aux côtés de plusieurs de nos
industriels il y a quelques jours et j'ai pu à nouveau en mesurer la profondeur
temporelle et la nature des investissements. C'est pourquoi, si le temps est au
cœur des choix qui sont les nôtres et que la vision impose de prendre des
options claires, nous devons répondre à la fois aux problèmes d'aujourd'hui et
à ceux de demain. Mais avec une préoccupation que nous devons avoir à chaque
instant : c'est évidemment d'avoir présent à l'esprit que l'armée de 2030 que
nous avons à bâtir, ses femmes et ses hommes comme ses capacités, elles ne
doivent pas être l'armée idéale que nous aurions voulu en 2022, mais bien de
l'armée de 2030, nécessaire face à l'évolution des risques, nos anticipations
et les changements à prévoir. C'est pour cela que le travail réalisé avec cette
RNS est si précieux.
En 2017, le modèle d'armée que j'avais trouvé était, au fond, né de 2001 et du
basculement du monde dans la lutte antiterroriste, de la logique de coup de
poing dans des théâtres souvent permissifs. Tout n'a pas disparu de cet ordre.
Le terrorisme n'a pas disparu et nous continuons de le combattre vigoureusement
et il sera encore au cœur de nos combats. Mais les conditions ont néanmoins
beaucoup changé. Nous avons réparé nos armées, durci le modèle pour faire face
aux défis du jour et prévoir l'avenir. C'était indispensable. Du reste,
certains des défis d'aujourd'hui seront durablement avec nous. Et, en
particulier, quand la paix reviendra en Ukraine, il nous faudra là aussi en
tirer toutes les conséquences, c'est-à-dire bâtir véritablement une
architecture de sécurité nouvelle et un cadre rénové de stabilité et de
contrôle des armements où l'Europe sera autour de la table.
Mais il y a aussi les défis du futur : le risque de guerre de haute intensité
entre Etats, les tensions croissantes en Asie, l'usage généralisé des drones, y
compris dans les domaines où ils sont encore rares aujourd'hui, la banalisation
des missiles dont on voit les premiers effets en Arabie, aux Émirats ou à Kiev,
l'abaissement du seuil du cyber, les technologies de rupture, le quantique,
l'intelligence artificielle, l'hypervélocité et notre environnement plus
général où pèsent les risques sanitaires comme les risques climatiques. Et revenant
de la COP 27 en Egypte, nul ne peut, ni ne doit, minorer l'enjeu de sécurité
que représente également ce changement climatique. C'est désormais un monde où,
contrairement à hier, quand on cherchait la paix par l’interdépendance, on
cherche désormais l’indépendance en prévision des guerres.
C’est tout cela qu’il faut anticiper, c'est-à-dire une révolution copernicienne
du mode de conception des conflits, de notre géopolitique et des révolutions
aussi qui se sont fortement accélérée durant ces cinq dernières années sur le
plan technologique et qui vont continuer de le faire. Anticiper tout cela,
c’est une nécessité pour avoir en 2030 les armées de la décennie à suivre et
non celle de la décennie qui précède. Et poussant plus avant le propos, c’est
aussi ce qu’il faut pour avoir non seulement les armées, mais également
l'industrie de défense, l'économie et la société qui concourent à la
souveraineté. Car l'un des enseignements des temps que nous vivons, c'est qu'il
faut réapprendre à mobiliser les forces vives de notre nation, de ses
entreprises, de ses femmes et de ses hommes au service de notre souveraineté,
comme je l'ai porté avec constance ces derniers mois.
Alors, quelle est la vision que porte cette revue nationale stratégique ? C'est
celle d'une puissance indépendante, respectée, agile ; d'une puissance au cœur
de l'autonomie stratégique européenne avec un fort ancrage atlantique, mais aux
avants postes et au pivot du monde ; d’une puissance d'équilibre qui assume ses
responsabilités et contribue, en partenaire fiable et solidaire, à la
préservation du multilatéralisme et du droit international.
Alors dans tout cela, il y a bien sûr des acquis, des confirmations de la LPM
en cours que nous saurons consolider et renforcer, conformément à ce que je viens
de dire, des intuitions qui ont été confirmées durant les cinq années
passées.
Il y a d'abord évidemment notre appréciation de la situation qui demeurera
solide et souveraine et qui, grâce à un effort particulier sur le
renseignement, nous permettra de mieux connaître, comprendre et prévoir. Et les
investissements que nous avons faits pour consolider, tant en matière humaine
que technologique, notre capacité autonome de renseignement, d'intelligence se
sont avérés plus nécessaires que jamais et nous allons évidemment les
consolider et les conforter dans le temps.
Ensuite, c'est la rapidité de décision et d'engagement. Et je veux ici le
rappeler, nous avons une force. Elle est institutionnelle, politique,
organisationnelle : celle de pouvoir décider dans l'instant et de mettre en
œuvre comme nulle autre puissance sur le sol européen ne peut le faire. Nous
l'avons démontré avec Serval, nous l'avons démontré avec l'opération Hamilton,
nous l’avons redémontré avec les décisions prises et le déploiement en Roumanie
il y a quelques mois. Ceci est une force de nos armées : elle le demeure plus
encore dans le contexte géopolitique que je viens d’évoquer.
Il y a ensuite évidemment la dissuasion nucléaire, cette dorsale de notre
sécurité crédible, moderne, dimensionnée dans le cadre d’une stricte
suffisance. Elle continuera de reposer sur des principes simples et clairs qui
garantissent notre liberté d’action et assurent et que nous serons préservés
d’une agression majeure. Elle nous prémunit de toute agression d’origine
étatique contre nos intérêts vitaux, d’où que vienne cette agression et quelle
qu’en soit la forme. Ces intérêts vitaux, il est de ma responsabilité de les
définir, de les actualiser. Du reste, comme je l’ai dit il y a plus de deux ans
à l’Ecole de guerre, et puisque c’est ma conviction je le redis devant vous,
aujourd’hui plus encore qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une
dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc, par leur
existence propre, à la sécurité de la France et de l’Europe. Le redire ici est
nécessaire tant les discussions sur ce sujet se sont banalisées là où il faut
garder la même sobriété dans la doctrine pour garder la même crédibilité. Mais
gardons-nous d’oublier que la France a bien la dissuasion nucléaire et
gardons-nous parfois de dramatiser quelques propos.
Notre capacité à défendre notre territoire métropolitain et ultramarin face aux
menaces anciennes, mais aussi nouvelles, de la frappe dans la profondeur aux
attaques cyber, est également bien entendu au cœur de notre stratégie, autre
confirmation indispensable. L’Europe en effet n’est désormais plus à l’abri de
frappes de missiles, de drones, et nous devons intégrer cette réalité. Car la
technologie met désormais à la disposition d'adversaires, qui ne sont pas
toujours des États, les moyens de frapper à distance. Je sais, j'ai pu lire que
d'aucuns en Europe y réfléchissent. Mais la défense aérienne de notre
continent, c'est une question stratégique, solidaire et aux multiples
ramifications, qui ne peut se résumer à la promotion d'une industrie nationale
ou d'industries tierces aux dépens de la souveraineté européenne. Elle mérite
donc une approche inclusive, en profondeur, reposant sur une analyse
stratégique et intégrant tout le spectre de notre défense. Nous proposerons et
nous contribuerons. Nous devrons aussi disposer dans les cinq ans d'une
cyberdéfense de tout premier rang mondial.
S’agissant de nos outremers qui sont une force de la Nation et signent notre
présence permanente sur plusieurs continents, nos droits souverains dans tous
les océans. On est Français, sous presque toutes les longitudes et presque
toutes les latitudes. Nos outremers continentaux ou insulaires font largement
l’état de puissance mondiale de la France, en Atlantique Nord, dans les
Caraïbes, en Amérique du Sud, dans l’Océan Indien comme dans le Pacifique et
sans oublier nos pôles. Ces terres, ces mers, les Français qui y vivent et en
vivent sont exposés à des menaces dont la nature ou le degré appellent des
déclinaisons ajustées de notre stratégie d'ensemble. Nous n'y manquerons pas.
Notre détermination à assurer leur sécurité dans des régions qui parfois sont
le théâtre aussi de politique du fait accompli reste inébranlable. Elle
continuera de reposer sur nos forces de souveraineté, mais aussi sur
l'attention accrue que nous portons aux menaces hybrides.
Pour notre Europe, elle demeurera évidemment notre ancrage existentiel, notre
univers de solidarité prioritaire et nous continuerons d'y être à la fois, si
je puis m'exprimer ainsi, le rocher et l'aiguillon. Rocher de la seule
puissance doté de l'arme nucléaire en Europe continentale, qui joue toujours un
rôle clé dans sa sécurité et aiguillon pour faire progresser sa souveraineté,
faire prospérer sa vision, développer une défense crédible, contribuer ainsi à
la force de l'Alliance atlantique.
L'agenda de renforcement profond de l'Europe de la défense est véritablement un
acquis des cinq dernières années. Et notre stratégie, une vision d'abord
affirmée des instruments proposés, puis des réalisations ont porté leurs
fruits. C'est vrai pour les opérations, où nous avons inventé une nouvelle
grammaire avec des opérations de formats innovants comme IRINI en Méditerranée
ou Agénor dans le Golfe. Pour la culture opérationnelle, plus généralement, que
nous avons travaillé à installer avec l'initiative européenne d'intervention et
sa déclinaison sahélienne Takuba. Il en va de même de la culture stratégique
avec la Boussole stratégique, véritable livre blanc de politique de défense européenne
conclu en mars dernier et je mentionnerai également la Facilité européenne de
paie créée à notre instigation en 2021, qui finance aujourd'hui le transfert
d'équipements militaires, notamment vers l'Afrique et l'Ukraine. Et bien sûr
l'agenda dit de Versailles pour le renforcement de notre souveraineté, la
réduction de notre dépendance et la sécurisation de nos approvisionnements.
Enfin, le soutien à l’industrie de défense via le Fonds européen de défense et
l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de défense au moyen
d’acquisitions conjointes. Si on regarde où nous étions il y a cinq ans, c’est
une révolution mentale qui a eu lieu, profonde, pour certains de nos
partenaires, copernicienne. Mais, nous n'avons pas pour autant fini le travail,
loin de là.
Tout ce que je viens d'évoquer ici nécessite encore des consolidations, des
confirmations, une plus grande rigueur, si je puis dire, dans l'application
strictement européenne. Mais l'Europe, ce sont aussi nos partenariats avec les
différents pays qui la composent et que nous entendons accroître
significativement. Et je dirais que ces partenariats sont d'autant plus
envisageables que nombre de ces partenaires nous ont rejoint dans une approche
française de la souveraineté de la défense européenne. C'est d'abord notre
volonté de renforcer les liens avec l'Allemagne bien sûr, partenaire
indispensable avec lequel nous sommes engagés dans des programmes profondément
structurants. Nos forces sont faites pour se combiner. Excellence industrielle partagée
évidemment, mais aussi réalité opérationnelle et ambition stratégique. Et de
l'équilibre de notre partenariat dépend, je le crois aussi pour partie, la
réussite du projet européen et je souhaite à cet égard que nous puissions
obtenir des avancées décisives dans les prochaines semaines.
Je souhaite aussi que nous puissions renforcer certains partenariats
profondément innovants lancés ces dernières années. Celui, par exemple lancé
avec la Belgique, CaMo, qui permet de créer l'intimité stratégique, opérationnelle
et capacitaire et d'avancer de manière plus claire. Et nous en avons d'ailleurs
testé là aussi toute la force dans le déploiement de ces derniers mois. Il nous
faut également solidement engager des partenariats nouveaux avec l'Italie, la
Grèce, plusieurs partenaires avec lesquels nous avons conclu des accords
récents importants comme la Croatie ; et pouvoir proposer, offrir, avancer avec
l'Europe de l'Est, les Pays baltes, les pays d'Europe du Nord qui sont en
attente à cet égard de formes nouvelles de coopération, là aussi, évidemment,
capacitaires mais opérationnelles et stratégiques. Ce sera notre devoir, dans
le cadre des exercices à mener, de savoir proposer ces formes de coopération
innovantes. Et je crois pouvoir dire que nous nous appuyons évidemment sur
notre force propre, notre crédibilité, mais aussi, pour ne citer qu'une partie
d'entre eux, nos déploiements actuels en Roumanie comme en Estonie. L'ensemble
de ces pays qu’ils soient alliés ou non, savent qu’ils peuvent compter sur la France.
Notre partenariat avec le Royaume-Uni doit aussi être porté à un autre niveau.
Je souhaite que nous reprenions activement le fil de notre dialogue sur les
opérations, les capacités, le nucléaire et le domaine hybride, et renouer avec
l’ambition qui sied à nos deux pays, amis et alliés. Un sommet bilatéral se
tiendra au premier trimestre de l’année qui vient.
Enfin, je n’oublie pas le caractère structurant que la Méditerranée orientale
et les Balkans occidentaux revêtiront dans les prochains mois et les prochaines
années. Là aussi, membres de l'Union européenne ou pas, membres de l'OTAN ou
pas, nous aurons à bâtir avec nombre de ces pays des alliances nouvelles. Tous
ces efforts contribueront à la force de l'Alliance atlantique, même si, ils ne
s'y réduisent pas tous. L'Alliance reste un cadre essentiel pour la sécurité
collective. Les circonstances actuelles confortent sa pertinence dans sa
vocation euro-atlantique, en particulier à l'heure du pivot américain vers
l'Asie. Et je crois que nous avons su démontrer ces dernières années que
l'Europe de la défense renforçait l'OTAN et ne venait pas l'affaiblir comme
certains voulaient le laisser croire. Elle la renforce, elle l'arrime dans ce
qui est sa vocation et son espace d'intérêts, et elle en est une composante
clef comme la Déclaration de Rome, signée à l'automne 2021 entre les États-Unis
d'Amérique et la France, a permis très clairement de le rappeler. Dans cette
alliance, nous continuerons de jouer un rôle d'allié exemplaire, capable
d'assurer le rôle de Nation cadre et de contribuer à la réassurance de nos
partenaires et si nécessaire, à la défense du flanc oriental de l'Europe. Ceci
est essentiel pour l'avenir du projet européen.
Au-delà, la France a enfin toujours vocation à être aux côtés de ses partenaires
étrangers. Nous souhaitons être pourvoyeurs de sécurité, de l'Afrique
subsaharienne au golfe arabo-persique, en passant par la Corne de l'Afrique.
Cela vaut aussi pour l'Indopacifique où nous avons proposé dès le printemps
2018 une stratégie innovante, claire, profonde, qui a ensuite inspiré une
stratégie européenne un peu plus de deux ans plus tard, et où nous devons faire
prospérer ce cercle de solidarité important, allant des Émirats arabes unis qui
sont pour nous un partenaire exemplaire et fiable pour notre pays dans tous les
domaines, en passant par Djibouti. Nous tenons à notre présence et nous avons
là aussi une histoire et un avenir. En allant jusqu'à l'Inde, nous avons su
bâtir dans tous les domaines des partenariats nouveaux que nous continuerons de
compléter en allant jusqu'à l'Asie du Sud-Est et l'Océanie. Stratégie
d'autonomie collective qui nous sera précieuse à l'heure où le monde risque de
se refermer sur la grande confrontation géopolitique de demain. Stratégie où la
France a vocation à la fois pour la défense du sol national, mais aussi pour
ses amis, ses alliés, ses partenaires de la région à préserver la liberté de la
souveraineté.
Vous l'avez compris, cette nouvelle analyse de la situation, des menaces de
notre rôle devra nous conduire, et c'est ce que les prochaines semaines et les
prochains mois permettront de parachever, à adapter le format de nos armées,
nos grands contrats et nos grands programmes, nos objectifs opérationnels au
service desquels tout cela concourt afin, d'une part, d'assurer dans toutes ses
composantes la défense du sol national et de nos ressortissants ; et d'autre
part, d'être Nation cadre, structurant, autour de nous, en Europe, en Afrique
comme au Proche et Moyen-Orient des coalitions d'armées partenaires. C'est cela
que notre prochaine programmation militaire permettra pleinement de décliner à
tous égards.
Mais en complément des invariants que nous renforcerons, il est aussi des
champs d'intervention dans lesquels nous devrons faire très différemment,
d'autres que nous devrons presque inventer entièrement, et d'autres enfin, que
nous devons résolument affermir, comme je m'y suis engagé il y a quelques mois,
lors de l'élection présidentielle de cette année. La première de ces
orientations concerne donc la conception et la mise en œuvre de ce rôle de
pourvoyeur de sécurité que je viens d'évoquer, et qui contribue de manière
importante à la prévention des conflits dans les zones où nous sommes déployés.
Les formes traditionnelles sur lesquelles cette fonction se déclinait, avec des
présences de nos forces à l'étranger, parfois vécues comme des contestations de
souveraineté par certains ou utilisées par des puissances ennemies dans le
champ de la lutte informationnelle, nous devons les réinventer radicalement
dans l'espace et dans le temps. La manière de le réinventer sera précisément de
bâtir cette nouvelle doctrine que j'évoquais, de savoir être cette Nation cadre
innovante. Mais nous devons aussi, dans les prochains mois, savoir profondément
changer de méthode.
Notre engagement aux côtés de nos partenaires en Afrique doit désormais être
centré sur une logique de coopération et d'appui à leurs armées. Cela doit se
traduire par un dispositif plus léger et plus intégré avec elles. C'est
pourquoi nous lancerons dans les prochains jours une phase d'échanges avec nos
partenaires africains, nos alliés et les organisations régionales pour faire
évoluer ensemble le statut, le format et les missions des actuelles bases
militaires françaises au Sahel et en Afrique de l'Ouest afin de bâtir avec les
intéressés une organisation et des instruments communs et partagés de soutien
aux armées de la région. Cette stratégie sera finalisée d'ici six mois après
les concertations et l'association étroite et intime que nous souhaitons
conduire. C'est indispensable et c'est une des conséquences que nous tirons de
ce que nous avons vécu ces dernières années dans toute la région du
Sahel.
De même, nos interventions doivent être mieux bornées dans le temps et ce dès
le début. Nous n'avons en effet pas vocation à rester engagés sans limite de
temps dans des opérations extérieures. C'est aussi pour cette raison que j'ai
décidé, en concertation avec nos partenaires, d'officialiser aujourd'hui la fin
de l'opération Barkhane. Notre soutien militaire aux pays africains de la
région se poursuivra, mais selon les nouveaux principes que nous avons définis
avec eux. Il se déclinera à l'échelle de chaque pays selon les besoins qui
seront exprimés par nos partenaires : équipements, formations, partenariats
opérationnels, accompagnements dans la durée et intimités stratégiques. Il
viendra aussi, et oserais-je dire, surtout en soutien des efforts civils
déployés par les autorités africaines pour répondre aux tensions communautaires,
aux vulnérabilités sociales et économiques que tentent d'exploiter les groupes
terroristes. Au fond, notre partenariat n'a de sens que s'il est un partenariat
véritable qui répond à l'expression de besoins explicites venant des armées
africaines et s'il s'inscrit en complémentarité des partenariats économiques,
politiques et administratifs dans ces pays.
Repenser nos modes d'action, cela vaut non seulement pour nos déploiements à
l'étranger, mais aussi pour le territoire national. À cet égard, l'économie
générale de l'opération Sentinelle pourra continuer à être revue en lien avec
les autres services de l'État afin de garantir la liberté d'action des armées
tout en répondant aux nouveaux enjeux sécuritaires.
La deuxième grande orientation que nous devons prendre est celle du champ des
perceptions, dont l'importance va croissant, et que nous devons investir avec
une détermination nettement accrue. On a ainsi vu comment, en Afrique — et je
l'ai évoqué implicitement dans les propos que je viens de tenir ou ailleurs —
souvent à l'instigation d'acteurs extérieurs — des récits malveillants
s'implanter, être démultipliés par des jeux de miroirs, par des bots, des
trolls, tout un bestiaire digital mis à contribution dans une manœuvre très
bien intégrée, il faut bien le dire, par plusieurs de nos rivaux pour contester
notre sécurité et notre rayonnement et propager, outre de faux récits, un
appétit de violence, manipuler les populations civiles et accroître encore
l’hybridité des conflits. Nous ne serons pas les spectateurs patients de cette
évolution. Nous devrons savoir la détecter sans délai, l’entraver et à notre
tour, -mais à la manière d'une démocratie-, la devancer, en user à notre profit
dans les champs numériques et physiques.
Convaincre fait partie clairement des exigences stratégiques, mais nous devons
profondément revoir nos voies et moyens de le faire dans ce nouveau contexte.
Il nous revient ainsi de penser la promotion, sans orgueil, mais sans
inhibition malvenue, de notre cause. Une attitude qui serait seulement
réactive, voire défensive, pourrait passer pour une forme de passivité. Ce ne
sera pas la nôtre.
Aussi l'influence sera-t-elle désormais une fonction stratégique, dotée de
moyens substantiels, coordonnée au plan interministériel, avec, pour sa
déclinaison internationale, un rôle central du ministère de l'Europe et des
Affaires étrangères.
Enfin et sans être là exhaustif, aujourd'hui, nous devons
affermir la force morale de la nation sous toutes ses formes. Je l'ai évoqué le
13 juillet dernier à vos côtés à Brienne : le temps est venu d'une mobilisation
plus intégrale pour nous renforcer collectivement face à ces défis historiques.
Il s'agit, pour emprunter un vocabulaire adapté à notre rassemblement
aujourd'hui, de passer au poste de mise en garde.
J'ai déjà dit, il y a quelques mois, que nous devons faire pivoter notre
économie et nous adapter au nouveau contexte, pousser avec notre industrie de
défense vers de nouveaux efforts et nous mettre en posture d'économie de
guerre. Le travail a commencé. Je sais votre mobilisation à tous dans les
circonstances exceptionnelles que nous vivons. Mais dans le cas d'un conflit de
haute intensité nous concernant directement, cela se jouerait évidemment sur
une tout autre échelle. Et c'est une véritable mobilisation industrielle et
économique que nous devons avoir d'ores et déjà pensée dans cette
perspective.
Il en va de même de nos infrastructures civiles, de nos réseaux, dont nous
devons renforcer la protection à l'heure où, comme on le voit avec l'agression
contre l'Ukraine, certaines puissances ne se sentent plus liées par les
limitations du droit de la guerre.
Mais au-delà, je pense aussi à notre capacité à mobiliser la Nation, les
collectivités et la population de manière permanente, dans une posture de
vigilance et en cas de crise grave. Au fond, nous en avons eu un aperçu lors de
la crise Covid qui n'était pas qu'un immense défi sanitaire, mais aussi une
forme de métaphore de conflit. Le territoire est attaqué de toutes parts, les
réseaux perturbés, la logistique mise à mal. Les armées ont alors montré une
capacité remarquable à planifier, déployer des hôpitaux de campagne, organiser
des transferts de malades par train, par avion, pour alléger les urgences
engorgées. Elles ont montré une force logistique, une organisation, une
réactivité, un état d’esprit et une pratique remarquables ; mais que la société
entière doit avoir en partage. L’esprit de résilience, d’organisation, de
planification doit irriguer nos ministères civils. De territoriale, la
résilience de la Nation, notion fondamentalement interministérielle, doit
désormais intégrer les nouvelles menaces que j’ai évoquées, qu’elles soient
logistiques, énergétiques, environnementales, informationnelles, culturelles,
psychologiques.
Parce que beaucoup de nos ennemis l’ont intégré et parce que laisser des
vulnérabilités dans quelques-uns de ces champs serait mettre à mal notre
capacité à résister des agressions ou même à mener certaines des opérations qui
sont aujourd’hui les nôtres ; parce qu’une Nation est un tout.
Si l’on regarde plus profondément encore, ce sont bien les forces morales de la
Nation qu’il faut encourager. La force morale de la Nation n’est pas l’addition
des forces morales des Français, elle est leur produit. C’est la raison pour
laquelle je compte beaucoup sur le développement de la réserve opérationnelle,
et nous l’intégrerons là aussi dans notre programmation, sur le service
civique, ainsi que sur notre grand projet de service national universel.
J’aurai l’occasion dans les prochaines semaines d’y revenir plus longuement.
L’engagement au service du bien commun comme jalon du parcours de chaque femme
et de chaque homme de ce pays, de chaque citoyen, c’est une opportunité
individuelle et une chance collective : ce doit être le ciment qui renforcera
la cohésion de la société et la résilience de la Nation. Là est l’enjeu, là est
notre objectif.
Il ne s’agit pas de militariser la société, mais bien de renforcer l’esprit de
résilience, sa force morale et de faire converger toutes ces forces vives,
militaires comme civiles, pour la défense de notre souveraineté.
Voilà, Mesdames et Messieurs, à grands traits, l’ambition que nous fixons avec
cette Revue nationale stratégique. Beaucoup a été fait, et pourtant beaucoup
reste à faire. Car après avoir sollicité les veilleurs, c’est maintenant le
tour du timonier. Il faudra en effet, sur cette base, construire une loi de
programmation, assurer son adéquation aux défis et garantir sa cohérence. Ce ne
sont pas de minces défis.
Cette loi, qui sera présentée au Parlement au début de l’année prochaine, devra
dépeindre à travers ses articles, à travers aussi ses tableaux de chiffres, ses
engagements, une France unie, forte, autonome dans ses appréciations, et
souveraine dans ses décisions, robuste et crédible, respectée dans son statut
d’État doté de l’arme nucléaire, moteur de l’autonomie stratégique européenne,
alliée exemplaire dans l’espace euro-atlantique, partenaire fiable et crédible.
Une France sereine pour son avenir et maîtresse de son destin.
Mais nous pouvons aborder cet exercice avec confiance. Confiance d’abord en
raison de l’immense valeur de nos forces armées et la prise d'armes que nous
venons de partager l'a encore illustré. Confiance également grâce à la grande
qualité de notre base industrielle et technologique de défense qui a montré sa
plasticité et sa compétence dans ces temps difficiles, aiguillonnée
efficacement par la DGA. Confiance, bien sûr, grâce au ministère civil qui
concourt dans leur activité à l'effort de souveraineté nationale. Et confiance
surtout, dans notre Nation, dans ses ressorts moraux, dans sa détermination,
car ce sont ces valeurs qui font que notre pays à la charnière des mondes porte
et portera toujours haut, clair, son ambition.
Vive la République ! Vive la France !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Humiliations, insultes, menaces, violences
physiques et psychologiques, le harcèlement scolaire détruit des vies. Le
harcèlement scolaire tue. À tous les jeunes victimes de harcèlement : nous
sommes de votre côté.
La violence n’a pas sa place à l’école. Nous la combattons sans relâche et la
combattrons encore. Si vous êtes victime ou témoin de ces agissements, appelez
le 3020, parlez-en à vos proches. Tous mobilisés pour dire non au harcèlement.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Il faut tenir notre ligne fondamentale : le
travail pour tous et le travail qui paye.
> Oui, l’inflation pèse sur le quotidien des Français. Mais la France est le pays de l'UE où elle est la plus faible. Parce que nous avons mis en place des mesures efficaces pour protéger nos compatriotes : blocage des prix du gaz et de l’électricité, remise carburant.
> Pourquoi décarboner notre économie si derrière nous importons des produits polluants ? Il faut taxer les produits carbonés qui rentrent sur le sol français et européen. Avec Emmanuel Macron, nous sommes déterminés à mettre en place une taxe carbone aux frontières de l’UE.
> Le succès du salon Made inFrance montre le dynamisme des entreprises françaises et l'importance pour les citoyens de consommer français. Ces artisans, entrepreneurs, industriels et agriculteurs reflètent la richesse du tissu économique français. Quelle fierté!
> Votée cet été par le Parlement, la nouvelle prime Macron a bénéficié à 730.000 salariés sur août et septembre, pour un montant moyen en hausse : plus de 710 €. Notre ligne fondamentale depuis 2017 reste la même : le travail pour tous et le travail qui paye.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> À cette heure, 11 États Européens se sont déjà engagés à reprendre 175
des 234 passagers de l’Ocean Viking. La France peut compter sur le soutien de
ses partenaires. Nous les en remercions chaleureusement. La solidarité
européenne est une réussite.
On voit que cette solidarité européenne s'exprime. Cette solidarité, nous
l'avons proposée aux Italiens. Malgré le devoir d’humanité, le droit
international, ils ne l’ont pas voulue
> [Migrants de l'Ocean Viking] Les passagers ne pourront pas sortir du centre administratif de Toulon. Il y aura un examen médical puis avec la DGSI.
> [Migrants de l'Ocean Viking] L'Italie a été très
inhumaine, les autorités italiennes ont été non-professionnelles, elles ont
laissé pendant 20 jours sans décision ce bateau avec une gravité de la
situation à bord et beaucoup de gens très malades.
C'est à titre exceptionnel que nous les accueillons. (…) Il fallait que nous
prenions une décision, nous l’avons fait en toute humanité.
> [Migrants de l'Ocean Viking] La France regrette très profondément que l'Italie ait pris le parti de ne pas se considérer comme un État européen responsable.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Qu'aurait voulu Mme Le Pen ? Qu'on laisse mourir des enfants à bord de ce bateau ? Les autorités italiennes refusent le droit international.
> [Migrants de l'Ocean Viking] 500 policiers français ont d'ores et déjà été déployés à la frontière italienne pour pouvoir mieux la contrôler.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Migrants de l'Ocean Viking] La France fait son
devoir d'humanité et de solidarité en accueillant le "Ocean Viking".
Il y a des femmes, des enfants, des blessés à bord. Elle défend les valeurs de
la République et celles de l'Europe. Elle ne sera pas seule.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Comme l'a fait la France, dix pays européens ont fait leur devoir d'humanité et de solidarité. Merci à eux et à tous ceux qui ont contribué à ce résultat.
> La France est déterminée à œuvrer au règlement du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le plein respect de l' intégrité territoriale arménienne.
> Avec Nadia Murad Basee, Prix Nobel de la Paix 2018, nous avons lancé un projet financé à hauteur de 2M€ par la France pour aider les hôpitaux et centres de santé ukrainiens à répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles commises lors de l'agression russe contre l'Ukraine.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Rencontre avec les magistrats québécois autour
de la médiation, véritable succès là-bas. Elle permet une justice rapide et
surtout mieux acceptée par les parties. La mise en œuvre des Etats généraux
inclura un grand plan de l’amiable pour faire évoluer notre culture judiciaire.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> En ce 11 novembre, nous rendons hommage à tous
les « morts pour la France ». Souvenons-nous de leur bravoure et de leur
sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos
mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts.
Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le
maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin.
Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang
pour la France.
> Aux combattants qui ont été blessés pour la protection de la Nation, nous allons faire un vrai choc de simplification. La prise en charge des dépenses qu’ils engagent pour se soigner sera forfaitisée et ils n’auront plus à les justifier individuellement. Nous leur devons bien ça.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Migrants de l'Ocean Viking] Fidèle à ses
valeurs, la France fait preuve d’humanité en accueillant le bateau Ocean
Viking. Ces valeurs font notre force et notre fierté.
> Le programme pHARe permet de lutter efficacement contre le harcèlement à l'école. Nous l'avons généralisé cette année dans les écoles primaires et dans les collèges pour un meilleur climat scolaire.
> Je souhaite une revalorisation financière mais aussi sociale et symbolique du métier de professeur. C'est un effort nécessaire de la Nation toute entière qui doit et peut être engagé.
> Le 11 novembre 1940, des milliers de lycéens et étudiants ont défié l’occupant nazi en manifestant place de l’Étoile pour commémorer l’armistice de 1918. Nous rendons hommage à cet acte de résistance, durement réprimé par l’occupant.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Harcèlement scolaire] Etre attentif et
identifier les signaux même les plus faibles. Former une chaîne avec les
parents, équipes pédagogiques, associations…qui chaque jour puisse veiller tant
le harcèlement prend des formes diverses. Pour préserver l’enfant. Et
l’enfance.
> « Ce que nous avons déjà fait, …en vérité, c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes. Et nous l’avons fait. » (Ceux de 14 de Maurice Genevoix). N’oublions jamais leur sacrifice.
> Cette année, la grippe aviaire apparaît plus tôt et assez fortement. On a élevé le niveau de risque de faible à modéré.
> [Bassines] On pompe la quantité autorisée en fonction du niveau de la nappe phréatique », une méthode vertueuse en temps de fortes pluies comme en périodes estivales.
> On a besoin de développer une culture de la réutilisation. C’est valable pour l’agriculture et pour l’agroalimentaire.
> [Dissolution de l’Assemblée] La dissolution se produit par le sentiment que la majorité fait défaut. Aujourd’hui, la majorité ne fait pas défaut mais il y a une majorité relative. Est-ce qu’on est dans une situation de blocage ? Non.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> L’avenir de la France passe par la
réindutrialisation et la décarbonation.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Sobriété
énergétique : l’Etat doit être exemplaire. C’est tout le sens du plan que nous
déployons dans l’ensemble des administrations & ministères. Objectif :
parvenir dans les 2 ans à une baisse de 10% notre
consommation d’énergie.
François Braun (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> Je ne peux pas laisser dire que l’on
« trie les enfants » à l’hôpital. Les difficultés sont réelles et
accentuées par la bronchiolite, mais ces propos inadmissibles déforment la
réalité.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> [Migrants de l'Ocean Viking] Faire preuve
d’Humanité n’est jamais une marque de faiblesse.
Gabriel Attal
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> On ne peut pas tout faire avec les finances publiques. Je le dis très
clairement mais très fermement
La réalité, c'est qu'on a une situation de finances publiques qui est tendue et
qu'on doit absolument continuer à tenir nos comptes, sinon notre dette nous
coûtera tellement cher qu'on ne pourra plus rien faire du tout.
En cas de dérapage, on ne pourra plus faire des augmentations de salaires dans
la fonction publique. On ne pourra plus accompagner les Français pour réduire
leurs factures de gaz et d’électricité parce que le poids de notre dette sera
tellement fort qu’on dépensera tout ce qu’on a pour la rembourser. Ce n’est pas
cette situation que je veux pour mon pays.
> On met 275 millions d'euros pour que les universités n'aient pas à fermer à cause des factures d'énergie.
> J'appelle les laboratoires de biologie médicale en
grève à une forme de décence. Les tests Covid19 leur ont rapporté sept
milliards d'euros.
Les laboratoires de biologie médicale font un travail essentiel et ils nous ont
beaucoup aidés pendant le Covid19 pour faire les tests mais c'est un secteur
qui a une rentabilité élevée, qui est passée de 18 à 30%" contre
"5-6% dans la plupart des autres secteurs. J'entends que c'est un effort
mais ça me semble être un effort justifié parce que c'est un secteur (...) qui
peut faire un effort.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> La vraie révolution industrielle que nous
vivons est celle de la décarbonation. L’industrie c’est 20% du problème, 100%
des solutions.
> Je suis contre la nationalisation des salaires. Je crois au dialogue social au sein de chaque entreprise car il fonctionne et va dans l’intérêt des salariés.
> En octobre, la France reste le pays de l’Union européenne où l’inflation est la plus faible. Le Gouvernement a protégé le pouvoir d'achat comme aucun pays d'Europe, notamment sur la hausse des coûts de l’énergie.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> A l'image de son emblème national, le coq, la France peut être fière
de ses TPE PME et de leurs produits fabriqués localement.
> Ils sont l’image de la France et en font la renommée.
Avec l’augmentation des prix de l’énergie, la période n’est pas simple pour
eux. Pour aider nos boulangers:
- dès mi-novembre, mise en place du guichet unique;
- dès janvier, mise en place de l’amortisseur électricité.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> [Migrants de l'Ocean Viking] Affligé par les
bêtises et mensonges propagés au sujet de l’Ocean Viking, sur l’action de la France et de l’Europe depuis 2018 et le
cas de l’Aquarius, que j’ai connus de près.
1. C’est triste de devoir le rappeler, avant toute chose : en France et en
Europe, on sauve les gens en détresse, on ne les laisse pas mourir. C’est notre
devoir d’humanité.
2. En 2018, le nouveau gouvernement italien refuse
le débarquement de l’Aquarius. Il accoste en Espagne, qui
accueille le bateau à titre humanitaire et exceptionnel. L’Espagne ne le fera
plus ensuite, pour éviter de longs trajets, ce qui montre qu’un geste
« exceptionnel » est possible.
3. Le principe clé du droit international et de l’humanité élémentaire est
rappelé par la France et de nombreux partenaires : le débarquement au port sûr
le plus proche. Nous y ajoutons un principe de solidarité européenne : le
partage de l’accueil. L’Italie n’est plus seule.
4. Partager l’accueil des personnes, pas des bateaux : ces principes
font leur chemin, ils sont reconnus comme la seule solution humaine et juste.
Par des accords entre quelques pays, dont l’Italie (« accords de La
Valette »), puis sous présidence française, ils sont actés au sein de
l’UE.
5. Depuis 2018, en suivant ces principes, la France est
le pays qui a le plus accueilli de migrants en détresse. C’est notre honneur.
Et l’Italie en a le plus bénéficié.
6. Cette action doit bien sûr être complétée par une politique « à la
racine », de démantèlement des réseaux de passeurs criminels et de
développement dans les pays d’origine. Seule une action européenne peut le
permettre aussi.
7. Nous connaissons la suite :
chacun se rendra compte, comme le gouvernement italien après 2018, que la seule voie humaine et
efficace est de renforcer la solidarité européenne et non de la piétiner. Cette
solidarité demeure. N’en déplaise à ceux qui s’en détournent et y reviendront.
> La hausse de taxe à Paris est hallucinante. C’est le contraire des promesses faites aux Parisiens. La Ville doit assumer ses choix - un peu de décence et de responsabilité.
> Le bouclier tarifaire que mettra en place la SNCF doit répondre à deux principes : les hausses de tarifs doivent être inférieures à l'inflation et les usagers les plus modestes doivent être mieux protégés.
> J'ai demandé à la SNCF de mettre en place un plan exceptionnel et accéléré de recrutements dans les Hauts-de-France pour répondre aux problèmes dans les transports, notamment dans les TER.
> A la SNCF et à la RATP, il y a une culture du dialogue social. Il faut que la grève prenne fin rapidement et ne pénalise pas plus encore les Français et tout particulièrement les Franciliens.
> Je suis convaincu que le vélo a un immense potentiel pour décarboner aussi le transport des marchandises, notamment dans nos villes.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> On doit tous se mobiliser pour que le logement
ne devienne pas la bombe sociale de demain.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> [Migrants de l'Ocean Viking] 234 personnes,
dont 57 enfants, vont pouvoir être secourus et soignés. En accueillant le
navire Ocean Viking, la France répond à son devoir d’humanité et de solidarité.
Elle est fidèle aux valeurs de la République.
> A l’initiative d’Emmanuel Macron nous lançons le
Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne Un véritable espace de collaboration pour lutter contre le
cyberharcèlement, le grooming, développer des solutions techniques de
vérification de l’âge !
Pour nos enfants
j’ai demandé aux entreprises et plateformes de placer l’intérêt supérieur de
l’enfant au cœur des préoccupations de ce Laboratoire. Nous devons garantir
leur sécurité et le respect de leurs droits dans l’environnement numérique.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Ravie d’avoir, pour la France, lancé l’Observatoire sur l’information et la démocratie avec
RSF et le soutien de
l’Albanie, 50ème partenaire dans cette lutte contre la désinformation et pour
un journalisme indépendant, garants de nos libertés et de l’Etat de droit
européen.
> [Migrants de l'Ocean Viking] La France fait son devoir avec ses partenaires européens, pour répondre à l’urgence humanitaire. C’est le sens des priorités, l’expression de la solidarité européenne et le respect des règles qui devraient tous nous obliger.
> [Migrants de l'Ocean Viking] De nombreux pays européens ont très rapidement exprimé leur solidarité avec la France pour nous aider à répondre à cette situation d’urgence humanitaire et protéger des vies Merci pour votre soutien.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Il y a drame donc effectivement on a repris le téléphone pour s’assurer que, dans ce cas exceptionnel, on peut compter sur la solidarité européenne.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Les traités s’appliquent au-delà de la vie d’un gouvernement. Il y a une rupture de confiance parce qu’il y a eu une décision unilatérale qui met des vies en danger.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> Mobilisés pour soutenir les initiatives &
solutions portées par nos partenaires africains. (…) L'Afrique vit une terrible
injustice face aux conséquences d'un changement climatique dont elle n'est pas
responsable. Aux côtés de nos partenaires, la France prend toute sa part pour accompagner l'adaptation du continent.
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> « Ces Français que nous fûmes contraints
de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous. » En 1917, Georges
Clemenceau fondait les principes du droit à la reconnaissance et à la
réparation des combattants. Aujourd’hui, avec le Président, nous lui rendons hommage.
> Le message le plus important est d’arriver à rappeler aux jeunes générations ce que le 11 novembre signifie. C’est en effet la première fois depuis les années 90 qu’on le commémore alors qu’il y a la guerre sur notre continent. Aller à Verdun, c’est rappeler l’horreur des guerres mondiales. Le 11 novembre, ce n’est pas que sous l’Arc-de-Triomphe : avec nos jeunes, nous devons aller à Verdun, rappeler l’horreur des guerres mondiales et ce que génèrent des conflits de haute intensité.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Les filières industrielles devront produire une
feuille de route avec des objectifs chiffrés par filières, par sites et par
territoires. J’ai rappelé l’accompagnement de 5 milliards d’€ annoncé par Emmanuel Macron. Objectifs :
-en 2030, -55% de CO2;
- en 2050 : neutralité carbone.
> Comme l'a annoncé Emmanuel Macron, la baisse des émissions de gaz à effet de serre passera par la décarbonation de nos industries. L'économie circulaire, dont je porte la politique, est un des leviers de décarbonation.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> En ce 11 novembre, l’Assemblée Nationale rend hommage aux morts pour la France. Ils se sont
battus pour que nous puissions vivre ensemble, en paix, en démocratie. Nous
devons à leur sacrifice de savoir dépasser nos désaccords pour protéger cet
héritage à jamais.
> Aux enfants victimes tous les jours à l'école de harcèlement, qui se lèvent le matin la boule au ventre : en tant que mère et femme politique, mon engagement est pour vous, à l'Assemblée Nationale comme ailleurs. Le harcèlement à l'école est un fléau qui doit cesser.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> Kherson, 11 novembre 2022. En ce jour si
symbolique dans notre pays, les Ukrainiens ont écrit une nouvelle page de
l'histoire héroïque de leur Nation. Une leçon de courage, de dignité et de
patriotisme pour tout notre continent.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Kherson, ville libre en liesse. Notre soutien à
l’Ukraine porte ses fruits, l’agresseur recule: continuons.
> L’aide militaire à l’Ukraine porte ses fruits. Les Ukrainiens reprennent leur territoire. Nous devons continuer. C’est pour cela que notre assemblée a doublé le fonds de soutien à 200 millions, en plus des autres formes de soutien français (matériel, formation, etc.)
> Au Paris peace forum, Emmanuel Macron plaide pour un multilatéralisme efficace, des coalitions rassemblant pays, ONG, entreprises, universitaires, pour trouver des solutions aux problèmes globaux.
> [Migrants de l'Ocean Viking] L’immigration est un enjeu européen et nécessite des solutions communes. La France peut compter sur ses partenaires.
> [Migrants de l'Ocean Viking] La France a pris ses responsabilités et a fait preuve d’humanité en accueillant l’Ocean ViKing. Neuf États européens ont déjà accepté d’accueillir les 2/3 des 350 migrants. La question migratoire passe par la solidarité européenne. Avec son comportement, l’Italie s’isole.
> Compétition des grandes puissances, menaces hybrides, terrorisme: la conflictualité est revenue durablement. Nous devons continuer de soutenir et moderniser nos armées. Augmentation du budget de 25% ces 5 dernières années. Nous continuerons avec la loi de programmation militaire en 2023.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Le drapeau ukrainien flotte à nouveau sur la
ville de Kherson et avec lui celui de l’Europe, comme un symbole des liens qui nous unissent. Nous nous
tiendrons aussi longtemps que nécessaire aux côtés de l’Ukraine. Nos destins sont liés
pour les décennies à venir!
> [Migrants de l'Ocean Viking] On n’abandonne pas des naufragés à la mer. Fidèle à ses valeurs humanistes, le Gouvernement français a eu raison d’accueillir l’Ocean Viking.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Le rejet de l’Ocean Viking par l’Italie est une faute. Le gouvernement Meloni n’a rien à gagner à s’isoler en Europe. Aucun pays ne peut relever seul le défi migratoire. C’est par une action commune que nous y parviendrons.
> [Migrants de l'Ocean Viking] L’indignité des représentants du RN est chaque jour plus grande. A les écouter il aurait fallu abandonner en mer les naufragés de l’Ocean Viking. Le Gouvernement a répondu à l’urgence humanitaire avec responsabilité.
> [Migrants de l'Ocean Viking] La France en accueillant les naufragés de l’Ocean Viking répond à l’urgence. Le Gouvernement Meloni en abandonnant 234 personnes à la mer viole toutes les règles du droit international et les principes humanitaires les plus essentiels. Cela ne restera pas sans conséquences.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> L’indispensable pacification de l'espace public
parisien passe par l'abandon de l'offre des trottinettes en libre service. Je
demande par un voeu le non renouvellement des contrats avec les opérateurs. Il
est temps de dire stop.
Bruno Millienne
(député)
> [Migrants de l'Ocean Viking] Marine Le Pen, votre
amie Meloni refusait d'accueillir ces migrants naufragés, au mépris du droit.
Notre devoir d'humanité nous impose de les secourir, la flatterie des bas
instincts et votre xénophobie vous imposent de le dénoncer. C'est ce qui nous
différencie, pour toujours...
● Parti radical
> Il y a plus d'un siècle, la Grande Guerre fit plus de 20 millions de morts. A l'heure de graves crises internationales, le Parti radical rend hommage à toutes les victimes de la guerre, avec une pensée particulière pour les Ukrainiens. Engageons-nous pour la paix.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Ces scènes de liesse à Kherson libérée sont
émouvantes. Elles ridiculisent aussi le score absurde annoncé après la parodie
de référendum organisé sous occupation russe et qui annonçait 90% de oui au
rattachement à la Russie.
> Populisme et démagogie au menu quotidien du propriétaire de Twitter. Le journalisme est un métier, pas un privilège. Recouper ses sources, informer sans déformer, donner à voir et à comprendre ne s’improvise pas.
> [Migrants de l'Ocean Viking] Quand un LR [Bellamy] copie le RN et Éric Zemmour pour critiquer le sens de la responsabilité et de l’humanité de la France et s’aligner sur la position de Giorgia Meloni, il prépare sans scrupule l’alliance des droites. Et oublie le devoir de sauver des vies.
Pascal Canfin
> Après l’accord de cette nuit sur un nouveau
texte du paquet climat sur les sols et les forêts nous passons à un objectif de
réduction de CO2 de près de 57% en 2030! L’Europe continuer d’accélérer dans la
lutte contre le dérèglement climatique.