La mondialisation est et sera toujours une bonne chose dans notre monde interconnecté.
Rappelons aux esprits chagrins qui confondent à dessein mondialisation et globalisation que la première concerne tous les échanges mondiaux quels que soient leurs domaines et que la deuxième est le nom donné aux échanges économiques et commerciaux et qu’elle est une des parties de la première.
De même, la globalisation n’a pas pour but ultime de spécialiser chaque pays et/ou de désindustrialiser les pays les plus avancés mais seulement de créer un marché mondial qui doit évidemment être le plus transparent, le plus concurrentiel et le plus éthique possible.
Quoi qu’il en soit, face aux différentes crises que nous sommes en train de vivre, et la mondialisation, et la globalisation doivent être renforcées, c’est une absolue nécessité malgré les dires tous les «démondialisateurs» qui ont accaparé les médias ces dernières années pour demander de fermer les frontières et de revenir à un nationalisme d’un autre âge – qui n’a rien à voir avec l’autosuffisance que la mondialisation, bien évidemment, ne combat nullement.
Que ce soit la pandémie de la covid19 ou le dérèglement climatique avec la sécheresse que nous vivons en Europe de l’Ouest en passant par la crise inflationniste due en grande partie à la crise créée par l’invasion par Poutine de l’Ukraine jusqu’aux poussées d’agressivité de la Chine vis-à-vis de ses voisins récalcitrants à se mettre au garde à vous devant ses diktats, la plupart des problèmes qui concernent un pays concernent également le monde entier et ne peuvent être réglés localement mais bien mondialement dans le sens où il faut un large consensus pour créer et garantir un ordre mondial de paix, de soutenabilité et de la plus grande prospérité possible.
Croire que l’on peut, chacun de son côté, trouver les solutions qui ne s’appliqueraient qu’à son espace territorial est non seulement naïf et puéril mais totalement irresponsable.
Nous avons besoin d’une communauté internationale où tous ses membres travaillent de concert ce qui n’est plus du tout le cas actuellement.
Il en va de notre avenir et, sans doute, de notre survie.
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