Voici une sélection, ce 5 août 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> En responsabilité, en bâtissant des compromis
comme les Français l’ont souhaité, députés et sénateurs ont adopté des mesures
d’urgence pour le pouvoir d’achat. Je veux saluer leur travail et celui du
gouvernement. C'est le quotidien de nombreux concitoyens qui va être amélioré.
> [Déclaration: Le 4 août 1982, la loi française dépénalisait
totalement l’homosexualité]
Oui, en France, jusqu’au début des années 1980, des milliers de personnes ont
été poursuivies et condamnées pour « actes impudiques ou contre nature ». Et
tant d’autres ont vécu dans la crainte de la répression et avec la peur au
quotidien.
Mais il y a 40 ans jour pour jour, enfin, la République faisait honneur à sa
devise – liberté, égalité, fraternité.
Ce jour-là, la France mettait fin à la discrimination dans l’âge de la majorité
sexuelle entre personnes homosexuelles et hétérosexuelles. Et posait un nouveau
jalon de l’égalité des droits, fondement de notre République, en abrogeant tout
délit d’homosexualité.
Aujourd’hui, nous nous souvenons de cette injustice, des souffrances qu’elle a
infligées. Je pense à tous ceux qui étaient entravés dans leur liberté, leurs
amours, qui furent arrêtés, jugés, sanctionnés. La Nation n’oublie pas.
Et je veux rendre hommage au Président François Mitterrand, à Pierre Mauroy qui
était Premier ministre, à Robert Badinter, alors ministre de la Justice, à Gisèle
Halimi, avocate et militante des droits humains, qui ont eu le courage, la
ténacité et, au fond, l’humanisme d’abroger cette disposition inique du code
pénal, triste héritage d’une législation du régime de Vichy.
« Cette discrimination et cette répression sont incompatibles avec les
principes d’un grand pays de liberté comme le nôtre ». Les mots de Robert
Badinter nous guident encore, jusqu’à aujourd’hui.
Car depuis 40 ans, la France a continué d’agir pour la liberté et les droits
des homosexuels, avec le PACS, le mariage pour tous, la PMA pour toutes les
femmes, la fin des thérapies de conversion ou encore la suppression de toute
référence à l’orientation sexuelle dans les dons du sang.
Bien sûr, il reste, encore de nos jours, des souffrances et des discriminations
intolérables dans notre République. C’est pourquoi nous continuerons à œuvrer
avec les associations et avec les élus pour améliorer encore et toujours les
droits de chacune et de chacun. Mais il nous revient à tous de changer les
regards, de faire bouger les lignes, pour poursuivre la longue marche du
progrès des libertés et des droits.
Pour rendre plus simples, plus libres, plus belles, les vies de tous nos
concitoyens.
> Deux ans après l'explosion au port de Beyrouth,
aujourd'hui est un jour de deuil national au Liban. C'est avec beaucoup
d'émotion que je me remémore la stupeur qui m'a saisi en août 2020 en apprenant
ce drame.
Le surlendemain de l’explosion, j'étais là, aux côtés
des Libanaises et Libanais, dans les rues de Gemmayzé détruites, porté par la
dignité et le courage des habitants, malgré la douleur. Justice doit être
rendue.
Ce drame fût un révélateur
tragique de la crise multiforme que connaît le Liban. Il faut répondre aux
attentes légitimes de justice et de réformes de la population libanaise.
> Félicitations au peuple sénégalais et à la démocratie sénégalaise pour l'esprit de calme et de responsabilité dans lequel se sont déroulées les élections législatives.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> L’épisode de sécheresse que nous vivons dans
toute la France métropolitaine est historique. Pour faire face à cette
situation exceptionnelle, j'active la cellule interministérielle de crise.
Ensemble, soyons responsables : préservons nos ressources en eau.
> Gouvernement et Parlement ont fait du pouvoir d’achat un combat collectif : ce sont 20 milliards d’euros pour répondre aux conséquences de l'inflation. La culture du compromis se construit. C’est ce que les Français nous demandent.
> Le projet de loi de finances rectificative est lui aussi définitivement adopté ! Texte après texte, avec le Parlement, les compromis se construisent, au service des Français. Continuons à bâtir ensemble.
> Pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, nous avons besoin de consensus. Cela passe par le dialogue et la transparence avec la représentation nationale. J’ai réuni aujourd’hui notre Comité de liaison, avant un débat au Parlement dans les prochains mois.
> Aujourd’hui, au centre
LGBT+ d’Orléans, j’ai voulu rencontrer celles et ceux qui, chaque jour,
s’engagent, aident, conseillent, accompagnent, notamment des jeunes LGBT+.
J'ai voulu les écouter, échanger sur leur quotidien, sur les droits aussi,
qu’il reste à conquérir. J'ai voulu, aussi, avec eux, célébrer les 40 ans de la
fin de toute répression de l'homosexualité, dans le droit pénal français.
Car oui, alors que la Révolution française avait dépénalisé l'homosexualité,
150 ans plus tard, la France était revenue en arrière.
En 1942, notre pays a réintroduit dans le code pénal une discrimination, en
raison de l'orientation sexuelle.
En 1945, cette discrimination a été maintenue.
En 1960, le moralisme l'a emporté sur le droit, et l'homosexualité a été
catégorisée comme fléau social, comme s'il s'agissait d'une maladie à
combattre, comme s'il s'agissait d'une menace pour notre pays.
S'en prendre à l'homosexualité, ce n'est pas seulement attaquer une personne
pour ce qu'elle est, mais aussi pour ce qu'elle ressent. C'est vivre de
caricatures et de préjugés, c’est daigner le droit d'être soi-même.
Oui, il y a 40 ans à peine, on pouvait encore, en France, être condamné pour
homosexualité. Oui, des milliers de personnes l’ont été. Oui, la France a pris
des lois qui ont visé et discriminé les personnes homosexuelles.
Heureusement, les combattants de l'égalité n'abandonnent jamais.
En 1980, l'homosexualité n'est plus considérée comme un fléau social, c'est un
premier pas.
Mais ça n’est qu’avec la loi du 4 août 1982 que la France est revenue sur la
faute de 1942, par l’engagement des militants, par la détermination du
président François Mitterrand, de Gisèle Halimi, de Robert Badinter, par la
force des convictions et des valeurs, la France abolissait définitivement cette
discrimination.
Et enfin, l'homosexualité ne figurait plus dans le code pénal.
Cette loi a ouvert la voie, et bientôt d'autres progrès ont suivi : le PACS, le
mariage pour tous, la reconnaissance des discriminations en raison du genre.
Les cinq dernières années ont été l'occasion de progrès nombreux et
significatifs. Nous avons tenu la promesse d'ouvrir la PMA à toutes les femmes.
Nous avons supprimé toutes références à l’orientation sexuelle pour le don du
sang. Nous avons interdit les thérapies de conversion, nous avons soutenu les
associations, lancé un plan de lutte contre la haine et la discrimination
LGBT+, et mis en ligne une plateforme de signalement.
Ce sont des avancées majeures, mais il reste encore des étapes à franchir, la
bataille des mentalités n’est pas encore gagnée, les haines anti LGBT+
continuent à exclure, blesser et même parfois tuer.
C’est à cause d’elles, que certains croient qu’il est plus sûr de se cacher,
que des enfants sont encore rejetés par leur propre famille, que le suicide est
un fléau chez les jeunes LGBT+. Pour accompagner, épauler, notamment les
jeunes, je sais pouvoir compter sur le travail exemplaire des associations et
des centres LGBT+.
L’année dernière, les 35 centres LGBT+ de France ont aidé près de 6 000
personnes, partout dans notre pays, ces centres sont le point d’entrée,
identifiable et accessible, pour de nombreuses personnes qui ne savent pas vers
qui se tourner
Aussi, j’ai décidé la création d’un fonds de 3 millions d’euros, pour créer 10
nouveaux centres LGBT+ en France, et renforcer les 35 qui existent déjà.
Notre objectif est clair : nous voulons qu’il y ait au moins deux centres dans
chaque région de l'hexagone et un centre au moins dans chaque région outre-mer.
Mener le combat pour l’égalité, c’est aussi le porter au-delà de nos
frontières.
Ces dernières années, des droits LGBT+ ont été remis en cause, y compris sur le
sol européen, ce n'est pas acceptable.
Aussi, conformément à l'engagement du président de la République, je vous
annonce qu'un ambassadeur aux droits LGBT+ sera nommé d’ici la fin de l’année.
Cet ambassadeur coordonnera l’action du ministère de l’Europe et des Affaires
étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des
droits LGBT+.
Il portera la voix de la France et défendra notamment la dépénalisation
universelle de l'homosexualité et de la transidentité.
Le combat du Gouvernement pour les droits LGBT+ va se poursuivre, se prolonger
et s'accélérer. Nous agirons sans relâche et nous aurons besoin de toutes les
bonnes volontés.
Nous aurons besoin des associations, de la société civile, des collectivités.
Nous aurons besoin de toutes celles et tous ceux qui refusent qu'on rejette une
personne pour ce qu'elle est.
Il est long le chemin de l'égalité, mais, ensemble, nous pourrons avancer. Je
vous remercie.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> L'inflation telle qu'elle est
aujourd'hui va continuer à augmenter jusqu'à la fin de l'année 2022.
(..) J’ai bon espoir quant à un reflux de l'inflation au début de l'année
2023. [Pour cela] on a diversifié
les approvisionnements énergétiques, on a trouvé du gaz ailleurs, on a trouvé
du pétrole ailleurs, on a réorganisé les chaînes de production. (…) Nous prenons toutes les dispositions avec la
réorganisation des chaînes de valeur, la diversification des
approvisionnements, les décisions de politique monétaire de la Banque centrale
européenne. (…) Produire en France
et en Europe c'est plus cher que d'importer mais c'est mieux pour le climat et
notre indépendance économique.
> L’accord trouvé entre les parlementaires sur les mesures pouvoir d’achat est une triple victoire : Victoire pour les Français qui pourront mieux faire face à l’augmentation des prix. Victoire de la politique du compromis. Victoire pour les finances publiques qui ont été tenues.
> Le projet de loi de finance rectificative est définitivement adopté ! Merci à tous les députés et sénateurs pour l’esprit de compromis qui a présidé nos débats. Au-delà de nos divergences, nous avons su nous accorder sur des mesures qui continueront à soulager les Français face à l’inflation.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Pendant la présidence française de l’Union européenne, grâce à
l’action du président de la République, nous avons obtenu un accord historique
sur le contrôle de nos frontières extérieures. Dans le même temps, nous
souhaitons passer à la vitesse supérieure en France. Cela va passer par une
réforme profonde de l’organisation de l’asile, une intégration bien plus
exigeante des étrangers arrivant sur le territoire national, une réflexion
nécessaire sur le rapport entre immigration et économie, ainsi que par une
lutte plus intraitable que jamais contre les étrangers délinquants.
À la demande de la première ministre, dès la fin août et en septembre, nous
allons organiser une concertation Place Beauvau sur la base de nos
propositions, avec tous les partis, les partenaires sociaux, les associations
et les représentants de la société civile. En octobre, nous mettrons à l’ordre
du jour de l’Assemblée nationale et du Sénat un grand débat sur l’immigration
avant qu’un projet de loi finalisé ne soit présenté. Nous avons une proposition
de texte législatif, mais, pour un tel sujet, deux mois de concertation ne sont
pas de trop.
> Mener une intégration beaucoup
plus exigeante des étrangers arrivant sur notre sol :
- La maitrise élémentaire du français conditionnera le titre de séjour;
- En finir avec les files d’attente des étrangers en préfecture. Celles-ci ne
sont pas dignes de notre pays.
> La période du Covid19 n’était pas significative
puisque, pour expulser une personne, il fallait qu’elle accepte un test PCR et
qu’elle ait un vol alors que l’espace aérien était fermé! Depuis la fin de la
pandémie, nous retrouvons des chiffres plus «classiques», avec environ
30 % des OQTF exécutées. Au premier semestre, ce chiffre a même augmenté
de 50 % vers les pays du Maghreb et de l’Afrique et plus de
3000 délinquants étrangers ont été éloignés en deux ans. Nous avons
progressé, mais nous devons faire mieux.
Nous pourrions ainsi examiner les protections contre l’éloignement dont
bénéficient certaines catégories d’étrangers, en lien avec leur âge d’arrivée
en France ou leur statut marital, et qui ne découlent pas d’obligations
constitutionnelles ou internationales. Nous proposons par ailleurs de porter de
1 à 3 ans la possibilité de placer en rétention ou d’assigner à résidence
un étranger sur le fondement de son OQTF. Nous proposons enfin de réduire le
délai pour quitter volontairement le sol français de 30 à 15 jours après
l’injonction du préfet.(…)
Aujourd’hui, les recours peuvent se multiplier et durer plusieurs années. C’est
bien trop long! Ces délais permettent à certains de se volatiliser dans la
nature. C’est pourquoi nous proposons de simplifier les règles du contentieux
des étrangers, conformément aux orientations du Conseil d’État et de
l’excellent rapport du sénateur LR François-Noël Buffet. Cela passe notamment
par une forte réduction du nombre de procédures applicables.
> Si on doit être très ferme sur le contrôle de
l’immigration, on doit en effet être plus humain sur le traitement des
étrangers sur notre sol. Or, malgré les efforts consentis par les agents des
préfectures, force est de constater que nous sommes encore mal organisés. Je
veux que, d’ici à un an, les files d’attente devant les préfectures - qui
choquent légitimement tout le monde - disparaissent.
Pour y arriver, je vais réorganiser le travail en dématérialisant la
constitution des dossiers et en expérimentant des «back-offices» de
préinstruction qui permettront de libérer des agents pour offrir un accueil
personnalisé à partir de 2023. En somme, une modernisation digne du prélèvement
à la source. Avec cette nouvelle organisation, nous constaterons par ailleurs
que chaque étranger demandant un titre de séjour n’a pas de casier judiciaire.
Et, pour nous assurer de la bonne intégration de chaque étranger, nous
proposons que l’obtention d’un certificat prouvant la maîtrise du français et
l’acceptation des valeurs de la République, comme la laïcité ou l’égalité entre
les femmes et les hommes, conditionne le titre de séjour.
> Nous proposons, fait totalement nouveau, qu’une décision d’éloignement soit prononcée dès le rejet de la demande d’asile, ce qui réduira considérablement les délais. Par ailleurs nous proposons également que, dans la majorité des cas, un juge unique, contre trois aujourd’hui, siège à la Cour nationale du droit d’asile, chargée d’examiner les recours. Nous poursuivrons aussi le dialogue volontariste que nous avons engagé avec les États au sujet des laissez-passer consulaires.
> Le texte que nous proposerons reprend la proposition du garde des Sceaux: considérer l’aide au séjour irrégulier comme un crime et non comme un délit. La peine infligée aux passeurs, qui sont des trafiquants d’êtres humains, passerait de 10 à 20 ans de réclusion. Par ailleurs, nous travaillons à la création d’un office d’investigations à l’échelle européenne pour débusquer les filières et nous faisons aussi monter en puissance nos moyens de renseignement dans les pays d’origine, pour mieux traquer les réseaux à la source.
> Avec le ministre du Travail, nous sommes tout à fait prêts à imaginer des quotas supplémentaires [d’immigrés] par métier ou par secteur en tension - hôtellerie, agriculture, restauration, BTP… Mais il faut mettre ce sujet sur la place publique: quelle responsabilité sociale compte prendre le patronat pour accueillir cette main-d’œuvre, qui doit se loger, scolariser ses enfants, s’intégrer? Les étrangers ne peuvent pas être vus simplement comme une main-d’œuvre qui viendrait pallier les difficultés de recrutement ou mènerait à effectuer des pressions à la baisse sur les salaires selon le seul point de vue capitaliste. Par ailleurs, attention à la contradiction apparente des mêmes personnes qui demandent plus d’étrangers pour travailler, mais moins d’étrangers dans le pays…
> Nous ne sommes ni dans la naïveté générale de l’extrême gauche, ni dans la caricature absolue de l’extrême droite. Nous ne jugeons pas les étrangers pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils font. S’ils souhaitent s’intégrer à la République, ils sont les bienvenus. S’ils ne respectent pas nos valeurs et nos lois, ils doivent partir. Aujourd’hui, les étrangers représentent 7 % de la population française et commettent 19 % des actes de délinquance. Refuser de le voir, ce serait nier le réel. Mais il serait faux de réduire la délinquance aux étrangers. Nous devons avoir davantage de fermeté lorsqu’on constate que, à Lyon et à Paris, respectivement 39 % et 48 % des actes de délinquance sont le fait d’étrangers, souvent des multirécidivistes qui n’ont rien à faire sur notre sol et que je vais m’employer à expulser.
> [Loi d’orientation et de programmation du
ministère de l’Intérieur] La première ministre souhaite des projets de loi
courts au service d’un débat parlementaire efficace. C’est pourquoi, sans rien
retirer à notre ambition, nous proposons un premier texte de quinze articles
qui sacralise les 15 milliards d’euros d’augmentation du budget du
ministère de l’Intérieur sur cinq ans, conformément aux engagements du
président de la République. Le texte consacre le doublement de la présence des
forces de l’ordre sur le terrain, avec notamment les 200 nouvelles brigades de
gendarmerie et la création de 11 unités de force mobile.
Le deuxième chantier concernera le cyber: en préparation des Jeux olympiques de
2024, mais aussi pour penser la police de demain. Nous allons donc former
1500 cyberpatrouilleurs, intégrer des cours de codage aux écoles de police
et de gendarmerie, créer des concours spécifiques… Bref, il y a une révolution
technologique à mener au ministère de l’Intérieur. Enfin, puisqu’il faut plus
d’officiers de police judiciaire pour suivre les progrès en matière de sécurité
publique, il y aura un important volet sur l’investigation.
> J’ai toujours mis un point d’honneur à accueillir les
ministres lorsqu’ils venaient à Tourcoing car en tant que maire, j’étais le
représentant de tous les habitants de ma commune, sans idéologie ni parti pris.
Quand on est maire, on doit toujours privilégier l’intérêt général à son parti
pris idéologique. Grégory Doucet [le maire de Lyon] a donc fait deux erreurs.
D’abord, par son comportement, il a refusé d’être le porte-parole de ses
administrés et des habitants de La Guillotière que j’ai longuement rencontrés.
Ensuite - sans doute en communauté de pensée avec Jean-Luc Mélenchon qui
considère que «la police tue» -, il n’a pas souhaité saluer les forces de
l’ordre pourtant agressées. Et c’est sans doute là le plus grave.
> Je suis une personne de bon sens, provinciale, enfant de classe moyenne qui se contente de parler français, avec les mots qu’utilisent les Français. Lorsqu’il y a des violences de plus en plus sauvages dans la société, je le dis. Et, quand je vois que l’extrême droite essaie d’exciter les pulsions, je le dis aussi. Le tout, sans aucun autre calcul politique que la volonté de servir la République. J’essaie d’incarner le bon sens populaire, qui allie générosité et fermeté.> On m’a demandé de m’investir dans le futur parti présidentiel. Étant donné que je n’ai qu’une seule boussole, la réussite du quinquennat, j’ai accepté. J’y ferai entendre la voix des classes populaires et moyennes, qui allie respect de l’autorité et intérêt pour la question sociale. Mais, à propos de bon sens populaire, comme disait ma grand-mère, «avant l’heure, c’est pas l’heure»! Tout le monde doit se concentrer sur la réussite du président de la République, de son quinquennat, qui sera aussi la réussite de la France. Il ne peut y avoir de destins individuels en cas de défaite collective.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Solidarité avec le peuple libanais 2 ans après
l'explosion du port de Beyrouth. Pensées aux familles et aux proches des victimes. L'enquête
doit aboutir en toute indépendance. La France y a
apporté son plein soutien. La France continuera
de se tenir aux côtés des Libanaises et des Libanais.
> Partenariat Europe-Afrique, intégration régionale, sécurité alimentaire, COP 27 climat, paix et sécurité : l’Union africaine est un partenaire majeur pour la France et l’Europe.
> [Déclaration des ministres des Affaires étrangères du
G7 sur la préservation de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan]
Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, du Canada, des
États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni,
et Haut représentant de l’Union européenne, réaffirmons notre détermination
commune à préserver l’ordre international fondé sur des règles de droit, la
paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et dans le reste du monde.
Nous sommes préoccupés par les activités menaçantes menées récemment et
annoncées par la République populaire de Chine (RPC), en particulier par les
manœuvres à tirs réels et les mesures de coercition économique, qui risquent de
provoquer une escalade inutile. Il n’est pas justifié d’utiliser une visite
comme prétexte pour réaliser des activités militaires agressives dans le
détroit de Taïwan. Les déplacements internationaux des parlementaires de nos
pays sont des événements normaux et habituels. La réaction de la RPC,
susceptible d’entraîner une escalade, risque d’accroître les tensions et de
déstabiliser la région.
Nous appelons la RPC à ne pas modifier unilatéralement et par la force le statu
quo dans la région et à régler les différends entre les deux rives du détroit
de façon pacifique. Les politiques d’une seule Chine appliquées respectivement
par les membres du G7 demeurent constantes, le cas échéant, tout comme leurs
positions de base concernant Taïwan.
Nous réaffirmons notre détermination commune et inébranlable à préserver la
paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et nous encourageons toutes les
parties à garder leur calme, à faire preuve de retenue, à agir en toute
transparence et à maintenir des canaux de communication ouverts pour éviter les
malentendus.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Conformément aux engagements d’Emmanuel Macron, je me félicite
de la création d’un poste d’ambassadeur aux droits LGBT+ qui permettra de
porter haut à travers le Monde la voix de la France, celle de l’Egalité !
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Loi sur le pouvoir d’achat] C'est la première
fois que j'entends dans un hémicycle que donner 20 milliards d'euros aux
Français c'est baisser leur pouvoir d'achat.
> [Loi sur le pouvoir d’achat] Ce texte a fait l'objet de compromis (...) cela peut aussi avoir valeur d'exemple pour des textes qui seront soumis prochainement à votre examen.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Refaire République ce n'est pas simplement
répéter ou inculquer notre devise républicaine, c'est montrer qu'elle est
valable pour toutes et tous. Lorsque l'école ne répond plus à l'espoir de
progression sociale, la République en est affaiblie.
> Nous sommes en train de préparer
la revalorisation de la rémunération des enseignants débutants mais également
tout au long de leur carrière. Je me suis engagé pour que chaque nouvel
enseignant soit rémunéré à hauteur de 2 000€.
Nous devons également à nos enseignants, une revalorisation sociale et morale
de leur métier. J'agirai contre le sentiment de déclassement et de dégradation
de leur position sociale et je veillerai au rétablissement du respect et de
l'autorité qui sont dus à nos enseignants.
Dès l'automne, nous lancerons des milliers de débats démocratiques dans les
écoles, collèges et lycées, pour que les communautés éducatives qui le
souhaitent, puissent échanger et imaginer un nouveau projet d'établissement et
de pédagogie.
A la rentrée, auront lieu une négociation nationale pour la revalorisation de
la rémunération des enseignants, ainsi que des débats locaux dans les
établissements de l'ensemble du pays pour permettre aux personnels d'être
acteurs de nouvelles méthodes et projets pédagogiques
> L'école inclusive, ce sont 410 000 élèves dont nous prenons en compte les
singularités et les besoins éducatifs particuliers. Il faut continuer d'avancer
en recrutant 4 000 AESH à la rentrée et en reconnaissant le temps réel de leur
travail.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Avec les représentants de 19 États, je co-signe
aujourd’hui un appel international pour le libre-accès immédiat aux données
scientifiques nécessaires pour contenir la propagation du virus de la variole
du singe. L’urgence de santé publique l’exige.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Comprendre, analyser afin de mieux sécuriser
les sites classés Seveso et protéger les Français. Les membres du bureau
d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels sont à pied d’œuvre pour
déterminer les causes de l’explosion sur le site d’une usine à Bergerac.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Le projet de loi
de finance rectificative est définitivement
adopté ! On accélère la décarbonation de nos modes de vie.
- 400 M€ en plus pour la prolongation du bonus
écologique des voitures électriques.
- 400 M€ en plus pour intensifier la rénovation thermique
MaPrimeRénov.
- +5 M€ pour amplifier le Plan vélo.
> Préparation des dossiers de la rentrée : Plan sobriété, nouvelle trajectoire de planification écologique, ENR, décarbonation. Nous avançons, plus déterminés que jamais, pour faire de notre pays une grande Nation écologique.
> Réunion du «Comité de liaison sur la situation en Ukraine». Nous avons notamment abordés les mesures prises pour garantir l'approvisionnement en gaz et protéger les Français face aux conséquences de la guerre.
> Après avoir retardé les débats puis déposé une motion de rejet, la NUPES veut maintenant retarder la promulgation de la loi sur le pouvoir d’achat. Mais c’est maintenant que les Français ont besoin des mesures qui s'élèvent à 20 Mds € et protégeront leur pouvoir d’achat !
> Plan sobriété : il faut faire la chasse au gaspillage d’énergie et faire évoluer nos pratiques, vers plus de bon sens. Les grandes enseignes qui éclairent leur vitrine la nuit ou climatisent les rues, ça n’est plus possible ! Deux décrets interdiront ces pratiques.
> Nous faisons face aux urgences et agissons concrètement pour protéger le pouvoir d’achat des Français : boucliers tarifaires sur le gaz et l’électricité, chèques énergie, remise sur le carburant. Résultat : l’inflation en France est la plus faible d’Europe.
François Braun
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Premier comité de suivi et d’évaluation des
mesures de la mission « flash » : 70 acteurs engagés autour de la
table, 3h d’écoute et d’échanges directs. Surtout une même volonté d’avancer
ensemble en améliorant ce qui doit l’être. Telle est la nouvelle méthode que je
souhaite impulser.
> [Variole du singe] Je le redis : nous aurons toutes les doses pour vacciner ceux qui le souhaitent.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Le Projet de loi visant à soutenir le pouvoir
d'achat des Français vient d'être définitivement adopté. Notre priorité est
claire, protéger les Français de l'inflation, notamment nos compatriotes les
plus modestes !
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Le projet de loi de finances rectificative est
lui aussi définitivement adopté ! Texte après texte, avec le Parlement, les
compromis se construisent, au service des Français. Continuons à bâtir
ensemble.
> Agir vite et fort pour protéger les Français face à l’inflation. Le faire dans le respect du Parlement, de ses débats, et de ses apports à ces mesures essentielles. C’était notre double objectif : il est réussi!
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> La loi du 3 août 2018 a notamment allongé le
délai de prescription des crimes sexuels commis sur les mineurs et crée un
délit pour réprimer le harcèlement de rue. De grandes avancées pour la lutte
contre les violences sexuelles et sexistes. Continuons !
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Les sanctions européennes ont un impact
important sur l’économie russe. Nous poursuivons notre soutien massif au peuple
ukrainien.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> La démocratie doit s’emparer du numérique, qui
ne peut être une zone de non-droit.
> Les entreprises du numérique contribueront activement au plan de sobriété énergétique
> Le numérique joue un rôle
important dans la transition énergétique. Avec la technologie, on peut trouver
des solutions pour économiser de l'énergie.
Là où le numérique peut jouer un rôle important, c'est qu'il peut offrir
des solutions aux autres acteurs économiques, aux autres organisations,
que ce soit les administrations, les entreprises, et même les particuliers.
> L'universalité de l'accès au numérique est une priorité. (…) Aujourd'hui dans notre pays, des millions de Français, des centaines de milliers de commerçants et d'artisans sont éloignés du numérique. Nous devons les accompagner un à un.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Le tourisme représente près de 8 % du PIB. C’est une économie à
part entière, au même titre que l’industrie, le commerce ou d’autres secteurs
d’activité. C’est aussi une réserve formidable de création de richesse et
d’emploi. Il est indispensable de continuer à le soutenir pour renforcer
l’offre, notamment à l’approche des Jeux olympiques de 2024.
> Le mois de juillet a tracé la voie d’un été splendide pour le secteur du tourisme. Réjouissons-nous du retour de la clientèle étrangère mais aussi du patriotisme touristique des Français qui sont 75% à choisir une destination sur notre territoire.
> Les pronostics qui étaient les nôtres se confirment: la saison estivale en France sera excellente. La destination retrouve ses niveaux de fréquentation de 2019, année de référence. La clientèle étrangère fait un retour en force, à commencer par les Belges, les Allemands, les Britanniques et les Américains. Cet été, les Français sont aussi plus nombreux à partir en vacances (7 sur 10, au lieu de 6 sur 10), et les trois quarts d’entre eux ont fait le choix de la France. Je les en remercie.
> On dit que l’amour n’a pas de prix mais pendant trop longtemps beaucoup de nos concitoyens ont payé de leur liberté pour qui ils étaient et qui ils aimaient. Depuis 40 ans, nombreuses ont été les avancées pour garantir les droits des personnes LGBT et elles devront se poursuivre.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des
Français de l’étranger)
> Dans un monde très perturbé depuis l’agression de l’Ukraine par la
Russie, la France connaît le même sort que les principaux pays de l’Union
européenne : tous voient leur solde commercial se dégrader depuis le début
de l’année 2022 du fait de l’explosion des prix de l’énergie. Mais, dans le
même temps, la résilience de notre économie se confirme : les excédents
sectoriels se consolident, l’excédent de services bat des records et la France
reste le pays le plus attractif d’Europe. Le contexte de crise nous oblige à
nous mobiliser davantage pour soutenir nos entreprises à l’export, notamment
les PME et les ETI,
grâce au collectif de la Team France Export. J’effectuerai moi-même un travail
de terrain, un « porte à porte » pays par pays, pour promouvoir nos
entreprises. Ma priorité sera de garantir, dès l’origine, les débouchés exports
de nos filières stratégiques et d’attirer en France tous les talents et les
investissements dont nous aurons besoin. Sous l’autorité de la ministre de
l’Europe et des affaires étrangères, j’entends mettre cette diplomatie
économique offensive, qui s’appuiera sur notre réseau diplomatique et nos
opérateurs, au service de notre souveraineté, industrielle, numérique et
énergétique, et contribuer ainsi au succès de France 2030.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Il y a 40 ans, la France abrogeait le
« délit d’homosexualité » grâce à l’engagement de G. Halimi, R.
Badinter & F. Mitterrand. En 2022, les discriminations anti LGBT n’ont pas disparu. La lutte
pour l’égalité des droits reste un combat de chaque instant. Nous le menons.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie
associative)
> 10 nouveaux centres LGBT+ en France, un
ambassadeur thématique pour défendre les droits partout dans le monde, un fonds
de 3 millions d’Euros: des engagements forts et inédits! Le monde associatif,
précurseur dans ces luttes, y prendra part !
Sarah El Haïry
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> «Cette discrimination et répression sont
incompatibles avec les principes d’un grand pays de liberté» 40 ans après, ces
mots nous guident encore. Depuis plus de 5 ans nous avons agi: PMA pour toutes
les femmes, fin des thérapies de conversion, don du sang. Continuons pour les LGBT+ !
> L'environnement est la 1ère préoccupation des 18-30 ans Ces missions de Service civique permettent aux jeunes de se mobiliser, s’engager et de donner de leur temps.
> Les animateurs s'occupent de nos enfants matin-midi-soir-vacances, et méritent de meilleures conditions de travail. Je réunirai à la rentrée ceux qui les emploient pour avancer vers une meilleure rémunération, une meilleure organisation du temps de travail.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Les textes sont votés, les consensus se
construisent. C’est un excellent signe que nous envoyons à nos concitoyens. La
démocratie fonctionne ! Le parlement est au travail pour les Français.
> Les échanges, les discussions, ne sont jamais une perte de temps. Je préfère que l'Assemblée soit dans une démarche de construction de consensus plutôt que d'être bloquée sur ses positions.
> Beaucoup de mesures ont été adoptées beaucoup plus largement qu'avec les voix de la majorité ou de la droite. Il y a eu des débats d'idées et parfois des convergences d'idées, à droite et aussi à gauche.
> Un compromis, ça se travaille, un consensus ça se crée. Il faut que chacun fasse un pas vers l'autre, et ce qui s'est passé. Il y a eu des discussions très fructueuses, franches aussi, et chacun a pu faire valoir ses positions.
> Suppression de la redevance qui pèse sur le porte-monnaie, ristourne sur le carburant, revalorisation du ticket-resto… Accord entre députés et sénateurs en CMP [Commission mixte paritaire] sur le projet de loi de finance rectificative! Le Parlement est au rendez-vous pour améliorer le quotidien des Français.
> Nous avons franchi une incroyable étape pour l’égalité à l’Assemblée avec mon élection, 5 femmes vice-présidentes, une première questeure. (…) Sous la précédente mandature, nous avions quatre femmes et quatre hommes à la tête des commissions. Il y a toujours du chemin à faire, mais évidemment on va vers le mieux. Il ne faut jamais baisser la garde sur ces questions et rester vigilantes.
> Auditions, groupes de contact, missions d’information, travail en circonscription… Les députés ne seront pas dans l’hémicycle - qui est la partie émergée de l’iceberg - mais ils seront au travail dès la rentrée de septembre.
> Je n’accepterai jamais qu’il y ait des propos antisémites, sexistes, racistes ou homophobes dans l’hémicycle comme ailleurs.
> J'ai été victime de menaces et d'injures antisémites pendant mon premier mandat, et j'ai toujours trouvé l'hémicycle avec moi pour me soutenir, j'espère que ce sera toujours le cas.
> Le règlement de l'Assemblée nationale prévoit une tenue de ville, donc on n'y vient pas comme on irait à la plage. On doit avoir une tenue respectueuse, après je ne vais pas faire la police vestimentaire, je compte sur le bon sens des parlementaires.
> Les séances doivent commencer à 9h, 15h et 21h30, et celle-ci est censée se terminer à minuit. Cet été, à plusieurs reprises nous avons poursuivi pendant la nuit. J'ai demandé au gouvernement d'avoir plus de temps pour travailler les projets de loi.
► Partis politiques
● LaREM (futur
Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée
nationale)
> Notre combat depuis 5 ans, c'est celui de
l'emploi. C'est par l'emploi que nous protégeons le mieux le pouvoir d'achat
des Français. Et nous avons revalorisé encore le travail : intéressement,
triplement du plafond de la prime Macron, heures supplémentaires
défiscalisées...
> [Superprofits] Notre enjeu, c'est la redistribution. Par contre, si les efforts des entreprises ne sont pas assez soutenus, on ne s'interdira pas cette discussion en matière fiscale.
> Une session extraordinaire qui s'achève par le vote à une large majorité du projet de loi qui renforce de 20 milliards d'euros la protection des Français : mieux rémunérer le travail, baisser les impôts, protéger les plus vulnérables... C'est tout le sens de notre action !
> Le bilan est clair : les projets de loi sont adoptés et permettent de protéger les Français et leur pouvoir d'achat. Des compromis, loin des tentatives d'obstruction systématiques de certains.
> Nous avons posé un principe simple avec LaREM: les compromis ne seront jamais des compromissions. On ne négocie ni avec ceux qui sont les porte parole du Kremlin ou ni avec ceux qui se revendiquent de Corbyn.
> Les Français ont certes voté individuellement pour un seul député, mais à la fin, ils ont une représentation à l'Assemblée Nationale qui est sans doute plus fidèle à la diversité politique qui est celle de notre pays.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’Assemblée Nationale adopte le projet de loi
de finances rectificative. Un mois de travail, de négociations, de compromis:
20 milliards d’euros pour soutenir le pouvoir d’achat des Français face à
l’inflation. La nouvelle méthode fonctionne.
> Les députés Insoumis nous citent la nuit du 4 août 1789 pour justifier leur rejet de la loi de finance rectificative. Quelle insulte à nos ancêtres, quel manque absolu d’humilité, de se comparer aux révolutionnaires qui ont abattu les privilèges quand on fait le Saint-Just de comptoir sur YouTube.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Être au service des Français. Défendre
l'intérêt général. Ce qui devrait tomber sous le sens. Ce n'est pourtant pas
l'image que donne l'Assemblée depuis un mois. Au regard des enjeux auxquels
notre pays fait face, c'est irresponsable. Persévérer dans cette voie serait
une faute.
● Parti radical
> Le 4 août 1982, la loi française dépénalisait
l'homosexualité, mettant fin à une discrimination indigne. 40 ans après, le Parti Radical s'inquiète de la
recrudescence des actes homophobes et en appelle au respect de l'égalité des
droits dans notre République.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> [Ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN] sans les voix des députés de La France Insoumise et du
Rassemblement national. Ni hasard, ni alliance de circonstance, ce vote
entérine la complaisance coupable et l'indulgence assumée des extrêmes face au
régime russe.
Nathalie Loiseau
> À ceux qui s’indignent du voyage à Taïwan de
Nancy Pelosi, je conseille de réserver leur indignation aux propos scandaleux
de l’ambassadeur de Chine, qui promet la réunification de Taïwan contre la
volonté de ses habitants puis leur « rééducation ». C’est là qu’est
le scandale.
> C’était déjà le cas au Parlement européen, c’est aussi le cas au Parlement Français : les extrêmes, alliés objectifs de Poutine, ne soutiennent pas l’Ukraine. La clarification attendue est arrivée.