La démissions forcée de Boris Johnson de son poste de Premier ministre britannique est une bonne nouvelle pour la démocratie tant le personnage a été dans la caricature du populiste menteur, égocentrique et mégalomane avec cette propension a être le plus démagogue possible pour conquérir puis garder le pouvoir.
Le Brexit restera son infamie la plus grande à la fois pour l’Europe et la Grande-Bretagne.
Mais son départ, malheureusement, ne compense pas le fait qu’il ait réussi à être à la tête du gouvernement d’une des principales démocraties de la planète.
Comme en effet comprendre que de tels aventuriers de la politique politicienne, comme Trump aux Etats-Unis, puissent accéder au pouvoir par les élections et grâce au soutien d’un parti politique bien établi.
On peut blâmer le peuple ou le régime démocratique, au choix, voire les deux en même temps, cela laisse pantois que des incapables dont on sait pertinemment qu’ils vont entraîner leurs pays dans les abîmes, passent sans encombre tous les filtres qui devraient théoriquement les empêcher d’approcher de près le pouvoir dans une démocratie républicaine.
Comment des partis peuvent les soutenir, comment la presse peut faire preuve de mansuétude à leur égard, comment les électeurs peuvent renoncer à leur raison devant les urnes, tout cela demeure encore en partie mystérieux.
D’autant que les précédents existent pour nous avertir de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Alors, on se contentera, en tant que centristes et défenseurs d’une démocratie républicaine libérale, de se réjouir de voir Boris Johnson écarté du pouvoir.
Mais, on attendra avec crainte le prochain Trump ou Johnson qui pourrait bien s’appeler Mélenchon ou Le Pen…
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