L’OTAN et l’Union européenne sont des organisations qui ont été créées spécifiquement pour défendre la démocratie face aux dangers des totalitarismes et plus particulièrement celui de l’URSS à la fin de la Deuxième guerre mondiale.
L’important était de réunir le plus de régimes démocrates afin de préserver la liberté.
Aujourd’hui, l’efficacité doit primer face à l’offensive des divers régimes totalitaires qui menacent la planète et donc les membres de l’OTAN et de l’UE.
L’essentiel n’est plus dans le quantitatif mais dans le qualitatif.
En clair, rien ne sert d’être nombreux si l’on ne peut avancer.
C’est dans cette double perspective qu’il faut, à la fois, chasser la Turquie d’Erdogan de l’OTAN et virer la Hongrie d’Orban de l’Union européenne.
Car des deux pays – et éventuellement d’autres – ne sont pas des membres fiables de ces deux organisations et ils le prouvent quotidiennement en mettant des bâtons dans les roues pour les empêcher de fonctionner correctement alors même que les menaces les plus graves pèsent sur la paix mondiale.
Avoir la Turquie dans l’OTAN qui joue un jeu trouble dans l’alliance sans que l’on sache exactement si elle est prête à défendre l’agression d’un membre puisqu’elle-même menace l’un d’eux (la Grèce) et empêche deux nouveaux venus (la Finlande et la Suède), est plus qu’une erreur, une faute.
De même, compter dans ses rangs la Hongrie n’est d’aucune utilité pour l’Union européenne puisque ce pays met son véto à toute décision qui la renforcerait contre ses ennemis extérieurs.
Ce n’est évidemment pas la meilleure solution – celle-ci passe par le départ d’Erdogan et d’Orban – mais est néanmoins la moins mauvaise ce qui n’est pas rien en ces temps extrêmement troublés.
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