Voici une sélection, ce 19 juin 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans
l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> [Visite de Macron, Scholz et Draghi en Ukraine] Un moment historique pour les relations UE-Ukraine et une
opportunité de renforcer la lutte pour la liberté et la démocratie sur notre
continent. Nous devons être unis dans nos valeurs, face à l'oppression et à
la violence grotesques. Ils sont partagés par le peuple ukrainien !
> Les responsables de crimes de guerre
en Ukraine doivent finir derrière les barreaux ! C'est un devoir que nous avons envers des millions de victimes
ukrainiennes. A l'initiative de notre groupe, le Parlement européen enverra une
mission à la Cour pénale internationale pour discuter de ce processus !
> Poutine vole les céréales ukrainiennes et bloque les
exportations de produits alimentaires et de produits de base. C'est
inacceptable! Non à la militarisation de l'approvisionnement alimentaire
mondial. Nous soutenons les efforts de l'UE pour aider l'Ukraine à exporter. Notre
groupe de travail sur la sécurité alimentaire travaille à établir un consensus
pour l'action !
> Pour la première fois, le Parlement européen appelle à
une Convention afin de réformer nos traités européens. Renew Europe se félicite
du vote en plénière et du message fort de notre institution. La réforme de
notre Union, basée sur la Conférence sur l'avenir de l'Europe et la volonté des
citoyens européens, est une priorité pour notre groupe.
> Renew Europe exprime son inquiétude face à la décision
du gouvernement britannique de présenter, de manière unilatérale, une
législation nationale destinée à saper l'accord de retrait UE-Royaume-Uni et le
Protocole sur l'Irlande et l’Irlande du Nord. Renew Europe demande que les
négociations entre l'UE et le Royaume-Uni soient relancées dans le cadre du
Protocole.
> Nous soutenons Navalny et exprimons
notre inquiétude face aux informations faisant état de sa disparition. La brutalité de Poutine à l'étranger n'a d'égal que sa répression
chez lui ; les prisonniers politiques doivent être libérés. M. Poutine, le monde regarde.
Dragoş Tudorache
(vice-président)
> [Candidature de l’Ukraine et de la Moldavie à l’UE] Il
n'y a pas de meilleure façon de lutter contre les menaces extérieures que par
l'unité, la solidarité et la construction de projets démocratiques fondés sur
nos valeurs. Le projet européen est né du fait de la nécessité d'éviter la
guerre sur le continent et d'œuvrer à la prospérité. Aujourd'hui, la Commission
européenne a répondu à cette attente et a réaffirmé la raison d'être de l'UE.
Félicitations aux dirigeants forts et inspirés de l'Ukraine et de la Moldavie
qui ont rendu ce résultat possible. Ma plus profonde admiration va à leurs
citoyens qui ont lutté pour la démocratie, même au prix de leur vie. Cela ne se
fera pas du jour au lendemain, mais l'Ukraine et la Moldavie sont sur la bonne
voie pour devenir des États membres de l'UE.
Dacian
Ciolos
> [Sécurité alimentaire] La nouvelle PAC contribuera au succès du Green
Deal européen. L'innovation et les pratiques agroenvironnementales et
climatiques alternatives telles que l'agroécologie, l'agroforesterie, peuvent
stimuler la production agricole de l'UE et répondre à la crise alimentaire.
Guy Verhofstadt
> Les citoyens de la Conférence sur l'avenir de l'Europe nous ont
demandé de rendre l'Europe plus efficace, plus
tangible, plus démocratique. Nous leur devons de mettre en œuvre les
conclusions, même les parties les plus difficiles, où les traités doivent être
mis à jour. Avec ce vote, le Parlement européen tient sa promesse, afin que
l'UE puisse pleinement réaliser son potentiel.
> Les vétos tuent l'unité européenne. Ils conduisent au chantage, à l'inefficacité, à la perte de
crédibilité et de confiance dans l'UE. L'unanimité doit être adoptée. C'est si simple.
Petras Auštrevičius
> [Candidature de l’Ukraine et de la Moldavie à l’UE] Une évaluation
positive par la Commission est la décision juste et inévitable, soulignant
ainsi l'ouverture de l'UE et sa politique fondée sur des valeurs. Nous nous
félicitons de cette décision et nous nous engageons à continuer de développer
un partenariat mutuellement bénéfique dans l'intérêt de tous les Européens.
Barry Andrews
> [Le gouvernement britannique veut sortir des accords du Brexit] Le
gouvernement Johnson n'a cessé de faire preuve de mépris à l’égard les intérêts
supérieurs de la population d'Irlande du Nord. L'exécutif de Stormont est
devenu un dommage collatéral dans les problèmes actuels de leadership des
Tories. C'est pourquoi il est si important que l'UE continue de se concentrer
sur la résolution des réels problèmes dès que le gouvernement britannique
choisira d'engager des discussions sérieuses.
Samira
Rafaela
> L'OMC démontre qu'elle peut
tenir ses promesses pour le commerce mondial. Ces négociations ont été
difficiles, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit simple. Les accords
conclus aujourd'hui constituent un pas en avant pour avoir un impact positif
sur la vie des gens, à l’image de la dérogation partielle aux ADPIC pour
faciliter la production de vaccins Covid19 par les pays en développement.
Maintenant, nous devons travailler au renforcement du système multilatéral en
réformant et en modernisant les règles du commerce mondial.
Jordi Cañas
La santé mentale dans le monde du travail a été trop longtemps négligée.
Nous avons besoin d'une stratégie européenne en matière de santé mentale qui
non seulement élargisse l'accès aux soins et aux traitements pour les
travailleurs, mais qui place également les chômeurs et les jeunes au centre de
ses préoccupations.
Dita Charanzová
> [Règlement relatif à la sécurité générale des produits] Cette
législation est notre "filet de sécurité" pour contrer les produits
illégaux et dangereux, en particulier ceux provenant des pays tiers, qui
peuvent nous nuire ainsi qu'à nos enfants. Désormais, chaque produit devra
avoir une personne légalement responsable dans l'UE et les États membres et les
particuliers pourront prendre des mesures à son encontre si elle ne fait pas
son travail. Cela signifie qu'il y aura moins de produits à risque sur le
marché, car le risque ne sera pas seulement pour les consommateurs mais aussi
pour les entreprises qui les vendent. L’ensemble des opérateurs économiques et
des marchés en ligne seront tenus d'informer tous les consommateurs qu'ils
peuvent identifier du rappel d'un produit. S'ils reçoivent l'ordre de retirer
quelque chose, ils devront le faire dans un délai d'un jour. Aucun consommateur
ne doit être laissé pour compte parce qu'un fabricant ne se conforme pas aux
normes requises.
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Certains croient que l'inflation est une bonne
affaire pour l'État. La réalité : les charges d'intérêts passeront de 4 milliards l'an
dernier à 30 milliards l'an prochain. L'inflation doit être maîtrisée. Ce sont des raisons pour lesquelles nous devons revenir au frein
à l'endettement.
> Nous n’abandonnons pas les
entreprises qui se sont retrouvées dans des difficultés de financement
temporaires en raison des prix élevés de l'énergie sans que ce soit de leur
faute. Avec l'outil de couverture de marge, nous leur donnons un coup de
main. C'est ainsi que nous voulons amortir l'évolution des prix.
> Belle avancée pour l'Union bancaire:
nous avons fait aujourd'hui des progrès qui renforcent notre place financière. Dans le même temps, nous avons pu exclure une mutualisation des
risques. Ainsi, les citoyens et les marchés pourront continuer à compter
sur notre centre bancaire à l'avenir.
> L'Allemagne veut renforcer ensemble
la compétitivité en Europe - également dans le secteur bancaire et financier. Cependant, la position sur le marché de nos importantes caisses
d'épargne et instituts coopératifs ne doit pas être remise en question.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Mise en place d’un bouclier social fixé à 1.500 euros par mois] Et si
chaque citoyen, à partir de 18 ans, avait une sorte de bouclier social
de 1500 euros, la somme qui est déterminée comme pouvant vous sortir de la
pauvreté ou vous éviter d’y tomber.
Cette somme remplacerait un certain nombre d’allocations existantes, comme
les allocations de chômage, ce serait le montant minimal pour les retraites.
Pour ceux qui n’arriveraient pas à un revenu de 1500 euros, s’ajouterait
un rajout de l’Etat. (…)
Nous ne croyons pas à un chèque inconditionnel pour tout le monde, même à ceux
qui n’en ont pas besoin. Nous croyons plus en une sorte de bouclier social qui
garantisse que personne n’ait moins de 1.500 euros par mois pour vivre.
> Définir la laïcité par l’idée que l’Etat n’a pas à interférer
dans les cultes et que les cultes n’ont pas à interférer dans l’Etat, comme si
l’un et les autres étaient des sphères égales et sans interactions, est une
erreur courante.
«Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu», comme le
disent les Évangiles, est l’image classique de ce biais de raisonnement. Quand
l’Eglise l’édicte, elle le sait pertinemment: présenter les deux sphères à
égalité revient à soumettre l’Etat à l’Eglise.
Ces sphères - État et cultes - ne sont en réalité ni égales, ni sans interaction.
Il faut bien que quelqu’un détermine la frontière entre ce qui appartient à
l'un et aux autres. Si ce quelqu'un est Dieu, nous sommes en théocratie. Si
c'est l'État, nous sommes en démocratie.
Par exemple, l’Etat n’a certes pas à interférer dans la manière dont les cultes
organisent leurs rites. Par contre, l'État peut - et même doit - délimiter
l’ampleur de la souffrance admissible pour des animaux durant leur vie et leur
mise à mort, quel qu’en soit le contexte.
L’idée que les hommes, l’Etat n’auraient rien à dire sur la souffrance animale
dès qu’elle est infligée pour des motifs religieux est donc une idée non
seulement fausse d’un point de vue laïque, mais dangereuse d’un point de vue
politique.
C’est pour cela que la question de l’abattage avec étourdissement est bel une
question de bien-être animal ET de laïcité politique. Ce sont bel et bien ces
deux principes qui ont, hélas, été foulés aux pieds par la décision
démocratique du parlement bruxellois.
> Il n’y a donc pas, aujourd’hui, de majorité démocratique pour
imposer l’étourdissement avant abattage en Région bruxelloise. Dont acte. Une
souffrance intense et évitable continuera à être infligée à des animaux. C’est
une triste journée pour le bien-être animal.
Les partisans de ce texte, tous partis confondus, avaient de leur côté le
droit, la science et 70% des Bruxellois. Et ce sur un texte modéré portant
l’étourdissement réversible, point d'équilibre entre liberté de culte et
bien-être animal.
Personnellement, jamais je ne me résignerai jamais à ce que la souffrance
animale n’ait pas la même valeur à Bruxelles. Je proposerai à mon parti de
remettre la proposition sur la table lors des élections de 2024, et à leur
issue.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Les grandes économies produisent 80% de la
pollution à l'origine des changements climatiques. Ensemble, on peut changer
les choses. J’en ai parlé avec le président Biden
et d’autres partenaires. Au menu: véhicules zéro émission, énergie propre,
transport maritime écologique et plus.
J’ai parlé du leadership dont fait preuve le Canada pour réduire d’au moins 75%
les émissions de méthane du pétrole et du gaz d’ici 2030 et annoncé du soutien
pour des projets d’atténuation du méthane dans des pays en développement. On
restera un chef de file dans ce domaine.
> On a présenté la Loi sur la mise
en œuvre de la Charte du numérique. Ce projet de loi vise à protéger vos
renseignements personnels et à offrir aux entreprises innovantes des règles
claires à mesure qu’évolue la technologie.
> Soyons clairs : la vaccination
reste l’un des meilleurs outils contre la covid19. Si vous n’êtes toujours pas
vaccinés, faites-le dès maintenant afin d’être prêts pour l’automne. On
continuera de travailler avec les provinces et les territoires pour que vous
puissiez le faire. Nous allons continuer de surveiller la situation, de suivre
les plus récents conseils de santé publique et la science et de faire tout ce
qu’il faut pour protéger les Canadiens.
> Lors de mon entretien avec le
président Zelensky,
j’ai réitéré le soutien inébranlable du Canada et indiqué que, lors de mes
prochaines rencontres avec des dirigeants mondiaux, on va continuer de chercher
à soutenir les Ukrainiens et à exiger des comptes du régime russe.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> L'assaut brutal de la Russie contre l'Ukraine a
alimenté une crise énergétique mondiale, faisant grimper l'inflation dans le
monde entier. Nous devons travailler ensemble pour lutter contre l'inflation et
atténuer les retombées de cette crise.
> J'ai parlé avec le président
Zelensky pour discuter de la guerre brutale et continue de la Russie contre
l'Ukraine. J'ai réaffirmé notre engagement à soutenir l'Ukraine et indiqué
que les États-Unis fournissaient plus de 1,2 milliard de dollars d'aide
supplémentaire en matière de sécurité et d'aide humanitaire.
> Les républicains du Congrès aiment
me dépeindre comme une sorte de gros dépensier, mais comparons les faits. Sous mon prédécesseur, le déficit a explosé – augmentant chaque
année. Avec mon plan, nous avons réduit le déficit de 350 milliards de
dollars l'an dernier. Et nous le réduisons de 1600 milliards de dollars cette année.
> Le fait est que nous avons environ
790 milliardaires en Amérique. Vous savez quel est leur taux d'imposition moyen ? Environ 8 %. Je crois qu'aucun milliardaire ne devrait payer un taux
d'imposition inférieur à celui d'un enseignant, d'un pompier, d'un électricien
ou d'un flic. (…) Selon mon plan, personne qui gagne moins de 400 000 $ par
année ne paiera un centime de plus en impôt fédéral. Mais nous n'aurons plus une situation où 55 des plus grandes
sociétés américaines ne paient aucun impôt fédéral sur le revenu sur 40
milliards de dollars de bénéfices.
> L'émancipation des Noirs américains
réduits en esclavage n'était pas la fin du travail de notre nation pour tenir
la promesse d'égalité - ce n'était que le début. En ce 19 juin, jour de commémoration, nous nous engageons à
nouveau dans notre travail commun pour assurer la justice raciale, l'équité et
l'égalité en Amérique.
> > [Covid19] Bonne nouvelle, les
amis : les vaccins pour les enfants de moins de 5 ans sont maintenant autorisés
par la FDA et recommandés par le CDC. Pour la première fois, pratiquement tous les Américains peuvent
accéder aux protections de ces vaccins vitaux - des plus jeunes aux plus âgés. Parents, vous pourrez bientôt prendre rendez-vous pour ces
vaccins dans des endroits comme les cabinets de pédiatres, les hôpitaux pour
enfants, les centres de santé communautaires et les pharmacies. Ces vaccins sont sûrs et très efficaces. Nous nous sommes préparés pour ce moment. Notre administration a déjà obtenu des doses de vaccins pour les
plus jeunes d'Amérique et lance maintenant un effort global avec les États, les
services de santé locaux, les pédiatres américains, les médecins de famille et
bien d'autres pour aider à se faire vacciner.
> La loi bipartisane sur les
infrastructures ne se limite pas à reconstruire nos infrastructures, il s'agit
également de reconstruire notre classe moyenne. C'est pourquoi nous avons veillé à ce que la loi sur les
infrastructures inclue des protections importantes du travail. (…)
Nous avons besoin d'une économie construite à partir du milieu et du bas vers
le haut - pas du haut vers le bas. Parce que je sais que quand la classe moyenne va bien, tout le
monde va bien.
> Alors que les Américains luttaient
pour joindre les deux bouts l'année dernière, l'industrie du transport maritime
a engrangé 190 milliards de dollars de bénéfices. Ma loi de 2022 sur la réforme du transport maritime réduira les
frais de l'industrie et fera baisser les prix pour les familles américaines.
La loi de 2022 sur la réforme du transport maritime est un
exemple de ce à quoi ressemble le gouvernement lorsque nous travaillons
ensemble de manière bipartisane pour résoudre les vrais problèmes auxquels sont
confrontées les familles. Je suis fier d'avoir signé le projet de loi visant à réduire les
coûts pour les entreprises américaines et les familles qui en dépendent.
> Comme je l'ai déjà dit à la communauté
LGBTQI+: votre président vous soutient. Hier, j'ai signé un décret exécutif qui protégera la communauté
des attaques haineuses, utilisera toute la force du gouvernement pour empêcher
les «thérapies de conversion», fera progresser l'égalité pour les familles, et
plus encore.
♦ Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
> Dans 15 États, le chômage a atteint des niveaux
historiquement bas. Grâce au plan de sauvetage américain, les Américains dans tous
les coins du pays se remettent au travail dans des emplois bien rémunérés. Mais notre travail n'est pas terminé. Nous allons continuer à nous battre pour réduire les coûts des
familles - de l'essence à l'épicerie. Les démocrates restent concentrés sur la construction d'une
économie qui fonctionne pour tous les Américains : augmenter les salaires et
réduire les coûts à tous les niveaux pour les familles qui travaillent.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Nous devons construire la démocratie pour l'avenir
- et ce qui me donne de l'espoir, c'est la promesse et le potentiel de la
prochaine génération de dirigeants à venir.
> Le 19 juin est l'occasion de
commémorer l'anniversaire de l'annonce tardive de la liberté parvenant aux
Noirs réduits en esclavage à Galveston, au Texas. Aujourd'hui, nous nous souvenons de cette lutte pour la liberté
alors que nous réfléchissons au chemin parcouru en tant que pays et au travail
qui reste à faire. Nous nous souvenons que même aux heures les plus sombres, il y a
lieu d'espérer la lumière du lendemain. Engageons-nous tous aujourd'hui à honorer ceux qui se sont battus
au fil des générations pour rapprocher notre pays de nos idéaux les plus élevés.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Les dernières audiences du 6 janvier montrent que
Trump savait qu'il avait perdu les élections. Ses propres gens lui ont dit qu'il avait perdu les élections. Il a ensuite choisi de mener une conspiration criminelle pour
annuler les résultats et empêcher le transfert pacifique du pouvoir pour la
première fois dans l'histoire américaine.
> La liberté peut triompher de
l'injustice ; la poursuite des progrès n'est pas garantie. La commémoration du 19 juin est un rappel de ces deux vérités. Aujourd'hui, célébrons les progrès que nous avons réalisés en
tant que pays tout en redoublant notre engagement à agir pour la justice
raciale.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Ce premier ministre a constamment menti et enfreint
les lois qu'il a écrites. Il est clair comme le jour qu'il a aussi enfreint le Code ministériel. Pour le bien de la Grande-Bretagne, la prochaine démission dont
nous devrions entendre parler est celle de Boris Johnson.
> Seul un contrevenant menteur comme
le premier ministre peut penser qu'il peut s'en tirer en ne nommant pas de
conseiller en éthique. Boris Johnson devrait non seulement nommer un nouveau conseiller,
mais aussi donner au Parlement son mot à dire sur qui il est afin qu'il ne
puisse pas nommer un copain.
> Le gouvernement doit agir maintenant
pour aider les familles rurales au bord du gouffre, en élargissant le programme
d'exonération des taxes sur les carburants. Les ministres doivent également sévir contre les profiteurs du
pétrole qui profitent de la misère des gens à la pompe.
> Les années pendant lesquelles le
gouvernement conservateur a détruit nos services de santé ont poussé les
services d'ambulance jusqu'au point de rupture et les patients en payent le
prix.
Munira
Wilson (députée)
> Les parents méritent de savoir que les
écoles dans lesquelles ils envoient leurs enfants sont sûres. Pourtant, ces chiffres montrent que dans les écoles du pays – de
Twickenham à Tiverton – des bâtiments en ruine mettent nos enfants en danger.
● Suisse
♦ Centre
> Il est dans
l’intérêt de la Suisse de stabiliser ses relations avec l’UE, notre principal
partenaire commercial, avec lequel nous partageons également des valeurs
essentielles. La guerre de la Russie contre l’Ukraine nous a notamment montré
l’importance de la solidarité de tous les pays européens. Dans ce contexte, le
Centre estime que la Suisse doit préserver l’équilibre entre échanges
économique, souveraineté et responsabilité sociale.
« En tant que parti du Centre qui
assume une responsabilité sociale, la libre circulation des personnes et les
défis qu’elle pose sont au cœur de nos préoccupations. La protection du niveau
des salaires et de nos institutions sociales demeure l’enjeu majeur »,
souligne la Conseillère aux Etats Isabelle Chassot. En janvier 2022 déjà, le
groupe parlementaire du Centre a demandé au Conseil fédéral de montrer comment
il entend garantir la protection du niveau des salaires et de nos assurances
sociales. Par exemple avec des clauses de sauvegarde efficaces. Si cela ne
devait pas aboutir, le Centre craint des distorsions sociales et des
conséquences sérieuses pour la cohésion de la Suisse. « C’est pourquoi
l’extension des mesures d’accompagnement constitue une option pour nous, pour
autant cependant que les partenaires sociaux se mettent d’accord sur ce
point », poursuit Isabelle Chassot. La raison décisive de l’échec de
l’accord-cadre réside dans la dénonciation du partenariat social par le Conseil
fédéral à l’été 2018. Si la Suisse veut progresser dans le dossier de l’UE, le
consensus du partenariat social doit être rétabli en politique intérieure. Le
Conseil fédéral doit maintenant s’y atteler en priorité.
Les dernières semaines ont montré que différentes forces politiques, y compris
au sein de l’Union européenne et de ses États membres, souhaitent trouver une
solution. Le Centre a activement collaboré avec le Parti populaire européen
pour demander la concrétisation du dialogue politique et le renforcement de la
coopération avec la Suisse. Suite à cela, le Parti populaire européen a adopté
il y a trois semaines une résolution qui renforce l’engagement en faveur de la
coopération avec la Suisse. Le fait que tous les groupes politiques du
Parlement européen se soient en outre engagés cette semaine en faveur d’un
déblocage des négociations entre l’UE et la Suisse montre qu’ils tiennent eux
aussi à trouver une solution.
En janvier 2022, le Centre avait déjà indiqué les domaines dans lesquels il
existait une marge de manœuvre pour remettre les relations avec l’UE sur des
bases durables. C’est précisément dans le domaine de la dynamisation de la
reprise du droit ainsi que du règlement des différends que Le Centre voit un
potentiel dans les accords sectoriels existants pour négocier des solutions
nouvelles et pragmatiques en vue de leur développement. « Nous attendons
du Conseil fédéral qu’il identifie les possibilités de reprise dynamique du
droit pour chaque accord sectoriel et un mécanisme de règlement des différends
dans l'intérêt de la Suisse. Ces règles doivent être claires, contraignantes et
concrètes.»
La Suisse a atteint un haut niveau de prospérité grâce à son ouverture
d’esprit, à la diversité de sa société, à sa fiabilité et à sa souveraineté.
Nous voulons qu’il en soit de même à l’avenir. C’est maintenant au Conseil
fédéral de présenter et de mettre en œuvre une stratégie pour les relations
avec l’UE qui s’appuie sur la politique intérieure. « De nouveaux retards
dans ce dossier, en particulier s’ils devaient être dus à des intérêts
particuliers de politique partisane, seraient préjudiciables à notre
pays », souligne Charles Juillard.
> La
guerre de la Russie contre l’Ukraine continue d’alimenter l’inflation. Le
moteur économique est grippé. La pression sur les chaînes d’approvisionnement
des biens de consommation courante, ainsi que la hausse des prix des
combustibles et des carburants réduisent toujours plus le pouvoir d’achat de la
population. Le risque de tensions sociales s’en trouve encore accru.
« Nous devons prendre rapidement des contre-mesures, afin de soutenir le
pouvoir d’achat de la population et d’atténuer les effets de
l’inflation », déclare le Vice-président du Centre Charles Juillard.
L’inflation menace le pouvoir d’achat de l’ensemble de la société. Les
retraités, qui doivent déjà souvent supporter des charges élevées par rapport à
leurs rentes, sont parmi les plus touchés et risquent de perdre leur pouvoir
d’achat en raison de la hausse des prix. Le Centre demande une adaptation
urgente des rentes au renchérissement des prix. « Nous assistons à une
hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. C’est pourquoi nous
devons renforcer le pouvoir d’achat par des mesures immédiates. L’adaptation
des rentes est une mesure que le Conseil fédéral peut mettre en œuvre
immédiatement », souligne le Président du groupe du Centre Philipp
Matthias Bregy.
Outre la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, il faut
également s’attendre à une augmentation sensible des primes d’assurance
maladie. L’augmentation des primes depuis des années est déjà un problème qui
est encore aggravé par la situation actuelle. Même s’il faut continuer à
maîtriser à long terme l’augmentation des coûts de la santé, des mesures
pragmatiques et à effet rapide sont désormais nécessaires. Compte tenu de la
situation, Le Centre est convaincu de la nécessité d’augmenter de 30% la contribution
fédérale à la réduction individuelle des primes, pour une durée limitée à un
an. Actuellement, la classe moyenne ne profite pas des prestations de
soutien de l’Etat. Or, l’extension des réductions de primes doit précisément la
soulager. Il est urgent et nécessaire que nous prenions maintenant des mesures
pour protéger le pouvoir d’achat de la population.