Voici une sélection, ce 13 juin 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Une filière de l’armement forte est
indispensable pour notre défense, notre sécurité, et notre autonomie stratégique.
Au salon Eurosatory, je suis venu rencontrer nos industriels qui œuvrent et
innovent pour notre excellence opérationnelle et économique, française et
européenne !
Symbole de notre ambition stratégique, condition de notre souveraineté
nationale, conception de notre souveraineté européenne : voilà ce qu'incarnent
Eurosatory et notre industrie de défense. Face aux nouveaux défis, nous devons
changer de logiciel : aller plus vite, plus fort !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Nous sommes la seule force politique en mesure
d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale.
> Dans une semaine, au-delà des étiquettes, ce sont nos valeurs qui sont en jeu : la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité. Ce combat est toujours d’actualité : nous ne devons jamais cesser de défendre ces valeurs.
> À toutes celles et ceux qui se sont abstenus, je veux dire ce soir de croire dans la force de leur vote et de faire entendre leur voix dimanche prochain.
> Face à l’extrême droite nous soutiendrons toujours les candidats qui respectent les valeurs républicaines.
> On a quelques dizaines de circonscriptions dans lesquelles on a un duel entre RN et Nupes. Notre position c’est : aucune voix pour le Front national. Ensuite, quand on a des candidats Nupes, très clairement, si on a affaire à un candidat qui ne respecte pas les valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l’Ukraine, qui veut sortir de l’Europe, nous n’appelons pas à voter pour lui .
> Ce matin, j’ai réuni tous les candidats de la majorité présidentielle. L'heure est à la mobilisation générale. N’économisons aucun effort, nous avons une semaine pour obtenir une majorité forte et claire.
> Dimanche prochain, face aux extrêmes, en votant pour les candidats de la majorité présidentielle, vous permettrez à la France d’être au rendez-vous de son avenir et de ses valeurs.
> Quand Jean-Luc Mélenchon prétend vouloir être Premier ministre, c’est surtout le premier menteur. Il ment sur les résultats de son camp en gonflant les chiffres pour faire les gros titres à 20 heures. Il ment sur notre programme en insinuant partout que nous voudrions augmenter la TVA. Notre programme est clair: pas un impôt de plus. C’est ironique de la part de quelqu’un qui veut créer 30 nouvelles taxes et 35 nouveaux interdits.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Nous ne voulons pas d’une majorité d’extrême
gauche dans notre pays. M. Mélenchon veut sortir de l’Europe ; il veut moins de
sécurité et plus d’impôts.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Quelle que soit la configuration aucune voix ne
doit aller au Rassemblement national. Le combat contre l’extrême droite n’est
pas un principe à géométrie variable.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Premier entretien avec Richard Marles, nouveau ministre
de la Défense australien dans le prolongement de l’échange entre Emmanuel Macron et le
premier ministre australien Anthony Albanese. Nous avons exploré les pistes pour dépasser la crise de
confiance avec l'Australie et projeter notre relation de défense vers l'avenir.
Brigitte Bourguignon
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Grâce à la confiance de mes électeurs du
Pas-de-Calais, avec ma proximité reconnue, je représente un bouclier face au RN
pour protéger notre territoire contre les extrêmes. J’appelle les Français à
soutenir Emmanuel Macron et faire gagner largement nos valeurs humanistes.
Marc
Fesneau (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Dimanche, vous
pouvez choisir une France qui porte en Europe et dans le monde une parole
crédible. Choisir de nous renforcer plutôt que nous affaisser. De nous
rassembler plutôt que nous diviser. De choisir la vérité plutôt que le
mensonge. De faire face, Ensemble.
Stanislas
Guerini (ministre de la Fonction publique)
> Soyons très clairs : pas une voix
pour le RN. Face à Marine Le Pen.
> Il y a 6 ans, j'étais à la tête d'une PME, là aussi pour créer des emplois. C'est avec sincérité que me suis engagé pour un projet européen et de progrès sociaux. Une sincérité que je continue de porter pleinement.
> Il y a une bataille à mener pour le second tour ! Nous pouvons avoir une majorité solide, loyale pour agir utilement pour le pays.
> Notre projet pour le second mandat est clair : bâtir un quinquennat pour le plein emploi.
> Nous sommes engagés sur le terrain avant d’être sur les plateaux TV, comme le fait Mélenchon. Nous faisons campagne, il n’est lui-même pas candidat.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Partout sur le terrain, nos candidats continueront de porter un projet clair, autour de 4 grandes priorités : l'école, la santé, le pouvoir d'achat et la transition écologique et énergétique.
Olivier
Véran (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie
démocratique)
> Dimanche prochain, faisons reculer
l'abstention, et donnons au président de la République une majorité solide pour
une France forte en Europe et dans le monde.
Gabriel
Attal (ministre délégué chargé des comptes publics)
> Les électeurs
ont voulu envoyer un message sur des questions environnementales et sociales en
utilisant un bulletin NUPES. Mais il y a un projet qui est républicain, le
nôtre.
Franck
Riester (ministre chargé du commerce extérieur)
> Grâce à la formation de classe
mondiale de nos écoles de commerce, choisir la France, c’est choisir l’excellence ! Aujourd’hui,
notre pays offre un vivier de talents inégalé qui fait de Paris la place financière européenne
de référence !
> Nous sommes mobilisés depuis 5 ans pour une mondialisation plus durable: l'initiative de coalition des ministres du commerce pour le climat est un nouveau pas dans la bonne direction.
> Nous sommes solidaires de l’Ukraine et nous nous tenons à ses côtés face à l’agression russe. Avec 56 ministres du Commerce, nous l’avons réaffirmé avec force en marge de la 12ème conférence ministérielle de l’OMC, en présence de notre homologue ukrainien Taras Kachka.
Olivia
Grégoire (Porte-parole du gouvernement)
> [Législatives] Si c'est être
fragile que d'être légèrement en tête, je ne comprends pas bien ce qu'est la
fragilité
> Pas une seule voix ne doit aller à l’extrême-droite, pas une seule voix ne doit aller au Rassemblement national. La majorité présidentielle n’a jamais manqué de clarté sur ce sujet.
> La majorité présidentielle est présente au second tour dans une large majorité de circonscriptions, sur tout le territoire. Nous devons continuer à convaincre au second tour pour donner une majorité forte dimanche prochain à Emmanuel Macron.
> Face à l’illusionniste Mélenchon qui proclame déjà victoire, restons humbles : le second tour est devant nous. Les Français auront dimanche prochain un choix clair à faire, entre ordre et désordre, entre Europe et sortie de l’Europe.
Clément
Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
> Le 19 juin, le choix est clair,
pour l’Europe, une République fière et l’action pendant 5 ans, contre
l’extrémisme, la démagogie et le Frexit.
> Je le dis aux Français qui seront amenés à faire un choix dimanche prochain : nous sommes les seuls à pouvoir avoir une majorité d’action.
> Il y a une opération marketing très habile. Jean-Luc Mélenchon nous raconte absolument n’importe quoi, avec un grand sourire.
> L'opération marketing est habile ! Mais l'union Nupes a fait moins de voix qu'à la Présidentielle. C'est une OPA sur la gauche et les écologistes.
> [Programme de la Nupes] C'est une vraie escroquerie, c'est une fuite en avant avec un programme qui fait exploser la dette. Sur l'écologie, c'est une belle arnaque.
> Un vote n'est pas simplement un signal mais une action responsable. Ca compte de savoir si le pays sera bloqué et dans la revanche ou s'il va avancer.
> Jean-Luc Mélenchon dit : « élisez-moi Premier ministre », mais il n’est pas candidat. Il ne sera ni élu, ni Premier ministre.
► Partis politiques
● LaREM (futur
Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> La Nupes c'est le programme économique de Mélenchon: ni chiffré ni réaliste
mais dont la facture sera payée par tous. Nous défendons le travail et le plein
emploi, nous défendons l'attractivité de la France. Pour distribuer de la
richesse il faut la produire, pas l'inventer!
> Mélenchon n'aspire qu'à la déstabilisation, au blocage de l'Assemblée nationale et du pays. C'est irresponsable et ce n'est pas un projet pour la France !
> Notre position a toujours été claire : pas une voix pour l'extrême droite, jamais ! Nous n'avons pas de leçon à recevoir de Mélenchon qui après sa défaite à la présidentielle préférait lancer sa campagne des législatives plutôt que de combattre Le Pen.
> Dans cette dernière semaine, rien n'est fait ! Le second tour sera celui de la clarification : entre un projet de désordre souhaité par Mélenchon ou celui de la stabilité avec Emmanuel Macron.
> Dans ce second tour, nous continuerons de mobiliser les Français et de les convaincre ! Face à un Mélenchon qui ne veut que le désordre et bloquer le pays, nous défendrons un projet d'avenir et de stabilité pour la France.
> Avec ces résultats de premier tour, nous continuons à porter un projet clair : appliquer le programme porté par Emmanuel Macron. Plus que jamais, nous avons besoin d'une majorité d'action à l'Assemblée nationale. Dès demain, la campagne reprend, partout sur le terrain !
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Ce pourquoi je me bats, ce pour quoi nous nous
battons, c'est pour une majorité absolue qui nous permette d'agir et d'agir
vite : pouvoir d'achat, santé, transition écologique. Nos 421 candidats engagés
pour le second tour sont mobilisés sans relâche.
> La majorité présidentielle est en tête de ce 1er tour. En nombre de voix et en nombre de candidats qualifiés. Nous devons avoir une majorité claire pour agir : j'appelle à une large mobilisation pour le second tour !
> Cette fascinante technique de la France Insoumise : les résultats ne nous plaisent pas, c'est que les résultats mentent. Une pâle copie de Trump et autres populistes.
> Jamais je ne laisserai dire «la police tue» ou parler de «rétablissement de la peine de mort» quand nos policiers sont contraints à faire usage de la force. Voilà ce qu'est l'extrême gauche !
> Notre position est claire : aucune voix ne doit aller à l'extrême droite. C'est notre ADN et notre combat. Dans certains cas, il est pour autant impensable d'appeler à voter pour l'extrême gauche quand elle rompt avec nos valeurs républicaines.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Face aux grands défis de notre temps, nous
avons besoin d’une majorité claire et solide pour la France et l’Europe. Le
temps est au rassemblement et à la mobilisation pour permettre à la France
d’avancer solidement au service des Françaises et des Français.
> Ce sont deux visions de la France et de l’Europe que tout sépare qui s’opposent dans ce second tour. Notre pays à besoin de cohérence et de stabilité pour agir et protéger les Français. Certainement pas d’ajouter de la crise à la crise avec la Nupes.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Il faut une majorité claire à Emmanuel Macron pour éviter le
désordre promis par nos adversaires, répondre à l'urgence du pouvoir d'achat et
apporter de vraies réponses à l'urgence climatique.
> L'abstention appelle, une fois encore, à rénover notre vie démocratique.
> La majorité présidentielle est la seule force en situation de se hisser au second tour dans l'immense majorité des circonscriptions.
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Les résultats de ce 1er tour sont inquiétants
pour notre République : montée de l’abstention et des votes extrémistes. Avec le Parti radical j’appelle au
sursaut et à la mobilisation pour donner à la France une majorité claire dimanche prochain.
Nathalie Delattre (sénatrice)
Résultats du 1er tour des législatives : l’heure de
la mobilisation générale a sonné ! Une majorité relative serait synonyme de
paralysie. La Nupes
se rêve Front Populaire. Ce n’est pourtant que l’alliance de circonstance du
renoncement et du déclassement.