Voici une sélection, ce 3 juin 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> En septembre dernier, je lançais le plan
Marseille en Grand. Pour les écoles, il portait un investissement massif pour
rénover les bâtiments et une ambition forte : faire confiance aux équipes
pédagogiques de terrain.
En neuf mois, le plan Marseille en Grand avance et porte déjà ses fruits !
Penser des manières de faire innovantes, imaginer des méthodes d’enseignement
différentes pour nos enfants : 59 écoles l'ont fait. Comme ici à l’école
Menpenti où les enfants aiment les maths !
Ce qui commence à fonctionner à Marseille doit pouvoir fonctionner dans toute
la France ! Nous allons, dès la rentrée prochaine, engager une révolution
profonde dans toutes les écoles de la République. Deux principes : faire
confiance aux enseignants, donner sa chance au terrain.
> [Tenues islamiques à l’école] Là-dessus je vais être très clair, la politique que je veux conduire est toujours la même, celle de la vérité. Il ne doit y avoir aucun tabou, aucun interdit et non plus aucun fantasme. Donc, moi je veux de la vérité, de la clarté sur tous les chiffres. Et ensuite je veux que la loi de la République s’applique, a-t-il fait valoir. Et la loi est très claire : pour tous les élèves dans nos écoles, il n’y a pas de signes religieux, quels qu’ils soient. Nous allons avec M. le ministre de l’éducation regarder, mesurer et répondre avec la plus grande clarté à toutes les situations qui ne respectent pas les lois de la République.
> Comme je m’y étais engagé en campagne, nous réintroduirons en classe de 1re la possibilité de choisir les mathématiques en option. Il y aura toujours la spécialité maths, mais il y aura la possibilité offerte à tous les élèves de choisir hors de la spécialité l’heure et demie de mathématiques qui avait été sortie du tronc commun.
> Aujourd’hui, le peuple danois a voté pour rejoindre la politique européenne de défense. C’est une excellente nouvelle pour notre Europe ! Nous sommes plus forts ensemble.
> [Message du président de la république à l’occasion de
la conférence internationale sur l'environnement de Stockholm]
À Stockholm, en 1972, s’est ouvert un nouveau chapitre de notre histoire
collective, celle de la conscience écologique mondiale.
Il y a 50 ans, nous avons répondu à des enjeux planétaires par l’invention d’un
nouveau multilatéralisme : à Rio, 20 ans plus tard, nous adoptions les trois
conventions majeures, sur le climat, la biodiversité et la désertification.
De Rio à l’Accord de Paris, il nous aura fallu 25 ans de plus pour rendre
tangibles, concrets et partagés par tous, nos objectifs climat : viser la
neutralité carbone pour limiter le réchauffement au maximum à 2 degrés Celsius.
25 ans, c’est-à-dire une génération entière.
Depuis Stockholm ce furent 5 décennies de prise de conscience. Nécessaires, ô
combien. Suffisantes, certainement pas.
Aujourd’hui, les scientifiques ne nous adressent plus des alertes, mais des
ultimatums. Les crises du climat, de la biodiversité et de la sécheresse se
cumulent, dans un monde totalement interdépendant et où de nouvelles puissances
ont émergé. Si notre devoir d’exemplarité en tant que nation parmi les plus
riches est historique, nos responsabilités sont plus que jamais partagées.
La France est déterminée à faire partie des premiers pays au monde à sortir des
énergies fossiles. C’est notre devoir, notre responsabilité pour continuer à
agir pour le climat. C’est la feuille de route que j’ai fixée à la Première
ministre de la France en charge de la planification écologique.
Car c’est désormais la recherche absolue de résultats rapides qui doit nous
guider sur tous les fronts et partout sur le globe. Mais aussi une capacité à
planifier, à changer en profondeur les comportements de nos compatriotes, de
nos entreprises, de nos investisseurs, de l’ensemble de nos systèmes
productifs, de nos organisations publiques collectives, nos modes de vie.
Je veux citer trois actions décisives :
1. Comme nous l’avons fait sur le climat, il nous faut des objectifs précis sur
la biodiversité d’ici 2030 – comme par exemple celui de protéger rapidement 30%
des terres et des mers. L’agenda pour la biodiversité est indissociable de
celui pour la lutte contre le dérèglement climatiques.
2. Ensuite, pour réussir, nous devons réorienter massivement
les flux financiers publics et privés sur nos objectifs pour le climat et la
biodiversité, avec un agenda de transparence qui doit s’imposer à tous. Cet
agenda de cohérence, ce doit aussi être celui de la réforme que nous voulons
pour notre ordre commercial, qui doit intégrer pleinement ces enjeux. Je l’ai
plusieurs fois répété, on ne peut pas se donner des objectifs sur le climat ou
la biodiversité, et continuer de négocier des accords commerciaux comme il y a
20 ou 30 ans. C’est incohérent et irresponsable.
3. Enfin, il y a 50 ans, la solidarité était déjà identifiée comme l’un des
principes fondateurs : solidarité avec les générations à venir, solidarité
aussi avec ceux qui font dès aujourd’hui face aux conséquences du changement
climatique. Cette solidarité ne s’incarnera que par l’action : avec des moyens
pour accélérer partout la sortie des énergies fossiles, et en priorité du
charbon, et bâtir une transition juste. Avec aussi notre mobilisation face aux
risques sur la sécurité alimentaire, alors que les crises géopolitiques et
climatiques se combinent.
Stockholm, Rio, puis Paris. 50 années essentielles pour construire un destin
commun. Mais celles-ci seront balayées si les dix prochaines années ne sont pas
entièrement consacrées à ce qu’attend de nous la génération climat.
C’est-à-dire, des résultats.
Et je le dis avec beaucoup de force, en ce jour qui ne doit pas simplement être
anniversaire. Le contexte géopolitique qui est le nôtre vient bousculer nos
vies, nos systèmes politiques, nos choix. Les décisions que nous devons prendre
dans ce contexte de retour de la guerre en Europe ne doivent en aucun cas nous
conduire à attendre davantage. Et donc notre génération doit être celle des
résultats pour le climat, pour la biodiversité, contre la désertification, en
même temps que nous aurons à faire face au retour de la guerre et à ses
conséquences. Nous ne pouvons pas choisir, ce sont des urgences auxquelles nous
devons répondre ensemble et en même temps.
> Les ministres, je les nomme, j'ai confiance en eux - c'est le cas du ministre de l'Intérieur, c'est le cas aussi du préfet qui représente la République et l'ordre public.
> Quand j’ai choisi de nommer Pap Ndiaye [comme ministre de l’Eduation], j’ai choisi de nommer un homme qui d’abord par sa vie, son parcours, dit ce à quoi je crois de l’école de la République. (…) Je pense qu’il incarne aussi ce que nous avons fait ces cinq dernières années, ce que nous voulons faire, c’est-à-dire combien l’école de la République permet de bâtir l’égalité des chances. Il a montré par ses études, son parcours académique, son souci de l’égalité des chances (…) et le fait que la République devait toujours se regarder elle-même, être capable de bâtir son unité dans le respect des diversités.
> [Stade de France] La France a toujours montré qu’elle pouvait accueillir de grands événements, on l’a montré avec l’Euro. On tirera toutes les conséquences de ce match. Mais beaucoup de ces finales ont, malheureusement, eu des événements plus dramatiques. Nous nous apprêtons maintenant à accueillir le Mondial de rugby et les JO.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Nous devons aller plus vite et plus fort sur la transition écologique.
(…) L’objectif est une France neutre en carbone en 2050 et respectueuse du
vivant ce qui implique une transformation radicale de nos modes de production,
de déplacement, de notre façon de nous alimenter.
Nous devons nous fixer des trajectoires claires, avec deux priorités fortes :
sortir des énergies fossile et lutter contre l’effondrement de la
biodiversité. L’écologie n’est plus la politique de quelques lanceurs d’alerte,
elle est au cœur de nos politiques publiques.
> Les Français ne sont plus à convaincre de la
nécessité qu’il faut mener cette transition écologique, car ils vivent ce
dérèglement climatique (…) Il faut maintenant leur apporter des solutions
concrètes et ne pas les plonger dans l’impasse.
L’objectif, c’est de tenir cette trajectoire sans mettre
les Français en difficulté. Il ne faut pas opposer l’écologie contre
l’économie.
> Il faut transformer notre modèle économique. La décarbonation des différentes filières industrielles est un des leviers de la transition.
> Si nos opposants ont la radicalité des slogans et des postures, nous incarnons la radicalité des actes et des résultats.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Cette période est difficile pour les Français.
Mais la France est le pays de l'UE où l'inflation est la plus faible. Avec Emmanuel Macron, nous l’avions
anticipé : gel du prix du gaz, plafonnement à 4 % de la hausse des prix de
l’électricité, remise de 18 cts/litre de carburant.
> Le projet économique de M. Mélenchon conduirait tout droit notre pays à la faillite. Une fois ruinés, nous n’aurions pas d’autre choix que de nous soumettre aux organisations financières internationales et à un plan d’austérité brutal. Qui peut souhaiter cela à la France ?
> Le parti de Jean-Luc Mélenchon est celui de la soumission. Soumission à une idéologie collectiviste. Soumission à un parti autoritaire qui ressemble à un clan. Soumission au régime autoritaire de Vladimir Poutine. Soumission à une vision communautariste et à l’islam politique.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> [Stade de France] Avons-nous évité le pire?
Oui. Aurions-nous pu anticiper davantage? Sans doute. (…) Il y avait très
largement assez d'effectifs de police. (…) Plusieurs billets ont été dupliqués
des centaines de fois.
Catherine Colonna
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Je salue le vote historique du peuple danois
sur la coopération de sécurité et de défense. Il va renforcer la souveraineté
de l'Europe.
> Discussion constructive avec mon homologue britannique autour de notre soutien à l’Ukraine et de l'amitié franco-britannique que nous célébrons aussi à l'occasion du Jubilé de la reine Elizabeth.
> [Australie] Ravie d'avoir échangé - en français - avec mon homologue australienne Penny Wong et de travailler à reconstruire ensemble la relation bilatérale. Sur l'Indopacifique et le climat, nous avons beaucoup à faire et j'espère vous recevoir rapidement à Paris.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> A la base navale de Brest pour l’admission au
service actif du 1er sous-marin nucléaire d’attaque de nouvelle génération, le
Suffren. C’est une étape importante dans l’ambition stratégique qu’a Emmanuel Macron pour nos armées
depuis 2017.
> Je me suis entretenu par téléphone avec mon homologue américain, . Cet entretien a été l’occasion de souligner l’excellence de la relation franco-américaine et d’échanger sur la situation en Ukraine, notamment les mesures de soutien mises en œuvre face à l’agression russe.
Stanislas
Guerini (ministre de la Fonction publique)
> Avoir une majorité, c'est la
condition pour agir et être utile pour les Français : c'est pour cela que je me
suis engagé dans la vie politique.
> [Retraites] Nous voulons augmenter les pensions, contrairement à toutes les forces politiques dans cette campagne. Oui, nous voulons financer 1100 euros de pension minimum pour tous les Français.
> [Fonctionnaires] Nous tiendrons nos engagements, nous dégèlerons le point d'indice. Je veux que ce soit significatif, que ce soit visible sur la fiche de paie.
> Je suis ministre de la Fonction publique, mais avant tout je suis ministre des agents de la Fonction publique : ceux qui ont permis au pays de tenir pendant la crise. Je serai à leurs côtés.
> Nos priorités : mettre l’usager au centre, accessibilité, accélération de la transformation numérique de l’Etat. Les Français attendent beaucoup de nous, au travail!
> Transformation numérique, transition écologique : l'Etat sera aux avant-postes des défis à venir, dans un esprit de confiance et de proximité.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Sortir la France des énergies fossiles avant 2050, c’est la mission qui m’a été confiée par le Président de la République et la Première ministre avec un objectif: réduire de 40% notre consommation d’énergie.
> [Embargo européen sur le pétrole russe] Total, qui est le principal importateur de pétrole russe, a d’ores-et-déjà arrêté ses importations depuis le mois de mars. Nous travaillons pour construire cette indépendance. Nous respecterons l’embargo.
> C’est notre intérêt de diminuer notre consommation de carburant. J’ai intérêt à accélérer la conversion vers les hybrides, l’électrique, même des moteurs thermiques qui consomment moins.
> Des avancées importantes au Conseil des ministres européen des Transports! Multiplication des bornes de recharge, électrification des ports, carburants aériens durables : l’Europe trouve des solutions ambitieuses pour accélérer sa décarbonation.
> Depuis 2017, nous avons mis en place les briques de la planification écologique. Nous accélérons pour mener à bien la transition écologique et énergétique de notre pays !
> Il y a une continuité dans mon action. Durant ces 3 dernières années, j’ai porté la réindustrialisation et la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie. Fabriquer en France permet de réduire nos émissions de carbone et d’agir pour notre planète.
> J’ai reconstruit une filière autour du chanvre en France. La réindustrialisation, c’est une réponse majeure pour réduire notre empreinte carbone
> Nous avons porté en 2020 une loi qui permet d’accélérer le développement des énergies renouvelables pour tenir nos objectifs climatiques. Les Verts, la gauche et l’extrême-gauche ont voté contre. C’est cela la réalité.
> [Nucléaire] Le plan n’est pas du tout remis en cause.
> [Nationaliser EDF] La question fait partie de mon mandat. Ce n’est pas exclu, ce n’est pas tranché.
Olivier
Véran (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie
démocratique)
> L’objectif du gouvernement, dès le lendemain des
législatives, est de faire examiner un texte qui traite du pouvoir d’achat. Partout
où il y a un enjeu de pouvoir d’achat nous allons agir pour que les Français ne
soient pas en difficulté. Il n’y aura pas de période de latence aux lendemains
des législatives.
> Une semaine après les élections, il y aura[ une loi majeure sur les énergies renouvelables.
> Il faut avoir une majorité pour dérouler le programme. C’est un enjeu de stabilité.
> On sort de la période Covid19, les Français ont eu deux ans extrêmement difficiles, cela participe de l’apathie générale.
> Avec Jean-Luc Mélenchon, nous perdrions toute crédibilité et toute stabilité. Notre modèle économique et social serait en danger. Jean-Luc Mélenchon veut nous faire croire qu’il sortirait du commandement intégré de l’OTAN, qu’il y aurait des blocages tous azimuts. Son programme est un danger économique et social avec des propositions altermondialistes et des accords avec le Venezuela, Cuba et l’Iran. Je ne veux pas qu’on se réveille avec la gueule de bois.
Gabriel
Attal (ministre délégué chargé des comptes publics)
> Le secteur
numérique a un impact environnemental, mais, en même temps, le numérique peut
jouer un rôle dans la transition écologique.
Franck
Riester (ministre chargé du commerce extérieur)
> Au Conseil européen du commerce, nous avons réaffirmé
notre solidarité européenne avec l'Ukraine. Nous devons également
redoubler d'efforts pour répondre au défi de la sécurité alimentaire et
déployer l'initiative FARM lors de la 12ème conférence ministérielle de l'OMC.
> Depuis l’automne dernier, nous avons déjà engagé près de 30 Md€ pour protéger le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité de nos entreprises face à l’inflation et à la hausse des prix de l’énergie. Nous sommes totalement mobilisés.
Clément
Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
> [Le Danemark rejoint l’Europe de la défense] Une avancée majeure pour l’Europe ! Notre sécurité et notre
défense communes avancent, à la lumière du tragique retour de la guerre sur
notre continent. L’Europe c’est la paix et la défense de la paix.
Amélie
de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des
territoires)
> L'écologie n'est pas la politique
de quelques lanceurs d'alerte, c’est notre projet national. La transition n’a
pas besoin de slogans, elle a besoin de pragmatisme et de résultats.
> L'écologie et le pouvoir d’achat c’est le même combat. Notre projet écologique c’est le vivre mieux, pas la décroissance. On ne fera pas la transition contre l’économie. Nous portons un projet social et écologique pour unir les Français, pas les diviser.
> Mon ministère, c’est celui de la vie quotidienne des Français. On ne peut pas penser séparément la transition écologique, la politique de la ville, l’accès au logement et aux transports si on veut mettre fin aux inégalités. C'est l'écologie au service des territoires.
> Je crois que l’on doit pouvoir faire de l’écologie sans aller contre l’économie. Je crois que l’écologie doit se faire sans diviser les français. On peut unir 66 millions de français sur l’écologie.
> Je ne conçois pas ma mission sans un travail commun avec celles et ceux qui s’engagent depuis de longues années contre le dérèglement climatique et pour la transition écologique.
> J’ai négocié en 2019 l’accord unanime historique des 27 membres de l’UE sur un même objectif de neutralité carbone en 2050. Personne n'y croyait. C'est avec la même détermination que je mettrai l'écologie au cœur de notre projet national.
> [Journée mondiale du vélo] Bon pour la planète et la santé, le vélo a une place à part entière dans nos vies. Sport populaire, moyen de transport du quotidien, synonyme de loisir et d'évasion.
> Le « classement » qui circule sur les votes écologiques des députés de la Majorité est partial et mensonger ! Nous avons bien créé un fonds d’investissement pour les victimes de pesticides. Nous préférons juste voter des textes solides, sérieux, aux amendements d’une ligne de LFI.
> Face à l'inflation, nous voulons
préserver le pouvoir d'achat des Français, et nous voulons continuer à
construire et à rénover des logements. Nous consultons les acteurs économiques
de la location immobilière pour identifier ensemble des solutions concrètes.
Avoir un logement accessible, et bien isolé, c'est un besoin essentiel. Et
c'est dans ce contexte d'inflation une inquiétude pour 12 millions de
locataires. Je poursuivrai les échanges avec l'ensemble des acteurs du logement
dans les prochains jours.
Nous avons entendu les difficultés d’approvisionnement et de recrutement du
secteur. Notre engagement est total pour maintenir une politique du logement
ambitieuse : construire et rénover pour tous, et partout où on en a besoin.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> Une Europe qui se renforce de jour en jour! Le
peuple danois fait le choix historique de rejoindre la politique européenne de
défense. Unie, notre Europe est plus forte face aux menaces.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Ces législatives ne sont pas à prendre à la légère, nous avons devant
nous un immense enjeu. Ce n’est pas une élection politique, il s’agit de survie
ou de disparition. Ce que nous vivons est la plus grande menace depuis la
dernière guerre. (…) La guerre en Ukraine on n’en mesure pas les conséquences
sur la crise alimentaire car l’Ukraine nourrit 400 millions de personnes. (…) Si
nous n’avons pas une majorité solide avec des solutions raisonnables pour faire
face à cette crise mondiale, notre pays prend le risque du chaos.
> Les propositions de Mélenchon sont dingues. Il veut désarmer la police, supprimer la BAC, les contrôles aux frontières, le financement des écoles privées qui va relancer la fracture scolaire et dépenser 250 milliards d’euros. Ce sont des annonces choquantes pour moi.
> Le pays est terriblement fracturé entre la base et le sommet, que ceux qui sont en bas, ont l’impression qu’on ne les voit pas.
> Nous avons besoin d’un navire résistant pour traverser les tempêtes à venir mais tout le monde fait comme si rien ne se passait
> Il y a des folies que nous ne pouvons pas faire. Le risque est immense, d’ailleurs j’appréhende le soir des élections.
► Partis politiques
● LaREM (futur
Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le gouvernement se donne des moyens
inédits pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 ! A l'Assemblée
nationale, ce sont tous les députés de la majorité qui seront mobilisés pour
atteindre cet objectif.
> Les Français ont travaillé toute leur vie pour profiter de leur retraite. Le projet de retraite que propose Jean-Luc Mélenchon n’est pas sérieux : ne lui donnons pas une seule chance d’être appliqué !
> Nos enfants sont les adultes de demain. Confier leur avenir à la Nupes, c’est risquer de faire de la société de demain une société radicale, prête à remettre en cause nos principes républicains.
> La position sur la laïcité de la Nupes n’a cessé de changer, d’être maquillée et modifiée en fonction des circonstances. Ne donnons pas de crédit à un parti qui n’explique pas clairement sa position.
Tourner le dos à ses alliés, c’est tourner le dos à ses valeurs. La politique internationale de la Nupes est à son image : ambigüe, gazeuse et, au fond, intolérable.
> Partout dans le monde, des pays nous admirent pour la longévité et la stabilité de notre système constitutionnel. La Nupes, elle, souhaite revenir à une instabilité qui ne servira que ses propres intérêts : « La République, c’est moi ! »
> Les 12 et 19 juin prochains, vous avez le choix entre un projet qui a déjà prouvé son efficacité pour limiter l’inflation et un projet qui ne fera que l’encourager.
> L’énergie nucléaire, comme l’a dit le GIEC, est une des sources d’énergie les plus crédibles pour atteindre la neutralité carbone. En sortir nous conduirait dans l’impasse : c’est pourtant ce que Jean-Luc Mélenchon propose.
> La sécurité, le droit à la vie tranquille, vous protéger, ce sont nos priorités depuis toujours. Jean-Luc Mélenchon n’a pas confiance en la police et la police n’a pas confiance en lui : son projet est un projet de méfiance, de division.
> La France, au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron, est devenue l’un des pays les plus attractifs d’Europe. Avec Jean-Luc Mélenchon : hausse du coût du travail, perte en compétitivité et chômage de masse.
> Ce que Jean-Luc Mélenchon propose, c’est une fuite en avant de notre déficit. Ceux qui disent que la dette infinie n’est pas un problème ignorent la réalité économique : ils mettent en péril l’avenir de notre pays et l’avenir de nos enfants.
> L’Union européenne et ses valeurs permettent à la France d’être chaque jour plus forte. Nous ne pouvons accepter un projet qui souhaite s’en écarter !
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> L'école du futur, c'est d'abord une
expérimentation née à Marseille qui permet d'associer, de partir du terrain
pour ensuite l'adapter et la généraliser. C'est la bonne méthode. Celle qui
associe pour la réussite de nos enfants.
> [Tenues islamiques à l'école] Je pense qu’il ne faut jamais rien lâcher sur ces enjeux-là pour ne pas fragiliser le pacte républicain et laïc. Si on commence à lâcher, celles et ceux qui seront en danger seront les plus vulnérables, les jeunes filles, qui n’auront pas d’autre choix dans certains quartiers que de se conformer.
> [Stade de France] Sans le professionnalisme de nos forces de l'ordre, un drame aurait pu avoir lieu. Il est trop souvent de bon ton de les critiquer, elles méritent d'être respectées. Des enquêtes internes ont aussi été ouvertes : rien n'est caché, tout est mis sur la table par Gérald Darmanin.
> [Stade de France] Il y a eu dysfonctionnement et il y a eu une conjonction de facteurs qui a conduit à ces dysfonctionnements.
> Le chantier prioritaire, c'est celui de la protection des Français : leur pouvoir d'achat et leur santé. C'est ce qui est engagé immédiatement. La réforme des retraites doit se faire et se fera. Pour financer nos retraites et avoir une retraite minimale à 1100€.
> La négociation avec les partenaires sociaux à propos de la réforme des retraites débutera à partir de septembre-octobre.
> Les 12 et 19 juin, les Français ont un choix clair devant eux : une majorité présidentielle pour agir, ou une majorité pour l'extrême gauche. Une extrême gauche qui ment sur les retraites et met en péril son financement, qui ment sur le nucléaire, qui tord nos institutions.
> Face à l'urgence écologique, nous ne pouvons nous passer du nucléaire. Non à la démagogie et stop aux mensonges.
> On se mobilise beaucoup sur le terrain Je pense qu’il y a beaucoup de préoccupations qui s’entrechoquent pour les Français comme les enjeux de pouvoir d’achat, de santé, les questions écologiques.
> On a besoin d’avoir le Président en première ligne avec la Première ministre dans cette campagne pour les législatives, commente l’élue. La question principale posée aux Français et de savoir s’ils souhaitent donner une majorité au président de la République. Ou veulent-ils prendre le risque que Jean-Luc Mélenchon obtienne une majorité ? Voire prendre le risque de n’avoir aucune majorité avec un pays difficilement gouvernable.
> Mélenchon a fait un choix de polarisation puissant qui génère de l’attractivité pour lui. On voit bien que d’autres partis ont complètement disparu. Jean-Luc Mélenchon écrase l’intégralité de la gauche. On ne parle absolument plus du PS ou du Parti communiste.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous ne voulons pas des amis de Poutine et
Chavez aux responsabilités. Nous défendrons une France plus indépendante dans
une Europe plus forte.
> L’Union européenne et ses valeurs permettent à la France d’être chaque jour plus forte. Nous ne pouvons accepter un projet qui souhaite s’en écarter !
Jean-Baptiste Moreau
(député)
> Le projet de retraite que propose Jean-Luc
Mélenchon est une escroquerie, il signifie ni plus ni moins qu'une baisse
massive de l'ensemble des pensions ajoutée à une mise en danger de notre
retraite par répartition.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> La France, au cours du quinquennat d’Emmanuel
Macron, est devenue l’un des pays les plus attractifs d’Europe. Avec Jean-Luc
Mélenchon : hausse du coût du travail, perte en compétitivité et chômage de
masse.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Les Français ont travaillé toute leur vie pour
profiter de leur retraite. Le projet de retraite que propose Jean-Luc Mélenchon
n’est pas sérieux : ne lui donnons pas une seule chance d’être appliqué !
● Parti radical
> [Communiqué : Notre système de Santé est en grand danger : Après le
constat, quelles solutions?]
Hervé Caël, médecin urgentiste à Nice et président de la fédération des Alpes
Maritimes du Parti Radical, est en colère : « Nous ne découvrons pas
aujourd’hui avec les fermetures des urgences, l’état dans lequel se trouvent
les services hospitaliers. Cette désorganisation est la première phase d’un
effondrement annoncé de longue date. Elle est symptomatique du laisser-aller
sur les questions de santé qui s’est installé en France depuis des décennies. »
H. Caël veut cependant être optimiste et salue les réalisations du quinquennat
Macron sur le sujet :
- En matière de démographie médicale tout d’abord. La suppression du numérus
clausus permet désormais à un plus grand nombre de jeunes de poursuivre les
études de médecine.
- En matière de revalorisation du statut des soignants. Même si elle est
insuffisante, cette reconnaissance indispensable est enclenchée et devra
progressivement s’accentuer.
- La mise en place du Plan Ségur. Le budget colossal – 19 milliards d’euros –
d’investissement pour moderniser le système de santé, reconstruire et rénover
les bâtiments est une première en France. Jamais un gouvernement n’avait autant
investi sur la santé
Bien sûr ces décisions ne produiront leurs effets qu’à moyen terme mais il faut
se réjouir qu’enfin des mesures concrètes aient été prises.
« La solution ne passera que par une territorialisation de la santé »
ajoute Laurent Hénart, Président du Parti Radical. Il faut faire confiance aux
acteurs locaux et les collectivités territoriales doivent jouer un rôle
majeur de coordination de l’ensemble des acteurs, les représentants des
médecins et soignants, salariés ou libéraux, les établissements de santé
publics et privés, les représentants des ordres professionnels, les ARS, la
médecine hospitalière et la médecine de ville. « Lors de la crise
sanitaire, rappelle Laurent HÉnart, nous avons tous constaté que le niveau
pertinent de réponse était l’échelon territorial. »
Et de conclure : « Nous sommes passés d’une logique purement
financière à une logique médicale d’intérêt des patients et d’organisation d’un
système de soins. Tant mieux ! Nous pouvons regretter qu’il ait fallu une
pandémie pour en prendre pleinement conscience et agir. »
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
> Il y a 100 jours, la guerre en Ukraine débutait.
100 jours d’atrocités de la part des armées de Poutine. 100 jours de courage
inouï des Ukrainiens. 100 jours de soutien constant de l’Union
européenne et de la France.
> Quand nous sommes arrivés au Parlement européen, nos opposants nous disaient que l’Europe de la défense était une « chimère ». Nous avions un temps d’avance sur ce sujet encore.
Stéphane Séjourné
(président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Les peuples veulent l'Europe de la défense ! Par un
référendum qui fera date, les Danois ont choisi de rejoindre la politique
commune de défense. La guerre en Ukraine le montre : Nous sommes plus forts
ensemble.
Nathalie Loiseau
> La Corée du Nord qui préside la conférence du
désarmement de l’ONU, le Conseil de Sécurité bloqué par les vétos russes, le
système des Nations Unies tient-il encore debout ?
> Félicitations au Danemark qui vient de choisir par référendum de rejoindre l’Europe de la Défense. Plus que jamais nous avons besoin d’être unis et de parler ensemble le langage de la puissance. Ensemble on va plus loin.
> Nous devons faire face à cette guerre et trouver les moyens de l’arrêter le plus vite possible, à la fois en aidant l’Ukraine et en faisant pression sur la Russie. Nous avons convaincu, ce soir, nos partenaires de l’UE pour prendre cette décision forte.