jeudi 26 mai 2022

La quotidienne centriste du 26 mai 2022. Crise alimentaire: le cynisme de Poutine n’a pas de bornes

Pour éviter la crise alimentaire qui a déjà commencé et qui menace le monde, la Russie propose… qu’on lève les sanctions prises à son encontre – autant en ce qui concerne ses exportations que le blocage de son système financier – de par son invasion injustifiée de l’Ukraine qui est à l’origine de… la crise alimentaire!

Le cynisme du régime Poutine n’a aucune borne avec, ici, une communication destinée aux pays qui souffrent le plus de cette crise qu’il a provoqué et qui souvent sont… ses alliés!

Cynisme qui atteint son paroxysme quand l’Europe est accusée de vouloir affamée l’Ukraine en sortant les céréales du pays alors que l’on sait que la Russie pille les entrepôts et les champs sans oublier le vol des moyens de production comme les engins agricoles.

Une manière, peu subtile mais malheureusement efficace pour tous les haineux des Occidents qui sont nombreux de par le monde.

Peut-être que le Kremlin aurait pu proposer la seule solution acceptable et efficace: arrêter sa guerre contre l’Ukraine, retirer ses troupes, rendre les terres qu’elle s’est accaparée ce qui ferait en sorte de permettre un retour à la situation normale.

On peut rêver…

Cependant pour ceux qui sont dans le réel et l’action, si la proposition de Moscou était acceptée cela aurai comme conséquence de valider toutes les atrocités commises par les sbires de Poutine ainsi que ses visées impérialistes et néocolonialistes.

La crise alimentaire que le dictateur a créée de toute pièce devra également lui être imputé devant le tribunal russe ou international qui le jugera.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. France – Assassinat d’enfants au Texas / Mobilisation générale et planification écologique / Priorité absolue à l’inflation / Transition énergétique / Aide et soutien à l’Ukraine…

Voici une sélection, ce 26 mai 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> 19 victimes n’avaient pas plus de 10 ans. Dans leur école au Texas, des enfants et enseignants ont été lâchement assassinés. Le choc et la peine du peuple américain, la colère de ceux qui luttent pour mettre fin aux violences, nous les partageons.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Réchauffement climatique, protection de la biodiversité : l’heure est à la mobilisation générale. C’est le sens de la planification écologique qui est une politique qui doit irriguer toutes les autres politiques. Chaque membre du Gouvernement sera concerné et mobilisé. La planification écologique concernera tous les ministres qui auront chacun une feuille de route pour tenir nos objectifs. Toutes les parties prenantes associées. Nous y arriverons. Ensemble.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Notre priorité absolue [ministres européens de l’Economie et des finances], c’est le combat contre l’inflation. Nous devons protéger nos concitoyens contre les effets de l'inflation sur leur vie quotidienne.

> Je pense que c’est bien que les salaires puissent augmenter dans les entreprises qui en ont la possibilité. Il faut nos compatriotes se disent, «ça me rapporte de travailler», et pas «ça me coûte cher.

> Le retour de l’inflation est une source de préoccupation et d’inquiétude, d’angoisse pour des millions de compatriotes. Il faut  que tous ensemble nous puissions apporter des réponses à cela mais pas avec des augmentations générales, partout, décidées par l’administration car ce n’est pas comme ça que ça marche et ce n’est pas cela qui serait efficace.

> La réponse à l’inflation doit être équitablement partagée, ça ne peut reposer uniquement sur l’Etat.

Le travail que nous avons conduit sous l’autorité du président de la République depuis cinq ans nous a permis d’obtenir des résultats économiques solides. Nous avons fait baisser le taux de chômage au niveau le plus bas depuis 2008 et nous avons créé 1,2 million d’emplois.
Nous avons protégé massivement les entreprises et les salariés contre les conséquences économiques de la Covid et nous avons retrouvé plus vite que tous les autres pays européens notre niveau d’activité d’avant crise grâce à l’efficacité de la relance. Nous avons fait de la France le pays le plus attractif en Europe pour
les investisseurs étrangers. Et enfin je le rappelle, nous avons pris très vite la mesure du risque inflationniste. Nous avons anticipé. Dès octobre 2021, nous avons mis en place un bouclier tarifaire sur l’électricité et le gaz qui nous permet aujourd’hui d’avoir le taux d’inflation le plus faible de la zone euro. Une inflation à près de 5% c’est toujours trop. L’inflation est évidement notre premier défi. Mais je rappelle qu’elle est à près
de 8% en Allemagne, près de 9% en Espagne et plus de 11% aux Pays-
Bas.
La politique de l’offre, la simplification de la vie des entreprises, la meilleure rémunération du travail et la baisse des impôts ont donné les résultats attendus.
Ce cap défini par le président de la République en 2017 et renouvelé dans son projet de 2022 doit donc être maintenu. Seule la constance dans nos choix économiques fondamentaux nous permettra de garantir notre prospérité collective et de conserver notre rang de grande puissance économique : le travail, les entreprises, la transition énergétique, l’innovation. Il n’y a rien à espérer des politiques qui vous promettent des lendemains qui chantent avec moins de travail, plus d’impôts et la collectivisation des entreprises. Cette politique se veut généreuse, elle est tout
simplement dispendieuse et désespérante. Elle aurait un seul résultat : la faillite des Français. Je ne pense pas un instant que nos compatriotes cèderont à cette facilité.
Je veux le dire avec force à nos compatriotes : oui, la période économique dans laquelle nous sommes est difficile, mais la France est bien armée pour y faire face. Non seulement parce que nous avons des résultats : les entreprises continuent d’investir, le chômage continue de baisser et la croissance résiste. Mais aussi parce que nous sommes un peuple qui a montré durant toute la crise de la Covid19 - la crise économique la plus brutale depuis 1929 - notre capacité de résistance, de solidarité et de rebond.
Notre priorité avec Elisabeth Borne sera la protection des Français contre l’inflation. Je mesure à quel point l’augmentation générale des prix pénalise tous les Français. Elle affecte ceux qui travaillent et qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture. Elle fragilise les ménages confrontés à la hausse des prix alimentaires. Elle alourdit la facture des entreprises qui voient flamber le cours des matières premières ; quand elles ont encore accès à ces matières premières.
Nous allons donc nous atteler avec Gabriel Attal à la préparation du projet de loi sur le pouvoir d’achat. Je veux être clair : pour réussir à protéger efficacement nos compatriotes, chacun doit participer au combat contre l’inflation. Je recevrai dès
lundi les acteurs économiques pour étudier avec eux comment ils peuvent aussi participer à la protection des Français contre la hausse des prix, que ce soit par la prime Macron, par les salaires, ou par des engagements de filière.
Cette action devra être conduite en maintenant les deux fondamentaux de notre stratégie économique : le renforcement de la souveraineté industrielle et numérique française et la maîtrise des comptes publics.
La souveraineté industrielle a toujours été notre priorité, elle nous a permis de consolider le tissu industriel du pays. Elle le sera encore plus au moment où nous assistons à une redéfinition de la mondialisation. Ne nous trompons pas : la mondialisation ne disparaitra pas, elle changera. Elle se développera à une échelle régionale. Le succès de notre pays dans cette nouvelle étape de la mondialisation reposera en priorité sur nos PME et ETI qui doivent être agiles, innovantes et compétitives.
La maitrise des comptes publics fait partie de l’ADN de notre majorité. Nous avons rétabli ses comptes dès la première année du quinquennat précédent. Les dépenses que nous avons engagées pendant la période de la Covid ont moins coûté à la France que la vague de faillites et de chômage que nous aurions pu subir sans cette protection. Les dépenses que nous engageons maintenant pour protéger nos compatriotes contre la hausse des prix sont également efficaces. Elles ne nous empêcheront pas de respecter les engagements du président de la République sur la baisse de la dette publique et la réduction des déficits. Nous présenterons dans les prochaines semaines avec Gabriel Attal notre trajectoire de finances publiques pour le quinquennat, qui traduira ces engagements.
Cette action sera également animée par une ambition : faire de Bercy un ministère modèle en matière de transition écologique. Tous nos choix politiques seront passés au crible de cette ambition : la décarbonation industrielle, les garanties du Trésor, les finances publiques avec le budget vert, la nature des investissements.
Dans les années qui viennent, je resterai fidèle à la méthode qui a toujours été la mienne ici : le dialogue permanent avec tous les acteurs économiques de la Nation, le travail en équipe avec la majorité et les autres membres du gouvernement ainsi que la coordination européenne, sans laquelle aucun résultat durable ne peut être obtenu.
D’un point de vue plus personnel, je tiens à vous dire que j’aborde ce nouveau quinquennat avec un enthousiasme intact, une ambition décuplée pour la France et la détermination de servir au mieux le président de la République et les Français

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Excellente nouvelle : suite à notre recours, le tribunal administratif suspend la délibération de la mairie de Grenoble autorisant le «burkini» dans les piscines municipales grâce aux outils de la loi séparatisme voulue par Emmanuel Macron!
L’Etat continuera de combattre toutes les promotions du communautarisme. J’en prends l’engagement.
Le tribunal administratif retient que le maire de Grenoble, avec cette décision autorisant le « burkini » dans les piscines municipales, a porté une atteinte grave à la laïcité. Des excuses s’imposent.

> Nous avons réuni les préfets place Beauvau pour leur présenter les grandes priorités du quinquennat, notamment en matière de sécurité. Leur action, partout sur le territoire, est essentielle, au plus près de nos concitoyens.
En matière de sécurité, les objectifs sont clairs :
- Continuer à lutter sans relâche contre la drogue et les violences conjugales.
- Réussir les JO 2024, le plus grand événement sportif de notre pays, avec des risques inhérents en matière de terrorisme, ordre public, cyber…
Pour cela, moderniser considérablement le ministère de l’intérieur et en faire le chef-de-file en matière cyber pour répondre à la criminalité de demain.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Une nouvelle fois une école est frappée par un horrible massacre aux Etats-Unis. Mes pensées vont aux victimes, aux élèves, à leurs familles et aux professeurs. L’Ecole doit être un lieu de paix, de sécurité et de vie.

> La République, par l’École, est plus forte que la barbarie et la haine, c'est pourquoi, pour mon premier déplacement, j'ai souhaité rencontrer la communauté éducative du collège du Bois d’Aulne, collège de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, assassiné en octobre 2020.

> [Hommage à Samuel Paty] Un message très simple, (…) celui du refus de la barbarie et de la haine. Mais aussi le message par lequel, au fond, la République, par l’école, est plus forte. C’est la République qui gagne, finalement, malgré tout. (..) La résilience, les initiatives qui sont prises par les enseignants, par l’équipe éducative, par les élèves montrent à quel point la République plonge dans la nation, c’est très émouvant.
J’ai souhaité faire ma première visite dans ce collège [baptisé Samuel Paty], que je ne connaissais pas, mais que je connaissais à beaucoup d’égards, parce que la mémoire de Samuel Paty est restée dans mon cœur et dans mon esprit.
J’ai lu son livre, son mémoire de recherche (…) qui a été publié depuis sa mort, et j’ai participé à d’autres hommages, y compris à Sciences Po, où j’étais professeur. Il est bien normal et naturel que je me rende donc ici.
J’étais là pour écouter les enseignants, on était là pour parler de leur situation, des difficultés éprouvées depuis octobre 2020, plus que des questions scolaires stricto sensu, sur lesquelles nous serons amenés à nous pencher.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> J’ai réaffirmé auprès du ministre ukrainien de la défense, notre profonde solidarité et l’engagement de la France à répondre aux demandes de soutien à l’effort de guerre ukrainien. Le courage des combattants ukrainiens force l’admiration !

> Au cours de mon échange avec Josep Borrell, j’ai salué son action pour renforcer la voix de l’UE dans le monde. Avec le retour de la guerre en Europe et les crises auxquelles nous devons faire face en Afrique et au Levant, nous avons besoin d’une Europe de la Défense forte.

> Nous avons réaffirmé avec Christine Lambrecht, ministre de la Défense de la République fédérale d’Allemagne, l’importance du couple franco-allemand dans la construction de l’Europe de la défense ainsi qu’à l’OTAN. Nous avons aussi échangé sur notre soutien à l’Ukraine.

 

Brigitte Bourguignon (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Je me suis rendue à l’Institut Pasteur pour rencontrer les scientifiques de la Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence, pleinement mobilisés dans la recherche de cas de Monkeypox. Pour limiter la circulation du virus, nous avons renforcé notre surveillance partout en France.

 

Olivier Dussopt (ministre du travail, du Plein-emploi et de l’Insertion)
> Je tiens à rappeler que l’inflation est moins forte en France que chez nos voisins, grâce aux mesures prises par le gouvernement depuis l’automne dernier. Maintenant l’État peut faire plus, notamment avec l’anticipation de l’indexation des retraites sur l’inflation : cela représentera, dès le mois de juillet, un gain de 45 à 50 € par mois de pouvoir d’achat pour une retraite de base de 1 200 €. Concrètement pour le régime général, les retraités toucheront cette revalorisation dès le versement de leur pension le 9 août. Mais l’État ne peut pas tout faire: nous encourageons donc les partenaires sociaux à poursuivre les négociations salariales dans les entreprises et dans les branches, en particulier dans celles dont les premiers niveaux de la grille salariale sont inférieurs au Smic.

> [Indexation des retraites sur l'inflation] Dès les législatives, l'Assemblée nationale et le Sénat seront saisis. On prévoit un versement le 9 août pour les retraites du mois de juillet.

> [Réforme des retraite] 64 ans c'est une objectif qui a été fixé et qui est déjà contenu dans les textes mécaniquement. On est ouverts, on discute.

> Nous avons réussi un grand pari avec l'apprentissage. Il y a 4 ans, nous étions à 300.000 apprentis par an, nous sommes à 700.000, l'objectif, c'est 1 million. Pour atteindre cet objectif, il faut prolonger les aides à l'apprentissage qui seront valables au moins jusqu'à la fin de l'année. Ensuite, cela dépendra de la loi de finances pour 2023 puisque l'ancien ministre du Budget que je suis peut rappeler que les aides sont votées année par année dans le Budget.

 

Yaël Braun-Pivet (ministre des Outre-mer)
>
L’horreur à nouveau.. Les mots sont dérisoires face à ces enfants fauchés par la folie meurtrière. Ce soir je pense à eux, à leurs parents, au peuple américain et m’associe à leur douleur infinie.

> Dire le nom des victimes de l’esclavage, c’est rappeler leur humanité, honorer leur citoyenneté. À Saint-Denis en cette journée nationale d’hommage, j’ai rappelé l’engagement du Président de la République de créer un mémorial et l’importance de faire vivre nos mémoires partagées.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)

> Ma feuille de route est simple. Nous devons accélérer la sobriété énergétique avec un effort de baisse de 40%, ainsi que le déploiement de productions d’énergie décarbonée. Cela suppose de la simplification, de la transparence et de la concertation.

> Ma mission, c’est de sortir la France des énergies fossiles. Nous devons bâtir une politique énergétique pour se passer du carburant, du fioul et du gaz. Nous amplifierons notre production d’autres sources d’énergie, le renouvelable et le nucléaire.

> e suis du côté de l’écologie des solutions, pas de l’écologie des illusions. La transition énergétique et écologique est le défi de notre siècle. Ma mission, c’est qu’elle se transforme en actes concrets.

> Pour réussir notre transition énergetique, nous devrons relever 3 défis.
- La sobriété énergétique dans nos habitudes du quotidien
- L’efficacité énergétique dans notre chauffage ou nos véhicules par exemple
- La production d’énergies décarbonées

> Pourquoi la France est-elle en retard dans le développement des énergies renouvelables ? Les projets ne manquent pas mais ils sont trop souvent bloqués par des procédures. Nous devons simplifier, avec tous les acteurs. C’est essentiel pour notre souveraineté énergétique et notre planète.

> Nous devons rattraper notre retard sur nos voisins européens: en France, il faut deux fois plus de temps pour construire un parc éolien en raison des procédures administratives, trop longues, trop complexes. Nous devons simplifier sans jamais renoncer à nos exigences environnementales.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux olympiques)
>
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront l’un des grands événements du quinquennat. Nos 4 objectifs :
- Une organisation impeccable
- Des athlètes français au mieux de leur performance
- Une fête populaire
- Une place plus forte pour le sport en France.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur)
>
Prime Macron, bouclier tarifaire, indexation des retraites, dégel du point d’indice des fonctionnaires : nous agissons pour protéger le pouvoir d’achat des Français. En concertation avec les acteurs, nous incitons les entreprises qui le peuvent à contribuer à cet effort.

> L’écologie est au coeur de notre action. C’est une priorité forte du gouvernement et la politique commerciale joue un rôle clé pour atteindre nos objectifs dedécarbonation. Avec nos partenaires européens, nous voulons aller encore plus loin.

> L’Europe sort de la naïveté, et c’est une bonne nouvelle pour nos entreprises. Avec le nouvel instrument européen de réciprocité sur les marchés publics, nous disposerons d’un outil efficace pour leur ouvrir de nouvelles opportunités.

> Pour exporter plus, il faut produire davantage. C’est tout le sens de la stratégie de réindustrialisation que nous mettons en oeuvre depuis 2017. Aujourd’hui, nous accélérons.

 

Olivia Grégoire (Porte-parole du gouvernement)
>
La méthode du Gouvernement d'Elisabeth Borne c'est celle que la Première ministre a illustré hier sur l'écologie, ou Bruno Le Maire hier avec les représentants des entreprises : la concertation. On part des questions du terrain pour construire ensemble les réponses.

> Notre priorité: le pouvoir d’achat des Français. Nous annoncerons très vite, avant les législatives, les lignes directrices du projet de loi sur le pouvoir d'achat auquel travaille le Gouvernement. Le texte en lui-même sera présenté sitôt après les élections.

> Il y a encore des négociations à mener sur les salaires minimums dans certains secteurs de notre économie. Enjoindre une entreprise à augmenter les salaires n’a pas beaucoup de sens.

> Je n’ai pas à faire de choix en tant que porte-parole. Le Président de la République et la Première ministre ont refait de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, une véritable priorité de ce quinquennat.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
>
[Ukraine] Très heureux de recevoir au Quai d’Orsay, pour mon premier entretien, la vice Première ministre chargée de l’intégration européenne. La France et l’Europe sont des soutiens indéfectibles de l’Ukraine et de son peuple.
1/ J’ai réitéré le soutien total de la France et de l’Union européenne à l’Ukraine, l’admiration que nous avons pour le courage du peuple ukrainien dans une situation tragique. L’urgence absolue est de renforcer ce soutien en équipement militaire et humanitaire.
2/ Nous devons préparer l’avenir. L’
Ukraine est dans la famille européenne. Il faut travailler au retour de la paix et à la reconstruction : l’Union européenne sera au premier rang, nous y œuvrons déjà.
3/ Nous devons donner un signal rapide et clair d’intégration européenne aux Ukrainiens. Le processus d’adhésion à l’UE est long et exigeant, chacun le sait. C’est pour cela qu’il faut une coopération politique complémentaire, vite. Nous le devons à l’
Ukraine.
4/ C’est le sens de la « communauté politique européenne » proposée par le Président de la République. Ce n’est pas une alternative à l’adhésion à l’UE. C’est un plus, pas un moins. Nous devons désormais y travailler avec l’
Ukraine et nos partenaires européens.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> La France est le seul pays au monde à confier à la Première ministre la responsabilité de mener la transition écologique et énergétique dans tous ses territoires. C’est le signe de notre volonté politique totale, et d’une méthode de gouvernement nouvelle.

> La transition écologique ne peut se faire au détriment des plus modestes. Une planète vivable, ce n'est pas un luxe. Nous continuerons à investir pour que tous les Français puissent bénéficier de l'écologie et du progrès social, où qu'ils vivent.

> La transition écologique ne doit pas être un luxe. Nous proposerons avec Emmanuel Macron un système de « leasing » permettant de louer une voiture électrique pour moins de 100 euros par mois. Cette mesure est à l’image de notre projet : une écologie de solutions, non punitive.

> Protéger notre système de retraite et le rendre plus juste : voilà le sens de notre action.
- Pour préserver la retraite par répartition
- Pour permettre une pension minimale à 1100 euros
- Pour prendre en compte la pénibilité des carrières

> Je suis pleinement la ministre du logement. C'était une urgence de mettre au cœur de cette politique la transition écologique. Les bâtiments, c'est 40% de notre consommation d'énergie. Il n'y a pas de sujets oubliés, pas de Français oubliés.

> Je n'ai pas été nommée pour représenter l’écologie politique, mais pour faire une politique écologique qui réussisse. Le Président et la Première ministre ne m’ont pas choisie pour envoyer un signal en direction d’un parti, mais pour faire, et avoir des résultats.

> La Convention citoyenne, c'était une innovation mondiale pour associer les citoyens à ce combat de civilisation, ça a donné une loi Climat et résilience (…) dont nous avons à maintenant à la mettre en œuvre.

> Mon enjeu est de faire en sorte que tous les Français puissent voir que la transition écologique se fait pour eux, là où ils vivent (..) et qu'ils soient accompagnés pour le faire.

> Faire des territoires et de l’écologie un ministère commun, c’est la faire entrer dans nos vies avec une méthode : le dialogue. Avec le gouvernement et l’ensemble des parties prenantes nous en ferons un projet de cohésion nationale pour les Français.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> J’ai été à la rencontre des équipes de l’ONPE et du 119 avec Martine Brousse, présidente de «  La voix de l’enfant » et Florence Dabin, présidente du GIPED. En mars, au moins 15 enfants morts parce que personne n’a parlé. Au moindre doute, appelez le 119!

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Avec Emmanuel Macron, les Français ont fait un choix clair : celui d'une France forte dans une Europe forte ! Députés de la majorité présidentielle, nous serons à ses côtés pour continuer de défendre nos valeurs européennes.

> Garantir le meilleur accès aux soins à tous, partout. En continuant de construire les solutions ensemble, avec les soignants comme les patients.

> L'éducation sera, plus que jamais, au coeur de notre projet. De la primaire jusqu'au monde du travail, pour l'avenir de nos jeunes.

> Avec Emmanuel Macronet vos députés de la majorité, nous ferons de la France une grande nation écologique.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> On ne peut pas se satisfaire de l'abstention quelle qu'elle soit et a fortiori quand elle est forte comme cela. La démocratie se nourrit du vote et de la participation citoyenne. Nous avons besoin d'une participation qui soit plus forte pour donner de la force à celui ou celle qui détient un mandat. Attention cependant au débat mortifère sur la légitimité des élus. Je dis à celles et ceux qui remettent en cause le résultat des élections comme cela a pu être le cas ces dernières semaines en France avec Jean-Luc Mélenchon qu'ils mettent à mal la démocratie et nos institutions.
Je pense que nous sommes dans une époque où les Français marquent une distance vis-à-vis de la politique et qu'à l'étranger, cette distance est parfois encore plus grande. Mais pourtant cette fonction de député des Français établis à l’étranger est essentielle.
La première fonction d'un député, qu'il soit dans l'hexagone ou à l'étranger, c'est d'être à l'Assemblée nationale pour voter la loi, contrôler l'action du gouvernement et mettre en œuvre un projet politique au sein d'une majorité. C'est ce que je souhaite faire avec le projet d'Emmanuel Macron.   
Ensuite, il y a un rôle de terrain et de lien pour être le porte-voix des habitants de la circonscription sur laquelle vous avez été élu. Le député est le lien entre tous ceux qui font la vie de la circonscription : les citoyens, les associations, les établissements scolaires, les emprises diplomatiques et Paris.  
Avec mes collègues députés des Français de l'étranger, nous avons par exemple beaucoup œuvré en lien avec le gouvernement pour faire en sorte que les associations, entraides et bienfaisances qui aident les Français concrètement, par exemple celles qui ont été actives durant la crise du covid19, soient mieux soutenues. Au Luxembourg cela s'est matérialisé avec un soutien exceptionnel auprès de la bienfaisance pour faire face à la crise sanitaire et à l'augmentation des demandes d'aides reçues.
Nous œuvrons également depuis 2018, pour conforter les moyens financiers des réseaux d'enseignement français à l'étranger, avec une augmentation constante du budget, mais aussi des moyens supplémentaires considérables qui ont été donnés au moment de la crise pour que le réseau ne s'effondre pas. Il y a ensuite le rôle de soutien aux difficultés de la vie quotidienne comme l'inscription sur les listes électorales. 

>  «'ai d'abord porté la cause européenne dans l'hémicycle, qui est l'âme de notre circonscription. Cela a été la ligne de force de mon mandat. J'ai défendu ensuite une série de simplifications des démarches administratives pour les Français du Benelux, avec notamment la possibilité d’obtenir directement via internet certains documents administratifs ou encore le développement progressif à travers le monde de France consulaire, une plateforme de réponses par téléphone et mail, accessible 24 h sur 24 et 7 j sur 7, sur laquelle des experts peuvent répondre et guider nos concitoyens dans leurs démarches en lien avec l'administration consulaire.
Notre majorité a également mis en œuvre l'exonération des CSG-CRDS. Les gouvernements français précédents ont longtemps cherché à se soustraire au droit européen en maintenant ces cotisations pour les Français affiliés à un régime de sécurité sociale d'un autre pays de l'Union européenne (concrètement aux Français affiliés à la sécurité sociale au Luxembourg). A notre arrivée, nous avons mis fin avec Emmanuel Macron à cette situation injuste. 
Nous avons également conforté les moyens du réseau d'enseignement français à l'étranger en augmentant sans cesse les budgets depuis 2018.
Enfin, je me suis également fortement investi lors de la réforme de la fiscalité des non-résidents qui prenait une direction inacceptable. J'ai collaboré très étroitement notamment avec le groupe des non-résidents établis en Belgique et nous avons mené – et gagné - ensemble cette bataille pour que la situation particulière des non-résidents soit bien perçue et prise en compte par les autorités fiscales françaises.

> Mon engagement est résolument européen et écologique. Ce sont ces deux axes que je veux porter en priorité à l'Assemblée nationale. Je veux défendre le projet européen face à ceux qui veulent le défaire en désobéissant aux traités européens. Je souhaite ensuite agir pour mettre en œuvre le projet porté par le président de la République Emmanuel Macron qui a été clairement tranché lors de l'élection présidentielle. 
Ensuite, ma priorité locale, c'est de simplifier la vie des Françaises et des Français de l'étranger, notamment pour les démarches administratives. Après avoir créé France Consulaire, nous créerons France Services Français de l'Étranger, ce qui vous permettra d'avoir une réponse relative à l'ensemble des services publics 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Et nous généraliserons la dématérialisation du renouvellement de vos titres d'identité, du dépôt de procuration, et de l'établissement des certificats de vie partout où c'est possible. Cela changera radicalement la vie des expatriés français.   
Je souhaite aussi conforter le réseau d'enseignement français à l'étranger dans les moyens qui lui sont attribués. L'objectif est d'attirer encore plus d'élèves, parce que c'est un outil absolument extraordinaire de rayonnement pour la France. Il faut en être fier, c'est pour ça qu'il faut plus de moyens en augmentant progressivement les budgets. Nous devons aussi rendre ce réseau plus attractif pour les professeurs en donnant plus de liberté pédagogique. Il faut aussi faciliter l'accès aux bourses, parce que certains planchers sont trop élevés.
Mon troisième combat est de préserver la libre circulation en Europe. Nous avons vu que les Européens avaient tendance à se recroqueviller sur eux-mêmes dès qu'une crise surgissait.

> Je suis déterminé, convaincu du projet qu'on porte pour la France et pour l'Europe et en même temps rempli d'humilité. En tant que député élu pendant cinq ans, vous remettez en jeu la confiance qui vous a été accordée. C'est pour ça que c'est très important de pouvoir avoir cette campagne de proximité, de pouvoir regarder les gens dans les yeux et de leur expliquer pourquoi je souhaite être encore leur député et pourquoi il faut donner une majorité au président de la République. 

 

● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Le Parti radical sera bien au rendez-vous de ce nouveau quinquennat, par son engagement pour la solidarité, l’écologie et les principes républicains, au premier rang desquels la laïcité dans les champs de l’éducation nationale, de la vie associative et des services publics.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Pascal Canfin
> TotalEnergies a réalisé 16 milliards de bénéfices en 2021 et va racheter pour 3 mds de ses propres actions et n’investir que 500 millions de plus dans les énergies vertes. Il est essentiel que l’argent de la rente pétrolière et gazière actuelle soit orienté pour le climat.

 

Marie-Pierre Vedrenne
> Pendant la Présidence française du Conseil de l’UE, la question de la souveraineté alimentaire est notre priorité. On voit que tous les chocs, auxquels nous sommes confrontés, nous donnent raison dans les constats et font tomber les dogmes de nos alliés.

> Les Ukrainiens se battent pour nos valeurs et la démocratie. Pour nous au Parlement européen, l’Ukraine  fait complément partie de la famille de l’UE. Il faut qu’on ait des débats rationnels et sereins en France au sujet de l’élargissement de l’Union européenne.

> La France depuis le 1 er janvier 2022 exerce la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE). Ce moment doit être vu à la fois comme un coup d’accélérateur pour près de 250 textes en négociation et comme un coup de projecteur pour des sujets chers à notre pays. Autour du triptyque « relance, puissance, appartenance », ces six mois permettent de porter notamment le débat sur la stratégie économique européenne.
La relance : oui, mais laquelle ? Avant de savoir si les traités permettent de concrétiser telle ou telle ambition, posons d’abord la question essentielle de nos objectifs à atteindre. Le traité constituant un moyen, non une fin en soi. La relance ne doit pas être une relance du passé déconnectée des défis de ce siècle. Elle doit être innovatrice économiquement, responsable écologiquement et juste socialement. Personne ne peut être laissé de côté. L’UE doit être garante de cette ambition.
Répondre à nos objectifs de neutralité carbone ou de numérisation constitue des opportunités. L’Europe doit permettre d’investir massivement. Aujourd’hui, plus que jamais, la priorité n’est pas à la rigueur budgétaire. Mais à l’investissement et au soutien des plus vulnérables, de nos entreprises, de nos travailleurs.

 

Irène Tolleret
> Il est important d’accompagner l’initiative FARM du Président Macron avec l’UE  afin d’identifier les stocks disponibles et de fournir des aides financières ou politiques pour que cela puisse se transformer en nourriture pour ceux qui en ont besoin.

> Une interdiction française du glyphosate ça ne sert à rien. Utilisons les données qui accompagnent cette volonté d’interdiction nationale pour obtenir une interdiction européenne. Et vérifions avant l’interdiction que son impact ne va pas être négatif par développement d’autres herbicides pires.

 

Valérie Hayer
> Aucune impunité pour les financeurs de guerre. La Commission vient de présenter deux textes pour permettre la saisie des avoirs gelés des oligarques. Je plaide pour que les futures saisies servent à aider et reconstruire l'Ukraine.

 

 

La quotidienne centriste du 25 mai 2022. La calamité Boris Johnson

Boris Johnson est l’archétype du populiste démagogue au même titre qu’un Donald Trump.

Un homme sans vergogne prêt à tout pour prendre le pouvoir et le garder en utilisant le mensonge, en faisant de fausses promesses et en agissant en-dehors de la loi.

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lui doit beaucoup, ce qui a mis le pays dans une situation difficile à tous les niveaux sans qu’il assume quoi que ce soit.

En ce moment, c’est le «partygate» qui l’éclabousse avec sa participation à de nombreuses réceptions à sa résidence officielle pendant les pires moments de la pandémie de la coviod19 alors que son gouvernement avait pris des mesures interdisant tout rassemblement même familial.

Non seulement Johnson a menti en expliquant qu’il n’avait pas participé à celles-ci mais quand des enquêtes, notamment de la police ont démontré le contraire, au lieu d’assumer en démissionnant, il pratique toutes les contorsions possibles pour demeurer au pouvoir.

En cela, il est aidé par un Parti conservateur croupion dont la majorité ne le lâche pas alors même que ses frasques couplées à sa totale incompétence ont fait perdre au Tories la plupart des élections notamment dans des fiefs qu’il contrôlait depuis des décennies.

La question est évidemment de se demander comment un tel personnage qui avait déjà sévi par le passé, entre autres comme maire de Londres, a pu être élu à la tête des conservateurs puis élu au poste de premier ministre par ses concitoyens.

Eh bien, comme tout populiste démagogue, en critiquant le pouvoir en place avec l’utilisation de fake news, en prenant la tête de tout mouvement de foule pouvant lui permettre d’avoir une exposition médiatique maximum – en l’occurrence le Brexit –, en épousant tous les clientélismes possibles et en cachant son incompétence par une rhétorique nationaliste et trivial, souvent crasse.

En un mot, en étant un politicien charlatan et malhonnête.

Et partout, dans les démocraties, de tels personnages existent avec souvent un extrémisme supplémentaire et sont au pouvoir, tel Orban, l’ont été, tel Trump, ou espèrent à l’être, tels Le Pen et Mélenchon.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]