Rien n’a changé pour ceux qui se situent au centre de l’échiquier politique comme en témoigne les réactions de la Gauche et de la Droite à la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon.
La nouvelle première ministre est ainsi accusée par la Gauche d’être de droite et par la Droite d’être de gauche!
Ces tirs croisés lui donnent cette légitimité pour être la cheffe d’un gouvernement central et centriste.
Parce qu’à nouveau, à défaut de se renouveler, la Gauche et la Droite ne peuvent supporter que le Centre gouverne.
On l’a vu ces cinq années passées où la violence et l’insulte à l’égard du pouvoir central et centriste n’avaient pas de précédent même lors des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.
On ne s’étendra pas sur cette agressivité et même souvent cette brutalité contre tous ceux qui ont choisi d’être centristes parce qu’ils refusent le clientélisme et la démagogie des partis de gauche et de droite en voulant une politique fondée sur le réel, aiguillée par le principe du juste équilibre, conduite en se fondant sur les valeurs humanistes, sous le principe de responsabilité.
Elisabeth Borne parce qu’elle a choisi cette voie en 2017 en rejoignant en marche puis en participant pendant cinq ans à tous les gouvernements d’Emmanuel Macron est donc une cible de choix, encore plus que ne l’ont été Edouard Philippe et Jean Castex.
Mais quand on est attaquée par la Gauche et la Droite en même temps, on a de grandes chances d’être sur la bonne ligne politique.
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