Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat
représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne
présidentielle.
> Je pense que la démocratie, elle est faite de règles.
Et donc, que chacun peut se porter sur le projet dont il est le plus proche au
premier tour. Et les deux projets qui arrivent en tête, il faut choisir ensuite
au second. Si on se met à contester toutes les règles, ça devient l’anarchie.
Ensuite, je conteste le fait que l’extrême droite serait la même chose que la
politique que nous avons menée ces cinq dernières années et que j’ai pu porter,
et surtout que le projet que je défends. Je revendique d’être dans le champ
républicain, d’avoir une politique. Je crois que l’extrême droite, à plusieurs
reprises, a contesté certaines valeurs fondamentales.
> Sur des sujets de qualité de l’eau, qualité de l’air
qui étaient dans plusieurs autres projets. Je pense qu’on peut aller plus loin,
en s’inspirant, en effet, de plusieurs propositions faites par d’autres
> [Rémunérations abusives de dirigeants d’entreprises privées]
ce qu’il faut faire sur ces sujets, si on veut que le monde ne devienne pas
fou, n’explose pas, il y a deux choses sur lesquelles j’ai insisté. Un, il faut
mener le combat européen pour qu’on ait, à un moment donné, des rémunérations
qui ne peuvent pas être abusives. Exactement comme on l’a fait pour lutter
contre fiscale. (…) Je pense qu’il faut se donner des plafonds et avoir une
gouvernance pour notre Europe qui rende les choses acceptables, sinon la
société, à un moment donné, explose. Les gens ne peuvent pas avoir des
problèmes de pouvoir d’achat, voir la difficulté, l’angoisse dans laquelle ils
vivent et voir ces sommes.
> [Port du voile] J’ai défendu en 2017 le statu quo,
si je peux dire, puisque déjà, il y a cinq ans, exister dans le débat, le fait
d’interdire le voile à l’université, par exemple. Je me suis toujours opposé à
cela. Regardez les cinq ans qui viennent de s’écouler. Ce que j’ai changé
quelque règle que ce soit ? Non, non, et là, nous sommes dans une
situation où on est aujourd’hui, il y a, face à moi, un projet d’extrême droite
qui consiste à proposer ce que la France soit le premier au monde qui interdise
le voile dans l’espace public
Je n’ai pas dit que c’était contraire à l’égalité femmes hommes. Je n’ai jamais
dit ça. C’est pour ça que j’ai demandé à cette jeune fille quand j’étais à
Strasbourg, il y a quelques jours. Est-ce que c’est votre choix, elle m’a dit
oui, c’est mon choix. Parce que ce qui existe aussi, ne soyons pas naïfs. Il y
a des quartiers où les jeunes filles ne voudraient pas avoir de voile et il y a
des quartiers d’ailleurs où elles les enlèvent dès qu’elles quittent le
quartier puis le remettent. Toutes ces situations existent. (…) A titre
personnel, Pour moi, la question du voile n’est pas une obsession.
> Non, il n’y a pas de pacte secret [avec Nicolas
Sarkozy), ce n’est pas mon tempérament. (…) Je me félicite de recevoir le
soutien du président Sarkozy et hier du président Hollande. C’est une chance et
je les en remercie.
> Dans l’histoire de la Ve République, il n’y a
jamais eu un président qui a autant été chercher des talents en dehors de sa
propre majorité.
> La meilleure manière de rembourser notre dette est
d’augmenter notre croissance, donc d’investir. (…) Je veux commencer au
prochain quinquennat à rembourser la dette en relançant sur la transition
écologique pour créer de l'emploi, en baissant les impôts, en baissant le
déficit. (…)On a baissé le déficit avant la crise Covid19. On a en effet fait
de la dette pendant la période Covid16, comme nos voisins. Dès 2026 on va commencer
à rembourser la dette.
> Mon programme, je le finance en boostant l’économie et
en faisant des économies.
> Je souhaite mener une réforme complète de
l’organisation de la fonction publique, et il y aura une revalorisation du
point, pour qu’il permette d’accompagner les éléments de pouvoirs d’achat. Ce
sera le fruit de la concertation et du travail qui sera mené par le
gouvernement.
> Mettre fin au non-recours aux aides sociales et
simplifier la vie de nos compatriotes : nous le ferons avec la solidarité à la
source.
> Sur l'accessibilité, nous n'avons pas été assez vite
sur les 5 dernières années. Avec le fonds accessibilité, nous permettrons aux
communes d'investir pour une meilleure prise en compte des besoins des
personnes en situation de handicap.
> [Enfant partis ou nés en Syrie avec des parents militants
de Daesh] La France a déjà rapatrié beaucoup d’enfants et de mineurs. La règle,
c’est quand il y avait des parents qui refusaient ou des fratries à séparer, on
ne le faisait pas.
> Il y aura un fichage des délinquants sexuels pour que
l'on "puisse savoir qui a déjà des antécédents et avoir une alerte
supplémentaire.