jeudi 14 avril 2022

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 14 avril – Elargir mon projet / Programme écologique / Réforme de l’école et de la santé avec les Français / Continuer à renforcer la sécurité des Français / Baisse des impôts / Remboursement de la dette / Réforme des retraites…

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Je continuerai de baisser les impôts dans le quinquennat qui vient. Je vous le dis les yeux dans les yeux. Quand je parle à nos compatriotes en leur disant” regardez ce que je viens de faire pendant cinq ans”, j’avais pris l’engagement de baisser les impôts. Je l’ai fait. J’ai même été au-delà de mon engagement, malgré les crises, malgré les difficultés. Les impôts baisseront.

> L’objectif que je poursuis est de continuer d’alléger la fiscalité qui pèse justement sur nos entreprises et qui empêche d’embaucher.

 > Je veux mettre en place le dividende salarié, qui est une refonte du pacte social dans l’entreprise. Quand une entreprise marche bien, elle verse du dividende à ses actionnaires; mais l’entreprise, elle tourne aussi avec ses travailleurs. Il doit y avoir en contrepartie, soit de l’intéressement, soit le versement d’une prime de pouvoir d’achat jusqu’à 6 000 euros, sans charge pour l’employeur, sans impôt pour le salarié.

> Il est hors de question de monter la dette. Je veux que dans le quinquennat qui vient, nous commencions à la rembourser et donc il n’y a qu’une seule façon de faire : aller plus fort sur l’économie.
Je le ferai en baissant le chômage de la même manière que nous l’avons fait dans les cinq ans est quelque chose qui rapporte l’équivalent de 35 milliards. En reculant l’âge de départ à la retraite, cela rapporterait neuf milliards. En faisant des économies sur l’Etat en continuant à numériser, à simplifier et à enlever de la bureaucratie.

> Mon objectif : que chaque Français puisse gagner du pouvoir d'achat par le travail. Ma méthode : continuer à créer des emplois, permettre de vivre dignement de son travail, refonder le pacte social dans l'entreprise.

> La société est devenue plus violente à peu près partout en Occident. Si on est justes et qu’on regarde les chiffres, les cambriolages, les vols, etc., ont baissé fortement et les violences sur les personnes ont augmenté, en particulier, les violences intrafamiliales.
Ce quinquennat était pour partie un quinquennat de réparation. Donc durant ce quinquennat, nous avons tenu les engagements que j’ai pris. Nous avons recréé 10 000 postes de policiers et de gendarmes. Donc, ce n’est pas du jour au lendemain qu’on les crée, ce n’est pas du jour au lendemain que vous avez des résultats.
Donc, tout ça, c’est ce qui va nous permettre d’être plus efficaces dans les cinq ans qui viennent. L’objectif est de déployer encore plus de temps disponible sur le terrain par ses réformes, parce qu’on aura numérisé les procédures. On aura simplifié, on aura débarrassé des paperasses le temps de travail, justement, de nos policiers, nos gendarmes. C’est ce qui va permettre d’avoir des forces de sécurité renforcées dans les transports, là où il y a beaucoup d’agressions.

> Moi, je veux qu’on puisse continuer à financer du progrès social (…) je veux que nos retraités vivent mieux. Donc, il y a deux choses très importantes que je veux faire. La première, c’est, dès cet été, par une loi exceptionnelle pour le pouvoir d’achat, je veux qu’on puisse augmenter les retraites de 4 % [indexation sur l’inflation]. (…) Deuxième chose je veux pouvoir passer la retraite minimale pour nos retraités qui ont une carrière complète (…) comme on l’a fait pour les retraites agricoles, à 1 100 euros par mois.
Alors, pour financer ces progrès, ces mesures de justice, je ne mens pas aux Français. Je ne leur explique pas qu’on va baisser les choses, faire des cadeaux sans expliquer comment les financer. Il est donc légitime de dire, comme on ne va pas baisser le pouvoir d’achat ailleurs en augmentant leurs cotisations, mais de dire : on va travailler un peu plus longtemps, mais on va le faire progressivement et intelligemment.

> Est-ce qu'on vit avec 980 euros par mois après une vie de labeur ? Non. Je veux passer la retraite minimum à 1100 euros par mois.

> [Réforme des retraites] Nous vivons de plus en plus vieux. Si nous voulons financer ces progrès sociaux soit on doit accepter de payer davantage les cotisations, ce qui n'est pas une bonne chose car ça enlève du pouvoir d'achat à tous les travailleurs ; soit vous baissez les pensions, ce que propose madame Le Pen sans le dire ; soit vous dites la vérité aux gens : il faudra travailler un peu plus, mais en le faisant intelligemment, en négociant
Ce que je propose n'a jamais été de passer de 62 à 65 ans du jour au lendemain. (...) Je négocierai avec les partenaires sociaux dès l'été puis le texte passera devant les chambres. (…) On allongera l'âge légal de 4 mois par an. Les 64 ans devraient être atteints en 2027/2028 et il faut une clause de revoyure à ce moment-là.

> Il ne faut pas prendre les Françaises et les Français pour des imbéciles. Les ultralibéraux sont pour la retraite par capitalisation. (…) Moi, je tiens à la retraite par répartition qui est un trésor français.

> Oui, nous maintiendrons les aides pour l'apprentissage. Nous sommes passés de 280 000 apprentis en moyenne par an en 2017 à 710 000 aujourd'hui. Nous continuerons à donner cette chance aux milliers de jeunes qui intègrent ainsi la vie professionnelle !

> Vous m’avez vu fonctionner durant ces cinq dernières années. Je suis le seul président de la Ve République qui a nommé deux premiers ministres qui n’étaient pas à mes côtés dans le combat d’il y a cinq ans. C’est inédit, alors que j’avais une majorité à l’Assemblée. Donc, j’ai toujours fonctionné avec ce même esprit d’ouverture, de rassemblement, de dépassement avec la volonté d’associer tous les talents qui ont la volonté d’agir.

> J’ai un projet, je suis en train de l’expliquer aux Françaises et aux Français. Je suis prêt à le compléter pour aller plus loin sur certains sujets, changer la vie encore plus radicalement pour nos compatriotes. Eh bien, toutes celles et ceux qui y adhèrent, qui sont prêts à agir à mes côtés, je les associerai au sein du gouvernement. Je veux porter une nouvelle manière de concevoir les choses.

> L’école et la santé sont les deux principales réformes des années à venir. Je veux aussi les faire d’une tout autre manière (…), avec les maires, qui jouent un rôle essentiel tant sur la santé que sur l’école. La réforme de l'école et celle de la santé, je veux les faire avec les Français.

> [Espace Schengen] Cet espace, dont il ne faut surtout pas sortir comme l’extrême droite le propose, mais qu’il faut réformer en lui donnant d’abord les moyens de mieux protéger ses frontières extérieures. Il faut mieux protéger nos frontières avec plus de forces communes et des coopérations entre nos gouvernements.
Nous devons accélérer nos procédures. Notre ennemi, c’est la lenteur. Quand des personnes qui n’auront jamais l’asile chez nous, qui n’auront pas de titre, passent des mois, parfois des années sur le sol européen avant d’être considérées, ne pouvant pas être ne pouvant pas rester chez nous, c’est trop long.
La troisième chose, c’est de les reconduire dans les pays d’origine beaucoup plus rapidement.

> >Je ne vais pas demain proposer le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Yannick Jadot. Mais si je peux ajouter telle ou telle chose, par respect, si je trouve une cohérence avec le mien, je le ferai.

> Je pense qu’il faut essayer d’abord d’écouter, de convaincre, d’aller auprès de toutes les Françaises et de tous les Français pour pouvoir déplier un projet, qui a parfois été caricaturé, que je n’ai pas toujours pu expliquer dans le détail. Il faut écouter les colères dans ce moment-là aussi, parfois, les inquiétudes, les incompréhensions, Et mon souhait, c’est aussi d’enrichir le projet qui est le mien en regardant dans les projets de celles et ceux qui ont décidé de me soutenir, ce qui est à la fois compatible et le rend plus fort.
Sur l’écologie, par exemple, sujet qui figure dans des projets de candidates et candidats qui n’ont pas franchi le premier tour mais qui ont appelé à me soutenir : je pense que c’est une bonne respiration. Dans les prochains jours, j’aurai à les dévoiler. Elles seront évidemment cohérentes avec le projet que je porte, parce que la clarté, la constance d’un projet, j’y tiens. Mais je peux enrichir mon projet.
La planification écologique est une chose dont je peux me nourrir. Les éléments de proposition sur la qualité de l’air, la qualité de l’eau, la mer sont des choses qui sont compatibles [avec son projet], que parfois que j’ai pu commencer, mais ils proposent d’aller plus loin et je suis intéressé par ces propositions.

> L'écologie peut aussi être une écologie de progrès, créatrice de milliers d'emplois.

> Permettre à chaque Français de pouvoir acquérir une voiture électrique tout en développant la filière de production en France. Des économies, de l'écologie et de l'emploi, voilà ce que je veux.

> La bataille pour le climat doit toujours concilier des usages. Nous avons besoin de l'éolien en mer pour produire de l'électricité et en même temps nous avons le devoir de protéger la biodiversité qui y vit. Nous ferons les deux.

> Être à la pointe des énergies renouvelables pour produire plus d'électricité en France et ne plus dépendre des pays à l'autre bout du monde. Maintenant, nous allons le faire au Havre !

> Mieux recycler, c'est bon pour notre pouvoir d'achat, le climat, nos paysages et notre souveraineté. Nous continuerons à bâtir une industrie du recyclage, comme nous l'avons fait en Seine-Maritime avec l'entreprise Eastman.

> Sortir du renouvelable est une aberration complète, nous serions le seul pays au monde à le faire. La stratégie de l’extrême droite du tout nucléaire est irréaliste et, à mes yeux, totalement folle.

> Dans le projet de Mme Le Pen, avec stupeur, j’ai en effet découvert (…) qu’on dépenserait des centaines de millions d’euros à démonter des éoliennes existantes, ce qui, je dois le dire, est un usage de l’argent du contribuable qui m’interroge.

> Avec le projet de M. Jadot, de M. Mélenchon et c’est vrai aussi pour Mme Hidalgo, nous avions un accord sur le fait que l’accord de Paris devait être notre cadre, et le Green Deal européen. Mais l’extrême droite de Mme Le Pen a un projet qui est de sortir des accords de Paris et du Green Deal européen.

> [Energies renouvelables] La France a du retard sur la production. Je souhaite investir massivement dans le renouvelable

> Je veux multiplier la puissance solaire installée avec la création d’une filière française pour développer le solaire en France. Je veux créer cinquante parcs éoliens d’ici 2050 en les produisant en France.

> Si on veut réussir notre transition climatique, on doit savoir beaucoup mieux recycler : c’est bon pour le pouvoir d’achat, pour le climat, c’est un élément de souveraineté.

> On voit que la bataille pour le climat doit toujours concilier des usages. On a besoin de plus d’énergies renouvelables pour produire de l’électricité décarbonée et, dans le même temps, déployer de l’éolienne en mer, c’est un sujet pour la biodiversité. Jamais on ne déploiera des éoliennes en mer sans concertation (…). Cela va nous permettre de créer des emplois. Notre volonté est d’avoir une filière qui les produit et de créer des emplois et de ne pas avoir une filière qui les produit à l’autre bout du monde. (…)
On va continuer d’avancer technologiquement. On est en train d’améliorer nos techniques pour que ce soit de plus en plus rentable et perfectible. Le délai de référence est vingt ans. Ça crée un remue-ménage dans un écosystème qui se reconstruit dans les dix-huit à trente-six mois après, environ. L’objectif est d’améliorer les techniques pour qu’on ait des interventions de moins en moins fréquentes. L’objectif est d’avoir cinquante grands parcs d’éoliennes. »

>Il faut créer des richesses pour redistribuer plus fort.

> La France est le pays qui a le plus, entre 2010 et 2014, aidé l’Ukraine à s’équiper pour se défendre.

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron garde ses dix points d'avance

Selon la vague du 14 avril du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant le second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 55% des intentions de vote et devance Marine Le Pen (45%) de 10 points.

 (Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)



Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron en hausse à nouveau

Selon la vague du 13 avril du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au second tour 53,5% (+0,5) des intentions de vote et précède Marine Le Pen à 46,5%, soit un écart de 7 points en sa faveur.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron et Le Pen stables / Macron vainqueur

Selon la vague du 14 avril du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au second tour 53% des intentions de vote et devance Marine Le Pen (47%) de six points.

 (Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

La quotidienne centriste du 14 avril 2022. Le chaos du boucher Poutine se fait avec la lâcheté du monde, la complicité de la Chine et l’argent des Occidentaux

Si la Chine avait dit non à Poutine, ce dernier n’aurait pu envahir l’Ukraine.

Si la communauté internationale n’était pas si lâche et irresponable, ce conflit et bien d’autres n’auraient pu avoir lieu.

Si nous avions cessé toute transaction commerciale avec la Russie dès le début de la guerre, il n’aurait pu poursuivre son invasion.

Mais avec des si nous aurions chassé depuis longtemps le dictateur du Kremlin!

Poutine a donc bénéficié de conditions favorables pour son entreprise criminelle, la mettre en route et, surtout, la continuer.

C’est d’abord et avant tout une nouvelle défaite cuisante pour ce que l’on appelle improprement la «communauté internationale» qui n’a rien d’une société unie mais plus d’un éparpillement d’Etats qui jouent constamment les uns contre les autres, ce qui est de la même manière une défaite tout aussi cuisante de son outil l’ONU qui, à part voter des résolutions sans aucun effet concret sur l’agression poutinienne, a une nouvelle fois démontré ses extrêmes limites.

Mais comment avoir espéré quelque chose de celle-ci alors même que l’organisation est incapable de mettre fin aux agissements de petits Etats terroristes et à des guerres locales…

C’est ensuite la confirmation du cynisme d’un autre régime dictatorial criminel, celui du Parti communiste chinois dont la haine viscérale de la démocratie et de ses représentants, lui fait voir d’un œil favorable cette invasion alors qu’elle clame partout depuis des années qu’elle est attachée sans réserve au principe de non-ingérence dans les affaires d’un Etat souverain (sic!) et qu’elle est et sera fortement impactée par la crise économique, conséquence de l’hubris de son allié Poutine.

Enfin, c’est l’incapacité des démocraties républicaines à choisir entre leurs valeurs qui sont leurs plus grands biens dont la liberté et leur confort.

Oui, les Occidentaux ont infligé des sanctions fortes contre le régime de Poutine mais ne suffisait-il pas, dès le 24 février, premier jour de la guerre, de fermer les robinets de gaz, de pétrole et de charbon venus de Russie pour que le dictateur soit obligé de cesser son invasion faute d’argent?

Les atermoiements de tous les gouvernements démocratiques démontrent que nous avons perdu – si jamais nous les avons eus – les principes humanistes qui devraient constamment dicter nos comportements.

Face aux enfants, aux femmes et aux hommes assassinés par Poutine, nous avons réagi de manière totalement inappropriée pour que cesse le carnage en cours.

Mais le pire c’est sans doute que, depuis des années, nous savons qui est Poutine et quelle est la nature de son régime, et pourtant, nous avons continué à entretenir de bonnes relations et à commercer avec lui, ce qui lui a permis de constituer une armée dont on voit aujourd’hui les exactions en Ukraine.

In fine, ce qui est le plus désespérant, c’est qu’il était fort peu improbable que les choses puissent  se passent différemment.

Ce que l’on peut espérer, néanmoins, c’est une prise de conscience pour empêcher que tout cela ne se reproduise dans le futur.

Mais n’avait-on pas promis «plus jamais ça» en 1918 puis en 1945?!...

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]