Voici une sélection, ce 9 avril 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Les civils ukrainiens fuient pour échapper au
pire. Leurs armes ? Des poussettes, des peluches, des bagages. Ce matin, gare
de Kramatorsk, les familles qui allaient partir ont connu l'horreur. Des morts
par dizaines, des blessés par centaines. Abominable.
Nous pensons aux victimes de Kramatorsk, de Boutcha, de Marioupol, de Kharkiv :
partout en Ukraine, nous soutiendrons les enquêtes pour que la justice soit
faite. Nous pensons aux familles qui continuent de fuir, nous les accueillerons
dans notre Union, notre Union de paix.
En Européens, nous prenons de nouvelles sanctions. Et nous continuons à
soutenir l'Ukraine sur les plans humanitaire, militaire et financier.
> En Israël, la folie meurtrière
frappe à nouveau. Après l'attaque terroriste qui a touché Tel Aviv en son cœur
hier, la France se tient plus que jamais aux côtés des Israéliens.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> - Parce que nous avons la chance d’être en
démocratie et de pouvoir choisir
- Parce que cette élection est cruciale, au moment où le GIEC nous dit qu’il
nous reste 3 ans pour agir face au changement climatique
Dimanche, je vote Macron dès le premier tour.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Honoré d'avoir accueilli au ministère de l’Education des enfants
ukrainiens avec leurs familles et leurs professeurs. Ils sont près de 10.000 et
nous travaillons à la réussite de leur scolarisation.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Comme je l’ai souvent entendu : «Emmanuel Macron n’a pas eu
beaucoup de chance durant ce quinquennat, avec toutes les crises auxquelles il
a fait face. Mais la France a eu de la chance de l’avoir!»
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Marine Le Pen a fait campagne en floutant son
programme.
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
> En 5ans, le besoin d'un Etat fort dans les Outre-mer n'a jamais été aussi
important. Emmanuel Macron y a répondu par l'envoi de renforts durant la crise
sanitaire, par un plan de relance dédié, en faisant baisser le chômage de
manière inédite et en renforçant la sécurité.
Pendant la crise, l'action de l'Etat pour les entreprises ultramarines a été
inédite. 1,2Mds via le fonds de solidarité, 3,6Mds pour les PGE, prise en
charge des coûts fixes et de l'activité partielle, reports de charges. Personne
n'a été laissé au bord du chemin.
La distance n'enlève rien au fait d'appartenir à la même Nation. Partout, être
français a une signification républicaine. De Dembeni aux îles Marquises, je
n'oublierai pas les Marseillaises que j'ai entendues chantées, avec la même
ferveur et la même émotion aux 4 coins du globe.
Nous sommes au rendez-vous sur la sécurité, le chômage, la santé ou le
rétablissement progressif de l'eau potable en Guadeloupe. Tout cela s'adaptant aux réalités du territoire. Nous
souhaitons poursuivre avec vous.
Dans les Antilles la solidarité fut à toute épreuve : plus de10.000 personnels
en renforts, des évacuations sanitaires outre-Atlantique et 448M€ investis en Martinique grâce au Ségur pour
améliorer l'offre de soin. C'est inédit.
En Outre-mer, avec Emmanuel Macron, avons quasiment doublé les financements des énergies
renouvelables. Nous avons réformé le code minier après avoir stoppé le projet
de la Montagne d'Or en Guyane.
Les yeux dans les yeux, Emmanuel Macron a tenu la parole de la République. L'avenir de la
Nouvelle-Calédonie se construira dans le respect, le consensus et l'humilité.
À la Réunion, tendre
vers l’autonomie alimentaire est une priorité. La réforme de l'octroi de mer
envisagée par Emmanuel Macron viendra renforcer le pouvoir d’achat, baisser les prix sur
les produits de première nécessité et protéger la production locale.
En Polynésie française, face aux traumatismes liés au
fait nucléaire, Emmanuel Macron a évacué les mensonges en assumant notre devoir de
réparation. L'État accompagne la meilleure prise en charge des cancers.
Nous trouverons les leviers pour poursuivre le développement que nous
souhaitons à Mayotte:
la LOPMI augmentera les moyens pour lutter contre l'immigration illégale.
D’autres mesures de convergence sociale permettront de tendre vers celles de
l’hexagone.
Olivier Véran (ministre
des Solidarités et de la Santé)
> Pour une France du progrès, tournée vers
l’avenir. Pour une France de la réconciliation, qui se montre solidaire. Pour
une France dans une Europe forte face aux crises. Dimanche, je voterai Emmanuel
Macron.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> La guerre en Ukraine fait courir des risques en
matière d'alimentation. L'initiative FARM lancée par Emmanuel Macron vise à améliorer la sécurité alimentaire au niveau mondial.
Nous avançons en Européens sur ce sujet.
> L'Europe est aux côtés du peuple ukrainien. Le ministre
ukrainien de l’agriculture, Mykola Solsky, a pu présenter en Conseil des
ministres européens de l'agriculture un point sur les besoins en matière
alimentaire et agricole, afin d’apporter la réponse européenne la plus
appropriée.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Ne rien laisser à la démagogie ni aux extrêmes.
Tout donner aux Français, leur parler d’avenir, d’ambition et d’unité, ne
jamais se laisser enfermer dans les clivages politiques stériles.
> Marine Le Pen montre son vrai
visage sur les fonctionnaires : incompétence et irréalisme économique. Elle
refuse de dégeler le point d’indice. Nous nous sommes engagés à le faire avant
l’été pour protéger le pouvoir d’achat de tous les agents, parce que l’inflation
est de retour.
> A l'indignité de ses mensonges
sur la conduite de l'Etat, Marine Le Pen ajoute une tentative grossière de
récupération des fonctionnaires. Ses valeurs sont aux antipodes du service
public.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> Dimanche, il s’agit de l’avenir de la France et des
Français. Il s’agit de la stabilité de l’Europe et de son autonomie. Dimanche,
il s’agit d’assumer notre modèle de démocratie. Dimanche, il s’agit de choisir
un capitaine au milieu d’un moment historique. Votons Emmanuel Macron.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> «Un féminicide sera toujours un féminicide de
trop. La honte doit changer de camp.» (Emmanuel Macron). Depuis 2017 : 4 lois ont été votées, déploiement des
bracelets anti-rapprochement, renforcement du nombre de téléphones grave danger,
budget de mon ministère doublé
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> Dimanche, pour l’avenir de nos enfants,
l’avenir de la France, l’avenir de l’Europe, votons Emmanuel Macron.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> La France a la chance d'avoir un Président
solide, engagé et compétent. Il a tenu face aux crises et c'est un honneur de
le servir. Il a un cap et il le tient. Chaque voix compte. Mobilisons nous pour
5 ans de plus.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Grâce à notre action déterminée sous
l'impulsion d'Emmanuel Macron, nous renversons enfin la vapeur : créations d'usines,
relocalisations, emplois industriels. Continuons !
> N’oublions pas que la démocratie
et la paix sont des biens essentiels... mais fragiles.
> Avant 2017, pendant des années,
on nous a parlé de chômage de masse. Aujourd'hui, grâce aux résultats du
Président de la République, il est possible de viser le plein emploi sur le
prochain quinquennat.
En 2017 la désindustrialisation semblait inéluctable. Aujourd'hui, nous créons
2 fois plus d'usines qu'il ne s'en ferme, nous recréons des emplois
industriels, nous relocalisons, et la France est devenue le pays d'Europe le
plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Depuis 2017, nous baissons nos émissions de CO2, et nous avons une feuille de
route robuste pour atteindre la neutralité carbone en 2050 : grâce à la
réindustrialisation, au nucléaire, aux renouvelables, aux économies d’énergie
et à la rénovation des logements...
Depuis 2017, nous avons, pour la première fois de l'histoire politique
française, mis l'égalité, la parité femmes-hommes, l'émancipation économique
des femmes et leur santé au cœur de notre action publique.
En 2022, la guerre est de retour en Europe et les défis qui restent à relever
sont immenses. Pacte entre les générations, pour la production, pour la
République : Emmanuel Macron porte un projet à la hauteur des défis de notre
temps. Lui ne composera pas avec les Russes.
> Selon Trendeo, 175 ouvertures d'usines
en 2021 et 66.750 créations d'emplois industriels entre 2016 - 2021 1/3 des
entreprises industrielles soutenues par France relance 10Mds€ de baisse d'impôts de production/an dès 2020 Ces
résultats sont ceux d’Emmanuel Macron!
> Pendant que certains nous
expliquent que l'amélioration du marché du travail ne serait qu'illusoire, le
seuil des 3M d’embauches espérées, dont plus de la moitié en CDI, est pour la
1ère fois franchi : 1 entreprise sur 3 a l'intention d'embaucher en 2022.
> Dans le cadre du Plan de résilience, le gouvernement a mis en place le
renforcement du dispositif de Prêt Garanti pour l'Etat, afin de soutenir la
trésorerie des entreprises affectées par le conflit en Ukraine.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> La plateforme d'accueil des déplacés d'Ukraine évolue
et devient " Pour l'Ukraine " ! En plus de permettre aux citoyens de
proposer leur aide, elle offre désormais aux familles qui fuient la guerre
toutes les informations utiles à leur arrivée en France.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Nous voyons à quel point, quand nous demandons
des propositions pour avancer, les citoyens européens, partout, sont au
rendez-vous. Ce besoin de démocratie est encore plus vital aujourd'hui. Merci
aux citoyens et à leur engagement !
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Dimanche nous décidons de la France que nous
voulons pour nos enfants, pour nous. Nous votons pour la France du quotidien et
des grands défis. Pour une France de la confiance, de la protection je voterai Emmanuel Macron dimanche.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> La France et l’Europe vont continuer à soutenir
l’Ukraine, notamment en matière de numérique et de télécoms. Nous sommes aux
côtés des Ukrainiens.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> La démocratie est un bien précieux. La France
mérite d’aller encore mieux. «La liberté et la démocratie exigent un effort
permanent. Impossible à qui les aime de s’endormir.» (François Mitterrand)
> Valérie Pécresse: « je ne
donnerai pas de consigne de vote car les Français n'en veulent pas » Il
est bien loin, peut-être même est il mort, ce temps où LR ne « composaient jamais avec l’extrémisme le racisme ou
le rejet de l’autre ». RIP la droite républicaine.
> La devanture a changé mais les
idées nauséabondes restent les mêmes : Marine Le Pen tient la même boutique que
son père, il suffit de lire le programme. Même le maréchal Pétain n’avait pas
osé promouvoir des mesures si dures envers les étrangers et sur le droit du
sol.
> Marine Le Pen prend-elle les
Français des idiots ? Face à la complexité du monde (Ukraine, énergie), pas de
réponse simpliste. Dire l’inverse, c’est insulter l’intelligence des Français.
> Le programme de Marine Le Pen est celui du triple
effondrement : des valeurs, de l’économie, de l’Europe. Ce n’est d’ailleurs pas
un hasard si le RN reste un parti financé par l’étranger, hier la Russie,
aujourd’hui la Hongrie.
> Dès cet été s’il est réélu Emmanuel Macron
- maintient le bouclier tarifaire sur l’énergie (1200€ d économies en gaz et
300€ d’électricité sur l’année)
- met en place la prime Macron jusqu’à 3.000€ + le dividende salarié
- indexe les pensions retraite sur l’inflation.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> J’ai participé à Rome à la Conférence du Conseil de l’Europe qui lance sa nouvelle Stratégie pour les droits de l’enfant.
Son déploiement mobilisera pleinement la France après les avancées déjà
réalisées : lutte contre les violences, égalité
des chances, protection en ligne.
Avec cette nouvelle stratégie, nous allons encore plus loin pour affronter les
défis auxquels nous faisons face et pour toujours mieux protéger nos enfants.
Aujourd’hui plus que jamais, la question des droits des enfants s’impose dans
nos politiques publiques.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Dès les premiers
jours, les enfants ont été parmi les premières victimes du conflit, comme
c'est souvent le cas. C'est pourquoi j'avais saisi l'occasion de la présence à Paris
de nombreux ministres européens en charge de l'Enfance, le 4 mars dernier,
pour alerter sur les conséquences de leur exposition au conflit et sur la
nécessité de tout mettre en œuvre pour les protéger. C'est la raison pour
laquelle nous avons signé avec mes homologues européens une déclaration
portant sur la situation en Ukraine, qui vise à apporter une réponse rapide et
concrète aux enfants et à leurs familles. Cette déclaration a également servi
de base à des échanges complémentaires, notamment sur les risques de traite.
Car oui, quand l'immense majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants,
cela attire malheureusement de nombreux réseaux qui se rendent en Ukraine pour
profiter du chaos et cela expose ceux qui fuient les combats à tout un
type de trafics. On sait qu'il y a aussi des individus seuls qui se rendent aux
frontières, prétextant « apporter de l'aide » à des enfants isolés.
Le travail forcé, notamment sexuel, et la pédocriminalité n'ont pas
disparu de notre continent.
> Il faut une vigilance permanente pour protéger les
enfants des risques de traite, depuis le lieu de départ des enfants jusqu'à
leur lieu de destination. C'est une démarche dans laquelle nous sommes engagés
avec les autorités ukrainiennes mais aussi polonaises, qui sont en première
ligne dans l'accueil des réfugiés. En Pologne, les enfants sont enregistrés,
mais l'enjeu est ensuite de les suivre dans tout l'espace Schengen. Les
solutions, ce sont tout d'abord une sensibilisation accrue de tous les acteurs
aux risques de traite – et nous y travaillons avec les associations et
organisations internationales – et ensuite la mobilisation des systèmes nationaux
de protection de l'enfance. Au-delà des flyers de sensibilisation et
d'information distribués dans les centres d'accueil par la Mission
interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre
la traite des êtres humains (Miprof), le gouvernement vient de partager une
instruction aux collectivités locales, notamment aux départements, responsables
de l'aide sociale à l'enfance (ASE), qui insiste sur ces risques de traite et
sur la vigilance à avoir en la matière.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Certains enfants
qui vivaient en institution ont pu sortir d'Ukraine. On observe à la fois des
enfants qui arrivent seuls et des orphelinats entiers qui sont
déplacés. Je me suis rendu à Stalowa Wola, dans le sud-ouest de la
Pologne, où un centre d'accueil pour les enfants a été créé :
86 y sont hébergés, dont 38 en situation de handicap (déficience
mentale, trouble du spectre de l'autisme…). Leur situation fait l'objet d'une
attention toute particulière, liée à leur vulnérabilité, aux fragilités parfois
multiples qu'ils présentent. D'autres sont encore sur le territoire ukrainien,
tous ne sont pas exposés aux combats, mais la préoccupation reste forte pour un
certain nombre d'entre eux.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous condamnons
ces démarches individuelles visant à adopter des enfants et qui contreviennent
à la volonté des autorités ukrainiennes. Celles-ci sont très attentives au
respect de la filiation. Sur ce sujet, nous travaillons étroitement avec
l'ambassade d'Ukraine à Paris. Il faut éviter toutes les démarches non
concertées qui sont susceptibles de concurrencer ou de déstabiliser l'aide et
la protection organisés par les États et les associations.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Depuis le premier
jour, le rôle des ONG et organisations internationales (Unicef et Caritas
notamment) a été central sur le terrain. Elles assurent souvent le premier
accueil, l'accompagnement et le soin des réfugiés et ont, pour la plupart,
une attention toute particulière pour les enfants. Nous travaillons donc en
étroite collaboration avec elles, que ce soit leurs antennes françaises ou
celles en Ukraine ou dans les pays limitrophes. Elles sont particulièrement en
alerte sur les risques de traite ou sur l'impact psychologique du conflit sur
les enfants.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous
avons travaillé à des solutions adaptées à chaque profil. Par exemple,
lorsqu'un mineur arrive seul sans accompagnement, sa situation est évaluée par
le Conseil départemental et la France peut alors lui garantir une sécurité, une
protection. S'il s'agit d'un mineur accompagné par une institution ou une
structure ukrainienne ou par un adulte référent, nous examinons avec précaution
si les adultes en charge de l'enfant ont un titre juridique garantissant le respect
de ses droits. Une prise en charge commune est mise en place entre
l'accompagnant et l'enfant, le temps des vérifications. Si un risque
existe, l'enfant peut alors bénéficier d'un placement judiciaire pour être
protégé.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> On voit que le tandem Marine Le Pen-Eric Zemmour se constitue avant
même le soir du premier tour. Le ralliement, avant de se faire par les
candidats, se fait par les électeurs, ce qui n’est pas vraiment une surprise.
On assistait depuis des mois à une primaire de l’extrême droite et c’est
aujourd’hui Marine Le Pen qui capte une large part du vote Zemmour.
> Alors que la guerre est à nos portes et qu’on découvre
des charniers sur le sol européen, je crois que les Français ne voudront pas
confier le pays, sa place dans le monde, sa diplomatie et son armée, à un
candidat ou une candidate pro-Poutine et opposé à l’Union européenne. Il y a
des inquiétudes, des angoisses dans le pays, mais les Français attendent que
notre pays continue à défendre la liberté des peuples et à s’opposer aux
atrocités commises. Quand on regarde les quatre candidats aujourd’hui au-dessus
de 10 %, trois défendent l’alliance avec Poutine ! Emmanuel Macron,
lui, a toujours été d’une clarté absolue dans sa volonté d’avancer unis en
Europe et dans sa dénonciation sans atermoiement de la guerre et des atrocités
commises.
> Marine Le Pen n’a pas changé depuis 2014 où elle
affirmait que l’annexion de la Crimée n’était pas illégale. Elle suivra Poutine
jusqu’au bout. Après tout, c’est lui qui a sauvé son parti, lequel est encore
endetté auprès d’une banque russe. Je lis son programme : elle propose « une
alliance » avec la Russie, c’est écrit noir sur blanc en page 10 dans
la partie Défense. Un allié, ça a du sens, c’est un pays qu’on soutient en cas
de conflit. Si nous l’avions écoutée, le sort de la guerre aurait peut-être été
différent et Kiev serait aux mains des Russes grâce aux armes que nous aurions
été contraints de leur livrer, plutôt qu’à la résistance ukrainienne. Malgré
les massacres, elle persiste. Elle a dit récemment qu’après la guerre, Poutine
allait redevenir non pas un partenaire mais bien « un allié ». Quand
je l’entends expliquer qu’il y aurait « deux belligérants » en mettant
Russie et Ukraine sur un pied d’égalité, quand j’entends son porte-parole
Thierry Mariani remettre en question la réalité des bombardements à Marioupol,
c’est gravissime. Pour Marine Le Pen, les crimes de guerre de Poutine sont un « point
de détail de l’histoire » pour reprendre une formule chère à sa famille
politique. C’est cohérent avec les félicitations qu’elle s’est empressée
d’adresser à Viktor Orban en Hongrie, le même qui qualifie le président
ukrainien d’adversaire ! Aujourd’hui, nous sommes les seuls à dénoncer les
positions dangereuses de l’extrême droite, quand 11 candidats sur 12 et donc
plus de 90 % du temps de parole, préfèrent nous taper dessus plutôt que
dénoncer les extrêmes.
> Emmanuel Macron s’exprime énormément dans les médias.
Cette semaine, je crois qu’il n’y a pas eu un jour sans intervention médiatique
de sa part. Nicolas Sarkozy ne s’était, par exemple, pas prêté à autant de
formats différents lorsqu’il était candidat à sa réélection. Mais Emmanuel
Macron ne peut malheureusement pas répondre à toutes les invitations.
> Jean-Luc Mélenchon est le spécialiste des
revirements il l’avait montré sur la République, sur la laïcité,
maintenant, c’est sur la Russie. Il y a encore quelques semaines, il expliquait
que la guerre était de la responsabilité des Occidentaux et de l’Otan. Au
Parlement européen, les députés « insoumis » et du RN ont refusé de
voter le plan d’aide à l’Ukraine. Et Jean-Luc Mélenchon comme Marine Le Pen se
sont opposés à la livraison d’armes de défense à l’Ukraine face à la Russie.
> Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, ce qu’ils
proposent sur les prix de l’énergie, c’est moins bien que ce que nous faisons
déjà aujourd’hui ! Marine Le Pen promet une baisse de la TVA sur les
carburants qui rendrait deux fois moins de pouvoir d’achat aux Français que la
réduction de 18 centimes par litre du gouvernement. Et rien ne garantit
qu’elle se répercuterait sur les prix. Quand il y a eu une baisse massive de la
TVA sur la restauration, les Français n’en ont pas vu la couleur sur
l’addition ! Par ailleurs, elle oublie totalement les professionnels,
comme les taxis ou les artisans, qui ne paient déjà pas la TVA ! Quant au
blocage des prix à la pompe proposé par Jean-Luc Mélenchon : soit on
bloque sans compenser la différence pour les distributeurs et on s’expose à un
risque de pénurie parce qu’ils vendront à d’autres ; soit ça peut
potentiellement coûter des dizaines de milliards sans faire de différence entre
gros et petits rouleurs, entre la grosse cylindrée et la petite citadine
indispensable pour aller travailler. Nous avons bloqué les prix du gaz car on
ne courait pas ce risque : là, les pipelines ne peuvent pas changer de
destinataire… Alors que les tarifs du gaz ont été multipliés par dix au niveau
mondial depuis novembre 2021, ils n’ont pas augmenté pour les Français. Quant
aux tarifs de l’électricité que nous avons bloqués, sans cela, la facture
moyenne des Français aurait augmenté de 300 ou 400 euros. Ce sont des
dépenses qu’ils n’ont pas faites, donc ça se voit moins. L’Espagne ou l’Italie
ont connu des hausses de 500 à 600 euros de la facture moyenne
d’électricité ! Sur les prix à la pompe, je sais combien c’est dur pour de
nombreux Français. La remise de 18 centimes par litre de carburant a
permis d’amortir un peu le choc. Nous allons poursuivre : en plus des
20 milliards déjà investis sur l’énergie, Emmanuel Macron a promis une
mesure massive pour ceux qui roulent beaucoup. Dans notre programme, nous avons
aussi le triplement de la prime Macron – qui a bénéficié à 4 millions de
salariés cette année –, la voiture électrique à moins de 100 euros par
mois, la fin de la redevance audiovisuelle, le développement des dividendes
pour les salariés. C’est autant de pouvoir d’achat gagné !
> Ce que nous proposons sur les retraites permet de
sauver le régime par répartition et donc la solidarité entre les générations.
Et nous tiendrons évidemment compte des carrières longues et de la pénibilité.
Pour le RSA, il s’agit de revenir à la promesse d’origine, quand Michel Rocard
avait créé le RMI [revenu minimum d’insertion, en 1988] : des
formations adaptées à la situation de chacun pour remettre les plus précaires
sur le chemin de l’insertion et de l’emploi. Il sera versé à la source pour que
plus personne ne soit privé d’une aide à laquelle il a droit. Il y a aussi ce
que nous engageons sur l’école et la santé. Certains peuvent être en désaccord
avec tel point, regretter que nous n’allions pas plus loin sur un autre. Mais
la réalité c’est qu’Emmanuel Macron est le seul candidat en mesure d’être élu
président de la République à porter un programme de justice et d’émancipation.
C’est notre ligne depuis cinq ans. Chacun l’a vu pendant le Covid, il a
mis en œuvre l’élan de solidarité le plus massif qu’on ait jamais vu de la part
de l’Etat.
> Pour corriger les inégalités à la racine, c’est la
poursuite de l’investissement dans l’éducation avec notamment 12 milliards
d’euros de plus par an pour l’éducation et la jeunesse dans le prochain mandat.
Il y a tout ce que nous avons déjà fait et qui montre notre ambition. Nous
avons permis à 350 000 élèves des quartiers prioritaires d’être dans des
classes à 12, mis en place des petits déjeuners gratuits pour des centaines de
milliers d’enfants. Le salaire des enseignants en début de carrière a été
nettement revalorisé depuis 2017 avec 200 euros net par mois
supplémentaires, des primes de 5 000 euros par an sont désormais versées
aux professeurs des quartiers prioritaires… Nous voulons aussi revoir le lycée
professionnel, permettre aux élèves d’être rémunérés pour leur travail et
continuer à promouvoir l’apprentissage. En cinq ans, le nombre de contrats
d’apprentissage a plus que doublé. Nous en sommes à 700 000 : nous
pouvons atteindre 1 million d’apprentis.
> Le président l’a redit, encore lundi sur France-Inter :
les professeurs ne gagnent pas assez. Beaucoup d’entre eux font déjà plus que
leurs missions imposées. Nous les revaloriserons et poursuivrons
l’investissement dans l’éducation. Pour le reste, oui, Emmanuel Macron a été et
reste en faveur du travail. Toutes nos mesures pour l’emploi visent aussi à
réduire les inégalités. Le travail, c’est ce qui permet à chacun d’avoir une
vie digne, de se construire dans la société. Ce qui est frappant, c’est que
pour la première fois depuis des décennies la question du chômage de masse
n’est pas au cœur des débats présidentiels ! On le doit à notre bilan. Le
chômage est au plus bas depuis quinze ans. Nous avons créé
1,2 million d’emplois sous le quinquennat – deux fois plus que sous le
précédent – et, pour atteindre le plein-emploi, nous voulons en créer
1 million de plus. C’est donc atteignable.
> Je doute que le million de nos compatriotes qui ont
retrouvé du travail durant le quinquennat approuvent ;(les critiques de l’opposition
sur une précarisation de l’emploi]. Tout comme les 720 000 apprentis
embauchés chaque année. Ou les ouvriers des usines qui ont ouvert – il y a eu
plus d’ouvertures que de fermetures pour la première fois depuis
trente ans ! Le taux d’emploi est au plus haut : on a fait
revenir sur le marché du travail des personnes qui en étaient durablement
exclues. Et on voit que dans les recrutements, la part des CDI a augmenté
depuis le début du quinquennat : c’est la majorité des emplois créés
aujourd’hui !
On a entendu beaucoup de contre-vérités dans cette campagne. Il y a une volonté
assez cynique des candidats de profiter de l’égalité des temps de parole pour
balancer des « fake news » sans qu’on puisse riposter. Jean-Luc
Mélenchon en est réduit à dire qu’on veut faire travailler des enfants de
12 ans. Ça serait risible si ça n’était pas si grave pour le niveau du
débat. On voit aussi les manipulations sur McKinsey.
Le recours accru aux cabinets de conseil privés est pourtant une réalité,
démontrée par l’enquête de deux journalistes de « l’Obs » (« Les
Infiltrés », de Caroline Michel Aguirre et Matthieu Aron, chez Allary
Editions) et le rapport du Sénat. N’est-il pas une conséquence du
macronisme : miser sur les compétences du privé plutôt que sur celles de
la fonction publique ?
Notre volonté est au contraire de renforcer la haute fonction publique. C’est
le sens de nos réformes : suppression de l’ENA, possibilité de passer d’un
corps à l’autre de la fonction publique, ouverture sociale plus large pour les
hauts fonctionnaires, plus de formations… Des experts comme Nicolas Bouzou
montrent par ailleurs que la France est un des pays d’Europe où il y a le moins
recours aux cabinets de conseil. Nos dépenses sont aussi bien moins élevées que
chez nos voisins. Pendant la crise sanitaire, une situation imprévue, on a eu
recours à toutes les forces possibles. Au Royaume-Uni, ils ont utilisé ces
cabinets dans des proportions quarante fois supérieures à cette période-là.
J’ajoute que c’est nous qui avons décidé d’encadrer ces pratiques, bien avant
le rapport du Sénat : les marchés publics sont transparents, et nous avons
fixé l’objectif de réduire de 15 % le recours à ces cabinets dès 2022. Il
y a une hypocrisie des candidats sur ce sujet : Valérie Pécresse et Anne
Hidalgo sont à la tête de collectivités qui ont recours à des cabinets de
conseil. A Perpignan, [le maire RN] Louis Aliot aussi !
> Notre mémoire est souvent trop courte. Il y a deux
mois, nous atteignons le pic d’hospitalisations de la cinquième vague du Covid19.
Il y a un mois et demi, les premières bombes s’abattaient sur Kiev. Les mêmes
qui disent aujourd’hui qu’il a démarré trop tard lui auraient reproché de
délaisser ces grandes crises.
> Je dis déjà [aux électeurs de gauche: regardez de plus
près notre programme. C’est nous qui allons faire le versement automatique des
prestations sociales, mettre en place un droit opposable à la garde d’enfant ou
recruter 50 000 aides-soignants dans les Ehpad. Je leur dis aussi qu’on a
déjà une expérience de ce qu’a été l’extrême droite au pouvoir dans le monde.
D’ailleurs, qui applaudirait une élection de Marine Le Pen ? Bolsonaro,
Trump, Orban, Poutine. Cela en dit long. Les premiers à pâtir de l’extrême
droite au pouvoir sont les plus faibles, ceux qui travaillent et verraient leur
épargne ruinée par des projets aux bouclages budgétaires bricolés et
mensongers. Les femmes sont aussi parmi les premières victimes. Marine Le Pen
elle-même dénonçait les « avortements de conforts » et elle est aux
côtés de la Pologne ou de la Hongrie qui mènent une guerre à l’IVG. Si elle
avait été élue en 2017, le mariage pour tous aurait été supprimé, il n’y
aurait pas eu la PMA pour toutes ni le doublement du congé paternité. Je crois
aussi que les électeurs de gauche savent ce que l’Europe nous apporte. Or
Marine Le Pen propose une sortie en douce de l’Union européenne. Si elle avance
masquée, c’est bien parce que l’idée européenne a progressé sous la présidence
d’Emmanuel Macron, il a recréé de l’adhésion à ce projet. Quand j’entends qu’on
aurait fait monter le RN, je rappelle que ce parti a 40 % d’élus en moins
aujourd’hui qu’à la fin du quinquennat Hollande. Les partis de gauche passent
leur temps à s’opposer au président de la République. Mais quand combattent-ils
l’extrême droite ?
> Le projet d’Emmanuel Macron, c’est un projet
pour une France encore plus indépendante, là où les autres candidats veulent
nous faire dépendre davantage d’autres puissances.
> [Pouvoir d’achat] Vous n'avez
pas de comparable en Europe de pays qui comme la France ont pris autant de
mesures, 20 milliards d'euros, pour contenir la facture des Français.
> Ce qui nous anime depuis 2017,
c’est de réduire les fractures françaises qui, pour beaucoup, alimentent les
extrêmes. On a déjà commencé à la réduire entre ceux qui travaillent et ceux
qui ne travaillent pas.
> Les premiers à pâtir de
l'extrême-droite au pouvoir sont les plus faibles, ceux qui travaillent et
verraient leur épargne ruinée par des projets aux bouclages budgétaires
bricolés et mensongers.
> La France déploie des moyens
pour l’enquête sur les massacres commis à Boutcha: contribution exceptionnelle à la cour pénale internationale,
mise à disposition d’une équipe de magistrats, de gendarmes et d’équipes
techniques. Ces actes ne resteront pas impunis.
> L’armée russe maintient un étau
autour de Marioupol.
Nous demandons qu’il soit levé pour y acheminer l’aide humanitaire et permettre
aux civils de quitter la ville. Une opération internationale conjointe à
l’initiative de la France est prête à être menée pour cela.
> Jean-Luc Mélenchon est le
spécialiste des revirements : il l’avait montré sur la République, sur la
laïcité, maintenant c’est sur la Russie.
> Orbán, dans le cadre de sa
campagne, avait des mots assez durs sur la Russie. Et puis, au lendemain de son élection, il dit qu'il va
accéder aux demandes de la Russie.
> Le président Zelensky a toujours demandé au
président Macron de
parler au président Poutine pour faire l'intermédiaire. Ce choix est sans aucune naïveté.
> Je suis fier de soutenir le seul
candidat pro-européen en mesure d’être élu Président de la République dans
cette élection.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Dimanche nous pourrons choisir la France que
nous voulons pour aujourd’hui et pour nos enfants. Chaque vote compte pour
décider qui sera notre Président de la République. Mobilisons nous pour que
vive notre démocratie.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Pour corriger les faiblesses de notre pays,
pour faire face aux plus grands défis et aux plus graves risques, parce que si Emmanuel Macron n'était pas là,
nous serions dans une immense difficulté.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Alors que la campagne officielle du 1er tour
est en passe de se terminer, je tenais à vous remercier tous. Merci pour votre
mobilisation et votre engagement. Merci d'avoir porté le projet d’audace et
d’espoir que nous portons. Retour en 5 points sur
ce dernier
1/ Pour notre pouvoir d'achat :
- La fin de la redevance TV, 138€/an en plus pour vous
- La «Prime Macron» triplée sans charges ni impôts
- 550€/an en plus pour les indépendants au SMIC
- La baisse des impôts sur les successions
2/ Pour les familles
- Une solution de garde pour chaque enfant jusqu'à ses 3
ans ou ses 12 ans pour les parents seuls
- Une hausse de 50% de l'allocation de soutien familial
- L'égalité femmes/hommes sera à nouveau la grande cause
du quinquennat
3/ Pour notre santé
- Un bilan complet et gratuit à 25,45 et 60 ans
- Un plan de recrutement d'infirmiers et
d'aides-soignants
- Pour lutter contre les déserts médicaux, un nouveau
pacte entre la médecine de ville et l'hôpital
4/ Pour notre environnement
- La construction de nouveaux réacteurs nucléaires et le
développement des énergies renouvelables
- 700 000 logements rénovés chaque année
- La possibilité d'avoir un véhicule
électrique ou hybride à moindre coût
5/ Pour une France forte dans une Europe forte
- Aller au bout de la réforme de l'espace Schengen
- La mise en œuvre de la taxe carbone aux frontières de
l'Europe
- Pour une indépendance énergétique, alimentaire,
technologique, stratégique et militaire
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Pour la France, pour l’Europe, pour
ensemble porter un projet de progrès. Tous mobilisés, avecvous, autour d’Emmanuel Macron. Pour ne rien
lâcher.
> Certains promettent une
illusion. Emmanuel Macron propose un projet nouveau, optimiste, ancré dans la réalité.
Pour une retraite minimale à 1 100 €, sans augmenter les impôts, il faudra
travailler plus. L'assumer, c'est avoir du courage politique !
> Marine
Le Pen a une méthode pour conquérir le pouvoir
qui consiste à cacher ce qu'elle est réellement. Inconstante sur son projet,
elle peut promettre tout et n'importe quoi : en cela, elle ment aux Français.
> Avec Emmanuel Macron, nous avons
supprimé la taxe d’habitation : elle était très injuste car sans lien avec les
revenus! Si les Français nous font confiance, nous ferons de même avec la
redevance audiovisuelle : 138€ de pouvoir d’achat en plus, par an.
> Marine Le Pen est constante dans
ses «valeurs» - qui restent d’extrême droite. Et dans sa tentative de conquête
du pouvoir, elle ment, tout le temps, en cachant ce qu'elle est vraiment et ce
qu’elle ferait vraiment.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Ensemble, nous avons traversé et surmonté des
crises inédites. Ensemble, nous avons amorcé une profonde transformation de
notre pays. Nous devons poursuivre ! Ensemble, pour notre pacte républicain,
nos valeurs, notre avenir.
> Je pense à nos amis israéliens
qui subissent leur 4e attentat en quelques semaines à peine. Nous sommes unis
dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Notre condamnation est sans
appel.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Dimanche, votons Emmanuel
Macron dès le premier tour. Pour la France et les
Français ! Pour l’Europe et l’avenir du projet européen.
> Valérie Pécresse qui n’a cessé
de se revendiquer de Chirac ne porte en elle aucune des qualités de l’ancien
PR. Elle est la candidate d’un petit clan qui a rampé devant Zemmour et Le Pen
pendant toute la campagne et finira par aller se donner au plus offrant.
Pathétique!
> Comme tous les populistes
d’extrême-droite Marine Le Pen a un problème avec la vérité. Son projet pour la
France est une longue de liste de mensonges faits aux Français. Le pays ne
mérite pas ça.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> 5 ans après l'élection d'Emmanuel Macron, il y a désormais
en France plus d'ouvertures que de fermetures d'usines.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Je vote Emmanuel Macron. Pour ce que nous avons fait et tout ce qui reste à faire.
Pour une société plus juste et plus démocratique. Pour les grands défis de la
guerre et du climat, et pour les attentions au quotidien de chacun.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> Pour l'avenir de la France, pour l'Europe, pour
l'emploi et le pouvoir d'achat, pour les libertés et la démocratie, pour
l'égalité entre tous les Français, pour l'environnement, pour l'Ukraine et la
place de la France dans le monde, ce dimanche, votez Emmanuel Macron !
Nathalie Loiseau
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La gare de
Kramatorsk a été frappée alors qu’elle accueillait des femmes et des enfants
qui fuyaient les combats. Au moins 50 morts. Un crime de guerre. Un de plus.
Pascal Canfin
> Le Parlement européen vient de voter à une
écrasante majorité les sanctions contre la Russie et l’embargo sur le gaz
russe, courageusement l’extrême-droite française est absente de l’hémicycle.