Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant
le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne
présidentielle.
> [Crime de guerre de Poutine en Ukraine] Les scènes vues à Boutcha sont insoutenables. Il est clair
qu'il y a des indices très clairs de crimes de guerre. La justice
internationale doit passer, celles et ceux qui ont été à l'origine de ces
crimes devront en répondre.
> Je n'ai jamais cru à la théorie
des 100 jours. Pour moi, la santé, l'éducation, le grand âge et la retraite
sont des réformes qu'il faut lancer dès le début du mandat.
> On sent dans nos démocraties une
interrogation collective: est-ce que le vote a encore du sens? Oui! Si on veut
pouvoir faire les choses en profondeur. Il y a cinq ans j’ai acquis un mandat
par le vote et je n’aurais pas pu faire les réformes que j’ai faites. (…) Il n’y
a que le vote qui permet de faire ça. (…) Les choses dans notre société, on les
fait bouger quand on adhère à du commun, à des partis, à des associations, à
des syndicats et quand on vote.
> Nous vivons une période où
quelque chose de nouveau émerge, où les choses sont en train de changer en
profondeur. Je pense que cette révolution [proposée en 2017] se poursuit.
> Il y a un grand dérèglement dans nos sociétés. On l’a
vu avec la pandémie, le dérèglement du vivant, le dérèglement écologique, un
dérèglement aussi géopolitique, le dérèglement des consciences lié aux réseaux
sociaux, un doute sur l’information. Tout cela crée, dans notre société, des
peurs. Et ceux qui jouent avec les peurs montent.
> Ce qui m’importe, c’est (…) d’aller convaincre des gens
qui aujourd’hui sont tentés par les extrêmes pour expliquer en quoi les
extrêmes n’apportent pas la bonne réponse, que les peurs que les gens ont sont
parfois légitimes mais que la vraie réponse est autre et qu’elle peut parfois
prendre du temps.
> Je crois à une écologie par le
changement, les transitions et la croissance. (…) Nous pouvons faire de l'innovation la clé de la croissance et
de la transition écologique.
> Quand on a peur sur les inégalités, je ne crois pas que
la réponse soit de revenir à une espèce de système complètement fermé qui
renonce à une économie ouverte, mais on doit avoir une économie sociale de
marché.
> Quand on a peur des phénomènes migratoires, je pense
qu’il faut là aussi défendre notre ADN, c’est-à-dire notre devoir d’accueillir
celles et ceux qui fuient un pays en guerre comme les Ukrainiennes et les
Ukrainiens aujourd’hui, mais en même temps de savoir lutter contre
l’immigration clandestine. C’est par cette clarté et cette exigence que, je
pense, on peut répondre aux peurs et en même temps tenir une réponse
républicaine.
> Nos professeurs, c'est ce qui
fait notre République. Nos enseignants ne sont pas bien payés, surtout en début
de carrière. (…) L'objectif, pour moi, c'est de dire qu'il faut mieux
reconnaître tous nos enseignants qui déjà font beaucoup plus et ne sont pas
mieux rémunérés pour cela.
> La réforme précédente des
retraites, je continue à penser qu'elle est bonne. Force est de constater
qu'elle n'a pas été comprise (...). Tous ceux qui vous disent aujourd'hui qu'on
peut maintenir les choses comme elles sont mentent."
> Aujourd'hui, en moyenne, en
France, on ne s'arrête pas de travailler à 62 ans. La moyenne est à 63,5 ans.
Et plusieurs millions de nos compatriotes travaillent jusqu'à 67 ans. Il y a
une forme d'hypocrisie.
> Tout le weekend, une fake news a
été relayée par Jean-Luc Mélenchon. Jamais je n'ai dit qu'à 12 ans il fallait
mettre des jeunes en apprentissage. J'ai dit qu'il fallait permettre à des enfants
de connaître des métiers. Ça n'a rien à voir.
> [Corse] Je n'ai pas changé de
ligne. Je suis favorable à toute évolution si elle répond aux besoins de la
population. L'autonomie n'est pas l'indépendance, et l'autonomie n'est pas un
objectif en soi.
> Les contrats sont passés avec
les cabinets de conseil selon le code des marchés publics. Là où il faut un
contrôle, c'est si ces prestations extérieures viennent à la place de
compétences que vous avez. (…) Est-ce que la
France a une pratique abusive des cabinets de conseil ? On consomme
substantiellement moins que l'Allemagne ou l'Angleterre (...). Il y avait
beaucoup plus d'utilisation des cabinets il y a dix ans en France.
> Un, quand il y a un président
sortant qui est en campagne, c'est toujours compliqué. Deux, nos sociétés sont
fatiguées par deux ans de Covid19. Trois, la guerre est venue. Ce dont on parle
depuis plusieurs semaines sont des vrais sujets