Plus Poutine tue des innocents, plus son amie Le Pen monte dans les sondages, mais qu’est-ce qui ne va pas chez certains Français?!
Ils pouvaient encore invoquer leur ignorance il y a quelques semaines de cette relation bien établie entre le dictateur russe et la candidate d’extrême-droite à la présidentielle alors que faits et déclarations ne laissaient pourtant aucun doute sur la proximité des deux personnages.
Ainsi, en 2017, lors de la visite de madame Le Pen en Russie lors de la précédente campagne présidentielle, son ami Poutine avait déclaré que «ce n'a pas été sa première visite à Moscou, elle y vient régulièrement» et, ajoutait-il, «elle a toujours prôné un développement des relations avec la Russie» et que, donc, «cela aurait été bizarre de l'avoir rejetée».
Mais, loin de l’ostraciser, le maître du Kremlin lui avait même permis de trouver le financement nécessaire à sa campagne électorale qui sinon aurait été impossible avec un prêt de 9,6 millions d’euros d’une banque russe dirigée par d’anciens militaires…
Pour une soi-disant défenseuse de l’identité nationale contre toute présence et ingérence extérieure à la France, voilà qui est bizarre d’accepter de l’argent sale venue d’une puissance étrangère.
Ce prêt était plus qu’un prêt mais la récompense de Marine Le Pen pour avoir été pendant des années une propagandiste du régime de Poutine.
Une somme d’argent gracieusement prêtée et acceptée par l’intéressée alors que tout le monde savait que Poutine venait de fait élire Trump à la Maison blanche grâce à une opération pour salir Hillary Clinton avec des fake news, des attaques personnelles, des théories élucubrationistes (complotistes) et avec l’aide d’ennemis de la démocratie comme Julian Assange qui avait repris toutes les calomnies déversées par le Kremlin sur la candidate démocrate et alors que le président russe avait annexé la Crimée et reconnu deux Etats fantoches à sa botte dans le Donbass ukrainien après une guerre qui avait fait des milliers de morts.
Et elle n’avait pas honte de déclarer que «nous ne croyons pas dans une diplomatie de menaces, de sanctions ou dans une diplomatie de chantage que l’Union européenne, malheureusement, applique de plus en plus contre la Fédération de Russie et contre ses propres membres».
Et que dire de sa réaction quand le même Poutine avait fait abattre un avion de ligne de Malaysia Airlines au-dessus de l’Ukraine et tué 300 personnes dont des enfants où elle refusait d’«accuser les séparatistes du Donbass et même la Russie et à exonérer les forces armées ukrainiennes.»
Bien évidemment, elle n’a jamais rien dit sur les assassinats commandités par Poutine et ses proches de la journaliste Anna Politovskaïa, de l’ancien vice-premier ministre Boris Nemtsov, de l’ex-espion Sergueï Skripal, sur la tentative d’élimination puis l’emprisonnement pour raisons fallacieuses d’Alexeï Navalny ainsi que sur les centaines de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles de son bienfaiteur.
Il faut dire qu’elle proclamait partout son «admiration» pour Poutine.
Oui, mesdames et messieurs les électrices et les électeurs de Marine Le Pen, quoi qu’elle dise aujourd’hui, votre candidate favorite a été un relais conscient, fidèle et aux ordres de la propagande de Vladimir Poutine en France, donc d’un criminel de guerre qui bombarde quotidiennement les populations civiles en Ukraine sans raison autre que son hubris et sa mégalomanie démesurée.
Je ne sais pas ce qui ne va pas chez ces Français de vouloir élire à la tête du pays une personne qui a ce genre de liens avec un dictateur parce qu’il n’y a pas de réponse logique à ce qui est, soit un manque de discernement manifeste, soit une sorte de trahison envers la nation.
Peut-être une haine de la démocratie et de la France.
Centristement votre,
Le Centriste
