Voici une sélection, ce 23 mars 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Dérèglement climatique, fléaux sanitaires,
guerres : plus que jamais, à travers le monde, les défis humanitaires nous
obligent. Nous avons voulu faire du premier Forum humanitaire européen un temps
fort de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne.
> L’invasion de l’Ukraine par la
Russie marque le retour de la guerre en Europe de la souffrance humaine qui l’accompagne
à nouveau à une intensité qu’on ne mesure pas encore. C’est le rappel tragique
de l’urgence pour l’Europe de construire une véritable politique humanitaire
commune, reflet de ses valeurs et de son rôle dans le monde.
Tout dans l’agression de l’Ukraine par la Russie est inacceptable. Le droit
international est bafoué, les infrastructures civiles sont bombardées, les
armes explosives sont utilisées dans des zones densément peuplées et les travailleurs
humanitaires sont pris pour cibles.
Le droit international humanitaire est cette ligne qui sépare la
barbarie de notre humanité commune. (…) Le droit international humanitaire
constitue un bien public et son application universelle doit constituer un objectif
commun.
Au-delà du droit, c’est l’espace humanitaire même qui est
menacé parce que la vie ou la mort d’une femme enceinte dans une maternité se
joue sur le terrain, je suis heureux que ce Forum humanitaire est dégagé des
solutions concrètes pour les acteurs humanitaires, agences comme ONG dans
toutes les zones où leur actions envers les populations est empêchée,
entravées.
C’est dans cet esprit que nous avons impulsé il y a un peu
plus d’un an à la conférence nationale humanitaire une dynamique avec les ONG
française de l’humanitaire. (…) L’enjeu dépasse la question des financements.
Nous nous sommes donc mobilisés avec les organisations humanitaires en France,
dans les instances multilatérales pour des résultats très concrets. (…)
En Ukraine il est urgent que soit garantie la mise en œuvre
sans entrave de l’a ide
européenne à destination de la population.
(…) Nous sommes à un moment de clarification où
l’effectivité du droit international est mise à l’épreuve. C’est pourquoi la
France et l’Allemagne ont lancé en septembre 2019 un appel à l’action
humanitaire endossé à ce jour par 53 signataires. J’encourage d’autres Etats et
autres organisations internationales à la rejoindre car le droit de la guerre
n’est pas optionnel. La protection des civils, la protection des
infrastructures civiles n’est pas négociable. Ceux qui trahissent ces règles
devront rendre des comptes devant la justice internationale. C’est le sens de
la saisine de la Cour pénal internationale par 39 Etats le 2 mars dont
l’ensemble des Etats membres de l’UE. C’est une démarche inédite dans
l’histoire diplomatique à la mesure de la gravité de la situation. Œuvrer en
faveur du respect du droit international humanitaire, dénoncer ses violations,
punir ses auteurs, contribuent à la préservation de notre maison commune.
(…) Nous, Etats membres de l’Union européenne, devons en
effet être fer de lance de ce combat en droite ligne de nos valeurs de paix et
nos valeurs de solidarité. Et nous devons aller beaucoup plus loin et bien plus
vite. Cela implique tout d’abord de nous doter des instruments qui nous
permettront de répondre aux crises humanitaires de manière autonome. C’est pourquoi
la France soutient le lancement d’une capacité européenne de réponse aux crises
humanitaires en complément du mécanisme de protection civile qui a fait ses
preuves dans le cadre des ponts humanitaires installées dans la lutte contre la
covid19 et ces derniers jours pour l’Ukraine. Je souhaite que cette nouvelle
capacité puisse être mise en place au plus vite.
Nous devons ensuite continuer à incarne nos valeurs de
solidarités par l’accueil des populations qui fuient la guerre comme l’Europe a
su le faire ces dernières années avec les réfugiés en provenance de Syrie,
d’Afghanistan ou du Soudan.
Face à l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine, l’UE a
déjà accueilli plus de 3 millions de personnes qui fuient le conflit. Et elle a
décidé de mettre en place un dispositif de protection temporaire avec un accès
à l’hébergement, à la santé, à un accompagnement social et à la possibilité de
travailler.
(…) L’invasion russe vient aujourd’hui raviver le spectre de
la famine et le retour de la crise alimentaire mondiale. Je proposerai cette
semaine une initiative de solidarité internationale pour la sécurité
alimentaire afin que les pays les plus dépendants de l’Ukraine et de la Russie
d’ailleurs ne soient pas pris en otage par cette guerre.
(…) L’Europe sera au rendez-vous de la solidarité. Elle
mobilisera ses partenaires du G7 et au-delà. Nous ne pouvons pas choisir entre
gérer l’urgence d’aujourd’hui et celle de demain parce que les crises
humanitaires sont l’échec de la paix et du développement, nous devons redoubler
notre investissement dans les processus de pais et de développement. Je
souhaite donc que l’Europe, pionnière dans la lutte contre le changement
climatique, contribue à la mise en place d’un système humanitaire qui prévient,
prépare, anticipe et répond aux risques et conséquences du changement
climatique.
Car le défit climatique s’impose à tous mais condamne plus
directement encore les populations vulnérables.
Plus que jamais à travers le monde les défis humanitaires
nous obligent. L’explosion des besoins sont le symptôme d’un monde devenu plus
brutal mais aussi de plus en plus marqué par le dérèglement climatique, par les
fléaux sanitaires. Elle nous oblige à pousser notre ambition, à bousculer nos
pratiques, à faire évoluer notre logiciel par exemple sur l’articulation entre
humanitaire et développement ou la conduite à tenir pour contourner le risque
d’instrumentalisation de l’aide par des régimes totalitaires. C’est pourquoi je
tenais à redire la détermination de la France à contribuer à la construction d’un
environnement propice à l’action humanitaire et au développement, à soutenir
l’ensemble des acteurs humanitaires engagés sur le terrain dans des conditions
parfois extrêmes et au péril de leurs vies, non pas seuls, mais dans le cadre
de l’Europe, cette communauté de valeurs et d’actions.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Notre ambition, c'est une France plus forte.
> Emmanuel Macron est un homme qui
sert notre pays, qui a une vision et qui est extrêmement préoccupé par tous les
sujets de vie quotidienne de nos concitoyens.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Ce premier Forum humanitaire européen, la Commission européenne et la
présidence française du Conseil de l’Union européenne l’ont souhaité et pensé
en commun, avec pour objectif d’affirmer le rôle de l’Union européenne comme
une véritable puissance humanitaire, tant par les moyens qu’elle affecte à
cette cause que par le projet d’un nouvel humanisme concret qu’elle porte. Le
fait qu’il y ait eu tant de participants, et en particulier d’ONG, aux discussions,
est une avancée importante, qui s’inscrit dans notre ambition d’humanisme
partagé. Cette rencontre prend aussi tout son sens à la lumière de la tragédie
humanitaire liée à la guerre en Ukraine et je souhaite souligner que l’Union
européenne et ses Etats membres ainsi que l’ensemble des acteurs de l’action
humanitaire sont et continueront à être au rendez-vous. La dynamique engagée se
poursuivra, y compris en soutien aux réfugiés. Mais cette crise en emporte
encore une autre : celle de l’insécurité alimentaire dont la Russie porte
seule l’entière responsabilité. C’est un sujet majeur désormais aussi au cœur
du projet humanitaire européen et nous engageons des actions concrètes pour y
faire face, en agissant tant sur l’offre que sur la demande et en mobilisant
l’ensemble de la communauté internationale pour faire de même.
> Nous devons prendre à bras le
corps l'enjeu de la sécurité alimentaire mondiale.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Vers l'adoption de la Boussole stratégique. Les
ministres des affaires étrangères et de la défense de l'UE ont aujourd'hui
approuvé le texte de ce futur livre blanc de la défense européenne.
Vendredi, la boussole stratégique sera endossée par le Conseil européen qui
réunit les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne.
La crise sanitaire et la guerre en Ukraine révèlent les forces et faiblesses de
l’Europe de la défense. Aujourd’hui, elle doit être à la hauteur de ses
ambitions. C’est le rôle de la boussole stratégique qui fixera les priorités de
la défense européenne.
La boussole contient 4 grands thèmes : agir, sécuriser, investir, coopérer.
Dans tous ces domaines, l’Europe de la défense doit être souveraine.
Plus que jamais, alors que la guerre est de retour sur le continent européen,
nous devons afficher une ambition claire et sans ambiguïté.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Il ne s’agit pas d’imposer aux allocataires du RSA de faire des
travaux d’intérêt général sans être payé, comme le propose madame Pécresse. Le
seul point commun, c’est le nombre d’heures d’activité dont il est question, 15
à 20 heures par semaine. Ce que nous voulons faire, nous le faisons déjà
pour les 18-25 ans, depuis le 1er mars, avec le
« contrat d’engagement jeune ». Bénéficier du RSA, ce n’est pas un
point d’arrivée dans la vie. Des gens peuvent traverser de grandes difficultés,
notre responsabilité, c’est de leur proposer un accompagnement afin qu’ils
puissent revenir dans l’emploi. Et ce que l’on attend des bénéficiaires du RSA,
c’est qu’ils s’engagent à suivre l’accompagnement qu’on leur propose.
Ce sont des choses très concrètes. Par exemple, participer à des ateliers dans
lesquels on peut faire un bilan personnalisé – cela peut permettre d’identifier
les freins à l’emploi, comme des problèmes de santé, et de proposer une
prestation. Ou bien aider à faire un CV et apprendre à se présenter devant un
employeur. Ou encore découvrir des métiers grâce à des immersions en
entreprise, puis, financer une formation professionnelle – vous savez que
depuis le début du quinquennat, on n’a jamais autant investi dans la formation
des demandeurs d’emploi. Le projet, c’est de mettre le paquet pour permettre à
chacun de retourner dans l’emploi, y compris les bénéficiaires du RSA. Personne
ne peut vivre correctement avec un RSA. J’ai rencontré deux jeunes femmes de
30 ans qui sont inscrites à Pôle Emploi depuis l’âge de 20 ans et
perçoivent le RSA depuis leurs 25 ans. On ne leur a jamais proposé de
solution pour s’insérer professionnellement. Pourtant notre devoir c’est de
leur permettre de reprendre confiance en elles, de trouver un métier qui les
motive et les accompagner jusqu’à l’emploi.
Il y a bien des contreparties mais ce dont nous parlons, c’est d’un programme
composé de différentes activités comme des formations ou des immersions en
entreprise qui permettent de reprendre contact avec le monde professionnel, de
préciser son projet et de le réaliser. Ce n’est pas du travail d’intérêt
général.
Le programme de madame Pécresse, c’est de dire : on vous donne de
l’argent, vous devez le rendre à la société. Nous, nous ne sommes pas dans
cette logique. Nous considérons que personne ne doit être condamné à rester au
RSA toute sa vie et qu’il faut permettre à ces personnes de rebondir.
Pour ce qui concerne l’obligation, Emmanuel Macron a cependant bien précisé que
c’était pour ceux qui le peuvent. Cela ne concerne pas les personnes qui font
face à de graves problèmes de santé ou d’addiction, à des problèmes psychiques,
à des difficultés de garde d’enfants. On ne va pas demander de rentrer dans un
parcours d’insertion professionnelle si l’on n’a pas, en amont, aidé ces
personnes à surmonter leurs difficultés. Quant à la logique des droits et des
devoirs, c’est celle que nous portons avec le « contrat d’engagement
jeune » : chacun a droit à un accompagnement et a le devoir de s’y
engager.
> La logique que nous avons mise en place dans le
« contrat d’engagement jeune », c’est celle de sanctions
progressives. Si vous signez un contrat, mais que vous ne le respectez pas,
alors on peut suspendre votre allocation pendant une semaine pour commencer.
C’est une logique de confiance et de responsabilité. Mais cela suppose de tenir
compte de la situation de la personne. Ça ne peut pas être la même chose pour
un jeune et pour une personne qui a charge de famille. Il faut regarder de
façon précise chaque situation avec attention car Emmanuel Macron a eu
l’occasion de le dire, le RSA est un revenu de subsistance.
> [RSA]Cela suppose certainement de mettre plus de moyens
dans l’accompagnement. Oui, il faudra plus de conseillers, plus de travailleurs
sociaux qui se consacrent à l’accompagnement de ces bénéficiaires du RSA.
Depuis le début du quinquennat, nous avons lancé pour certains demandeurs
d’emplois un « accompagnement global » : il faut que le
conseiller de Pôle Emploi et le travailleur social du département travaillent
ensemble pour gagner en efficacité. C’est un des objectifs de France Travail.
Je déplore que certains départements ne recrutent pas de travailleurs sociaux,
alors même que des financements européens existent. Certains départements
mettent des moyens – je pense au Nord. D’autres ont baissé les bras.
> Emmanuel Macron a annoncé une autre mesure : la
« solidarité à la source », par analogie avec le « prélèvement à
la source ». Le but, c’est de permettre une automaticité du versement des
aides. C’est rendu possible par le travail important qui a eu lieu ces
dernières années afin de mettre en cohérence les différentes aides – les
allocations familiales, la prime d’activité, le RSA, les aides au logement, et
avoir un seul revenu de référence.
Le fait de passer à une « solidarité à la source » va permettre à
chacun de percevoir automatiquement les aides auxquelles il a droit. Mais pas
seulement. Ce sera plus lisible, ainsi chacun pourra mesurer le bénéfice qu’il
aurait à reprendre une activité. Alors qu’aujourd’hui, comme les différentes
aides ne sont pas bien articulées entre elles, il arrive qu’on perde de
l’argent lorsqu’on reprend une activité. Depuis le début du quinquennat, nous
sommes guidés par un principe : qu’il soit toujours plus intéressant de
reprendre un travail. On peut espérer que ces mesures, dans un contexte où les
entreprises ont des difficultés à recruter, permettront à des gens de sortir du
RSA, que cela permettra donc aussi des économies. En tout cas, le point de
départ, c’est de se dire qu’il n’est pas normal que des personnes ne
bénéficient pas du RSA alors qu’elles y ont droit.
Joël Giraud (ministre
des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
> Hommage au colonel Arnaud Beltrame, victime il
y a 4 ans du terrorisme islamiste. N’oublions jamais le courage, le dévouement
et la bravoure de cet homme. Si la France a vu s’éteindre l’une de ses
sentinelles, les Français ont rencontré un héros.
> Jean Castex l’a annoncé : 26000 déplacés ukrainiens ont été accueillis en
France. Comme chaque semaine, le gouvernement se réunit au sein de la cellule interministérielle de crise
afin d’organiser le meilleur accueil possible, en lien avec les élus et
collectivités.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> Comme la France s’y était engagée, nous avons
accueilli des enfants ukrainiens atteints de cancer, accompagnés de leurs
proches. Merci à tous les personnels mobilisés !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Dans le contexte d'inflation que nous
connaissons, nous avons décidé de geler à nouveau les droits d'inscription à
l'université et les loyers des logements CROUS pour la rentrée 2022. Jusqu'au
bout, le gouvernement reste engagé pour l'accompagnement social des étudiants.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Conseil des ministres de l'agriculture
européens marqué par les conséquences de la guerre en Ukraine Nous devons
collectivement agir en soutien au peuple d’Ukraine, et, au-delà, renforcer
l’indépendance alimentaire européenne.
> Les ministres européens de l’agriculture, comme la Commission, sont aux côtés de
l’Ukraine et de son peuple pour apporter soutiens alimentaires et
agricoles ;
> Je me suis rendu en Vendée, où le virus de l’influenza
aviaire circule très activement. Face à cette situation inédite, les services
de l’Etat et de la Chambre d’agriculture m sont mobilisés aux côtés des
éleveurs. Merci à eux. Egalement aux
côtés des professionnels et élus engagés dans la lutte contre cet épisode
d’influenza aviaire en tous points inédit en Vendée. Nous travaillons tous main
dans la main pour accompagner les éleveurs et faire face à la situation.
> Retour sur la Clôture des Assises de la Forêt et du Bois. 6
mois de travail et plus de 480 acteurs engagés pour déployer une vision commune
et ambitieuse de notre forêt. En voici les principales avancées
- Nous plaçons la science et la connaissance au cœur de notre action en
soutenant de nombreux projets de recherche, de développement et d’analyse des
données forestières. Dès cette année, un Observatoire de la Forêt sera lancé.
- Nous pérennisons les financements au renouvellement forestier avec notamment France relance et France 2030. En 10 ans, plus d'un
milliard d'euros sera investi Aujourd'hui, 16 370 hectares ont déjà pu être
renouvelés, soit 19,6 millions d’arbres plantés
- Nous relèverons le défi de l’innovation et de la compétitivité de la filière
industrielle bois-forêt en investissant plus de 400 millions d'euros pour ces
entreprises avec France 2030.
- Pour mieux informer et inclure chacun dans les politiques forestières, de
nouvelles formes de concertation seront déployées dès cette année. Nous
renforçons également la sensibilisation des plus jeunes aux métiers de la forêt
pour susciter de nouvelles vocations
> Comité de suivi des relations
commerciales. Message très ferme quant à l’application totale d’Egalim 2 dans
la période que nous connaissons. Nous le réunirons désormais toutes les
semaines pour nous assurer des avancées concrètes.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> Nous sommes dans une société qui se supporte de
moins en moins, notamment avec des groupuscules ultra agissant qui combattent
la chasse, une activité légale. Nous ne sommes pas dans le camp des
antispécistes mais des humanistes.
(…) Au sujet des dégâts, nous allons soutenir l’accord que vous [les chasseurs]
avez avec les agriculteurs. Pour répondre aux conséquences de la guerre en
Ukraine,le plan de résilience annoncé par le Premier ministre, Jean Castex va
répondre à l’urgence
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> En cette Journée internationale pour
l'élimination de la discrimination raciale [21 mars], en hommage aux 69
personnes tuées lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid à
Sharpeville en Afrique du Sud, je pense à tous ceux qui se battent pour
l’Égalité.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> Il y a 4 ans, jour pour jour, Mireille Knoll,
rescapée de la Shoah, était assassinée parce que juive. L’antisémitisme est
toujours une menace pour notre démocratie. Ne baissons pas la garde.
> Étroitement associée à la
création du RSA aux côtés de Martin Hirsch, avec un père à l’origine du RMI, je soutiens Emmanuel Macron dans sa volonté
de rendre le RSA plus efficace.
Le projet du candidat Emmanuel Macron, c’est d’abord la solidarité à la source pour verser de façon
automatique toutes les prestations auxquelles les gens ont droit. C’est une
vraie mesure sociale qu’on ne trouve pas dans les programmes de gauche.
Le « i » pour « insertion » du RMI, le « a » pour « actif » du RSA, c’est leur
droit et leur devoir. Notre devoir, c’est d’accompagner chacun des
bénéficiaires vers l’insertion, l’emploi, la formation, l’accès au logement et
à la santé.
Cette solidarité doit être fondée sur un engagement réciproque qui conduise
réellement à l'emploi. Se remettre dans une dynamique professionnelle avec 15 à
20 h d'activité prend alors tout son sens. C’est la logique du Contrat
Engagement Jeune.
Je crois aux solidarités et à l’émancipation par le travail et par
l’accompagnement gradué. Emmanuel Macron porte une vision ambitieuse qui ne laissera personne au bord
du chemin.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Plus d'1 million d'emplois créés en 5 ans, un
taux de chômage au plus bas depuis 15 ans, un taux de chômage des jeunes au
plus bas depuis 1981, 700.000 apprentis formés... C'est le résultat d'une
politique qui fonctionne : nous pouvons aller plus loin, jusqu'au plein emploi.
> Dans les Écoles de production,
on «fait pour apprendre»: petits groupes, formateurs au plus près des jeunes,
clients réels, résultats spectaculaires... Nous devons développer cette offre
de formation partout sur le territoire !
> Lors du dernier comité agricole
et agroalimentaire dédié à la crise ukrainienne, nous avons appelé avec les
industriels et distributeurs à agir en responsabilité et transparence dans la
période qui s'ouvre, afin d'assurer la pérennité de nos filières.
> 30% des personnes éligibles au
RSA ne le demandent pas, alors qu'elles sont en situation de grande précarité :
le versement des prestations sociales à la source est une mesure de justice
sociale, en évitant des démarches administratives.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> Hommage au colonel gendarmerie, Arnaud Beltrame, tué
par un terroriste islamiste le 23 mars 2018. Son courage et son dévouement
forcent l'admiration de la Nation. Soutien à nos héros du quotidien, à leurs
familles, à leurs enfants.
> C’est l’honneur de la France et
de l’Europe d’être une terre d’asile et d’accueillir les personnes qui fuient
la guerre en Ukraine.
> Plus de 26 000 personnes fuyant
l'Ukraine déjà accueillies par la France : le Premier ministre Jean Castex a présidé la cellule
interministérielle de crise avec 4 priorités : hébergement, scolarisation,
santé et insertion professionnelle.
> J’ai toujours été claire : je
condamne toute agression. La violence ne doit jamais remplacer le débat d’idées
! L’antisémitisme ou la misogynie n’ont pas leur place dans le débat. C’est
pourquoi nous avons protégé des élus de tous bords.
> Emmanuel Macron a toujours agi
concrètement. Avec Gérald Darmanin, le Président a fait dissoudre le CCIF,
Baraka City, Cheikh Yacine mais aussi Génération identitaire !
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Le soutien de l’UE à l’Ukraine s’est renforcé,
notamment sur le plan militaire, par la mobilisation d’un milliard d’euros par
la voie de facilité européenne de paix et par une assistance financière
consacrée aux pays qui accueillent des réfugiés, comme la Moldavie.
> L’Europe agit et se renforce :
adoption de la «boussole stratégique» européenne avec
une force d’intervention de 5 000 hommes; doublement du montant d’aide
militaire à l’Ukraine (1 milliard € au total).
> Marioupol n’est pas un symbole. Il y a une démonstration de frappes
très dures (...). «Crimes de guerre» c’est une qualification juridique. On voit
des actes abjects. Je ne veux pas rentrer dans une guerre des mots.
> Je ne crois pas à la thèse du
coup de folie de Poutine. Ce qui s’est passé ces dernières semaines c’est une
planification qui ne se passe pas comme prévu pour Poutine.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> La France a envoyé des équipements
informatiques aux autorités ukrainiennes, afin d’assurer la continuité de
l’action publique et des communications du pays. Merci aux entreprises qui ont
répondu à l’appel à mobilisation de la présidence française de l’UE.
> On commence à voir émerger ce
que serait un modèle européen du numérique.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> Jamais nous n’oublierons la dévotion et la
magnanimité du colonel Arnaud Beltrame. Jamais.
> L'économie sociale et solidaire,
c'est 10% de toutes les richesses crées en France qui inspirent largement les 90% restants. Ces notes
permettront de transformer notre économie + vite et nous préparent à produire
autrement.
Adrien Taquet (secrétaire
d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Avec mon
homologue polonaise et le défenseur des droits des enfants pour leur assurer
tout notre soutien et préparer au mieux l’accueil des réfugiés, en particulier
des enfants, qu’ils soient accompagnés, orphelins ou en situation de handicap
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> La France est encore et toujours au côté du
peuple Ukrainien.
> Avec le plan de résilience, nous
apportons un soutien concret, direct et efficace aux secteurs les plus touchés
par les conséquences de la guerre.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Intervention depuis Kiev de M. Volodymyr
Zelensky devant la représentation nationale. Depuis le début de la guerre, l’Assemblée
est pleinement mobilisée et solidaire de l’Ukraine. (…)C'était un moment
extrêmement émouvant et marquant dans l'histoire de l'Assemblée nationale. Nous
avons reçu aujourd'hui un chef d'État en guerre.
> Nous sommes aux côtés des
Ukrainiens. Le Président Emmanuel Macronse bat sur le plan diplomatique. En accueillant le Président Zelensky, le Parlement est
également pleinement mobilisé pour que ces actes de guerre cessent.
> Un cessez-le feu immédiat et
complet est indispensable. Le peuple ukrainien fait preuve d’une résistance
admirable. Je tiens à saluer son courage et celui des autorités ukrainiennes.
Nous continuerons de veiller à ce que tout soit mis en œuvre pour les aider.
> Pour enrichir et financer notre
système social, l’âge légal de la retraite passera à 65 ans au bout de 9 ans.
Nous prendrons en compte les métiers usants, les carrières longues obéiront à
l’âge légal à 62 ans, les travailleurs handicapés à 55 ans.
> Je crois qu'il y a dans son
bilan comme dans son programme autant de raisons de continuer à voter pour
Emmanuel Macron.
> Personne ne met en cause ni les
professeurs ni l'institution donc, arrêtons de prendre prétexte de je ne sais
quoi pour caricaturer ce qui est mis sur la table.
> [Eventuel embargo total sur le
gaz et pétrole russes] Nous ne sommes pas prêts parce que ce n'est pas possible
(...) Le sujet c'est de peser sur la décision politique russe. (…) Le but ce
n'est pas de punir les Français.
> [RSA] Il ne s'agit pas de dire :
c'est l'allocation contre un travail. Ce que l'on souhaite, c'est tendre la
main à ces personnes éloignées de l'emploi.
> Ce n'est pas au lendemain de
l'élection que l'âge légal de la retraite passera à 65 ans, ce sera au bout de
9 ans.
> Le dialogue est engagé de longue
date sur l'autonomie de la Corse, le président de la République n'a pas attendu
il y a 15 jours pour parler d'autonomie.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> «Aujourd'hui les ukrainiens et notre armée
s'opposent à la force de la Russie, nous avons besoin d'aide, pour que la
liberté demeure.» La représentation nationale se tient aux côtés du Président Zelensky et de son peuple, qui
résistent héroïquement.
> Comment accompagner le grand
âge ? Comment investir dans l’autonomie de nos aînés ? Pour le faire, il faut
un modèle de financement équilibré (…). La réforme des retraites d’Emmanuel
Macron, c’est le choix de la solidarité.
> Le partage de la valeur dans les
entreprises est un des grands enjeux de la sortie de crise sanitaire. La
proposition de «dividende salarié» d'Emmanuel Macron est une réponse qui allie justice sociale et efficacité
économique.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Dans cette guerre de la Russie contre
l’Ukraine, ce sont aussi nos valeurs qui sont visées. Pour la liberté, pour
l’égalité, pour la fraternité, la france se tient aux côtés du peuple ukrainien
et de son président Zelensky.
> Les déserts médicaux sont une
inégalité géographique terrible, et bien souvent aussi une inégalité sociale.
Pour lutter contre, il faut agir dès la formation, et construire un pacte de
confiance entre l'hôpital et la médecine de ville.
> L'école et la santé seront les
deux grands chantiers d'Emmanuel Macron, si les Français lui font à nouveau confiance. Ce sont les
meilleurs moyens de lutter contre les inégalités à la racine.
> Notre projet est résolument
tourné vers une nouvelle époque française et européenne.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> La force du propos du président Zelensky, c'est
aussi de nous rappeler que l'on tire à balles réelles sur la démocratie, sur
nos valeurs communes à 3 heures seulement de Paris. La France est et reste aux
côtés de l'Ukraine.
> Les mots du président Zelensky ont résonné aujourd'hui
dans notre hémicycle. Ils frappent par leur dignité, leur courage. Nous
partageons les mêmes valeurs.
> Les autres candidats ne parlent
ni des Français, ni aux Français. Et maintenant, pour mieux anticiper leur
défaite, ils mettent en cause la légitimité de l'élection. C'est indigne et
irresponsable. Nous menons campagne avec et pour les Français.
> Notre responsabilité, c'est
d'accompagner les Français et les entreprises face à la hausse des prix de
l'énergie. Nous continuerons à les soutenir et à faire face ensemble.
> La droite anticipe sa défaite et
veut faire peser le soupçon sur les résultats de cette élection présidentielle.
C'est indigne et irresponsable ! La droite a eu 10 ans pour se reconstruire :
qu'en a t'elle fait ?
> Cette rhétorique [de Valérie
Pécresse] est indigne. Les Français savent parfaitement qu'ils sont appelés à
voter les 10 et 24 avril. Et choisissent librement. Anticiper sa défaite en
déclarant que l'élection serait volée, c'est uniquement se placer au niveau des
populistes.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le président Zelensky
a exprimé cet après-midi sa reconnaissance envers
le président de la République Emmanuel Macron pour son action, et a salué son leadership. Cela montre, dans
ce moment, l’importance de l’action menée par la France et par ses partenaires
européens.
> Aujourd’hui Zelensky nous a dit le drame
effroyable que vit l’Ukraine et le martyr de Marioupol semblable à la tragédie de Verdun. Nous sommes avec lui et son peuple dans son combat pour la
liberté et la démocratie.
> Devant notre Assemblée le
President Zelensky a
dénoncé avec force les crimes de guerre commis par l'armée russe en Ukraine. « L’armée russe ne
distingue pas ce qu’elle cible, elle détruit tout. » Face à cette guerre
brutale nous sommes aux côtés du peuple ukrainien.
> Les Européens sont soudés et
unis face à la guerre. Vladimir Poutine n’attend lui que la division. Face à sa guerre brutale, le
front uni que nous lui opposons, les sanctions toujours plus dures et le
soutien à l’Ukraine sont les meilleures réponses.
> La meilleure arme contre
Vladimir Poutine
c'est l'unité des Européens.
● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le Président Zelensky
est intervenu à l’Assemblée
Nationale avec une sobriété et une dignité qui
ont suscité émotion, admiration et soutien. Soulignant l’espoir et la confiance
qu’il place en Emmanuel Macron, il sait pouvoir compter sur nous, Français et Européens.
● Parti radical
> Le Parti radical rappelle 3 de ses priorités pour une gestion durable
de l'eau : accès à l'énergie nécessaire pour tout
développement humain, lutte contre la pollution marine, exploitation des
ressources halieutiques respectant la biodiversité.
Laurent Hénart
(président)
> Avoir accès à une eau saine et suffisante, c’est la vie et l’espoir.
C’est faire reculer la mortalité infantile et permettre aux populations de
développer une agriculture de proximité. En un mot : vivre. (…) Il est
nécessaire qu’une véritable solidarité internationale, inscrivant rapidement
dans des actes concrets les (résolutions) qui seront prises par les grands pays
et les principaux donateurs privés et publics internationaux.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> L’invasion russe de l’Ukraine a changé le vocabulaire politique de
l’Union européenne. Les termes « souveraineté européenne »,
« autonomie stratégique » ou « défense européenne » font
désormais l’unanimité. Mais un mot est lui tout simplement apparu :
indépendance.
Les conséquences des sanctions contre la Russie et la manière dont le conflit
perturbe les échanges mondiaux posent de réelles menaces sur nos économies et
sociétés, et a mis sur le devant de la scène ce concept, historiquement éloigné
de l’idée européenne.
Il n’est cependant pas question de croire en un modèle autarcique européen.
L’enjeu pour nous est de définir ensemble quels sont nos objectifs
d’indépendance pour que nous continuions à être au cœur du monde sans devoir
compter sur des pays tiers pour nos besoins essentiels, pour ne pas dire
existentiels.
> Notre Union a répondu avec unité et force, mais nous
pouvons maintenant faire plus pour aider à mettre fin à la guerre en Ukraine et
protéger les citoyens et les entreprises de ses conséquences. Nous réitérons
notre appel à restreindre sévèrement nos liens économiques avec la Russie de
Poutine, y compris par le biais d’une interdiction des exportations de
technologies clés ainsi que d'autres restrictions pertinentes sur les
importations et les investissements. En particulier, nous soutenons une
interdiction temporaire des importations de pétrole et de charbon ainsi qu'une
élimination progressive des importations de gaz en provenance de Russie et ce,
dès que possible. Au lieu de financer indirectement cette guerre, nous voulons
faire chuter leur économie et contribuer à un cessez-le-feu ».
L'Union européenne devrait mobiliser les programmes existants, les réserves
budgétaires, les fonds de cohésion, la Facilité pour la reprise et la
résilience (FRR), réviser le Cadre financier pluriannuel (CFP) dès que possible
et envisager de nouvelles sources de financement pour investir collectivement
dans la transition vers l'abandon des combustibles fossiles importés, renforcer
notre Union et protéger nos entreprises, nos agriculteurs et nos citoyens des
conséquences des actions de la Russie
Nathalie Loiseau
> On entend des commentateurs qui glosent sur la
qualité - où les fautes !- de communication de Volodymyr Zelensky, qui le
trouvent répétitif. On les imagine faisant la même chose avec De Gaulle sur
Radio Londres. Bien au chaud. Bien tranquilles.
> Il faut imposer un embargo sur
le pétrole russe. Tous les jours, en achetant du pétrole en Russie, nous
finançons la guerre de Vladimir Poutine. La guerre continue, les civils
souffrent. Il faut que nous, Européens, continuions à renforcer nos sanctions
pour que cela stoppe.
> La guerre en Ukraine nous rappelle l'urgence
d'accroître nos efforts de défense. Nous devons maximiser notre soutien à
l'Ukraine par le biais de la Facilité européenne pour la paix. Nous devons
adopter une boussole stratégique robuste qui insiste sur la solidarité entre
les États membres en cas d'attaque ou de menace, qui apporte des réponses
efficaces et rapides en cas de crise et qui prépare l'avenir. La guerre est
revenue en Europe et les démocraties sont visées. La défense de l'Europe exige
plus de défense européenne et plus de coopération avec nos véritables alliés.
> La Russie pensait mener une
guerre éclair en 3 jours mais les Ukrainiens résistent depuis maintenant 3
semaines. Vladimir Poutine voulait écraser le peuple d'Ukraine mais l'armée
russe est moins puissante qu'attendu.
> L’Union européenne décide ce
soir de doubler le montant de ses livraisons d’armes à l’Ukraine. Nous devons
ce soutien au peuple ukrainien martyrisé par la guerre de Vladimir Poutine.
> Je me rendrai prochainement en
Géorgie au moment où le pays s’inquiète de l’agression russe en Ukraine et
souhaite renforcer encore ses liens avec l’Union européenne.
> Les européens vont décider de
leur feuille de route sur la défense. Il était temps ! Ils ont aujourd’hui un
sentiment d’urgence partagé et l’envie d’avoir des réponses fortes.
> Finalisation de la boussole
stratégique. Une étape majeure pour bâtir l’avenir de la défense européenne. Il
reste le présent, Marioupol…et l’UE doit faire
encore plus pour sanctionner la Russie.
> L’UE et la France doivent rester
présentes au Sahel. Nous allons travailler avec les pays qui le souhaitent. Je
pense notamment au Niger.
> On interroge Nadine Morano sur
la guerre en Ukraine. Elle regrette que Vladimir Poutine n’ait pas été invité
au Parlement européen. Nadine Morano conseille Valérie Pécresse sur les questions
internationales.
Sylvie Brunet
> [Egalité femmes-hommes] Je me félicite que le rapport législatif
relatif à la directive sur la transparence des rémunérations soit désormais
adopté. C'est un pas supplémentaire vers la mise en œuvre du socle européen des
droits sociaux et l'élimination de la discrimination salariale en Europe. Il
est temps que le droit à un salaire égal pour un travail égal devienne une
réalité. Avec cette directive, nous disposerons d'un outil efficace pour
détecter les écarts indus de rémunération entre les sexes, pour y remédier et
prendre des mesures correctives si nécessaire afin de garantir que les
Européennes ne soient plus à la traîne.
Pascal Canfin
> [Publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises]
Nous voulons développer nos propres normes et règles européennes afin que
celles des autres ne nous soient pas imposées, celles des États-Unis demain,
voire de la Chine après-demain, ou attendre que l'OCDE parvienne à un accord.
Ces règles établissent la performance dite de durabilité des entreprises, pour
constituer, avec la performance financière, une approche plus globale de leur
performance.
Néanmoins les performances financières et de développement durable peuvent être
contradictoires. Cela pourrait placer dans une situation délicate les
commissaires aux comptes et les cabinets d'audit effectuant simultanément les
audits financiers et durabilité, ce qui nuirait à coup sûr à leur mission de
certification des comptes et de développement durable. C’est pourquoi nous
recommandons que ces audits soient menés séparément.