Voici une sélection, ce 21 mars 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Face au terrorisme, nous avons résisté. Et nous
continuerons.
> L’antisémitisme et
l’antisionisme sont les ennemis de notre République.
> Imad Ibn Ziaten, 30 ans. Abel
Chennouf, 25 ans. Mohamed Legouad, 23 ans. Jonathan Sandler, 30
ans. Gabriel Sandler, 3 ans. Arié Sandler, 5 ans. Myriam Monsonégo, 8
ans. Dix ans sont passés, nous ne les oublions pas.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Je ne crois pas à un choc inflationniste de
plusieurs années sur l'Union européenne (...) Il faut absorber le choc
maintenant.
> Nous reverrons notre prévision
de croissance mais il y a trop d'incertitudes pour le faire aujourd'hui. La
croissance française est solide, on parle d'un ajustement.
> La première urgence c'est de
devenir indépendant du gaz russe (...) Nous n'écartons aucune option.
> Est-ce que demain il faudra
arrêter de s'approvisionner en pétrole [russe] ? Plus loin dans le temps cesser
de s'approvisionner en gaz [russe]? Jamais le président n'a exclu ces options.
> [Augmentation du SMIC de 25€ net
avec l'été] J'aimerais bien donner un coup de pouce (...) mais le risque c'est
la spirale inflationniste et les salariés finissent perdants.
> Pourquoi on réserverait le
bénéfice du travail à ceux qui ont un emploi et on dirait à ceux qui sont au
RSA, «vous avez un revenu, débrouillez-vous avec ça».
> [RSA] On ne stigmatise pas les
gens comme l'avait fait Laurent Wauquiez. Ce qu'on demande c'est permettre à la personne de reprendre
pied dans la société.
> [Pension minimale de retraite à
1.100€/mois ] C'est une amélioration significative, un vrai progrès social, une
protection accordée aux Français. La seule manière de préserver un régime de
solidarité juste est d'augmenter la durée de cotisation à 65 ans. (…)
L'inquiétude est telle que quoi que vous proposiez ça paraît toujours
insuffisant.
> Qu'on fasse appel à des
prestataires extérieurs lorsqu'il y a des missions ponctuelles ça me paraît
légitime. (…)Toutes les entreprises qui font de l’optimisation fiscale paieront
ce qu’elles doivent à l’État français. Nous allons nous assurer que McKinsey
paye les impôts qu'il doit à la France (...) Toutes les procédures sont déjà
engagées par la Direction générale des finances publiques.
> [Programme électoral d’Emmanuel
Macron] C'est un bon programme pour la France, cohérent, qui a de la force.
> Cohérence, force, clarté : voilà
ce qui définit le programme d’Emmanuel Macron.
> L'une des forces du quinquennat
d'Emmanuel Macron c'est ce qu'il avait dit il l'a fait. Ce n'est pas un homme
qui prend les gens par surprise.
> L'élection n'est escamotée que
pour les responsables politiques qui font preuve d'irresponsabilité comme Gérard Larcher. Je trouve sa prise
de position décevante et irresponsable.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Les Français sont très attachés à la démocratie et au suffrage
universel direct pour le Président de la République. Je les encourage à
s'exprimer le dimanche 10 avril.
> La Corse est française et restera française. Le projet
de monsieur Simeoni c'est l'autonomie. Nous sommes prêts à discuter d'une
possible autonomie. Il y a des statuts, l'autonomie est grande, la Polynésie
française, la Nouvelle-Calédonie par exemple. Derrière le mot autonomie, il
faut désormais travailler. J'ai proposé un an de discussion, il ne faut pas
avoir une vision romantique de cette autonomie. Deux lignes rouges : la Corse
restera française, et pas deux catégories de citoyen sur le territoire national.
> Le Président du Sénat s'est un
peu oublié ce jour-là [quand il s’est interrogé sur la légitimité de Macron
s’il était réélu]. Peut-être une forme de déception de sa propre candidate qui
ne perce pas dans les sondages.
Olivier Véran (ministre
des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] Notre seule boussole a toujours été la sécurité et la santé
des Français. Si un nouveau variant nous menaçait, nous agirions immédiatement,
élection présidentielle ou pas !
> [Covid19] Il n'y a pas lieu de remettre en place des mesures de freinage
de l'épidémie. Depuis deux jours, le
nombre d'hospitalisations ne baisse plus. Je m’attaends à voir monter les contaminations jusqu'à fin
mars, avant une décrue en avril (…) Il n'y a pas de signal inquiétant dans les services de réanimation. (…) Le risque le plus important est pour les plus
fragiles et les non-vaccinés. C'est pour cela que nous les invitons à porter
leur masque et faire leur vaccination de rappel.
> [Covid19] Si nous avions conservé les mesures, certains
auraient dénoncé une manœuvre électoraliste pour maintenir un niveau de peur
soi-disant utile au président. Quand on les lève, les mêmes nous disent que
c'est électoraliste…
> [Covid19] Beaucoup
de nos voisins allègent leurs mesures comme nous, et ceux comme l'Italie qui
conservent le pass vaccinal ne sont pas plus épargnés.
> Les valeurs de gauche ne sont
pas mortes, les valeurs de droite non plus, elles s’incarnent aujourd’hui dans
un dépassement porté par Emmanuel Macron.
> Valérie Pécresse
a si souvent changé d'avis, comme sur les salaires, que ce serait un peu fort
de copier-coller des zigzags permanents. Le souci de Mme Pécresse, c'est
qu'elle n'incarne rien. Elle reste écartelée entre une droite modérée
et une droite Tea Party. (...) À force de ne pas se positionner, ce sont les
électeurs qui sont en train de choisir d'autres candidats qu'elle.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> [Blocage d’un train par des activistes et destruction de céréales] Simplement inadmissible ! Mais aussi totalement irresponsable
: détruire des productions de céréales alors que beaucoup de pays en manquent
en ce moment... c’est affligeant. La justice doit passer.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Il y a 10 ans, enfants et militaires furent
tués, victimes des attentats terroristes islamistes de Toulouse. Au nom de la
représentation nationale, je leur rends hommage. Mes pensées vont à leurs
familles, proches, collègues. Restons unis face au terrorisme et à
l’antisémitisme.
> En cette journée de la langue
française [20 mars], je rends hommage aux écrivains députés. Tocqueville pour
la liberté, Hugo en défenseur de la démocratie, Lamartine pour le droit au
travail, Césaire porte-voix des opprimés. Leurs voix résonnent toujours dans
l'enceinte du Palais Bourbon.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Nous proposons aujourd’hui un projet équilibré
pour la France. Nous allons continuer le « en même temps », car il
convient aux Français.
> Les dépenses que nous faisons
pendant les moments de crise, pour soutenir les Français, je considère que ce
sont des investissements.
> Il faut dire la vérité et ne pas
céder à la panique (…) On ne peut pas tout ramener à l’élection, il y a une
responsabilité de gouverner jusqu’au dernier moment.
> Ce que Vladimir Poutine attendait
c’était la désunion de l’Europe. Or, l’Europe lui a répondu, en quelques jours,
et d’une seule voix.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Des écoliers, un professeur, des
militaires. Sept noms et visages qui disent tant de la force de la France : son
ouverture, sa République, l’engagement des siens. Dix ans après, je veux dire
mon soutien aux familles, et notre détermination à combattre le terrorisme
islamiste. Myriam Monsonego, Arié, Gabriel et Jonathan Sandler, Imad Ibn Ziaten,
Abel Chennouf, Mohamed Legouad. Jamais nous ne vous oublierons.
> Donner aux bénéficiaires du RSA
la possibilité d’aller vers l’emploi, c’est une mesure de justice, de pouvoir
d’achat. Ne proposer qu’une allocation, c’est le choix politique des lâches.
Proposer aussi un accompagnement, c’est bien plus juste, c’est agir contre les
inégalités.
> Ces 5 dernières années, nous
avons massivement investi pour l’éducation nationale. Le projet d’Emmanuel Macron, c’est de faire
confiance aux élus, aux enseignants, aux parents. L’objectif : décliner un même
programme, mais en l’adaptant, en le renforçant, en l’améliorant.
> Je me fiche de savoir si les
mesures portées par Emmanuel Macron seraient « de droite » ou « de gauche ».
- La solidarité à la source, le droit de garde opposable : ce seront de vrais
progrès !
- Le plein-emploi, c’est aussi plus de justice, et plus de pouvoir d’achat.
> Je le répète : une élection
n’est jamais jouée d’avance. La bataille contre l’extrême-droite est au cœur de
mon combat politique. La voir aussi forte, quel que soit son visage, ne peut
nous satisfaire : plus que jamais, nous irons porter le projet d’Emmanuel Macron.
> Accompagner quelqu'un vers
l'insertion, c'est toujours mieux que de lui donner une allocation (...) L'allocation,
c'est la réponse des lâches. Verser le RSA sans aider quelqu’un dans
l'insertion, c'est la réponse des lâches.
> L’élection n'est pas jouée. Ce
serait une faute politique de le croire.
> 80% des députés du groupe LaREM
comptent se représenter pour les législatives.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Il y a ceux qui veulent corriger les
conséquences de la pauvreté et ceux qui veulent l'éradiquer. La réponse, c'est
le travail. Personne ne veut rester au RSA. A nous d'accompagner vers l'emploi.
Et nous allons continuer à baisser les impôts.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Face à la guerre, nous sommes aux côtés du
peuple ukrainien dont la vaillance fait l’admiration du monde. Nous sommes
honorés de recevoir dans notre Assemblée le courageux président Zelensky.
> Pour Marine Le Pen, la fidélité à Poutine est plus forte que tout. Elle n’accueillera pas Zelensky à l’Assemblée mercredi
n’éprouvant pas «d’admiration particulière» pour lui. Nous serons nous présents
pour témoigner à travers lui de notre soutien à l’Ukraine et aux Ukrainiens.
> Projeter la France vers l’avenir
et protéger les Français des fracas du monde. Emmanuel
Macron a présenté un projet de réforme et de
transformation ambitieux. Avec lui nous bâtirons une France plus indépendante
dans une Europe plus forte.
> Investir dans l’avenir pour
rendre la France plus indépendante et plus souveraine et permettre à chacun de
reprendre la maîtrise de son destin individuel. Voilà le chemin clair,
ambitieux et protecteur proposé par notre candidat Emmanuel Macron.
> Notre projet pour le pays est
aussi un projet de solidarité et de progrès. Pour les plus précaires, pour les
mères célibataires, pour les travailleurs et les retraités. Chacun sera mieux
protégé.
> Avec la réforme du RSA nous voulons remettre le pied
à l’étrier à ceux qui sont les plus éloignés du marché du travail. L’objectif
est clair : le plein emploi et un travail pour chacun dans ce pays. Nous
pouvons y arriver.
● MoDem
Cyrille Isaac-Sibille (député)
> Nous avons débuté cette législature en Commission des affaires
sociales autour des problématiques liées au Grand âge (autonomie, prise en
charge de la dépendance) et avons, depuis 2017, examiné un certain nombre de
rapports faisant état des difficultés rencontrées par les Ehpad et formulant
des recommandations pour y remédier.
Ces difficultés proviennent du fait que nous faisons face à
un mur démographique. Le vieillissement de la population s’accroît (et nous
pouvons nous en féliciter !) tout comme la dépendance de nos aînés (pour
laquelle un effort de prévention est indispensable !). En France, nous détenons
le record de longévité, mais également celui du vieillissement en mauvaise
santé. La France compte 1,3 millions de personnes âgées dépendantes : 600 000
résidents d’Ehpad, et 700 000 à domicile. D’ici à 2050, le papy-boom nous
laisse présager 2,2 millions de personnes âgées dépendantes.
Depuis cinq ans, des mesures ont été prises pour pallier ces difficultés et
agir en faveur du bien-vieillir, à domicile comme en établissement :
- La création de la cinquième branche de la Sécurité sociale, consacrée à la
reconnaissance de la perte d’autonomie comme un risque devant être pris en
charge, à part entière, de manière universelle et solidaire, par la Sécurité
sociale. Je suis fier d’être le député à avoir posé le premier amendement pour
cette avancée !
- La création de 10 000 postes de soignants en Ehpad.
-La revalorisation salariale des professionnels du secteur médico-social,
c’est-à-dire 183 euros nets par mois au sein des Ehpad publics et associatifs,
160 euros nets au sein des Ehpad commerciaux.
- La hausse du minimum vieillesse de 100 euros par mois pour
une personne âgée vivant seule. Etc…
Nous devons continuer dans cette direction !
> A la suite de l’affaire Orpea, la Commission des
affaires sociales de l’Assemblée nationale – dont je suis le Secrétaire – a
mené diverses auditions et a lancé quatre missions portant sur des thèmes
afférents aux Ehpad afin de comprendre comment ont pu survenir certaines
dérives et comment résoudre les difficultés énoncées.
A l’issue de ces travaux, nous avons émis plusieurs recommandations, portant à
la fois sur les difficultés d’ordre général auxquelles font face les Ehpad,
mais également sur des problèmes spécifiques aux groupes privés.
S’agissant des problèmes globaux que l’on constate depuis plusieurs années au
sein de différents Ehpad, quel que soit leur statut (public, privé non
lucratif, privé lucratif), nous préconisons :
- Un ratio minimal opposable de personnels par résident, notamment aux moments
où les personnes âgées en ont le plus besoin – au lever, lors de la toilette, à
l’heure du repas et au coucher, ce qui se traduit par la création de plusieurs
postes. ;
- Des améliorations en termes de conditions de travail, avec une revalorisation
salariale spécifique au grand âge, dans le prolongement des actions engagées
ces dernières années ; des mesures d’aide au logement à proximité du lieu de
travail ; une réglementation des glissements de tâches, afin d’inscrire les
délégations autorisées, etc.
- Un renforcement des actions de prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles, pour lutter contre le taux de sinistralité
considérable que l’on retrouve dans le secteur médico-social (supérieur au taux
de sinistralité du secteur du bâtiment).
- La présence de métiers divers au sein des Ehpad, afin d’accompagner les
résidents dans leur vie quotidienne (animateurs, psychologues,
ergothérapeutes).
S’agissant des difficultés caractéristiques aux groupes privés ou aux
structures regroupant de nombreux Ehpad, nous préconisons principalement de :
- Renforcer le rôle des directeurs d’établissements, notamment en assurant leur
présence lors des négociations relatives au Contrat Pluriannuel d’Objectifs et
de Moyens, faisant aujourd’hui l’objet de discussions entre les Agences
régionales de Santé, les conseils départementaux et les groupes.
- Intégrer un volet médico-social à la formation des directeurs
d’établissements (notamment commerciaux), pour éviter qu’ils n’adoptent une
vision « gestionnaire et managériale » des besoins de nos aînés.
- Renforcer les contrôles en clarifiant leur finalité, qui doivent être menés
sur la base d’indicateurs de la qualité de vie des résidents (respect de la
bienveillance et de la bientraitance).
Ces recommandations visant à améliorer la qualité du service rendu aux
personnes âgées sont – et c’est leur point fort – issues d’un travail
convergent. Elles ont focalisé l’ensemble des acteurs institutionnels, en un
même temps, autour de cette réflexion, que ce soit le Gouvernement, avec le
lancement d’une double enquête administrative et financière ; l’Assemblée
nationale, avec les différents rapports de mission issus d’une réflexion
intergroupe parlementaire ; la Haute Autorité de Santé, avec son référentiel de
qualité du secteur médico-social.
Cela promet des actions fortes et conjointes dans les mois à venir.
> Face au mur démographique, il existe plusieurs
problématiques.
D’une part, il y a une carence de l’offre à domicile. Aujourd’hui, il importe
d’accélérer le virage domiciliaire et de permettre aux personnes âgées de vivre
le plus longtemps possible à leur domicile, avec des services de soins et
d’accompagnement de qualité. Il nous faut donc aller dans le prolongement des
mesures prises tout au long de cette législature, c’est-à-dire favoriser les
aménagements des logements de nos aînés, pour les adapter aux besoins liés à
leur perte d’autonomie ; renforcer le statut du proche aidant ; renforcer les
professions d’aide aux soins et à l’hospitalisation à domicile. L’objectif est
de développer des Ehpad « plateformes hors les murs », permettant d’associer
les structures de soins à domicile et les Ehpad.
D’autre part, nous nous interrogeons sur la création de nouveaux Ehpad pour
faire face au papy-boom. Car si l’on renforce le soin à domicile, sans création
de nouveaux Ehpad, il est à prévoir que ces établissement se médicalisent
encore davantage en raison de l’augmentation de la dépendance, loin des lieux
de vie, d’accompagnement et d’hébergement initiaux. Cependant, si l’on en crée
davantage, se pose la question de leur statut (doit-on les confier au privé ?
Les regroupements d’établissements seraient-ils une solution ?).
Il nous reste désormais à adopter une loi de grande ampleur afin d’améliorer la
qualité de vie des personnes âgées et anticiper la perte d’autonomie. La loi «
Grand âge et autonomie », prévue pour ce quinquennat, a dû être reportée en
raison de la crise sanitaire. Celle-ci se structurait autour de plusieurs axes
(prévention, gouvernance, métiers, financements) :
- Accorder la priorité à la prévention, afin de retarder les évolutions liées
au vieillissement, à domicile comme en établissement, pour vivre plus longtemps
en bonne santé. L’approche doit désormais être préventive, en amont de la perte
d’autonomie, plutôt que curative.
- Simplifier la gouvernance du grand âge, en arbitrant entre les ARS et les
conseils départementaux.
- Renforcer l’attractivité des métiers du grand âge, ces merveilleux métiers
humains qui doivent être mieux rémunérés et moins pénibles en termes de
conditions de travail.
- Repenser et faciliter les parcours à domicile des personnes âgées.
- Améliorer la qualité des soins et des accompagnements en établissements.
- Associer les personnes âgées et leurs familles.
> Pour renforcer le financement du secteur du Grand âge,
l’une des avancées majeures de ce quinquennat a été la création par l’Assemblée
nationale de la 5ème branche de la Sécurité sociale dédiée à l’autonomie des
personnes âgées et des personnes handicapées.
Cette politique fait l’objet d’un triple financement :
- Le soin médical est pris en charge par les ARS.
- La dépendance et l’accompagnement aux gestes du quotidien des personnes âgées
est pris en charge par les conseils départementaux.
- Les frais relatifs à l’hébergement sont à la charge du résident (ou de
sa famille) ou de l’aide sociale pour les personnes précaires.
Bien souvent, pour les familles modestes, cela représente un reste à charge
important. Se pose dès lors la question de sa prise en charge par la solidarité
nationale. Un prélèvement obligatoire sur les salaires, dès le début de la vie
active, serait l’une des solutions pour que les citoyens contribuent de manière
responsable au financement de cette politique.
En outre, la question des financements du Grand âge est liée à celle de la
réforme des retraites. La prise en charge de la dépendance des personnes âgées
est une inquiétude pour l’ensemble des familles (grands-parents, enfants,
petits-enfants) car il représente souvent un poids financier. Elle doit relever
de la solidarité nationale, et nous devons donc trouver un financement pour
cette prise en charge. Certains rapports évoquent 10 milliards supplémentaires.
Face au vieillissement de la population, nous devons mettre en œuvre des
actions de prévention pour faire reculer la dépendance chez les personnes
âgées, mais également reculer l’âge de départ à la retraite, ce qui permettrait
de prendre en charge financièrement la politique relative à l’autonomie. Tels
sont les deux enjeux liés l’un à l’autre que devra relever la prochaine
législature devra relever deux enjeux.
● Parti radical
> Dix ans après l'effroi des attentats de Toulouse et Montauban le Parti radical n'oublie pas et
rend hommage aux victimes de la barbarie. La menace islamiste est toujours présente
et ce triste anniversaire nous rappelle que nous devons lutter sans relâche
contre le terrorisme.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Marioupol. Il y a encore en France des hommes
et des femmes politiques qui mettent en doute le martyr de ce Guernica
ukrainien. Regardez les images et dites-leur qu’ils vous font honte.
> Né avant la honte, Jean-Luc Mélenchon tente une
récupération de la guerre d’Ukraine. Croit-il qu’on a oublié ce qu’il en a dit
?
- On a tout à partager avec les Russes (12/12/21)
- Ah bon, la Russie masse des troupes ? Tout ça c’est du pipeau (décembre 2021)
- Pourquoi devrions-nous garantir les frontières physiques de l’Ukraine ?
(12/21)
On se souvient aussi de ses votes comme député européen, hostile à la
coopération avec l’Ukraine en raison des « néonazis » qui s’y
trouvent. Cet homme n’a honte de rien. Mais il nous fait honte.
> Dépendance au gaz russe, abandon
du nucléaire, impréparation de l’armée allemande : à quand un inventaire des
années Merkel?