Après une réflexion lancées voici des mois, le parti centriste CDH, lui-même issu du parti démocrate-chrétien a décidé de changer de nom et de moderniser son image ainsi son projet ce qui semblait une nécessité pour ne pas disparaitre, tant il a perdu de son importance puisqu’il fut longtemps la première formation du pays en Wallonie.
Il va donc désormais s’appeler Les Engagés et indique que le mot-clé de son projet est la «régénération».
Le nom Les Engagés a été choisi car, selon le président du parti, Maxime Prévot, «s’indigner ne suffit pas, il faut s’engager».
«Nous voulons passer d’une société de consommation à une société de participation, c’est à la fois un droit et une responsabilité», poursuit-il.
Et d’indiquer que son positionnement sera «résolument centriste et progressiste» en ajoutant qu’«en créant ce mouvement politique, nous voulons poser les jalons d'une société réinventée, enthousiasmée, équilibrée et apaisée» et que Les Engagés seront une «alternative citoyenne aux simplismes, aux extrémismes, aux populismes qui gangrènent notre démocratie».
Le nouveau projet soumis aux militants qui pourront l’amender.
Il tourne autour des concepts de «souveraineté», «bien-être», «réhabilitation de la classe moyenne», «réindustrialisation».
Il prône le versement d’un revenu de 600 euros pour tous avec comme contrepartie une participation au bien commun, la refonte de l’enseignement avec la réorganisation de la journée scolaire pour le bien des enfants, une réforme de la santé pour la ré-humaniser, une retraite minimum de 1500 euros même sans carrière complète, une taxation des revenus du capital, une baisse de l’impôt sur le revenu, la suppression des droits de succession, une lutte accrue contre le crime financier.