Voici une sélection, ce 7 mars 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> J'ai parlé aujourd'hui au Président Poutine
puis au Président Zelensky. Nous engageons un travail pour préserver
l'intégrité des installations nucléaires civiles de l'Ukraine, en plus des
exigences prioritaires portées à la Russie : cessez-le-feu et protection des
civils.
> La guerre en Ukraine a découvert que l'Union européenne
et tous les pays proches d'elle, et en particulier la Serbie, en raison de sa
perspective européenne, s'associent aux efforts. Nous devons ensemble envisager
les voies et moyens de renforcer encore nos relations et de construire un
avenir commun à tous les Européens, parce que je suis convaincu que nos destins
sont liés. Hier, j'ai parlé au président Vu či ć par téléphone et j'ai salué
l'étroite coopération entre la Serbie et la France. J'ai également salué la
clarté de l'attitude de la Serbie au sein des institutions internationales à
propos de la guerre en Ukraine et la nécessité de respecter la souveraineté des
États. En écrivant ce message, je revois le visage de beaucoup d'entre vous
lors de notre réunion de juillet 2019 années dans le parc Kalemegdan, au cœur
de Belgrade, devant le monument de l'amitié franco-serbe. J'envoie des
salutations amicales au peuple serbe.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Depuis dix jours, ce qui a été le plus marquant c'est la forte
capacité de résistance de l'Ukraine, à un point que les experts n'imaginaient
pas. (…) Je pense que l'Ukraine gagnera.
> Nous avons pris des trains de sanctions considérables, dont
les effets sont en train d'être lourds et seront à mon avis de plus en plus
lourds, ce qui fait que le prix à payer pour la guerre va devenir insupportable
et qu'à un moment donné le président Poutine va être confronté au choix d'avoir
des effets majeurs sur le fonctionnement de la Russie ou d'ouvrir des
négociations.
> On rentre dans la logique des sièges, et la logique des
sièges ça fait partie de notre sinistre expertise du fonctionnement et de
l'action des forces russes. On a l'exemple de Grozny, on a l'exemple d'Alep et
ça va recommencer. (…) Je pense que ce qu'on découvrira à Marioupol quand la
guerre sera finie, ce sera horrible.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Guerre de la Russie contre l’Ukraine] Personne
ne peut évacuer quelque scénario que ce soit.
> Aucun pays européen aujourd'hui n'a fait autant que la
France (...) pour protéger ses compatriotes contre l'augmentation des prix de
l'énergie.
> Il faut tous prendre conscience que nous entrons dans
un monde nouveau. Tous prendre conscience qu'il va falloir accélérer notre
indépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
> La facture totale contre la
flambée des prix de l'énergie s'élève à 20 milliards d'euros.
> Faudra-t-il aller plus loin dans
les sanctions économiques et financières contre la Russie ? Toutes les options
sont sur la table.
> Je travaille sur des scénarios
dans lesquels il y aurait une coupure totale de gaz parce que Vladimir Poutine
l'aurait décidé.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Roumanie. Base militaire de Constanta. 500
soldats français y sont déployés dans le cadre de l’OTAN. En ces temps
incertains, nous partageons la même détermination pour assurer la sécurité de
notre continent.
En tant qu’alliés et en tant qu’Européens, nous partageons la fierté
d’appartenir à un vieux continent de culture et d’histoire ; une histoire
trop violente au cours du siècle dernier pour ne pas réagir à un instant comme
aujourd’hui.
La guerre est aux portes de
l’Europe, ne la laissons pas entrer.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Nous soutenons pleinement l’Ukraine et mettons
en œuvre des sanctions inédites contre la Russie. Mais la solution, c’est la
désescalade et le dialogue. C’est en ce sens qu’Emmanuel
Macrontravaille sans relâche.
> Dans la lignée de l’engagement Emmanuel Macron, les
ministres de l’intérieur de l’Union européenne se sont mis d’accord, à
l’unanimité, pour mettre en œuvre une protection temporaire à ceux qui fuient
la guerre. Un accord historique ! L’Europe a été unie, rapide et efficace.
> Oui, le drame qui se joue en
Ukraine bouleverse la campagne mais, au-delà, la vie des Français et des
Européens. Et c’est le travail du Président de la République de gérer les
crises internationales.
> Nous sommes très vigilants face
à la menace cyber. Emmanuel Macron a notamment décidé de créer dès 2021 VIGINUM, un service
chargé de la protection contre les ingérences numériques étrangères.
Face au risque de menace cyber, les ministres de l’Intérieur de l’Union
européenne se sont par ailleurs accordés pour pouvoir s’apporter le soutien
nécessaire en cas de difficulté.
> Comme l’avait annoncé Emmanuel Macron, nous lançons
« ma sécurité », la première application mobile regroupant les
services de police et de gendarmerie. Cette application offre notamment une
nouvelle possibilité d’être assisté par un gendarme ou un policier, 24h/24 et
7j/7. L’application « ma sécurité » est
disponible gratuitement sur les plateformes habituelles de téléchargement
d’applications et sur l’ensemble des appareils mobiles (téléphones,
tablettes...), quel que soit le modèle.
> Déploiement des nouveaux smartphones NEO 2 de la police
et de la gendarmerie: un projet d’ampleur qui vise à équiper individuellement
les forces de l’ordre de smartphones dotés d’une connexion sécurisée haut débit
et entièrement pensés pour les exigences du terrain. D’ici juin 2022, 240 000
nouveaux smartphones NEO 2 auront été livrés à nos policiers et nos gendarmes.
Joël Giraud (ministre
des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
> Nos montagnes sont dans le top 3 mondial des destinations touristiques
hivernales. Mais elles sont aussi vulnérables, du fait du changement
climatique. Avenir Montagnes ouvre la
voie à un nouveau modèle adapté aux enjeux économiques et écologiques. Ce plan
donne d’importants moyens aux territoires de montagne pour construire un
tourisme plus diversifié et plus durable.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Nous renouvelons les missions de
l'établissement au service des 3,5 millions de propriétaires forestiers dans
les défis de notre forêt, notamment l’adaptation au changement climatique.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Lutte contre la violence faites aux femmes, grande cause du
quinquennat] C’était
un combat culturel : au moment du meurtre d’Alexia Daval , je dis que c’est un
«féminicide», certains médias disent que j’invente un mot. Désormais, les mêmes
font des bandeaux avec ce mot : «féminicide». De nombreux sujets étaient
considérés comme anecdotiques et sont aujourd’hui des priorités politiques. En
cela, l’engagement de la grande cause pour l’égalité femmes-hommes est tenu.
Notre bilan est conséquent et concret. Est-ce qu’en cinq ans, nous avons
résorbé des inégalités qui existaient depuis des siècles? Non, il reste
énormément de choses à faire. Le Grenelle des violences conjugales est notre
héritage. Je ne veux pas qu’on se dise que les violences conjugales, c’est du
passé.
> Il y a des organisations qui font de la politique et de
l’anti-Macronisme. D’autres sont lucides et disent qu’il y a eu énormément
d’avancées. Nous avons fait quatre lois en quatre ans pour mieux protéger les
femmes, des choses qui n’avaient jamais été faites avant comme la verbalisation
du harcèlement de rue, l’ouverture du « 3919 » 24h /24, former les forces de l’ordre.
Ces problématiques existaient depuis des générations, et nous avons apporté des
solutions.
> [Égalité Femmes-Hommes] Si on m’entend, c’est parce que
je fais des choses, comme le plan anti-GHB, pour que les jeunes filles puissent
aller faire la fête sereinement, ou quand je fais former 100.000 policiers et
gendarmes. J’ai fait énormément, et je pense pouvoir dire que jamais au
ministère de l’Intérieur autant n’a été fait sur ce sujet. Le ministère de
l’Intérieur, c’est le premier ministère de protection des femmes, puisque quand
on veut porter plainte, il faut passer par la police et la gendarmerie. Je
porterai toujours ce sujet, il est dans mon cœur, dans mes tripes, dans mon
histoire personnelle.
> Quand on est ministre de l’Égalité Femmes-Hommes [comme
Elisabeth Moreno], on est ravie que les autres ministères s’engagent, et
mettent des moyens. C’est également mon cas, et je me réjouis du travail
accompli tous ensemble. Aujourd’hui, mon travail auprès du ministre de
l’Intérieur est d’être impitoyable avec les policiers qui dysfonctionnent, mais
aussi de soutenir les policiers et gendarmes qui effectuent 400 000
interventions chaque année pour protéger les femmes. Nous avons pris la
décision d’éloigner du contact avec le public les policiers qui ont été
condamnés à une peine de prison ferme pour des faits de violences conjugales.
Tous les commissariats et gendarmeries ont désormais un référent sur ces
questions. Des misogynes, il y en a dans toutes les professions : chez les
ministres, les journalistes, les policiers et les gendarmes. Ces derniers ont
un devoir d’exemplarité.
> Nous avons fait des lois, mais encore faut-il les
appliquer : 150 mesures ont été votées avec le Grenelle des violences
conjugales. 100 000 policiers et gendarmes formés, c’est très bien, mais ce
n’est pas assez. Sur la question de l'insécurité spécifique des femmes, on doit
pouvoir encore progresser. Le droit de prendre les transports en commun sans
être harcelée sexuellement est une liberté fondamentale, et c’est un droit qui débouche
sur le droit à se déplacer, et sur toutes les autres libertés.
> Il y a une énorme misogynie [dans le monde politique],
qui veut qu’un procès en incompétence soit fait en permanence aux femmes. C’est
facile dans un discours d’une heure de prendre les petits moments où les
candidates bafouillent, puis de dire que cette femme est vraiment stupide, ou
qu’elle ne maîtrise pas ses dossiers. Des hommes candidats qui font des erreurs
de géopolitique, il y en a à longueur de journées, personne ne leur en fait le
reproche. C’est une question de principe : on peut avoir des désaccords
politiques, mais on doit débattre du fond. C’est pour cette raison que j’ai
soutenu Sarah Knafo, la conseillère d’Éric Zemmour, quand des photos d’elle en
maillot de bain ont été publiées. À chaque fois qu’on fait une remarque à une
femme, il faut se demander si on ferait la même à un homme. Les femmes en
politique sont très dures les unes avec les autres. Je ne sais pas si nous
sommes déjà arrivés à cette étape de sororité en politique.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> L'invasion de l’Ukraine par la Russie est aussi une agression cyber.
De nombreuses cyberattaques russes ont touché l'Ukraine et ses infrastructures.
La France et l'ensemble des pays de l’UE ont augmenté leur niveau d'alerte.
Nous restons extrêmement vigilants.
> Je déplore que certains aient perdu le sens des
hiérarchies et des valeurs. Si, demain, la Corée du Nord ou une organisation
terroriste décidaient d’implanter sur le sol européen des chaînes pour diffuser
leur propagande, parlerait-on encore de « liberté d’expression »,
juste parce que des journalistes travaillent pour eux ? Gardons les idées
claires et les pieds sur terre : RT et Sputnik sont des organes au service
d’un gouvernement qui a agressé unilatéralement et envahi un pays européen et
bombarde des populations civiles. Ils ne font pas de journalisme, mais de la
propagande.
> Il n’est pas simple pour nos démocraties d’adapter
notre grille de lecture et d’action à une situation de conflit ouvert, mais
nous n’avons pas le droit de nous montrer faibles. Un signe devrait cependant
rassurer ceux qui craignent pour nos libertés fondamentales: la décision
d’interdire RT et Sputnik a été prise à l’unanimité par les 27 Etats membres de
l’UE, dont on connaît pourtant la diversité politique. Cela prouve que les
garde-fous n’ont pas été violés. Je rappelle, en outre, que cette suspension de
diffusion est temporaire : elle ne durera que le temps du conflit.
> L’opinion a compris dans son immense majorité que nous
avons changé d’époque. Fondamentalement, nos lois concernant les médias et la
presse sont conçues pour des temps de paix, et c’est vrai qu’il existe un
certain vide juridique pour sanctionner certaines sources de propagande dans un
contexte où un Etat agresseur mène une guerre informationnelle. Mais désormais,
nous nous trouvons face à Vladimir Poutine, qui a montré qu’il mentait à son
peuple et à l’ensemble de la communauté internationale, qu’il était prêt à
tout. Rester dans les demi-mesures en face de quelqu’un de cet acabit serait
une grave erreur. Ce débat ne concerne pas que l’Etat, mais bien l’ensemble de
notre société : c’est à la profession [des journalistes], aussi, de dire
ce que doivent être ses cadres et ses limites. Si tout relève du journalisme,
alors plus rien n’est du journalisme !
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> "Dans les 5 prochaines semaines, Emmanuel
Macron sera président autant qu’il doit l’être et candidat autant qu’il peut
l’être.
> Il n'y aura pas une hausse des
impôts comme il n'y en a pas eu pendant ce quinquennat. Les impôts ont baissé
pour les entreprises et les Français.
> Nous avons mis les moyens pour
inverser la tendance et investir dans la sécurité des Français. Avons-nous
réglé tous les problèmes ? Non, mais on commence à avoir des résultats.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> [Présidentielle] Les Français participeront
massivement à ce vote car la démocratie est la meilleure réponse à l’autocratie
qui bouleverse l’Europe. Je suis convaincu qu’il y aura une participation très
forte aux présidentielles car les Français s’intéressent aux enjeux.
> Il nous faut produire plus de
richesses en France pour garantir notre souveraineté, financer les aides
sociales et la solidarité nationale, continuer à baisser les impôts et à
investir dans l’école, la santé et nos armées.
> Au vu de la situation
internationale, je me réjouis que malgré les élections, la France ait accepté
d'être à la tête du Conseil de l'UE. Le Président doit protéger les européens
et les Français. Le poids politique de la présidence française est important.
> Personne n’ignore le goût du
débat du Président, souvenons-nous du Grand Débat. Depuis 5 ans, l’action du
Président est mise en débat par les oppositions. Le projet du Président sera
exposé et débattu avec les Français qui feront leur choix sur le bilan et sur
le projet.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Notre promesse de 2017 était de donner à chacun
les moyens de choisir de sa vie. La question pour 2022 se pose de manière plus
collective.
> Ce qui se joue en ce moment,
c’est l’avenir de notre nation, de notre continent. J’entends parfois que les
crises effaceraient la campagne, mais c’est tout le contraire qui doit se
passer. Nous avons de grandes questions sur la table.
> Oui, il fallait tout faire pour
essayer d’obtenir une désescalade. Et il y a eu une réaction formidable et à
l’unission, de l’Union Européenne.
> Concernant les conséquences
concrètes sur le pouvoir d’achat, nous continuerons à protéger les Français.
Notre économie est robuste et moins dépendante que d’autres pays à l’économie
de la Russie.
> Sur les conséquences des prix de
l’énergie, il vaut mieux être Français aujourd’hui que quiconque de nos
voisins. Nous avons protégé les ménages français.
> Je souhaite que l’Union
européenne accueille favorable la candidature d’adhésion de l’Ukraine. Alors
que Vladimir Poutine avait ce projet de dislocation de l’UE, nous montrons que
l’Europe est forte.
> Il faut ouvrir les bras aux
réfugiés ukrainiens. Nous accorderons, en Européens, un statut temporaire pour
les populations qui fuient la guerre.
> Cette façon de s’exprimer, par
un courrier fait de sobriété, de gravité, d’humilité est la bonne façon de
faire, pour déclarer sa candidature.
> Des milliers d’adhérents
rejoignent les rangs de la République en Marche, pour faire campagne. La
majorité présidentielle n’a cessé de s’élargir dans ce quinquennat.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Cette crise nous confirme une chose :
renforcer l’Europe doit être une priorité, qu’il s’agisse de consolider notre
souveraineté dans la défense, l’énergie, la santé ou l’alimentation.
> Le projet d'Emmanuel Macron, c'est de poursuivre
la transformation du pays. Révolutionner le débat et les pratiques, c'est par
exemple ce que nous avons fait pour les apprentis : en revoyant totalement le
système, nous sommes passés de 290 000 à 720 00, apprentis en 5 ans !
> Le président de la République
est mobilisé par la guerre en Ukraine, et par ses conséquences pour les
Français. La crise touchera la campagne, mais le débat se tient déjà depuis des
mois et continuera à se tenir. Emmanuel Macron présentera évidemment son projet aux Français.
> Notre solidarité avec l'Ukraine
est totale. L’Europe s’organise pour accueillir les Ukrainiens qui doivent fuir
leur pays : la France y prendra toute sa part. Je salue l'action des mairies et
collectivités locales pour trouver des solutions individuelles à chaque
famille.
> Ce n’est pas parce qu’Eric
Zemmour s’est drapé dans le costume du maréchal Pétain que Marine Le Pen est le
Général De Gaulle. L’un comme l’autre sont l’extrême droite et portent des
idées que je combats, peu importe le mercato des extrêmes, par Marion Maréchal ou d'autres.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Emmanuel Macron se doit d'être d'abord
président de la République. Et il est candidat autant qu'il le peut, autant que
les circonstances le lui permettent.
> Aucun européen ne peut se sentir
étranger à ce qui se passe en Ukraine. Ceux qui reprennent les mots de Vladimir
Poutine, ceux qui mettent sur le même plan l'OTAN et l'invasion par la Russie
de l'Ukraine devraient être disqualifiés de cette campagne.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Face au torrent de violence de Poutine qui
entraine son pays dans une guerre effroyable se dresse l'extraordinaire esprit
de résistance ukrainien, et l'immense élan de solidarité qui traverse l'Europe.
> Dans des crises d'une ampleur
inouïe, Emmanuel Macron a tenu le cap et protégé les Français. Il leur présente
aujourd'hui un projet d'optimisme, d'audace et d'indépendance pour le pays.
● Parti radical
> Le Parti radical appelle la Russie à respecter le cessez-le-feu à Marioupol et
l’évacuation des civils des lieux de combat avec la mise en place de corridors
humanitaires, l'arrêt des bombardements de civils et des privations aux
non-combattants de l’accès aux biens essentiels.
Laurent Hénart
(président)
> La riposte occidentale doit garder une ligne
rouge qui est de ne pas commettre d'acte de guerre.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> L’Europe a réussi à trouver un équilibre entre
l’aide aux Ukrainiens et la volonté de désescalade.
> Je voudrais que tous les
dirigeants européens jouent la désescalade et la rationnalité des sanctions.
> Il faut rendre hommage au peuple
ukrainien qui est héroïque.
> Nous avons un seul objectif :
arrêter cette guerre.
> Depuis 15 jours, on peut être
fiers de la réponse de l’Union européenne et des Européens.
Nathalie Loiseau
> Le pire, c'est déjà ce qui est en train de se passer,
c'est-à-dire une guerre d'invasion, où il est possible que des crimes de
guerre soient en train d'être commis.
> On ne touche pas à une centrale nucléaire. Les
Russes l'ont fait, ils ont pris un risque considérable. Les Ukrainiens, de
manière absolument remarquable depuis le début du conflit, font tout pour
assurer la sécurité et la sûreté de leurs centrales mais il faut arrêter
de jouer avec le feu et en particulier le feu nucléaire.
> S'agissant des livraisons d'armes par l'Union
européenne, il s'agit d'un tournant historique. Il aura fallu une guerre pour
que l'Europe s'aperçoive qu'il fallait faire plus en matière de défense.
Nous n'avons pas souhaité être cobelligérants. Ce que
nous souhaitons, c'est que la guerre s'arrête le plus vite possible. C'est la
raison pour laquelle nous allions une très grande fermeté avec des sanctions
sans précédent à l'égard de la Russie, un très grand
soutien à l'Ukraine avec l'envoi d'armes pour aider une population qui est
menacée à se défendre mais aussi le canal diplomatique, aussi peu gratifiant
soit-il (...). Tout notre objectif, c'est que les Russes comprennent
qu'ils ont tout à perdre et rien à gagner en poursuivant cette guerre.
> Je pense qu'on en est à l'an 1 de la défense
européenne. Nous avons besoin de tous les outils pour nous défendre, pour
défendre notre modèle européen, pour défendre nos libertés, pour défendre les
démocraties. C'est ce qui est attaqué aujourd'hui en Ukraine. Les Ukrainiens
sont attaqués pour ce qu'ils sont. Ils ont choisi la démocratie, de se tourner
vers l'Europe et c'est ça qui est insupportable à Vladimir Poutine.
> La France est au rendez-vous de la solidarité
européenne puisque nous envoyons plus de troupes dans les pays Baltes et en
Roumanie. Cette solidarité européenne est indispensable. (...) Il n'y a pas une
nation européenne seule qui soit un grand pays qui pourrait se défendre
totalement seul. C'est une question d'alliance, de solidarité et de mise en
commun de nos capacités.
> L'Otan se réveille, c'est une bonne chose, mais ne
mettons pas tous nos œufs dans le panier de l'Otan. Nous ne pouvons pas en
permanence sous-traiter notre sécurité à d'autres qu'à nous-mêmes.
> On voit bien que l'heure de la défense européenne à
sonné. Si notre Europe, nous voulons la défendre et défendre ce que nous
sommes, nous devons avoir les moyens de le faire.
> Nous devons être au rendez-vous de cet espoir. Nous
avons des gens qui aujourd'hui se battent parce qu'ils veulent être européens.
Est-ce que vous vous rendez compte de la puissance d'attraction et de la chance
que nous avons, nous, Européens? (...) Est-ce que nous pouvons rester sourds à
cet appel ? Non. Ne pas l'entendre, ce serait une faute morale mais ce
serait ne pas croire en nous-mêmes.
> Il faudra que les armes se taisent et que la guerre
s'arrête et que quelqu'un ait fait l'effort de parler sans arrêt avec Vladimir
Poutine pour le convaincre. (...) Il faut maintenir ce canal de dialogue pour
obtenir des acquis, aussi minces soient-ils en matière humanitaire, et puis si
Vladimir Poutine peut être convaincu qu'il a tout à perdre dans la guerre,
il faut qu'il puisse le dire à quelqu'un et ce quelqu'un sera Emmanuel Macron.