lundi 28 février 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron en nette hausse au 1er, à 28%, et au 2e tour / Les candidats pro-Poutine en baisse

Selon la vague du 28 février du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 28% (+2) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (16% / -0,5) de douze points.

En troisième position, on trouve Eric Zemmour (14% / -1,5) en nette baisse.

En quatrième position on trouve Valérie Pécresse (13% / -1).

Jean-Luc Mélenchon est cinquième (10,5% / -0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (56,5%-3,54% / -0,5), face à Eric Zemmour (64%-36% / +2), et face à Valérie Pécresse (59,5%-40,5% / +1,5).

Cette vague, la première à prendre en compte la guerre déclenchée par le régime russe en Ukraine, montre une hausse substantielle du président de la république alors que les candidats ayant soutenus Poutine jusqu’à l’invasion (Le Pen, Zemmour, Mélenchon) sont tous en baisse tout comme Valérie Pécresse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (+0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (-0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 1,5% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (=)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0,5% (+0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 28% (+2)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 13% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2,5% (+1)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 14% (-1,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16% (-0,5)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)I

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron devant / Le Pen et Pécresse en hausse / Zemmour et Mélenchon en baisse

Selon la vague du 28 février du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (19%/ +2).

En troisième position on trouve Valérie Pécresse (15% / +1) qui repasse devant Eric Zemmour (13% / -1).

Jean-Luc Mélenchon demeure cinquième avec 11% (-1).

A gauche, Yannick Jadot (5% / =) est devant Fabien Roussel (4% / =).

Christiane Taubira (2% / -1) est à égalité avec Anne Hidalgo (2% / =) et Nicolas Dupont-Aignan (2% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Marine Le Pen 54%-46 (-1), face à Valérie Pécresse 56%- 44% (+1) et face à Eric Zemmour 62%-38% (=)).

Concernant les candidats du Top5, Emmanuel Macron est stable, Marine Le Pen et Valérie Pécresse en hausse, Eric Zemmour et Jean-Luc en baisse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4%:(-1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (-1)
- Christiane Taubira (gauche): 2% (-1)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):24% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 15% (+1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13% (-1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 19% (+2)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Fierté d’être européen!

Militant infatigable depuis toujours d’une Europe unie, la plus intégrée possible qui soit cette puissance si nécessaire si indispensable, porteuse des valeurs humanistes et de paix, pourquoi ne pas le dire après tant de déceptions et de découragements, je suis fier d’être européen dans les circonstances dramatiques dans lesquelles nous vivons actuellement.

Après une mobilisation tout à fait imprévue de l’Union européenne face à la pandémie de la covid19 et l’adoption de ce plan de relance européen d’un montant inédit pour éviter le pire à sa population, la voici unie et proactive contre la guerre d’une effrayante crapule, dictateur en son Kremlin, le boucher Vladimir Poutine qui menace la paix mondiale et continue ses crimes commencés il y a plus de vingt ans en Tchétchénie, poursuivie en Géorgie puis, déjà, en Ukraine, puis en Syrie et désormais dans l’invasion de l’Ukraine.

Sans oublier les meurtres de ses opposants et d’intellectuels qui dénoncent avec un courage admirable ses agissements, sans oublier les victimes «collatérales» comme cet avion de ligne abattu au-dessus de l’Ukraine en 2014 et qui fit plus trois cents morts, sans oublier les populations gazées en Syrie et bien d’autres atrocités dont il est directement responsable dont les enfants, les femmes et les hommes qui perdent actuellement leur vie en Ukraine.

Un dictateur qui truque les pseudo-élections qu’il organise pour se trouver une légitimité sur-mesure et qui tente par tous les moyens de déstabiliser les démocraties qu’il hait, une entreprise qui faillit réussir au-delà de toutes ses attentes avec le coup d’Etat manqué de Donald Trump aux Etats-Unis après l’avoir fait élire en 2016 grâce à des interférences dans l’élection présidentielle américaine.

Oui, l’Union européenne a avalé nombre de couleuvres de ce personnage infâme et quelques uns de ses membres se sont même commis avec lui sans oublier tous les politiciens qui lui vouent une véritable admiration, de Viktor Orban à Marine Le Pen en passant par Eric Zemmour et Matteo Salvini ou Jean-Luc Mélenchon.

Alors, bien sûr, au vu d’une possible déflagration d’une ampleur catastrophique, nous n’avons pas envoyé de troupes en Ukraine pour nous battre aux côtés d’un pays démocratique avec un gouvernement légitime à sa tête et qui partage des frontières avec la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, toutes membres de l’UE.

Bien sûr, cela fait des années que nous aurions du protéger l’Ukraine d’une possible invasion russe au vu de ce qu’est Poutine.

Mais aujourd’hui, mieux vaut tard que jamais, la réaction des Européens est exemplaire.

Les mesures fortes, la solidarité avec l’Ukraine, l’isolement de Poutine, la prise de conscience trop tardive mais heureuse que seule une Europe unie et puissante peut faire face aux défis gigantesques qui sont face à elle et qu’elle va devoir affronter, sont des motifs extraordinaires d’espérance.

J’ajoute, immédiatement, que je ne suis pas béat et naïf, aucun militant de la cause européenne ne l’est plus depuis longtemps!

Trop d’espoirs ont été déçus depuis la signature du Traité de Rome en 1957 pour que l’on crie victoire et l’on attend que cette union fusionnelle actuelle tienne le coup dans les jours et les mois qui viennent pour encaisser le choc de cette guerre afin de parler d’elle comme d’une étape cruciale dans la construction européenne.

Mais, à l’inverse, il serait inconvenant de ne  pas sentir une émotion en observant cet élan que l’on pensait, que je pensais, définitivement impossible, se lever, produire des effets et galvaniser des démocraties que l’on disait à l’agonie.

Et si j’espère l’être encore demain, oui, aujourd’hui je suis fier d’être européen!

 

La quotidienne centriste du 27 février 2022. La résistance à un prix

Empêcher Poutine de gagner la partie est une absolue nécessité pour le présent et le futur de la paix mondiale.

Dès lors, on doit absolument soutenir toutes les mesures de rétorsion prises par les Occidentaux, que ce soit les Américains, les Européens ou l’OTAN.

A constater la nervosité du despote russe, on voit bien qu’elles atteignent déjà leur premier but, sa déstabilisation, et sa décision abracadabrante de mettre en alerte sa force de dissuasion nucléaire – on rappelle qu’il est l’agresseur et non l’agressé – en est la preuve la plus éclatante.

Il est à espérer que toutes ces mesures produisent au plus vite leurs effets afin d’éviter le bain de sang en Ukraine et que la menace russe s’abatte sur d’autres pays.

Bien évidemment ces mesures ne sont pas indolores pour les peuples occidentaux.

Cependant, la résistance à un régime dictatorial belliqueux a un coût que nous allons payer, que nous devons accepter de payer pour le prix de notre liberté et de la démocratie.

Il est difficile d’évaluer l’importance de son montant mais un conflit comme celui qui est en cours peut le faire grimper très vite et très haut.

Heureusement, la Russie n’a que du pétrole et du gaz à nous vendre.

Reste les effets indirects sur d’autres matières premières et produits ainsi que la déstabilisation du système financier mondial.

Néanmoins, plus les mesures contre le régime de Poutine seront fortes et atteindront leur objectif, plus vite nous sortirons de la guerre et moins nous serons impactés.

D’où la nécessité de ne pas reculer d’un pouce et de se mobiliser pour que la pression fasse plier un personnage qui ne comprend que le rapport de force.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]