jeudi 17 février 2022

Présidentielle 2022. Sondage Odoxa – Macron, largement en tête aux deux tours, progresse au 1er tout comme LePen, Zemmour et Mélenchon / Pécresse chute lourdement de 7 points

Selon la 5e vague du sondage présidentiel de l’Institut Odoxa pour l’hebdomadaire l’Obs, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24,5% (+0,5) des intentions de vote devant Marine Le Pen (18% / +1).

Suit Eric Zemmour est à 14% (+2) en troisième position.

En quatrième, on trouve Valérie Pécresse qui chute lourdement avec 12% (-7) et qui ne devance que d’un point Jean-Luc Mélenchon à 11% (+1).

Au second tour, Emmanuel Macron l’emporte devant Marine Le Pen, (56%-44%), Eric Zemmour (66%-34%) et Valérie Pécresse (59%-41%).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (+0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4,5% (+2,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (+1)
- Christiane Taubira (gauche 3% (nouveau)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2%% (-1)
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 5% (-1)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 24,5% (+0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite) 12% (-7)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (-0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite), 2% (+1)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 14% (+2)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (+1)

(Sondage réalisé par internet les 15 au 16 février 2022 auprès d’un échantillon de 2010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1 et 2,2 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron loin devant aux deux tours / Zemmour augmente son avance sur Pécresse et se rapproche de Le Pen

Selon la vague du 17 février du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron, en hausse, obtient au premier tour 26% (=) des intentions de vote et possède 9,5 points avance sur Marine Le Pen (16,5% / =).

En troisième position Eric Zemmour (16% / +0,5) se rapproche de Le Pen et devance désormais Valérie Pécresse (15% / =) d’un point.

Jean-Luc Mélenchon demeure cinquième (11% / =).

Christiane Taubira  (2,5% / =) et Anne Hidalgo avec 2% (-0,5) touchent le fond.

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (56%-44% / +1), face à Eric Zemmour (62%-38% / +1) et face à Valérie Pécresse (55,5%-44,5% / -0,5).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (+0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 2% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (=)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 26% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 15% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 16% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16,5% (=)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

 (Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)I

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway –Macron devant / Pécresse, Le Pen et Zemmour à égalité

Selon la vague du 17 février du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24% (-1) des intentions de vote et devance de 9 points le trio Valérie Pécresse (15% / -1),  Marine Le Pen (15%/ =) et Eric Zemmour en hausse (15% / =) qui sont à égalité.

Jean-Luc Mélenchon demeure cinquième avec 11% (+1).

A gauche, Fabien Roussel (5% / =) est à égalité avec Yannick Jadot (5% / =) et le duo Christiane Taubira-Anne Hidalgo (3% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Valérie Pécresse 54%- 46% (=), face à Marine Le Pen 56%-44 (-1) et face à Eric Zemmour 61%-39% (=).

Concernant les candidats du Top5, seul Jean-Luc Mélenchon est en hausse, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse sont en baisse, Marine Le Pen et Eric Zemmour sont stables.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (+1)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 5%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (+1)
- Christiane Taubira (gauche): 3% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):24% (-1)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 15% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 15% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15% (=)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 17 février 2022. Au Sahel la France est d’abord venue secourir des pays qui lui ont demandé d’intervenir

« Que se serait-il passé en 2013 si la France n’avait pas fait le choix d’intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l’Etat malien »

Oui, comme l’a affirmé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui à l'Elysée suite à un sommet des partenaires africains et européens sur l'avenir de la lutte contre le terrorisme au Sahel, si l’armée française n’était pas intervenue au Mali à la demande expresse du gouvernement local, l’ensemble des clowns de la junte au pouvoir actuellement à Bamako auraient été décapités par les djihadistes qui auraient pris le pouvoir dans le pays.

A l’époque, les convois des terroristes d’Al Qeida au Sahel se dirigeaient à vitesse grand V et sans rencontrer de résistance d’une armée malienne incompétente et minée par la corruption vers la capitale pour instaurer un califat qui aurait entraîné des dizaines de milliers de morts, une déstabilisation de la région, voire même de l’Afrique, et une menace pour le monde entier et, plus particulièrement, l’Europe.

Voilà la réalité au moment où Emmanuel Macron et les dirigeants des pays africains et européens partenaires dans l’opération de maintien de la paix et de lutte contre les terroristes au Sahel vient de prendre un tournant avec le départ programmé des forces française et amies du Mali pour se redéployer suite à un coup d’Etat militaire dans ce pays, la destruction de la démocratie, l’appel à une milice russe soi-disant «privée» mais aux ordres de Poutine et un montage médiatique pour faire croire que la population déteste les soldats venus la secourir et empêcher des massacres ainsi qu’une mise sous une forme d’esclavage islamiste.

La présence, demandée par les pays africains eux-mêmes, de la France et de l’Union européenne va continuer avec des missions revues pour être plus efficaces et prendre en compte la réalité de la situation actuelle et de la capacité des armées africaines à lutter en première ligne face aux djihadistes,

Cela était d’ailleurs prévu bien avant le coup d’Etat au Mali et l’irresponsabilité de chefs militaires que l’on avait vu fuir sans demander leur reste en 2013…

Quant à la présence française au Sahel que beaucoup de politiciens à courte vue critiquent sans proposer une alternative crédible aux menaces réelles et dangereuses pour laquelle elle est présente et qui permet à certains médias d’en faire une affaire de politique intérieure, notamment à quelques semaines de la présidentielle, pour critiquer Emmanuel Macron (on rappelle que les troupes ont été envoyées par François Hollande…), elle a réussi ce pourquoi elle a été décidée.

Il ne s’agissait pas d’éradiquer le terrorisme mais bien de le contenir et de lui faire subir des pertes substantielles pour qu’il ne soit pas un danger imminent.

Parce que c’est à la politique et donc aux Etats africains eux-mêmes de prendre des mesures pour que leurs populations vivent en sécurité et dans un développement économique et social qui empêcherait le prosélytisme islamiste de faire des adeptes.

Ici, la France peut aider mais elle ne peut se substituer aux pays africains et si, par malheur, elle le tentait de le faire, elle serait immédiatement accusée de menées néo-colonialistes.

Les récents coups d’Etat au Mali et au Burkina-Faso montrent que certains d’entre eux préfèrent l’aventurisme et la fuite en avant que de vraiment s’occuper du bien-être de leurs populations.

De cela, la France n’est pas responsable, n’en déplaise à tous ceux continuent à imputer tout ce qui se passe en Afrique – et évidemment tout ce qui va mal – à la colonisation, ce qui est une contre-vérité et, surtout, une insulte pour des peuples qui ont conquis leur indépendance et leur liberté il y a des décennies et, par lè-même, qu’ils traitent encore d’immatures et irresponsables.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

La quotidienne centriste du 16 février 2022. Taubira la diviseuse

Entre l’icône wokiste sauveuse autoproclamée de la Gauche qui ne lui avait rien demandé et son appel désespéré d’une campagne qui fait flop pour obtenir au nom de la diversité les 500 signatures afin de pouvoir concourir à la présidentielle, il ne s’est pas passé beaucoup de temps.

Christiane Taubira, puisqu’il s’agit d’elle, en est arrivé à ce SOS parce qu’en fait elle ne représente pas grand-chose et que la fameuse «primaire citoyenne» apparait de plus en plus comme un coup monté par ses partisans que l’on avait d’ailleurs surpris à déclarer qu’elle servirait surtout à délégitimer ses adversaires.

En tout cas, elle n’a guère servi à légitimer leur candidate…

Oscillant entre 2,5% et 5% des intentions de vote dans les sondages et en baisse quasi constante, elle s’accroche et apparait du coup, non plus comme une rassembleuse mais bien comme une diviseuse d’une gauche qui n’en avait guère besoin pour être au fond du trou.

Mais son hubris qu’elle cache à peine lui dit d’aller jusqu’au bout en espérant un miracle qui n’est déjà pas survenu en 2001 où, rappelons-le, sa candidature permit à Jean-Marie Le Pen de dépasser Lionel Jospin et d’être le premier candidat d’extrême-droite à être présent au second tour d’une élection présidentielle française au suffrage universel.

Ce fait d’arme est peut-être une des raisons pour laquelle elle a du mal à obtenir ses parrainages.

Quoiqu’il en soit, qu’elle réussisse à les collecter ou non, son appel est déjà un terrible revers pour celle qui se voyait déjà en haut de l’affiche et qui peut-être n’arrivera même pas à être sélectionnée pour la première partie.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]