dimanche 6 février 2022

Propos centristes. France – Amélioration de l’emploi / Décarbonation de l’industrie / Crise ukrainienne / Egalité numérique / Musulmans de France…

Voici une sélection, ce 6 février 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Libérations de détenus, efforts partagés dans la recherche des disparus, travaux à venir pour réhabiliter les voies ferrées : depuis nos réunions de décembre à Bruxelles avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, les progrès sont là. Vers l'apaisement et la confiance, nous continuons.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> La préservation de notre ambition climatique et la réindustrialisation de la France sont deux ambitions majeures que porte ce Gouvernement et que France 2030 rend possible. Avec des soutiens publics massifs et un effet de levier sur les acteurs privés, nous accélérons aujourd’hui la décarbonation de notre industrie, en particulier de la filière sidérurgique, et nous offrons un avenir aux sites industriels français.

> [Discours sur l'égalité Français devant le numérique / Ariège]
(…) Je ne sais pas si elle est si silencieuse que ça, mais enfin, c'est une vraie révolution, le passage au numérique. Il y a du bien, il y a du mal. Chacun se fait son opinion. C'est une marche de l’économie, de la société, de la technologie. La question c’est de savoir si nous la maîtrisons ou si on se fait maîtriser par elle. C’est cela le sens de l’action publique. Si on ne la maîtrise pas, il peut y avoir n'importe quel usage.
(…) Si on laisse faire l'économie seule, l'économie numérique, elle va se déployer, on sait d'emblée si les pouvoirs publics ne s'en mêlent pas qui ne l'aura pas et qui l'aura. C'est bien le rôle de l'État et des pouvoirs publics de rééquilibrer tout cela et le choix politique qui est collectivement le nôtre que de permettre le numérique pour tout le monde.
Cela suppose des efforts, cela suppose des dépenses et cela suppose des évolutions techniques et technologiques que nous devons accompagner et maîtriser. Il n'y a aucun doute sur le fait que le numérique est un outil de développement et d'attractivité sur le territoire. De ce point de vue, comme souvent, les crises sont des révélateurs et des accélérateurs. Elles font prendre conscience parfois des choses que nous avions sous le nez, mais que l'on ne voyait pas. On voit bien que la qualité de vie, l'équilibre de la vie ont pris peut-être un sens supplémentaire, je veux dire nouveau.
On voit que dans des villes moyennes ou dans des territoires ruraux, il y a un désir de réappropriation, de retour de la population. Simplement, il faut offrir une qualité de vie. Ces territoires l’ont, mais il faut aussi un accès pour qu'ils puissent travailler, pour qu'ils puissent vivre normalement. Et le numérique, vous le savez bien toutes et tous, est une de ces conditions. Nous mettons donc le paquet pour cela. L'État finance, il y a l'Europe aussi qui finance. Je peux d’ailleurs dire très tranquillement ici qu'on est l'un des pays européens les plus avancés dans le déploiement de la fibre, les plus avancés, c'est incontestable.
Ce qui est bien, c'est que c’est un sujet d'intérêt national. Il n'y a donc pas que l'État. L'État, il est normal qu’il donne l'impulsion. Je crois que c'est aussi un très bon choix d'avoir fait en même temps la fibre et la 4G et demain la 5G, la résorption des zones blanches. Et là aussi, il y a encore de quoi s'occuper.
Vous allez trouver toujours des gens qui encore habitent dans tel ou tel petit village et qui ne peuvent pas téléphoner. Leur nombre est évidemment toujours trop grand. Mais là aussi, nous progressons collectivement. Quand on avait développé le téléphone filaire, c'est l'État qui avait tout fait avec son opérateur, il y avait un ministère des PTT, vous avez tous connu cela. La France a changé et pour atteindre notre objectif de déploiement du numérique, on s'appuie, quoiqu'on en dise parfois, sur la France décentralisée, c'est-à-dire qui a pris la maîtrise d'ouvrage.
L'État est là, il cible des normes, il fixe des financements, il rééquilibre. Il va donner plus à des territoires qui n'ont pas les moyens de faire qu'à ceux qui ont les moyens. Mais ce sont les collectivités. (…)= Ce qu'on a fait dans les années 50 avec un ministère qui, depuis Paris, déploie le téléphone partout, dans les années 2000 2020, on le fait en s'appuyant davantage sur les acteurs locaux, mais l'État est là. Je le dis, vous le savez : il n'a laissé tomber personne. On en est à 3,6 milliards. (…) Nous avons donc mis les moyens : 570 millions d’euros du Plan de relance pour accélérer ce qui était déjà engagé, c'est-à-dire le déploiement du numérique.
Les chiffres et les résultats sont tout aussi impressionnants. Aujourd'hui, deux tiers de la France est couvert en très haut débit. Très précisément, 28,3 millions de locaux sont raccordables à la fibre, c'est-à-dire 67 % d'entre eux. 67 % c'est énorme. En 2017, 23 %. Vous voyez donc les marches que collectivement nous avons gravies très rapidement. Et on espère 80 %, un peu plus, à la fin de 2022, la présente année civile. C'est un record absolu : 20.000 lignes ont été déployées par jour sur les six derniers mois.
(…) Même chose sur le mobile. Les fameuses zones blanches, les pylônes. Les chiffres sont très clairs : entre 2003 et 2018, sur la France entière, on avait déployé 600 pylônes pour résorber les zones blanches, 600 entre 2003 et 2018. Depuis 2018, nous en sommes – chiffre d’hier – à 1 227. Donc on a mis là aussi le turbo, avec 55 % du territoire en zone blanche en 2018. Aujourd'hui, 85 % est couvert ou je vais le dire différemment, 15 % reste en zone blanche. Ce ne sont pas les plus faciles à atteindre, mais vous savez que dans ce domaine, les dernières marches sont les plus hautes. C'est un peu comme pour la vaccination. Ce n'est pas le plus simple, mais il faut, il faut vraiment y aller.
Derrière tous ces chiffres, je l’ai dit, tout cela ne marche que si les pouvoirs publics se mêlent de ça pour essayer que tout le territoire y ait accès car c'est un outil de développement et d'attractivité. Nous devons l'accompagner parce qu’effectivement c'est capital. Tout le monde ne sait pas s'en servir. Tout le monde n'a pas les moyens ou n'a pas d'ordinateur. Et ça, il serait tout à fait irresponsable de notre part de ne pas en prendre compte.
Il n'y a pas que l'État qui en tient compte (…) mais les collectivités territoriales en particulier, je le dis, les départements qui sont chargés de la cohésion sociale et territoriale de par la loi, je le sais, ont eux aussi pris en charge cette question, notamment au titre de leurs compétences sociales. Il y a les conseillers numériques. Vous avez parfaitement décrit votre indispensable fonction, cher monsieur. Cédric a donné les chiffres qui vont montrer que nous les déployons de façon extrêmement volontariste et dynamique dans les territoires.
Mais je voudrais aussi insister sur le maillage territorial de nos services publics qui est une question cruciale et douloureuse. Le déploiement des France Services, qu'elles soient fixes ou, mobiles, doit répondre à cette préoccupation. (…)
Quand je parle de développement numérique, nous faisons de l'aménagement du territoire. Nous faisons de l'aménagement du territoire parce que finalement, ça veut dire que peu importe où que l'on soit installé, on peut avoir accès via Internet, via le numérique, aux mêmes informations et aux mêmes services. C'est cela qui est en jeu, finalement, au bout du bout pour nos concitoyens.
Ce que je veux ajouter, c'est qu'on regarde comment tout ça se déploie et on sait bien qu'on aura quand même des cas où nos ambitions ne pourront pas se faire absolument partout, ou en tout cas, peut-être pas dans des délais aussi rapides qu'on voudrait. Nous avons pour cela ce que l’on appelle “un guichet cohésion numérique des territoires”, qui vient subventionner les technologies très haut débit sans fil comme le satellite ou la 4G fixe, parce que pour faire arriver la fibre, cela prend du temps. Dans ces cas-là, ce sont les gens qui s'équipent. Sauf que cet équipement, vous le savez, a un coût. Nous donnons pour cela une aide aux personnes à hauteur de 150 euros. Nous constatons que ce montant n'est pas suffisant pour permettre à ces personnes, dans ces cas très particuliers, de s'équiper. Nous avons donc décidé de la passer à 300 euros. C'est une annonce que je vous fais aujourd'hui. Cette aide sera même de 600 euros lorsque les personnes concernées auront des ressources qui ne leur permettront pas de faire face à cela. Ce dispositif entrera en vigueur au mois d'avril.

> Le Gouvernement a le souci de réarmer l'État territorial. L'État de proximité, soyons clairs, tout Gouvernement confondu, on l’a sacrifié. Les chiffres sont clairs, entre 2010 et 2020, les effectifs de l'État territorial, ont diminué de 35 %. 35 % en dix ans, c'est considérable. C'est très difficile de freiner une machine. En 2021 nous avons stoppé cela. Malheureusement, à l'arrivée, je crois qu'on est encore à 0,1 % ou 0,2 %. Dans les préfectures, il y avait par exemple un plan de suppression de 400 emplois qui faisait suite à certains qui précédaient. On a donc arrêté. Dans le budget 2022, nous recréons des emplois dans ce qu'on appelle l'État déconcentré au niveau départemental. C'est extrêmement important, et la crise l’a encore révélé : on a besoin de collectivités territoriales, on a aussi besoin de l'État et je le dis en particulier dans ce département que je connais bien. L'État, il est là pour rééquilibrer. Il faut réinventer, renouveler la notion d'aménagement du territoire.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Appels avec mes homologues italien et espagnol. Coordination des Européens face à la crise ukrainienne: unité, fermeté, solidarité et dialogue pour favoriser la désescalade. Détermination commune à poursuivre la lutte contre le terrorisme au Sahel.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> La décarbonation de l’industrie est non seulement un impératif climatique mais aussi un enjeu de compétitivité pour nos entreprises. Avec France 2030, nous nous donnons les moyens d’accélérer cette transformation, en consacrant 5 Mds€ à la décarbonation de nos sites industriels, et plus de 600M€ au développement de l’offre française de solutions innovantes pour la décarbonation. Je veux saluer ici la qualité du partenariat avec ArcelorMittal, qui nous permettra à lui seul de réduire de près de 10% nos émissions industrielles. La démarche mise en œuvre dans le secteur de l’acier est exemplaire de celle que nous voulons déployer dans l’ensemble des secteurs de l’économie, dans le cadre d’une forme de planification écologique indispensable pour atteindre nos objectifs climatiques.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

> France 2030 consacre 5 milliards d’euros à la décarbonation de notre tissu industriel, dans tous les territoires, à une échelle inédite en Europe, pour faire de notre responsabilité climatique un atout de compétitivité. Avec la filière sidérurgique, secteur clé pour notre autonomie stratégique mais également un des secteurs aujourd’hui les plus émetteurs de CO2, nous lançons un partenariat inédit pour construire ensemble l’industrie décarbonée de demain. Sur le site de Dunkerque et le site de Fos, nous investissons ensemble massivement pour réduire d'ici 2027 près de 10% des émissions industrielles de la France.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Les Emirats arabes unis ont été victimes de graves attaques sur leur territoire au mois de janvier. Afin de marquer notre solidarité à l’égard de ce pays ami, la France a décidé d’apporter un soutien militaire, notamment pour protéger leur espace aérien contre toute intrusion.
Des avions de combat Rafale, qui appartiennent à notre dispositif permanent basé à Abou Dabi, sont ainsi engagés aux côtés des forces armées émiriennes dans des missions de surveillance, de détection et d’interception en cas de besoin.
France et Emirats arabes unis sont liés par un partenariat stratégique, notre contribution s’inscrit dans le cadre de l’application de notre accord de coopération de défense.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Les musulmans en France n’appartiennent à personne, à aucune autre communauté que la communauté nationale, et aucun pays n’a de droits sur eux.
C’est aux musulmans que revient la responsabilité de s’organiser et de faire vivre ces projets. L’Etat n’est légitime – et il prendra toute sa part – que pour faire respecter l’ordre public, dans un cadre renforcé par la loi confortant le respect des principes de la République.
 Désormais, il n’y aura plus pour le Gouvernement de représentant unique du culte musulman, mais des collectifs organisés par thématiques pour obtenir des résultats concrets. Nous accueillerons tous les acteurs constructifs, ouverts et s’inscrivant parfaitement dans la République.
Ce dialogue renouvelé avec l’Etat reposera désormais sur des femmes et des hommes qui tirent leur légitimité de leur travail de terrain, depuis de nombreuses années, au service de leurs coreligionnaires et dans le souci du respect des lois de la République.
Personne ne comprendrait que l’on continue de discuter des conditions de l’islam français avec des Etats étrangers. Notre conviction profonde est que l’Islam de France ne doit concerner que la France et les musulmans français.
La génération de nos grands-parents et arrière-grands-parents ont fait sur tous les champs de bataille la fraternité d’armes et de sang que la Grande mosquée de Paris et la mosquée Missiri de Fréjus viennent symboliser.

> Les discours de haine des populistes rejoignent le projet des islamistes : pousser à la guerre de tous contre tous ; caricaturer, travestir, pour finalement se faire opposer les uns aux autres dans une radicalité mortifère. (…) Notre pays qui est confronté à la montée des périls populistes qui prétendent exclure une partie de la communauté nationale sous prétexte de leurs aspirations religieuses.

> Il n'existe nul motif pour penser que l'islam ne puisse pas trouver sa place, comme toutes les autres religions, au sein de la République française. Oui, l'islam est une religion comme les autres. Elle n'est ni la préférée de l'État, ni la moins aimée.

> La menace principale, la plus prépondérante, celle qui a fait des morts en France depuis dix ans est une menace islamiste.
> Quand on dit que l'islam n'est pas une religion compatible avec la République, quand on parle de grand remplacement sous prétexte de prénoms ou de religions, alors on pousse les uns contre les autres.

> La lutte menée contre le trafic de drogue porte ses fruits : des saisies de drogue et un nombre d’interpellation historiques, 6606 opérations de harcèlement des points de deal, conduisant au démantèlement de 627 points de deal en 2021.

> Depuis le début du quinquennat : baisse des cambriolages de 25%, baisse des vols de véhicule de 21%, baisse des vols avec arme de 17%, baisse des vols violents sans arme de 31%.

> La droite gaulliste, libérale, centriste, européenne, concrète et pragmatique soutient naturellement le Président de la République.

> Feminicides : lorsqu’il y a des fautes, elles doivent être sévèrement sanctionnées. Ce fut le cas à Mérignac. Mais il ne faut pas jeter l’opprobre sur les policiers et gendarmes qui mènent 400 000 interventions/an pour venir en aide aux victimes de violences intra familiales.
- 90 000 policiers et gendarmes et 100% des élèves policiers et gendarmes ont été formés depuis le Grenelle des violences conjugales ;
- Une expérimentation de la prise de plainte chez autrui (chez l’assistante sociale par exemple) a été lancée.
Mais il faut encore faire plus. C’est pourquoi le Président de la République a proposé :
- mise en œuvre d’un fichier de prévention des violences intrafamiliales.
- doublement des enquêteurs dédiés, soit 2000 policiers et gendarmes en +, dans les unités spécialisées.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Près de 650 000 emplois ont été créés dans le privé en 2021. Notre pays compte 300 000 emplois privés de plus qu’en 2019, avant la crise. Merci aux entreprises et salariés mobilisés pour cette reprise exceptionnelle.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Nouvelle étape pour la recherche biomédicale française avec la signature du contrat d'objectifs de moyens et de performance de l'Inserm pour:
- renforcer le continuum de la recherche en santé
- dynamiser la politique RH dans les labos
- réaffirmer le lien science et société.

> De la recherche aux traitements : lancement du Paris Saclay Cancer Cluster qui réunit une recherche de pointe en oncologie pour accélérer la mise à disposition de traitements innovants et améliorer les parcours de soins des patients atteints de cancer.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Pour lutter contre les mutilations sexuelles féminines, le gouvernement va consacrer 300 000 euros supplémentaires en 2022.

> Mieux comprendre le passé est essentiel pour construire l'avenir. Je condamne les dégradations de la sculpture de l'émir Abdelkader à Amboise. Le devoir de mémoire est le ciment de notre cohésion sociale.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

> C’est sur ce site de Dunkerque, un des 5 sites les plus émetteurs de CO2 en France et un des plus importants sites de production d’acier en Europe, que nous annonçons le volet consacré à la décarbonation industrielle du plan France 2030. Nous réaffirmons aujourd’hui la vocation industrielle de notre pays, vocation qui ne fait qu’une avec notre responsabilité climatique. Produire en France, c’est presque toujours réduire notre empreinte carbone. 60 ans après l’allumage du premier haut-fourneau, Dunkerque construit son avenir en conjuguant lutte contre le réchauffement climatique, industrie et emplois français.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)
> La sécurité informatique est un enjeu majeur. La campagne électorale doit être protégée. De plus en plus d’arnaques en ligne et de tentatives de déstabilisation sont tentées par des groupes cybercriminels. La cyber sécurité est une question de société.

> Nous avons fait les lois Egalim 1 puis 2 pour que les coûts de production soient pris en compte pour mieux rémunérer les producteurs. Il faut trouver le juste prix pour le consommateur mais aussi rémunérateur pour que les agriculteurs vivent de leur travail !

> Nous avons créé la 5ème branche, nouvelle caisse de sécurité sociale pour prendre en charge, dès 2022, plus de deux milliards de dépenses liées à la perte d’autonomie et qui devrait monter en charge jusqu’à 4,5 milliards d’ici 2024.

> [Scandale Orpea] Ce ne sont pas les professionnels qui sont remis en cause, mais les pratiques managériales visant à sacrifier la qualité du service pour gagner plus d’argent. On a des difficultés de recrutement, pas nécessairement de moyens financiers.

> Excellente nouvelle sur le marché du travail : L’emploi salarié progresse de 3,3 % en 2021 soit plus de 648.200 emplois et dépasse son niveau d’avant crise ! De nombreux secteurs ont retrouvé une dynamique bien plus forte qu’avant la crise!

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Nous sommes dans un moment où il y a de grandes opportunités et de grands risques. L'Union européenne ne doit pas sortir de la révolution numérique et écologique en cours et nous ne devons pas perdre une partie de la population dans ces grandes transformations.

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Des droits nouveaux auront été ouverts aux femmes pendant notre quinquennat, qu'il s'agisse de la PMA ou du renforcement de leur accès à l'IVG.

> Le président de la République est au cœur de la fonction présidentielle quand il se rend en Russie et en Ukraine. Son action est saluée par nos alliés et permet à l'Union européenne d'avoir une voix forte et claire.

> On lutte contre l'abstention par l'action politique, par la démonstration que les hommes et femmes politiques portent le destin de notre pays à 10 ou 15 ans.

> Les LR sont très mal placés pour lancer de fausses accusations sur l'utilisation d'argent public à des fins politiques... Valérie Pécresse a été sanctionnée pour l'utilisation des moyens de la région. Et on se souvient de François Fillon...

> [Meeting d'Éric Zemmour] J'avais le sentiment de revoir des vieilles images surannées des meetings de Jean-Marie Le Pen, volontairement extraordinairement anxiogènes.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Au début de l’année 2020, lorsque survient le covid19, la décision du « quoi qu’il en coûte » est prise. Pour tenir le choc de la crise et éviter le chômage de masse, la solidarité nationale se met en action avec le dispositif de chômage partiel qui a permis de soutenir 13 millions de travailleurs, le fonds de solidarité qui a indemnisé 2 millions d’entreprises menacées de faillites, les prêts garantis par l’État qui ont été octroyés à près de 700 000 entreprises ou encore les exonérations de charges qui devraient atteindre un total de 10 milliards d’euros.
> 100 milliards d’euros investis, 70 mesures pour relancer l’activité économique, sauver les emplois, recréer ceux qui ont été victimes de la crise et préparer l’avenir à l’horizon 2030. 3 priorités : transition écologique, compétitivité des entreprises et la cohésion sociale et territoriale. Ce plan est la traduction de l’ambition portée par le président de la République d’investir dans les domaines les plus porteurs et de générer les emplois du futur.
Le président de la République, le gouvernement et la majorité présidentielle ont œuvré pendant cinq ans à préserver l’économie française, à la renforcer et construire une vision stratégique sur le long-terme.
Penser le futur de notre économie, des emplois de demain et de la compétitivité des entreprises sont des impératifs qui ne cessent d’être au cœur de nos projets. 

> La baisse des impôts efface près de 10 ans de pression fiscale dans le pays. Dont font partie la suppression de la taxe d’habitation, la baisse de l’impôt sur le revenu ainsi que des cotisations qui pèsent sur le travail et la création du prélèvement forfaitaire unique.
Les entreprises, également, bénéficient d’une baisse de l’impôt sur les sociétés et de la baisse des impôts de production.
Ces mesures prises par Emmanuel Macron ont permis d’arriver à un niveau d’imposition qui n’était plus aussi bas depuis 2010. 

> Durant le quinquennat, le gouvernement s’est attelé à une profonde revalorisation du travail avec des mesures importantes comme, pour commencer, la « prime Macron » qui profite à près de 4 millions de salariés qui ont touché en moyenne 506 euros sur la dernière année : «Ce sont presque 4 millions de salariés qui en 2021 ont profité du versement d'une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat par les entreprises sur la base du volontariat, d'un montant minimum de 500 euros, et là aussi c'est du pouvoir d'achat en plus» a déclaré le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt lors de la séance de Questions au gouvernement à l'Assemblée nationale du 1er février 2022.
La mise en œuvre pleine et entière de la réforme de l’assurance chômage intervient dans un contexte de vive reprise économique qui se traduit par un volume inédit d’embauches. Elle vise à inciter tous les demandeurs d’emploi qui le peuvent à travailler davantage, en faisant en sorte que le travail soit toujours plus rémunérateur que les périodes sans emploi.
Enfin, le président de la République a mis au cœur de son action la formation professionnelle et l’apprentissage. Le succès de l'apprentissage est réel : 700 000 contrats signés en 2021, suite à la réforme de 2018. C’est, selon les mots du président, « l'archétype de ce que nous devons faire, un hommage à la France humble, silencieuse, au travail, cette France silencieuse qu'on entend si peu car elle se lève tôt pour travailler».

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Notre niche parlementaire invitait à débattre sur la manière de redonner confiance en la démocratie. Hier les députés LR ont déserté ces débats. Pas une intervention, pas un vote. La seule réponse de LR pour lutter contre l’abstention : l’absentéisme. Pas sûr de l’efficacité !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Tribune. «Bienvenue à Kiev Monsieur le Président!»]
Kiev est à moins de trois heures de Paris. J’en reviens tout juste et me réjouis qu’Emmanuel Macron s’y rende mardi prochain. Il trouvera un pays qui n’a d’yeux que pour l’Europe. Les Ukrainiens de moins de 30 ans n’ont pas connu l’URSS et depuis la révolution de Maïdan en 2014, de nouvelles élites ont remplacé les anciennes. En ce début février, la vie parlementaire bat son plein, l’activité économique est intense, on croise partout des hommes et des femmes affairés.
A 100 km de là pourtant, plus de 100 000 soldats russes lourdement équipés sont massés à la frontière, sans raison légitime. Au Sud-Est, Moscou impose un quasi-blocus économique de la Mer d’Azov. Partout, la désinformation, les cyberattaques, les fausses alertes à la bombe foisonnent afin de jouer sur les nerfs de la population.
L’Ukraine n’y peut rien. Son existence même, la liberté qu’elle a pris de choisir à la fois son indépendance, son orientation démocratique et ses partenaires en regardant vers l’Ouest plutôt que vers le Nord, cette liberté tout-court, c’est cela que Vladimir Poutine considère comme une provocation. Le discours du Kremlin sur la menace que ferait courir l’Otan à la Russie masque une autre réalité : en 2014, c’est en réaction à la signature de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine que la Russie annexe la Crimée et met le feu au Donbass dans l’Est du pays. On le sait, Vladimir Poutine raisonne en termes de sphères d’influence et il ne peut admettre que Kiev devienne un peu moins l’étranger proche de Moscou et beaucoup plus celui de l’Europe.
Depuis quelques mois, le président russe cherche à mettre en marche la machine à remonter le temps et à retrouver l’influence perdue par Moscou au moment de l’effondrement de l’URSS, il y a tout juste 30 ans. Pour lui, le constat est amer et brutal : il n’y a aucun soft power russe sur lequel il pourrait s’appuyer. Ce n’est que par la répression, en Biélorussie, par l’humiliation, en Arménie, par la pression, en Géorgie ou par la menace, en Ukraine, qu’il peut essayer de garder le contrôle sur les anciennes républiques soviétiques. D’elles-mêmes, elles regardent ailleurs et aspirent à autre chose. Cet autre chose, c’est l’Europe, c’est nous.
Ni la perte de la Crimée, ni la guerre du Donbass n’ont amoindri le désir de l’Ukraine de se tourner vers l’Ouest, au contraire. Vladimir Poutine a donc choisi d’augmenter la pression et de tester la détermination des Occidentaux. Il a aussi choisi son moment : le retrait américain d’Afghanistan, le pivot de Washington vers l’Asie, les débuts encore timides de la défense européenne lui ont fait croire à une fenêtre d’opportunité à saisir. Toute la tâche d’Emmanuel Macron, à Moscou puis à Kiev, sera de rappeler quelques fondamentaux :
Personne ne menace la Russie, ni l’Otan, ni l’Ukraine.
Personne ne décide à la place d’un pays souverain.
Personne n’a intérêt à une guerre, ni l’Ukraine, qui ne la souhaite pas, ni la Russie, qui aurait beaucoup à perdre et bien peu à gagner.
S’il existe une voie diplomatique, aussi difficile et fragile soit-elle, elle doit être explorée. Emmanuel Macron prend un risque en allant à Moscou et à Kiev. Un plus grand risque encore serait de ne rien faire. Ce à quoi aspire l’Ukraine et ce que menace la Russie, c’est notre façon de vivre, nos choix, nos libertés et cela se passe à moins de trois heures de Paris.

 

 

La quotidienne centriste du 6 février 2022. L’Assemblée s’est honorée en refusant une résolution en faveur d’Assange

Julian Assange n’est pas un lanceur d’alerte malgré ce qu’essaye de nous faire croire ses partisans dans un mélange de propagande, de fake news et d’élucubrationisme (complotisme) qui les déshonore.

C’est un idéologue extrémiste dont la haine contre la démocratie républicaine libérale est bien connue et qu’il a tenté maintes fois de déstabiliser, doublé d’un narcissique à l’hubris démesuré qui a toujours privilégié le camp des régimes autoritaires et totalitaires dans la publication de documents confidentiels qui en sont les seuls et uniques bénéficiaires, tous à charge contre les régimes démocratiques.

On se rappelle aussi son soutien à Donald Trump contre Hillary Clinton en 2016 et son implication dans les tentatives avec l’aide de la Russie, de trouver des faux scandales pour décrédibiliser la candidate démocrate et sa participation à la fake news sur les emails de celle-ci permettant in fine l’élection du populiste extrémiste responsable d’une tentative de coup d’Etat en janvier 2021 pour garder le pouvoir.

Assange est un homme dangereux pour la démocratie aux agissements pernicieux et il est normal qu’ils doivent rendre des comptes à la justice d’un pays démocratique dont il a mis la sécurité en danger en donnant des secrets d’Etat à ses ennemis.

Ce qui est, par ailleurs, la même situation d’un autre faux lanceur d’alerte, Edward Snowden – dont le vol puis la publication de documents a sans doute permis l’élimination d’un certain nombre d’agents secrets occidentaux – dont on rappelle qu’il est «réfugié» en Russie après avoir fui en Chine dans un premier temps!

Que risquent-ils s’ils sont innocents comme ils le prétendent tous deux?!

Or donc, une résolution présentée par quelques députés – manifestement peu informés pour certains et tout aussi manifestement ennemis de la démocratie qu’Assange pour d’autres – afin de demander au gouvernement d’accorder l’asile politique à ce monsieur, a été repoussée par l’Assemblée nationale qui s’est honorée par son vote en refusant de donner la qualité de lanceur d’alerte à un simple délinquant dont la cible est la liberté dont il profite pour l’abattre.

Non Julian Assange n’est pas un gentil héros de la liberté mais bien un ennemi juré de la démocratie et doit être traité comme tel.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Editorial du CREC. Pourquoi les centristes doivent voter Macron

A quelques semaines de l’élection présidentielle, il est important d’expliquer pourquoi les centristes devraient soutenir Emmanuel Macron et voter pour lui afin qu’il puisse faire un second quinquennat s’ils tiennent à ce que les principes et les valeurs quo sont les leurs continuent à imprégner les actions de l’exécutif.

D’autant que l’hôte de l’Elysée ne jamais défini comme un centriste préférant généralement le terme de «progressiste».

Ainsi, dans son programme de 2017, il affirmait vouloir «rassembler toutes les bonnes volontés autour d’une ambition positive pour notre pays» et, ajoutait-il, «peu importe qu’elles viennent de la gauche, de la droite, du centre, de l’écologie ou d’ailleurs: seule compte notre volonté partagée de progrès au service de l’intérêt général».

Lors du soutien de François Bayrou à sa candidature, il déclarait:
«Lorsque j’ai décidé d’être candidat à la présidence de la République, c’était pour porter les idées et valeurs du progrès dans le siècle qui s’ouvre. Mais aussi pour rassembler dans leurs différences et leur complémentarité l’ensemble des forces politiques qui peuvent y concourir en dépassant les clivages politiques passés.»

Ici, on est plus dans la définition d’une centralité (l’axe central réunissant dans son cœur l’ensemble des humanistes progressistes et réformistes libéraux de la Gauche, du Centre et de Droite) que d’un Centrisme.

Néanmoins, dans son ouvrage «Le Centre et le Centrisme, de la Révolution à Macron», Alexandre Vatimbella écrit, après avoir passé en revue les fondamentaux du «macronisme»:

«Emmanuel Macron, c’est une évidence, n’a pas inventé le Centre mais il a mis au grand jour ce que pourrait être un Centrisme du 21e siècle. En renouvelant le discours politique tout en revenant aux fondamentaux du fonctionnement d’une démocratie républicaine, il s’est très fortement positionné dans l’espace central et comme moteur principal de l’axe central qui était, jusqu’à son élection, en devenir. Partisan d’une société ouverte où c’est l’initiative individuelle qui permet les avancées économiques, celles-ci devant profiter ensuite à tous grâce à un solidarisme piloté par la communauté nationale, son progressisme pourrait bien changer la société en profondeur s’il réussit et dans une voie centriste du juste équilibre. Quoi qu’il en soit, il a déjà bouleversé le débat politique en plaçant la problématique centriste au centre de celui-ci, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps, sans doute du temps de Valéry Giscard d’Estaing.»

Et de conclure que «le projet politique d’Emmanuel Macron peut être ainsi qualifié de centriste et même de Centrisme ou, tout au moins, de dérivé du Centrisme».

Publié quelques mois après la victoire de 2017, on peut faire une mise à jour de cette analyse qui va dans le même sens.

Si l’on considère, en effet, ses propos et à son action à la tête du pays en appliquant une grille de lecture centriste, non seulement il est incontestablement une personnalité centrale mais il n’a jamais dévié fortement d’une politique dont les fondements sont centristes comme le principe du juste équilibre.

Plus spécifiquement, il un démocrate libéral et social aux valeurs humanistes qui défend un projet où l’individu est responsable de son projet de vie qu’il doit pouvoir atteindre du mieux possible, d’abord grâce à son travail et sa volonté – c’est la méritocratie – mais qui peut-être aidé en cas de problèmes ou de difficultés.

Ce profil est évidemment compatible avec le Centre et le Centrisme

La première raison en est que, dans la situation actuelle de la France et du monde démocratique, le Centre est amené à faire des alliances avec toutes les composantes de l’axe central afin de défendre les valeurs, les principes et les règles de la démocratie républicaine libérale face aux attaques des extrêmes, des radicalités, des populismes qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays.

Ici, une alliance entre Emmanuel Macron et les centristes va sans conteste de soi.

La deuxième raison se trouve dans les convergences entre le projet de société et l’adéquation sur le programme à réaliser pour y parvenir des centristes et ceux portés par Emmanuel Macron.

Si l’on prend les bases doctrinaires du Centrisme, une société de liberté dans le juste équilibre, c’est-à-dire qui bénéficie à tous du plus possible de ce que chacun peut obtenir pour lui tout en vivant dans une communauté qui impose responsabilité envers les autres et devoirs vis-à-vis de la société avec le filet social nécessaire pour que personne ne soit laissé sur le bord du chemin, on s’aperçoit sans l’ombre d’un doute que celles-ci sont globalement celles du «macronisme».

Et l’action d’Emmanuel Macron, tant dans sa gouvernance que dans l’adoption de mesures législatives par sa majorité, est accordable au corpus du Centrisme et de l’agir qu’il prône.

Analysons maintenant la réponse aux événements et aux crises auxquelles Emmanuel Macron a du faire face sous le prisme, à la fois, des principes d’action centristes dont celui du pragmatisme face à des situations exceptionnelles ou d’urgence.

On pense ici essentiellement à la crise populiste des gilets jaunes, à la crise sanitaire de la covid19 et à la crise économique et sociale due à la crise sanitaire, trois événements majeurs de sa présidence.

D’abord sur les principes, aucune de ses crises n’a engendré un recul en matière de démocratie républicaine dont on rappelle ici à ceux qui les auraient oubliés qu’ils sont, pour le citoyen, basés sur deux principes, la réciprocité des droits et des devoirs entre l’individu et la société et la responsabilité.

Ensuite sur les mesures prises.

Une crise, par définition, est un événement qui est paroxystique et qui survient le plus souvent sans prévenir parce qu’elle est une accumulation de faits épars dans le temps qui aboutissent à son déclenchement ou, tout simplement due à un la survenance soudaine d’un problème majeur pour lequel les réponses doivent être inventées en même temps qu’elles doivent être mises en œuvre pour lutter contre ses effets.

Dès lors, aucune réponse n’est évidemment parfaite puisqu’il faut s’adapter à une situation changeante et fluctuante et dont on ne possède guère de repères dans le passé pour appliquer des solutions qui ont déjà produits des effets positifs (ou qui sont si éloignés dans le temps qu’on a oublié la manière de les traiter).

Ainsi, la crise des gilets jaunes qui a été une cristallisation de nombre de frustrations différentes ressenties par des populations également différentes et instrumentalisées par des fauteurs de trouble ennemis de la démocratie républicaine, a d’abord été contenue – difficilement – puis la situation a été reprise en main, tout autant par l’essoufflement d’un mouvement de foule qui n’avait qu’un seul critère de cohésion, s’en prendre au pouvoir en place quel qu’il soit, que par l’action du gouvernement et les gestion pragmatique d’Emmanuel Macron.

De toute autre ampleur était la crise sanitaire due à la covid19 et la crise économique et sociale qui en a résulté.

Vu que la dernière pandémie mondiale de cette importance remontait à 1918 avec la grippe «espagnole» (la survenance du sida n’a pas du tout causé les mêmes déstabilisations et désordres dans le fonctionnement de la société que celle de la covid19), il n’y avait guère de repères et de mémoire existants pour s’en inspirer autrement que d’éviter certaines erreurs, d’autant que cette crise sanitaire a été pendant plus de cent ans éclipsée par la fin de la Première guerre mondiale dans les récits et les recherches historiques.

Au vu des résultats obtenus et que nous envient beaucoup d’autres pays, on peut dire que si tout n’a pas été une réussite, s’il y a eu nombre de tâtonnements et d’insatisfaction vis-à-vis de telle ou telle mesure prises ou, à l’inverse écartées, le bilan de la gestion de crise est positif au-delà évidemment du nombre de décès et de personnes qui gardent de lourdes séquelles après avoir contracté la maladie, statistiques qui resteront une douleur dans la mémoire collective.

Grâce à des mesures prises en temps réel, une adaptation constante à l’évolution de la situation tant sanitaire qu’économique et sociale et dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans dont celui de relance grâce à l’existence au niveau de l’Union européenne d’un plan global pour ses 27 membres due en grande partie à l’action de la France pour qu’il soit adopté rapidement et qu’il ait l’ambition requise, Emmanuel Macron a démontré sa pleine capacité de gestionnaire de l’Etat en tant de crise.

Voilà pourquoi, au vu de ce tour d’horizon rapide mais prenant en compte ce sur quoi le Centrisme repose tant dans ses valeurs, ses principes et ses règles que nous concluons sans l’ombre d’un doute qu’Emmanuel Macron est bien compatible avec le Centrisme.

De plus, au vu de toutes les candidatures pour cette présidentielle 2022, lorsqu’il déclarera la sienne, il sera, selon nous, le seul à représenter au plus près ce qu’est le Centrisme du 21e siècle.