Voici une sélection, ce 4 février 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Nos frontières externes sont partagées, notre
espace de libre-circulation commun est à préserver : c'est donc en Européens
que nous devons bâtir une réponse aux défis d’asile et de migrations, avec
efficacité et solidarité.
> Par des réformes que personne
n’osait mener depuis des décennies, nous avons stoppé l’hémorragie
industrielle. Avec la stratégie Choose France, la France est devenue le pays le plus attractif d'Europe. Et
maintenant ? Avec France 2030, on continue !
> Pour mieux anticiper les crises
et réagir plus rapidement en Européens, pour évaluer nos vulnérabilités et
mieux protéger nos frontières extérieures, je souhaite la création d'un Conseil
Schengen.
> Pour faire face aux crises à nos
frontières extérieures, je propose la mise en œuvre d’une plateforme
européenne. Elle nous permettra de conjuguer toutes les forces de notre Union,
tous nos instruments, de manière solidaire, efficace et rapide.
> Notre Histoire est faite de l’engagement
de nos valeureux mineurs qui ont œuvré dans des conditions pénibles et
périlleuses. Ils ont permis à la France de tourner pendant des décennies. Nous
n’oublions pas les 42 mineurs décédés le 27 décembre 1974 dans la catastrophe
de Liévin.
> L'État a su s'engager pour le
Grand Paris. Il est en train de s'engager pour le Grand Marseille. Et il sera
présent pour accompagner le Grand Lille Express ! C'est ce que nous devons au
désenclavement de ce territoire.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> [Discours au Comité Interministériel du Handicap]
Les politiques du handicap sont des politiques transversales rattachées
directement au Premier ministre, ça aussi, il faut, si vous voulez mon modeste
point de vue, à tout prix le préserver. Mais cela ne fonctionne que si tous les
départements ministériels sont mobilisés et impliqués. Et ils auront d’ailleurs
ce matin l'occasion de le démontrer. On est, évidemment, cela ne m'a pas
échappé, je parlais tout à l'heure du dernier CIH du mandat, à un moment particulier,
puisque la mandature se termine. On aurait pu se dire : ce n’est peut-être pas
le moment pour faire ça. Bien au contraire et, comme l'a demandé sur tous les
sujets, mais sur celui-ci en particulier, le président de la République, nous
devons être à la manœuvre jusqu'au bout et jusqu'au bout il y a la place pour
prendre des décisions et en tout cas, a minima, pour s'assurer de la bonne
exécution de celles que nous avons déjà prises. Donc, le travail ne s'arrête
pas.
Je ne vais pas davantage, même si les échanges que nous allons avoir ce matin
nous permettront d’en évoquer tel ou tel aspect, comment dire, dresser un
bilan. Cela pourrait se faire parce qu’on est justement en fin de mandature,
mais ce n'est pas l'objet ni l'ordre du jour de cette séquence, même si je vous
dirais, fidèle sans doute à mes habitudes, que je pense que ce bilan est riche
sur beaucoup de registres, mais que par construction, la vie est un combat et
un chemin et que j'ai pleinement conscience qu'il reste à faire, beaucoup à faire.
Alors, il faut se méfier mais vous êtes les uns et les autres aguerris parce
qu'on est dans des périodes où on va vouloir caricaturer, simplifier, entre
ceux qui diront que rien et que c'est calamiteux, ceux qui diront qu'on va tout
changer d'un coup de baguette magique.
Mais personne, évidemment, ne sera dupe. Nous devons être mobilisés. C'est un
enjeu politique fort, un enjeu de société pour toutes les personnes en
situation de handicap, et je voudrais vous redire ce matin, en tout cas, la
très forte mobilisation qui est celle du Gouvernement et qui est la mienne, en
particulier sur ce sujet.
Le dernier point que je voulais souligner dans ce propos introductif est lié au
contexte, pas électoral, qui est évidemment celui de la crise sanitaire qui a
affecté et qui continue d’affecter notre pays depuis de très long mois. Et
donc, comme pour toutes les crises, j’avais d’ailleurs eu l’occasion d’employer
à peu près ces mêmes termes lors de notre précédente séance, ce sont celles et
ceux de nos concitoyens qui sont les plus en difficulté, les plus en
souffrance, qui sont les plus menacés ou les plus exposés lorsque des crises de
cette nature se produisent. Donc, il faut évidemment y prêter, et c'est ce que
nous nous sommes employés à faire, au jour le jour, l'attention la plus forte,
déployer les moyens que cette situation appelle.
Et puis, il faut aussi en tirer des conséquences plus structurelles, au-delà du
soutien conjoncturel, et dans ce secteur il y en a beaucoup, sûrement. Mais si
dans l'actualité, encore une fois, et dans le champ des responsabilités qui
sont les nôtres, je devais en retirer une, sans être exhaustif, on voit bien
que l'attractivité de ce secteur, les modalités de prise en charge, qui se
cristallisent par ces difficultés de recrutement, ces tensions en matière de
ressources humaines, symbolisent la difficulté du moment dans son aspect le
plus structurant.
Il n'y a pas que dans ce secteur-là, qui relève plutôt de ce que l’on appelle
une catégorie – on a fait beaucoup de catégories de secteurs – du
médico-social. On l'a vu évidemment dans le secteur sanitaire, médico-social et
social. On l'a vu dans le secteur sanitaire. On a pris toute une série de
décisions, mais nous avons, le Gouvernement a parfaitement conscience de cette
difficulté, et nous avons engagé un vaste chantier à ce sujet. J'ai souhaité,
vous le savez, sur la proposition de la ministre, d'abord demandé en novembre à
Denis Piveteau, dont je n'ai pas à rappeler ici et l'engagement et l'expérience
depuis des années, de se mettre finalement au service d'une réflexion plus
globale sur le champ du handicap dans ce moment charnière, et alors que le
secteur est traversé par d'importantes transformations.
Et puis il y aura, tout cela est lié évidemment à un moment très important,
dans peu de jours, la Conférence des métiers et de l’accompagnement social et
médico-social dont j'ai confié, vous le savez, la préparation à MM.
Jean-Philippe Vinquant et Benjamin Ferras, qui ont été chargés de mener des
consultations avec le secteur et les partenaires sociaux depuis plusieurs
semaines. Et évidemment, il faut que cette conférence d'abord fasse bien la
lumière sur tout ce que l’on constate, que nous aboutissions à ce que
j'appellerais un diagnostic partagé sur la base duquel nous devrons évidemment
prendre un certain nombre d'engagements, en tout cas fixer un certain nombre
d'orientations. Vous le savez, cette conférence se tiendra dans les tout
prochains jours et évidemment j'y assisterai personnellement compte tenu des
enjeux, et en particulier pour votre secteur.
C'est aussi un message que je passe à toutes les administrations, à tous les
ministres : la mobilisation ne doit pas faiblir jusqu'au dernier instant.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Crise ukrainienne] Dans l’immédiat, notre
priorité doit être de rechercher la voie d’une désescalade des tensions. C’est
l’effort que nous menons notamment dans le cadre du format Normandie, avec nos
collègues allemands.
Fermeté quand stabilité &
sécurité de notre continent sont en jeu, recherche d’un dialogue exigeant avec
la Russie, unité et solidarité dans l'engagement concret dans la défense
européenne et l’alliance atlantique: c’est ainsi que nous pourrons nous
affirmer pour ce que nous sommes collectivement.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Notre bilan pour l’éducation prioritaire est
substantiel. Pas seulement parce que près de 400.000 élèves de REP et REP+
bénéficient chaque année des classes de GS, CP et CE1 à 12. Avec de premiers
résultats: réduction inédite des écarts de niveau. N’en déplaise à nos
opposants.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> La France est restée debout grâce aux chefs
d’entreprise et aux salariés. Vous n’avez pas baissé les bras malgré la crise.
Au contraire. Cet esprit de résistance nous a permis de garder le cap.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> [Création d’un conseil de Schengen] La
proposition française sur le pacte migratoire a été très largement soutenue par
les ministres de l’intérieur européens. C’est une priorité de la présidence
française du conseil de l’Union européenne.
> Réunion des ministres de
l’intérieur européens à Lille. La proposition Française de créer un
« conseil Schengen » a réuni un large consensus. L’approche graduelle
du pacte migratoire a été très largement soutenue.
> Nous devons mieux contrôler
notre espace commun européen. Comme l’a dit Emmanuel
Macron hier, il nous faut désormais une vision
politique de Schengen. C’est une priorité de la présidence française du conseil
de l’Union européenne.
> Le Président de la République a
souligné toute l’importance de la réforme de Schengen et de la première étape
du pacte migratoire pour mieux protéger les frontières extérieures de l’Europe.
> Comme le souhaite Emmanuel Macron, Schengen doit
devenir un espace piloté politiquement. Nous souhaitons installer un Conseil
Schengen, comme nous le faisons pour l’Euro. Objectif : mieux protéger
les frontières extérieures de l’Union européenne.
> Nous souhaitons pouvoir
renforcer la protection de nos frontières extérieures de l’UE, améliorer notre capacité à réagir aux crises, et réformer notre
système commun d’immigration et d’asile. C’est une priorité de la
présidence française de l’UE.
> Sous l’impulsion du président de
la République, nous préparerons la police de demain, pour faire face à la
cybercriminalité.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> 718 000 jeunes entrés en apprentissage en 2021.
C’est un record absolu ! Droite et gauche avaient promis de développer
l’apprentissage quand ils étaient aux manettes, Emmanuel
Macron l’a fait.
> 2021 est une année historique
avec près de 720 000 jeunes entrés en apprentissage. Ils étaient moins de 300
000 en 2017. C’est une très bonne nouvelle pour les jeunes car c’est
l’assurance de découvrir un métier, d’être rémunérés et d’avoir un emploi à
l’issue.
> [Semaine de 4 jours] Dans
certaines entreprises, il peut y avoir des négociations (...) mais je pense
qu'on ne peut pas du tout imposer une telle mesure.
> 500 000 demandeurs d’emploi en
moins sur un an, la part des Français qui ont un travail au plus haut depuis 1975
: personne ne prédisait une telle situation. Cela montre que nous avons su
protéger l’économie et la faire repartir.
> Apprentissage, CPF... la loi de
2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a profondément
transformé notre système de formation pour donner à chacun l’opportunité de
s’émanciper par son travail.
Jacqueline Gourault
(ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
> La politique de cohésion, c’est mettre en
solidarité les territoires et faire de leurs diversités, une force.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] La capacité des
Français à faire face à 2 ans de pandémie avec courage, abnégation et
solidarité, nous rend aujourd’hui plus fort.
> [Covid19] Le passe vaccinal aura une fin, et vu la
dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le
mois de juillet. Sauf s'il y a une mauvaise nouvelle. Quand on aura vidé les
réanimations, et rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réanimation,
qu'il n'y aura plus de soins reprogrammés dans notre pays, et s'il n'y a pas de
nouveaux variants en circulation à ce moment-là, l'utilité du passe vaccinal
sera totalement discutable. Et nous pourrons le retirer.
> [Covid19] Les chiffres sur les
enfants non vaccinés et infectés par une forme grave du Covid-19 sont parlants
et inquiétants. J’invite tous les Français à vacciner leurs enfants.
> [Covid19] Je réitère mon appel : prenez rendez-vous dès
maintenant pour effectuer votre dose de rappel. Des millions de créneaux sont
disponibles. Le 15 février, il sera trop tard.
> [Lancement de «Mon espace santé» C’est un nouveau
carnet de santé, pour tous les Français, tenu à jour à vie, dans leur
smartphone ou leur ordinateur. Le bénéfice pratique est évident: cet espace
numérique stocke vos radios, prises de sang, comptes rendus d’hospitalisation.
Le patient peut renseigner ses antécédents, ses allergies, ranger ses
ordonnances d’un seul clic en les prenant en photo. Il contient aussi une
messagerie sécurisée, permettant aux médecins d’échanger non seulement entre
eux, mais avec leurs patients. L’ordonnance du diabétologue sera accessible
directement au pharmacien, qui préparera le médicament que le patient n’aura
plus qu’à aller chercher. S’ajouteront bientôt un catalogue d’applications et
un agenda pour la prise de rendez-vous. «Mon espace santé» est le fruit d’un
immense travail mené par l’Assurance-maladie et la délégation du numérique en
santé. C’est un vrai bénéfice pour le quotidien des Français et leur santé!
L’arrivée de «Mon espace santé» doit être comparée à la création de la carte
Vitale ou à la mise en place du prélèvement à la source. C’est une innovation
de cette portée. C’est vrai que, pendant des années, on a tourné autour du pot
pour déterminer la bonne méthode. Aujourd’hui, il y a un élan, où se croisent
les besoins et la capacité à y répondre. On s’appuie sur l’expérience acquise
durant la crise sanitaire: TousAntiCovid, la téléconsultation… le numérique a
été partout. Le DMP [Dossier médical partagé] a échoué en raison des problèmes
d’interopérabilité entre les multiples logiciels et systèmes d’information: on
imposait aux professionnels de santé un outil qui n’était pas forcément
compatible avec les outils qu’ils utilisent au quotidien. Depuis deux ans, la
délégation du numérique en santé a sillonné le pays à la rencontre des industriels
du numérique, des professionnels de santé, des associations de patients. Ils
ont pris le parti de s’adapter à leurs besoins et non d’imposer d’en haut une
solution toute faite. La France est prête à prendre le tournant du numérique en
santé.
(…) Cela va changer la vie des médecins. Dans le bon sens. Déjà parce que nous
l’avons travaillé avec eux et qu’ils l’attendent. Ensuite parce que c’est pour
eux un formidable gain de temps. Quand un généraliste doit décrocher le
téléphone sans arrêt et laisser poireauter son patient en face de lui 5 ou
10 minutes, c’est compliqué. Désormais, avec la messagerie sécurisée, il
aura directement les demandes des patients dans l’espace santé, les résultats
de biologie sans avoir besoin d’appeler le laboratoire. «Mon espace santé» est
un outil au service des usagers mais aussi au service des professionnels. On
vise des dizaines de millions de documents partagés dès la première année.
Notre expérimentation dans trois départements est allée bien au-delà de nos
espérances. C’est un outil dont l’usage est immédiatement adopté.
[Pour les patients] c’est une garantie de suivi tout court, l’assurance qu’il
n’y ait pas de perte de données. Quand vous faites une prise de sang ou un
scanner en ville, et que vous allez aux urgences ensuite, on vous refait les
examens! Vous attendez deux heures les résultats, et en plus ça coûte à la
Sécu. Désormais, on évitera les doublons car tous les documents seront dans
l’espace numérique. Je ne compte pas le nombre de fois où, neurologue de garde
à l’hôpital, je n’avais pas accès à la radio, l’IRM ou le scanner, ou bien on
m’apportait un DVD alors qu’il n’y a pas de lecteur dans l’ordinateur.
Désormais, le médecin aura tout sous la main, sans besoin de chercher.
(…) C’est difficilement chiffrable mais l’économie est certaine: exit la
redondance d’examens, la perte de temps lié aux multiples coups de fil passés à
des collègues occupés, la perte de temps à se connecter sur des logiciels qui
ne sont pas interopérables. Cet outil permettra aussi un meilleur suivi des
maladies chroniques en renforçant l’interaction avec le malade, qui aura accès,
en un clic, au bon suivi de sa maladie. Il évitera les interruptions de
traitement liées aux pertes d’ordonnances. Dans la vraie vie, tout cela va
avoir un impact positif sur la continuité des soins, la sécurité des patients,
la pertinence des prises en charge. C’est un investissement nécessaire.
(…) La confidentialité et la sécurité des données, c’est la condition de la
confiance. «Mon espace santé» est totalement sécurisé, comme le site sur lequel
vous payez vos impôts. En plus du nom d’usager et du mot de passe, il y a
systématiquement une validation par envoi de SMS ou de mail immédiat avec un
code d’usage unique. La totalité des données sont stockées en France, dans le
respect du RGPD: il n’y a aucune interaction avec des hébergeurs étrangers,
donc aucun risque d’exploitation des données. Nous aurons nos données de santé
dans nos mains.
Le patient garde la main sur son dossier, il en est le seul pilote: il donne
accès ou non à tel ou tel médecin, choisit de mettre certaines données et pas
d’autres. Si le patient arrive aux urgences dans le coma, une option
«brise-glace» autorise l’urgentiste à accéder à son espace afin de lui sauver
la vie. Mais un historique permet au patient de vérifier à chaque instant qui
s’est connecté sur son compte.
> Le droit à l’oubli pour les
patients et anciens malades de cancers passe de 10 à 5 ans ! Une immense
avancée sociale pour ces femmes et ces hommes qui vont pouvoir reprendre leur
quotidien sans avoir à porter une croix injustifiée. Engagement du président de
la République tenu.
Annick Girardin
(ministre de la Mer)
> Notre ambition est de maintenir l’activité des
filières pêche, génératrices d’emplois et contribuant à la sécurité alimentaire
de l’Europe, tout en veillant à la durabilité des ressources halieutiques. Nous
pouvons compter sur l'Europe pour y parvenir.
> La France maritime, c'est
d'abord une France de compétences! Nous avons signé une convention visant à
mieux valoriser les formations aux métiers de la mer, afin d'assurer leur
attractivité et donc le développement du secteur maritime.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> [Comité interministériel du handicap] Doublement
du budget dédié à l'accompagnement des étudiants en situation de handicap,
transmission sur demande de l’élève sur Parcoursup de sa fiche handicap à l’établissement, création de masters
MEEF pour former à la pédagogie adaptée pour les jeunes sourds.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Nous protégeons le pouvoir d'achat, en dépit de
la crise : on continue à baisser les impôts, on aide les Français à faire face
aux dépenses contraintes, on lutte contre le non-recours aux aides auxquelles
ils ont droit, en automatisant leur versement, en allant vers eux.
> Les 35h s’appliquent désormais
dans toute la fonction publique. C'est le cas aujourd'hui pour plus de 80% des
villes. Celles qui ont essayé de s’y soustraire ou de s’y opposer ont du faire
face à leurs responsabilités et s'y sont conformées par une décision du
tribunal.
> Je sais bien que les ambitions
personnelles écrasent tout dans la présidentielle. Mais je m'étonne de voir
tous ces candidats incapables de se féliciter de la réussite de leur pays. Le
dépeindre en déclin, loin de sa réalité, c'est renoncer à une vision pour son
avenir.
> Valérie Pécresse se compare à
Margaret Thatcher. C'est plutôt Margaret Girouette. Elle passe son temps à
corriger ses propositions inconsistantes. Les salaires : un jour +10%, le
lendemain +3%. Les fonctionnaires : -10% de l'administration "administrante",
puis -200.000.
> Loin du fantasme comptable du «faire
mieux avec moins», nous avons choisi de créer des services publics de
proximité. Les 2000 France services, c'est 9 services essentiels à moins de 30 minutes de chez
soi. Nous assumons d'avoir créé 5000 postes de terrain pour cela.
> Jamais nous ne ferons de la
suppression indifférenciée de fonctionnaires notre boussole. Les LR n'ont plus pour vision de
l’État qu'un entêtement sur leurs vieux échecs. N'oublions pas que nous parlons
de femmes et d'hommes qui s'engagent au service des Français.
> Je souhaite qu'une nouvelle
politique d'attractivité reconnaisse l'engagement des agents territoriaux au
service de nos concitoyens.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> Je suis née en Afrique, plus précisément au Cap-Vert, puis je suis
arrivée en France à l’âge de 7 ans et j’ai grandi dans une cité de l’Essonne,
dans une famille très modeste. Les échelons que j’ai pu gravir – qu’il s’agisse
de mes études puis de mon parcours professionnel – sont le fruit à la fois de
combats que j’ai menés, mais aussi de la promesse d’émancipation qu’offre la
République. L’égalité des chances, et la notion de méritocratie qu’elle
sous-tend et à laquelle je crois fermement, sont dans mon ADN. Aujourd’hui
ministre, l’ambition qui m’anime c’est : ce que la République m’a offert, je
veux le rendre.
> Pour de multiples raisons, l’égalité – creuset de nos
valeurs républicaines – reste un principe et non une réalité pour bon nombre de
nos concitoyens, en particulier les plus jeunes qui n’y croient pas, et leurs
parents qui n’y croient plus. La promesse d’émancipation que j’évoquais à
l’instant s’est peu à peu fissurée ces dernières décennies sous le poids des inégalités.
Et la crise sanitaire que nous traversons, dont les jeunes ont beaucoup
souffert, a agi à la fois comme un miroir grossissant et un catalyseur de ces
inégalités. Notre jeunesse est extrêmement sensible à ces enjeux. Nous devons
l’écouter et agir. Le gouvernement combat ces inégalités à travers les
politiques d’égalité des chances que nous avons déployées à l’école, sur le
marché du travail, dans le monde du sport et de la culture. J’ai l’intime
conviction, peut-être parce que comme Tony Parker j’en suis le fruit, que nous
devons briser les chaînes du déterminisme social.
> Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins, à un
moment de vérité pour l’avenir de notre société, pour le «commun» que nous
devons créer. Nous devons collectivement agir pour résorber les inégalités et
redonner à la méritocratie ses lettres de noblesse. Et pour paraphraser Albert
Camus, c’est la meilleure manière d’empêcher que notre République ne se
défasse. L’Etat seul n’y arrivera pas. Nous avons besoin de toutes et tous:
politiques publiques, collectivités et associations. Et la Tony Parker Adéquat
Academy est un magnifique exemple de ce que l’alliance entre les pouvoirs
publics, les associations et les entreprises peuvent faire lorsqu’elles
travaillent intelligemment ensemble. L’égalité des chances et le combat pour
notre jeunesse nécessitent la mobilisation de toute la société.
> S'occuper des auteurs de
violences, c'est mieux protéger les victimes. Après avoir créé 30 centres de
prise en charge des auteurs de violences depuis 2020, le gouvernement augmentera de 28% le
budget dédié à ces structures en 2022.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> Je salue l’engagement de la Banque postale, parmi les tout
premiers réseaux à proposer le Prêt Avance Rénovation. Ce prêt est un
complément indispensable pour soutenir les ménages aux revenus modestes dans
leurs travaux de rénovation en couvrant le reste à charge.
Le prêt avance rénovation, concrètement c’est quoi ? Ce sont les banques qui
s'engagent pour avancer aux ménages le coût de leurs travaux. Comment ça marche
? Grâce à la garantie de l'État. Une belle opération menée aux côtés de Bruno Le
Maire!
> [Tribune: «En proposant de supprimer la loi SRU, Eric
Zemmour attaque de front le logement des classes moyennes et populaires»] Le
6 janvier, au micro d’une grande radio nationale, un candidat à la
présidence de la République, Eric Zemmour, proposait de supprimer la loi
Solidarité et renouvellement urbains (SRU) dans l’indifférence quasi générale.
Triste coïncidence, nous commémorions, quelque deux semaines plus tard, les
quinze ans de la mort de l’abbé Pierre (1912-2007), dont le dernier combat
politique fut la défense de cette loi.
Révélatrice de l’état du débat public sur les questions de solidarité, cette
proposition l’est aussi du niveau de méconnaissance de son auteur de la réalité
du logement social en France, de son histoire, de son utilité pour les plus
démunis, mais surtout, pour les classes moyennes de notre pays qui en sont
largement bénéficiaires.
Plus d’un habitant sur six en France vit dans un logement dit social. Ce terme
général comprend en réalité différents types de logements à loyers modérés,
adaptés aux différentes tranches de revenus des 70 % de Français qui y
sont éligibles.
Parmi eux, des travailleurs-clés de notre économie, à qui le logement social
permet par exemple d’habiter près de l’hôpital de centre-ville dans lequel ils
exercent ; des couples qui attendent leur premier enfant et cherchent un
appartement plus grand à loyer abordable ; des jeunes de milieux modestes
qui quittent le foyer familial pour s’installer ; des personnes âgées dont
le logement ancien en milieu rural ne convient plus et qui veulent se
rapprocher d’un centre-ville avec ses transports et ses services. Seul un tiers
des locataires du parc social se situe sous le seuil des bas revenus, tel que
défini par l’Insee.
Loin de concerner seulement les foyers les plus modestes, ce qui ne serait pas
un défaut en soi, le logement social n’est pas non plus le logement des
étrangers, comme le prétend scandaleusement Eric Zemmour. Ainsi, 80 % des
locataires du parc social sont en effet français, et les personnes de
nationalité étrangère qui en bénéficient sont toutes en situation régulière.
Depuis son adoption en 2000, la loi SRU a contribué à construire
1,8 million de logements sociaux, avec pour seul objectif de garantir une
offre de logements accessibles partout en France aux classes moyennes et
populaires.
Prétendre qu’elle « essaime l’immigration » [comme il l’a déclaré sur
Europe 1] est une honte et un mensonge, proposer de la supprimer est une
insulte. Une insulte d’abord à ses artisans et ses défenseurs de tous bords
politiques depuis plus de vingt ans. Une insulte ensuite à la grande majorité
des maires volontaristes qui font une juste place au logement social dans leurs
projets de construction et respectent les objectifs fixés par la loi. Une
insulte enfin aux dix millions de personnes qui résident dans un logement
social et aux deux millions d’inscrits sur les listes d’attente pour en obtenir
un.
C’est pour toutes ces personnes que la majorité présidentielle s’est engagée à
prolonger et même à pérenniser la loi SRU en l’améliorant, alors qu’elle devait
prendre fin en 2025. Le texte du projet de loi « 3DS » – relatif
à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant
diverses mesures de simplification de l’action publique locale – qui
permettra d’y parvenir a fait l’objet d’une concertation, puis d’un consensus
avec les associations d’élus, ainsi que d’un riche débat parlementaire
aboutissant à un accord conclusif entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
Bien avant l’abbé Pierre et Jean-Claude Gayssot [ministre communiste des
transports de 1997 à 2002 sous le gouvernement Jospin], Louis-Napoléon
Bonaparte, qu’Eric Zemmour invoque à outrance, voulait dans chaque quartier de
Paris un « familistère » associatif capable de loger les familles de
travailleurs ouvriers. La cité Napoléon, du 9e arrondissement de la capitale,
porte encore son nom.
En comparaison, la proposition d’Eric Zemmour ne traduit pas seulement son
absence pure et simple de vision sur la politique du logement : elle
permet d’imaginer les dégâts catastrophiques que son programme représenterait
pour les classes moyennes et populaires, sacrifiées sur l’autel de ses
obsessions funestes et des distorsions de la réalité qu’il multiplie pour les
nourrir.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Notre politique a reposé sur 3 niveaux
d'intervention pour traverser la crise :
- Amortir la crise en protégeant l'outil de travail et
nos emplois
- Accompagner le rebond de la croissance avec France relance
- Construire les filières industrielles de demain avec France 2030.
> Après 30 ans de capitulation
industrielle, l'heure de la revanche est venue pour l'industrie et les
territoires trop longtemps livrés à la désindustrialisation : depuis 2017, nous
faisons de la reconquête industrielle une priorité absolue
> Une France sans usines, qui ne
ferait que des services et de la R&D, est une illusion. Avec France relance, nous soutenons
plus de 700 (re)localisations. C’est bon pour nos emplois, pour notre
compétitivité, et pour notre transition écologique.
> La production d'hydrogène bas
carbone est un enjeu technologique majeur pour l'industrie, pour l'écologie et
pour notre indépendance. Nous portons en France des ambitions sans équivalent
en Europe : avec France 2030, nous investissons 7Mds€ d'ici 2030.
> En cette journée mondiale de
lutte contre le cancer, n'oublions pas que, pendant que le virus de la covid19 circule, le cancer
continue lui aussi de toucher des Français : ne renoncez pas à vos rendez-vous
médicaux, faites-vous dépister.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> Les députés viennent de voter sur proposition
du MoDem une «
résolution pour une représentation plus juste des Françaises et des Français à
l’Assemblée nationale. » Heureuse de l’avoir soutenue au nom du
gouvernement !
Sophie Cluzel
(secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées)
> Le taux de chômage des personnes en situation de handicap atteint 14% (contre 18% en 2018!) Des résultats prometteurs,
fruits d’une mobilisation du gouvernement, du service public de l’emploi, des employeurs, centres de
formation et partenaires sociaux.
Nous sommes pleinement mobilisées pour poursuivre cet élan vers une société
pleinement inclusive qui garantit à tous un droit fondamental : Permettre à
chacun de se former et de poursuivre un projet professionnel!
> L'ensemble du gouvernement est mobilisé pour
améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap que ce soit dans
l'école, l'enseignement supérieur, la culture, le sport, l'emploi! Nous travaillons pour
améliorer leur participation à la société !
Sarah El Hairy (secrétaire
d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Le droit à l'éducation pour tous les enfants
est un droit fondamental ! C’est pourquoi nous travaillons depuis 2017 à une
école pleinement inclusive.
> Ensemble, construisons cette
Europe que nous appelons de nos vœux, cette Europe de valeurs, l'Europe de
demain.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> Nous avons limité la hausse de la facture de
l’électricité à 4 %. Nous avons gelé l’augmentation prévue de 30% des prix du
gaz, mis en place une indemnité inflation de 100 € et relevé le barème de
l’indemnité kilométrique.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Dans ce quinquennat nous n’avons pas esquivé le
sujet migratoire, nous avons assumé toute sa complexité. Nous avons fait
beaucoup lutter contre l’immigration irrégulière, et en même temps assumer nos
obligations pour ceux qui ont droit à l’accueil ou à la protection en France.
> La maîtrise des frontières et la
réforme de l’espace Schengen est une priorité. Autour d’un objectif simple : lutter
efficacement contre l’immigration irrégulière, mieux accueillir ceux qui ont
droit à l’accueil ou à la protection et préserver la libre circulation en Europe.
> La coopération européenne est la
meilleure voie pour répondre au défi migratoire. Si nous n’assumons pas cela,
si nous ne prenons pas ce sujet à bras-le-corps, alors les fractures se
creuseront et les populistes mettront en pièce le projet européen.
> Ne pas verser dans la démagogie
populiste, assumer la complexité du sujet migratoire et y répondre ensemble
avec nos partenaires européens. Voilà le chemin clair et efficace tracé par le
Président Emmanuel Macron.
Sacha Houlié (député)
> Égalité salariale, égalité professionnelle,
égalité dans la fonction publique... L’égalité femmes-hommes est la grande
cause du quinquennat. Cette action résolue se poursuit : l'obligation de
présenter des listes paritaires est étendue aux communes de moins de 1.000
habitants !
Laurent Saint-Martin
(député)
> A ceux qui considèrent « normale » la
croissance à 7% en France en 2021 : ce rebond n’avait rien d’automatique !
Cette croissance exceptionnelle est le fruit d’une bonne gestion de la crise
(« quoi qu’il en coûte », Plan de relance, France 2030) et de nos
réformes d’avant crise.
> +13pts de dette pour sauver
notre économie et nos emplois, c’était nécessaire. Comparons avec la politique
menée quand Pécresse
était ministre du budget : + 26pts de dette, lus de chômage et plus d’impôts.
Nous n’avons aucune leçon à recevoir en matière de gestion de crise.
François
de Rugy (député)
> L’apprentissage n’a jamais aussi bien marché en France : après une
stagnation pendant 10 ans, le nombre de contrats a été multiplié par 2,5 ! La
réforme de 2018 porte ses fruits : le pire avait pourtant été annoncé par les
oppositions - notamment les présidents de régions !
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Entre le choix de la décroissance et de
l'inaction, il y a celui d'Emmanuel Macron: investir massivement pour décarboner l'industrie et
accelérer la transition.
> Tenir les frontières de l'Europe
suppose responsabilité, fermeté et solidarité comme l'a rappelé Emmanuel Macron à Tourcoing. Pas
une politique de l'outrance, du barbelé et du Kärcher.
> Avec LR, la maîtrise de
l'immigration c'est encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots... mais
moins de résultats qu'avec Emmanuel Macron.
> [Espace Schengen et migrations
vers l'Europe] Il faut un pilotage plus politique, pour que chacun puisse
prendre ses responsabilités.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’Assemblée Nationale
a adopté -à l’unanimité- la proposition des députés MoDem d’instaurer une
meilleure représentation proportionnelle aux élections législatives. Le
pluralisme démocratique, défendu depuis toujours par le MoDem et Bayrou franchit un pas décisif.
Bruno Millienne
(député)
> [Grâce à la Banque postale] désormais, les
ménages modestes peuvent, en plus des aides de l'Etat et des collectivités, ne
plus avoir de reste à charge à avancer pour rénover leur logement. C'est un
progrès immense pour la rénovation de notre parc immobilier et pour le climat!
> Trop occupés à essayer de sauver
leur candidate, les députés LR, faisant preuve
d'un irrespect profond pour l'institution, ne trouvent même pas un député pour
défendre la résolution sur la création du conseiller territorial pourtant
voulue par... Nicolas Sarkozy. Honteux !
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Beau résultat pour l’emploi des jeunes :
l’apprentissage c’est un diplôme et l’indispensable première expérience
professionnelle sur le CV!
Bernard Fialaire
(sénateur)
> Mieux protéger notre patrimoine scientifique et
nos libertés académiques. Si la circulation des idées est essentielle, on ne
peut occulter le phénomène actuel qui consiste pour des pays étrangers à
influencer notre monde académique.
> Ayons le courage de défendre nos
valeurs plutôt que de laisser des imposteurs en redessiner les contours,
réécrire l’Histoire, comme cette campagne présidentielle débutante nous en a
apporté de tristes exemples.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Rencontre Macron-Poutine] La France pleinement dans son rôle, Emmanuel
Macron tout à sa tâche de chef de l’État et de
président du conseil de l’Union europénne. La
tâche est difficile mais l’initiative est indispensable pour préserver la
sécurité de l’Europe.
> [Brexit] Le droit international et
les accords conclus de bonne foi comptent. Le gouvernement britannique a l'obligation légale de mettre en
œuvre le protocole d'Irlande du Nord et ne peut pas rester à l'écart en le
laissant encore plus amoindri.
> [Brexit] Cher Premier ministre
[britannique], je voudrais respectueusement vous rappeler qu'aucune marchandise
entrant sur le marché unique de l'UE ne peut être exemptée de contrôle et que
c'est ce dont nous sommes convenus ensemble.
Vous avez même fait l'éloge de l'accord à l'époque. Qu'est-ce qui ne va pas avec ça maintenant qui était juste alors?
Fabienne Keller
> « Sur ce sujet, la solution durable n’est
qu’européenne ». A Tourcoing, devant les ministres de l’Intérieur de l’UE, Emmanuel Macron a présenté les grands axes de la présidence française de l’UE sur
les questions d’asile & migration. Voici les grandes lignes.
Le Président a rappelé
l’importance de continuer à bâtir une politique européenne face au défi
migratoire. Puisque nous partageons des frontières extérieures communes et un
espace de libre circulation commun, nous devons assurer la responsabilité de
cette gestion ensemble.
L’Europe est face à un double risque : celui de devenir
« un espace qui ne sait plus se protéger de lui-même » et celui de
« renier nos principes et nos valeurs. » Nous devons construire une
politique équilibrée, responsable et plus efficace pour répondre à ces deux
risques.
1. contrôle plus efficace de notre frontière commune, associé à un soutien
financier plus fort aux pays les plus concernés.
2. solidarité plus affirmée à l’égard des États qui assument un effort
d’accueil substantiel.
3. régulation des mouvements migratoires par une convergence renforcée des
règles d’asile.
4. une politique européenne + opérationnelle et unie en matière de réadmission.
En somme, nous donner les moyens d'agir concrètement sur des mesures ciblées
afin de permettre à l'UE d'obtenir des résultats sur ce sujet majeur. Améliorer
notre politique migratoire est assurément une priorité d’Emmanuel Macron dans le cadre de
la présidence française de l’UE.
Véronique
Trillet-Lenoir
> [Journée mondiale contre le cancer] Innover, dépister, soigner, faciliter la vie des survivants
: nous sommes pleinement engagés dans ces priorités Mais nous pouvons aussi éviter
4 cancers sur 10, sans parler des autres maladies ! Ambition rime avec
prévention.
> Le cancer est une « maladie
modélisante ». La réussite du Plan cancer européen nous permettra des
avancées dans toutes les maladies chroniques, en particulier sur le volet
«prévention», mais aussi par le partage de bonnes pratiques et la réinsertion
des patients guéris !
> Pour réduire les inégalités
criantes sur l’organisation des systèmes de soins et de santé contre le cancer entre pays de l’UE,
proposons une charte européenne des droits des patients qui engagerait les 27
États Membres dans une démarche collective d’amélioration.