Voici une sélection, ce 27 janvier 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Le dialogue avec la Russie doit se poursuivre
pour réengager un processus de désescalade, obtenir des garanties sur la
sécurité aux frontières de notre Europe. En format Normandie. En Européens.
Avec l’OTAN. Sans naïveté : s’il devait y avoir une agression, la riposte
serait là.
> La loi interdisant les thérapies
de conversion est adoptée à l'unanimité ! Soyons-en fiers, ces pratiques
indignes n'ont pas leur place en République. Parce qu’être soi n’est pas un
crime, parce qu’il n’y a rien à guérir.
> Le 10 juin 1944, quatre jours
après le Débarquement de Normandie, presque tous les habitants
d'Oradour-sur-Glane perdent la vie. 643 personnes sont brûlées, pendues,
massacrées. À jamais, nous nous souviendrons. À jamais, dans leur souvenir,
nous puiserons force et sens.
Robert Hébras n'est qu’un jeune homme de 19 ans lorsqu'il réchappe au feu, aux
flammes. Il est aujourd'hui l’ultime survivant d’Oradour-sur-Glane. Sa vie, il
en a fait un long combat pour la mémoire de ses compagnons d’infortune, pour la
paix, pour un idéal européen.
> Rapprocher le service public de chaque citoyen,
faciliter les démarches du quotidien au sein d'un guichet unique : c'est l'un
des engagements que j'ai pris lors du Grand débat national. Partout en France,
plus de 2 000 maisons France services ont déjà été ouvertes. Plus de 95% des
Français sont aujourd'hui situés à moins de 30 minutes d’une maison France
services. Notre objectif sera tenu : 100% d'ici fin 2022.
> Merci à tous nos agents publics
qui accompagnent chaque jour nos concitoyens dans leurs démarches. Pour les
Françaises et les Français, vous incarnez l'État, au plus près de chez eux, au
plus près du quotidien. Vous pouvez être fiers de tout ce que vous faites.
> [Discours aux représentants
de rapatriés d'Algérie]
J’ai souhaité, aujourd’hui, en ce palais de la République à
l’Elysée, que vos voix puissent être rassemblées pour transmettre cette
mémoire, pour dire l’attachement de la France aux rapatriés, à leurs familles.
Et pour continuer de cheminer sur la voie de l’apaisement des mémoires blessées
de la guerre d’Algérie, vous savez mon engagement sur ce sujet. Et pour poser,
avec vous, un premier jalon des commémorations du 60ème anniversaire de 1962,
qui marque la fin du conflit, mais ni celle de ses résonances dans l’histoire,
ni celle de ses souffrances dans la société. Il n’est pas un rapatrié
d’Algérie, 60 ans qui ne se souvienne, et vous-même venez de l’exprimer avec
vos mots, madame, des couleurs, des odeurs, de ce qui a fait son enfance, son
adolescence, le début de sa vie adulte et ce dont il a été séparé, de
l’agitation des commerces, du grincement des chaises d’écoliers. A cette terre
évanouie de vos parents ou de votre enfance, vous devez vos leçons de bonheur.
Et votre arrachement, je le sais, à cette terre, fut une peine inconsolable.
Beaucoup ici ont écrit, dit, témoigné, créé, filmé pour dire un peu de ces
sensations, de ces lieux, de ces vies.
L'histoire des rapatriés d'Algérie est l'histoire d'un amour charnel pour cette
terre, d'effort, de labeur pour la faire fructifier. Puis l'histoire d'un exode
et d'un exil, l'exode contraint et subi de Français nés dans cette France de
l'autre côté de la Méditerranée et pris dans la tourmente de la guerre, puis
l'exil déraciné au sein de leur propre patrie. L'histoire des rapatriés
d'Algérie est donc celle de la France. Elle a été racontée par les témoins, je
l'évoquais, écrite par les écrivains, étayée par les historiens, mais elle
reste trop souvent, hélas, méconnue des Françaises et des Français. Pourtant,
l'exode de 1962 est une page tragique de notre récit national aux prémices
lointaines et aux conséquences profondes. Inédit par son ampleur, sa
soudaineté, son impréparation, sa brutalité. En quelques mois, près d'un
million de personnes, femmes, hommes, enfants sont passés d'une rive à l'autre.
Les Européens d'Algérie formaient une mosaïque, l'Algérie avait attiré une
foule bigarrée de Français venus de toutes nos régions, et notamment celles
touchées par nos drames nationaux. Des Alsaciens clamant leur amour de la
France et voulant rester Français en 1870, des communards exilés avec en eux un
idéal politique, des républicains de 1848 et tant d'autres. D'étrangers aussi
venus d'Europe centrale, d'Allemagne, de Suisse, de Malte, d'Italie, d'Espagne.
Un brassage de nationalités, de cultures, d'obédience et de caractères. Il y
eut de tout dans ce creuset. Des hommes durs et des hommes bons. Certains qui
se bardaient de supériorité et d'autres qui s'ouvraient à la différence, des
profiteurs et des prodigues. A côté de ceux qui rendirent, qui se rendirent
coupables de mépris et de violence, il y eut beaucoup de citoyens modestes
respectueux, laborieux. Un peuple d'artisans, de commerçants, de
fonctionnaires, d'enseignants, d'agriculteurs et la plupart partageait leur
quotidien avec les populations arabes ou berbères, même si la République ne les
avait pas reconnus égaux. Épris d'une vie simple, ils étaient profondément
attachés à cette terre qu'ils travaillaient avec ardeur. Pas toujours, mais
souvent, l'idéal méditerranéen d'une vie harmonieuse entre juifs, chrétiens et
musulmans fut la réalité quotidienne de villages et de quartiers.
Ce que connut et restituait si bien Albert Camus dans Le Premier Homme et nombre de
ses écrits. Lui qui fut si lucide aussi sur les discriminations et les abysses
de pauvreté qu'il voyait dans l'Algérie de sa jeunesse. Lui qui dans son appel
à une trêve civile de janvier 1956 exprima ce que tant d'autres éprouvaient. Je
le cite : « J'ai aimé avec
passion cette terre où je suis né. J'y ai puisé tout ce que je suis et je n'ai
jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelques races
qu’ils soient. Bien que j'aie connu et partagé les misères qui ne lui manquent
pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l'énergie, de la
création. »
C'est ce monde-là, ce monde d'alors, qui fut englouti en 1962, tout d'un coup,
des repères familiers familiaux bâtis sur plusieurs générations,
s'effondraient. Dans l'incrédulité pour certains, dans l'incompréhension pour
beaucoup, avec un insupportable sentiment d'abandon pour tous. Les accords
d'Evian actaient la cessation des hostilités, l'interdiction des violences
individuelles et collectives, la garantie de la sécurité des personnes et des
biens des Français d'Algérie. Mais il n'en fut pas ainsi et nous savons
l'ambivalence de cette date : victoire et soulagement pour certains, défaite et
calvaire pour d'autres.
La suite, ce fut notamment la fusillade de la rue d'Isly le 26 mars 1962. Ce
jour-là, des soldats du 4e régiment de tirailleurs, une unité de l'armée
française, firent feu sur une foule qui manifestait, attisée par l’OAS, son
attachement à l'Algérie française, en cherchant à rompre le blocus du quartier
de Bab El-Oued. Ce jour-là, les soldats français déployés à contre-emploi, mal
commandés, moralement atteints, ont tiré sur des Français. Il est plus que
temps de le dire. Ce qui devait être une opération de maintien de l'ordre
s'acheva par un massacre, un massacre dont aucune liste définitive des victimes
ne fut établie, qui fit des dizaines de tués et des centaines de blessés. Les
familles ne purent pas enterrer dignement leurs morts. Les obsèques religieuses
furent interdites. Les corps convoyés directement au cimetière par camions
militaires au jour et à l'heure choisie par les autorités. Le choc fut immense
pour les citoyens qui se pensaient auparavant protégés par l'armée française et
qui voyaient se retourner contre eux le glaive qui devait les défendre.
Au sentiment d'avoir été trahi par leur propre pays s'ajoutait la crainte de
n'être plus en sûreté nulle part. En métropole, le drame fut passé sous
silence. 60 ans après, la France reconnaît cette tragédie. Et je le dis
aujourd'hui haut et clair : ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour
la République. Toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être
consultées et étudiées librement. S’en suivit, contre l’avis de nombre
d’Européens libéraux d’Algérie et d’indépendantistes qui imaginaient une
Algérie plurielle, une surenchère atroce d’insécurité et de violence de part et
d’autre, d’attentats et d’assassinats qui mis l’Algérie à feu et à sang. Ce
cycle infernal d’attaques, de vengeance, faucha sa moisson de morts, des
Français mais aussi des Algériens et des Algériens musulmans. Ils furent plusieurs
milliers alors à disparaître à jamais. Combien de familles n’ont jamais su ce
qui était arrivé à leurs proches. Combien ont attendu un retour croyant qu’un
jour enfin la porte allait s’ouvrir sur leur mari ou sur leur père.
Cet engrenage mortifère de la guerre civile conduisit au drame du 5 juillet
1962 à Oran où des centaines d'Européens, essentiellement des Français, furent
massacrés, comme le furent ensuite nombre d'autres et des dizaines de milliers
de harkis. Ce massacre, lui aussi, doit être regardé en face et reconnu. La
vérité doit être de mise et l'histoire transmise. Il nous faut aussi raconter
ces mois d'adieux, de déchirures où des Français d'origine métropolitaine,
européenne, où des populations installées depuis des siècles, comme certains
juifs d'Algérie, furent poussées à cette extrémité insupportable, la valise
plutôt que le cercueil. Leur fuite devient un exode brutal, massif, désordonné,
en boucle à la va vite une valise où l'on place les vestiges d'une vie, les
derniers mots échangés avec la voisine, le dernier regard, la dernière
inspiration. On quitte sa maison, son appartement ; sans même savoir si l'on a
fermé la porte, on se rue vers les navires ou l'aéroport pour se frayer un
chemin de survie pour soi, pour sa famille, pour ses proches. Rien ne sera plus
comme avant. Aux heures d'attente sur les quais répondent les bagages, les
baluchons, les colis amoncelés. Sur les navires, on se presse, on se serre, on
s'entasse. Des vieillards hagards croisent des jeunes femmes incapables de desserrer
leur étreinte du bastingage. Les rives natales se brouillent aux regards
embués, s'éloignent bientôt et disparaissent déjà. Tous le savent où le
pressentent : ils viennent d'embarquer pour un aller simple. Votre arrivée en
métropole est un soulagement. Car vous vous savez ici en sécurité, mais elle
n'est pas une consolation. Car vous vous sentez vite incompris, méprisés pour
vos valeurs, votre langue, votre accent, votre culture, vos talents. Bien sûr,
certains rapatriés ont été accueillis à bras ouverts en métropole. Ceux-là
aussi existent. Mais la plupart se sont heurtés à l'indifférence quand ce
n'était pas aux préjugés ou à la méfiance. Cela non plus, nous ne devons ni
l'oublier ni le taire car il n'y a aucun déni qui grandisse la République. Ces
faits doivent être dit simplement, clairement. Cette impréparation coupable,
cette frilosité teintée de suspicion, cette négligence confinant à l'hostilité
vous ont donné le sentiment qu'on ne voulait pas de vous. On vous a brocardé en
profiteurs, en exploiteurs, en voleurs. On vous a craint en propagateur de
guerre. Soupçonnés pour certains d'être des membres actifs de l’OAS, souvent
vous n'avez été ni compris ni acceptés. Vous ne l'avez pas oublié, ni vos
enfants, ni vos petits-enfants. Alors, qu’il est des accueils qui peuvent
consoler d'un départ, vous avez connu, vous, cette double peine. Devenu persona
non grata en Algérie, vous avez parfois eu le sentiment d'être des indésirables
en France. Avec l'arrivée massive et précipitée des Européens d'Algérie en
métropole, les centres d'accueil furent débordés dès la fin-mai. Les rapatriés
débarqués avant le 15 mai ont pu compter sur un peu d'aide, mais ceux qui ont
eu le malheur d'arriver plus tard furent souvent laissés à eux-mêmes. Pas ou
peu de sourires de bienvenue, de mots de compassion, ni même de solutions
d'hébergement. Dans l'urgence, certaines familles s’entassent à 10, à 20, dans
un deux pièces, dans un box de garage. D’autres sont logées dans de petits
hôtels réquisitionnés, dans des entrepôts désaffectés, dans des internats vides
ou d'anciennes casernes. La règle est celle du temporaire, de l'expédiant.
À Marseille, Nice, Montpellier, Béziers, Toulon, dans les départements
méditerranéens, dans la région parisienne, tous ces lieux sont vite débordés.
Dès lors, les rapatriés sont orientés vers les territoires où ils ne peuvent
pas aller ou qui manifestement ne veulent pas les accueillir. De nombreuses
familles se retrouvent dispersées, éclatées. Longtemps, des rapatriés vivent
dans des logements insalubres qui attisent en eux la nostalgie du paradis
perdu. Et il faut des années, des années, pour les reloger décemment.
Progressivement, une majorité d'entre eux se fixent dans un cadre urbain, dans
des HLM de grandes villes, dans des cités périphériques. La France des Trente
Glorieuses est moins touchée par le chômage que celle de ces dernières années,
mais pour beaucoup de rapatriés, la quête d'un emploi, c'est une nouvelle
épreuve. Salarié, cadre, commerçant, la plupart se heurtent au contexte économique
des années 60, qui recherchent surtout une main-d'œuvre industrielle et souvent
le travail trouvé ou proposé n'est pas à la hauteur des espérances. Aussi, au
départ douloureux et à l'arrivée difficile, aux humiliations s'ajoute parfois
l'amertume du déclassement. Bien sûr, nous ne devons pas non plus oublier qu'à
côté de cet accueil officiel défaillant, des mains se sont tendues, des portes
se sont ouvertes, souvent chez des associations d'entraide, des œuvres de
bienfaisance. En quelques semaines, les bénévoles du Comité d'accueil et d'aide
aux rapatriés ont fait tout leur possible et parfois l'impossible pour apporter
de l'aide, des solutions et du réconfort. Ils furent des petites lumières dans
un quotidien assombri par l'incertitude. Et pourtant, malgré ces obstacles,
malgré ces épreuves, vous avez participé avec ardeur à l'édification de notre
pays, à sa défense et à sa liberté. En maints endroits, en maints domaines, les
rapatriés d'Algérie ont contribué à moderniser la France des Trente Glorieuses,
ont su s'adapter et rebondir, faire profiter la nation de leurs compétences, de
leurs talents, de leur culture. Nombre de secteurs économiques leur doivent
leur expansion. Ils ont bouleversé la pêche méditerranéenne en introduisant de
nouvelles techniques, en armant des flottilles les plus puissantes. Ils ont
apporté à notre agriculture des organisations et des méthodes d'exploitation
innovantes. Ils ont dynamisé la culture des vignes et des agrumes. Ils ont fait
progresser des secteurs comme celui du bâtiment, des transports, de
l'imprimerie, de l'industrie alimentaire, du meuble, de l'optique, de la
médecine. Commerçants, enseignants, médecins, chercheurs, journalistes,
avocats, diplomates, préfets, chefs d'entreprises, capitaines d'industrie,
élus, responsables associatifs ou militaires, ils sont tant et tant, rapatriés
eux-mêmes, enfants de rapatriés, à avoir suivi le chemin de la réussite et à
avoir servi la France. Elles sont nombreuses aussi, les personnalités publiques
nées dans un département français d’Algérie, ces destinées françaises
exemplaires, qui font partie de notre culture commune, et qui peuplent notre
quotidien. Chéries des Français, plusieurs sont présentes aujourd'hui. Oui, la
France s'est enrichie, embellie, de vos talents et de vos dons.
Il y a 60 ans, les rapatriés d'Algérie ne furent pas écoutés. Il y a 60 ans,
ils ne furent pas reçus avec l'affection que chaque citoyen français en
détresse mérite. Il y a 60 ans, continuaient, et pour d'autres commençaient,
des drames, dont j'ai aujourd'hui pour partie rappelé les mémoires. Un discours
ne règle pas 60 années d'injustice. Et les mots sont parfois peu de choses.
Mais je voulais qu'aujourd'hui, ces quelques mots viennent apporter la reconnaissance
sur des drames quant auxquels la République ne s'était jamais exprimée,
viennent dire les injustices que vous avez subies et viennent dire aussi ce que
vous avez apporté à notre nation. Car le chemin qui nous revient de faire est
celui de cette réconciliation : ne rien effacer, ne rien accepter, ne rien
oublier mais considérer que pierre après pierre et pas après pas, la force de
notre nation est en reconnaissant chacune et chacun, en restaurant la vérité de
notre histoire, en acceptant d'ouvrir des pages que nous avions ou déchirées,
ou collées, nous créons simplement la possibilité d'avancer ensemble, ensemble.
C'est l'honneur de notre pays de dire la vérité-même, et de dire la vérité,
quand bien même elle est douloureuse, et de faire la clarté même si elle doit
être arrachée à l’ombre. Alors, la voie que nous empruntons ensemble est la
seule dans laquelle je crois. Celle de l'honneur et de l'espérance pour les
rapatriés, pour leurs enfants, pour leurs petits-enfants, leurs familles, à
eux, à vous qui n'avez jamais cessé d'être fiers, tout simplement d'être
Français.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Auschwitz est «une rupture dans l’Histoire de
l’Humanité» disait Simone Veil. Ce qu’il s’est passé ici nous oblige à tout
jamais. La barbarie et les ressorts qui y conduisent doivent toujours nous
trouver en travers de leur chemin. C’est la condition même de notre Humanité.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Crise ukrainienne] Nous sommes totalement
mobilisés avec nos partenaires européens, avec nos partenaires américains, pour
enrayer cette dynamique de l’escalade.
> [Crise ukrainienne] Après notre
réunion UE à 27, échange de coordination important avec Jens Stoltenberg [secrétaire général de l’OTAN]. Nous sommes unis pour enrayer l'escalade des tensions avec
la Russie. La France
joue tout son rôle dans la politique de défense et de dissuasion.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> Première priorité pour cette présidence
française de l’Union européenne: accélérer la décarbonation du continent. Nous
fixerons par exemple une date de fin de vente des véhicules thermiques en
Europe.
Deuxième priorité : avancer sur la préservation de la biodiversité, bataille
jumelle de celle pour le climat. L'Europe est responsable de 16% de la
déforestation importée mondiale : nous travaillons sur un texte pour interdire
l’importation de produits responsables de déforestation.
Troisième priorité : généraliser l’économie circulaire, pour rendre notre
modèle de vie plus durable et plus résilient. Par exemple, les batteries
électriques devront intégrer une part croissante de lithium recyclé.
Quatrième priorité : garantir aux Européens un environnement plus sain. Nous
travaillons pour réduire de moitié l'utilisation de pesticides en Europe d'ici
2030.
> Financer la rénovation de 400
000 à 500 000 logements par an. Tel était l’objectif affiché par le
gouvernement au moment de l’élargissement de MaPrimeRénov’ à tous les foyers.
Les résultats sont au-delà des attentes : 644 000 primes ont été accordées.
> La transition écologique va
permettre à l'Europe de créer de nouvelles filières, de nouveaux emplois, de
changer nos économies.
> Simplifier le train, c’est
renforcer sa place dans notre quotidien, c’est contribuer à la réduction de nos
émissions de gaz à effet de serre.
Jean-Michel Blanquer (ministre
de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] L’école ouverte reste notre cap.
C’est un chemin difficile, avec des contraintes au quotidien et des adaptations
constantes, mais c’est le bon chemin pour nos enfants.
> [Covid19] La crise sanitaire
aura été une catastrophe éducative mondiale avec des millions d’enfants privés
d’école. La France, comme l’indique l’Unesco, est du groupe de pays (10%) qui
ont le moins fermé. Préparons le rebond mondial de l’investissement éducatif.
> Nous avons fermé 12 écoles hors
contrat ces deux dernières années.
> Depuis plusieurs jours, certains
veulent faire croire à un recul des mathématiques dans notre pays. Oui, elles
ont reculé au long de trois décennies. Non, elles ne reculent pas en ce moment!
Le rebond a commencé à l’école primaire et au lycée.
> [Enseignements de langue et culture
d'origine] Nous avons agi, la France reprend la maîtrise. Il est hors de
question qu'une puissance étrangère puisse maîtriser les enjeux d'enseignement
à l'intérieur de notre République.
> Non Eric Zemmou! C’est tout le contraire !
Nous voulons renforcer la méritocratie républicaine et l’excellence. Je vous le
démontrerai dans notre prochain débat. Et réfuterai aussi vos attaques contre
l’école inclusive ou encore la capacité d’intégration de la République.
> 2022, année européenne de la
jeunesse. Lors de la réunion informelle des ministres européens de l’Éducation
et de la Jeunesse, des jeunes ont participé aux échanges. Une première pour
partager les meilleures pratiques et de nouvelles idées en matière de développement
durable.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Heureuse d'avoir participé à la 14e Conférence
spatiale de l'Union européenne. L'espace est au cœur de la construction
européenne et doit être aujourd'hui au cœur du renforcement de l'Europe de la
défense. Sur le plan opérationnel, nous devons être prêts à agir en cas de
crise, et prêts à agir ensemble. Ce sera l'objectif de l'exercice AsterX en
mars 2022, qui sera mené en coopération avec les Européens. Nous avons une
volonté commune de faire valoir les droits européens et de défendre nos valeurs
dans l'espace. C'est une des priorités de la présidence française de l’UE.
> Est-ce qu'il faut abandonner la
lutte contre le terrorisme ? Non, ce combat est essentiel pour notre sécurité.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Chiffres de la délinquance 2021 : poursuite de
la baisse engagée depuis le début du quinquennat. Notamment, les atteintes aux
biens marquent une baisse historique depuis 2017 grâce à l'action déterminée
menée par la police et
la gendarmerie.
> Oui, 10 000 postes
supplémentaires de policiers et de gendarmes ont bien été créés durant le
quinquennat sous l’impulsion du Président de la République. On le dit, on le
fait.
> La police et la gendarmerie: services publics
préférés des Français selon le baromètre Delouvrier de janvier 2022. 68% des
Français ont une bonne opinion de la police et de la gendarmerie. Oui, les
Français aiment leurs policiers et leurs gendarmes !
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Les résultats des réformes structurelles menées
depuis le début du quinquennat et du « quoi qu’il en coûte » sont là
: la baisse du chômage est massive et ce sont les jeunes qui en profitent le
plus.
> 2021 a été une année
exceptionnelle pour l’emploi. Après deux années de crise, le nombre de
demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) est au plus bas depuis
2012 et les trois catégories A, B et C cumulées sont revenues à leur niveau
d’avant-crise. À cela s’ajoute un taux de chômage au plus bas depuis près de
quinze ans, un taux d’emploi au plus haut depuis 1975, des records
d’embauches et la création de 1 million d’emplois depuis 2017. On ne peut que
s’en féliciter. Et le nombre de personnes qui alternent périodes d’activité et
de chômage est également en baisse. C’est tout l’objet de la réforme de
l’assurance-chômage, qui vise à sortir de cela en favorisant le recours aux
contrats longs.
> La jeunesse est notre priorité et on pouvait craindre,
avec la crise, une explosion du chômage des 18-25 ans, comme ce fut le cas
en 2008-2009. C’est pour cela que nous avons lancé le plan 1 jeune
1 solution. Aujourd’hui, près de 4 millions de jeunes ont bénéficié
d’une solution: 500.000 ont suivi une formation et 1,5 million un parcours
d’insertion. Par ailleurs, l’apprentissage a rencontré un succès sans précédent
grâce notamment à la mobilisation des entreprises. Les embauches ont explosé:
près de 3,5 millions de jeunes ont été recrutés en CDI ou en CDD de plus
de trois mois. Résultat, le taux de chômage des 18-25 ans est au plus bas
depuis 2008 et leur taux d’emploi au plus haut depuis 1992. Sans nul doute
notre plan a-t-il porté ses fruits. Mais on va continuer notre soutien avec le
contrat d’engagement jeune (CEJ) lancé le 1er mars, qui
concernera 400.000 à 500.000 jeunes en 2022.
> Avec une telle crise, c’était un enjeu de crédibilité
de notre pacte républicain que de soutenir massivement notre jeunesse. Il
fallait tout faire pour que les entreprises ne diffèrent pas leurs
recrutements. Et on remarque aujourd’hui que la bonne dynamique des embauches
s’est poursuivie après que nous avons arrêté l’aide à l’embauche, en mai
dernier.
> [Dispositif des reconversions professionnelles Transco]
À mes yeux, c’est un outil nécessaire qui n’a pas encore trouvé sa place car il
a été bâti en plein cœur de la tempête, quand on pensait que l’impact de la
crise serait beaucoup plus fort sur les entreprises. On est donc en train
d’inverser la logique pour partir des besoins de recrutements de chaque bassin
d’emploi. Notre objectif est de proposer un dispositif territorialisé et
simplifié. Et il intéresse aussi les entreprises d’intérim, qui souhaitent
participer à ces enjeux de réinsertion.
> Le CPF [Compte personnel formation] rencontre une
dynamique exceptionnelle: 2 millions de personnes se sont formées en 2021,
contre 600.000 en 2019. Et cet outil touche des populations qui avaient, hier,
peu ou pas accès à l’acquisition de compétences: les ouvriers, les femmes… Il
faut s’assurer maintenant qu’il soit mobilisé à bon escient et vers des
secteurs qui recrutent ou d’avenir. Il est aussi important que les entreprises
s’en emparent pour élaborer leurs plans de formation. C’est ce qu’ont déjà fait
6000 entreprises, et nous souhaitons encourager cette logique d’abondement.
> Pour les chômeurs de longue durée, il y a une vraie
nécessité d’accompagnement. Pôle emploi a recontacté tous les chômeurs de
longue durée fin 2021. Et d’ici au mois de juin, l’opérateur aura déployé son
pack de remobilisation dans toutes ses agences. L’idée est d’identifier les
freins à l’embauche de chacun et de les lever avec des solutions spécifiques.
La remise en dynamique passe aussi par des immersions en entreprise ou par des
opérations permettant de renouer avec les habitudes du monde du travail, qu’ils
ont souvent quitté depuis plusieurs années. Par ailleurs, il faut que la très
bonne dynamique économique leur profite et que les employeurs ayant du mal à
recruter pensent à recourir à l’aide de 8000 euros pour l’embauche d’un
chômeur de longue durée en contrat de professionnalisation. 100.000 d’entre eux
ont retrouvé un emploi entre octobre et novembre 2021.
> [Réforme de l’assurance-chômage] On tient le bon cap
car nous avons effectué une transformation en profondeur du système. Les
fondamentaux de la réforme étaient essentiels pour encourager le travail.
Conjuguée à la fin des dispositifs d’urgence et à la bonne dynamique de
l’emploi, la réforme permettra à l’Unedic d’être en excédent cette année. Ce
qui n’est pas arrivé depuis 2008.
> Cette crise a remis sur le devant de la scène le devoir
de protection des employeurs et fait mûrir des réflexions. Une prise de
conscience a eu lieu et le dialogue social a été florissant avec de nombreux
accords trouvés et une loi sur la santé au travail. Mais on doit encore
travailler davantage collectivement car, au-delà de la question de la santé au
travail, il y a des sujets qui s’imposent comme ceux de la qualité de vie au
travail ou de la quête de sens professionnel.
> L’un des problèmes auxquels est confronté le pays reste
celui du faible taux d’emploi sur le début et la fin de carrière. Nous avons
pris à bras-le-corps la question de l’insertion des jeunes. Reste désormais un
travail à faire avec la réforme des retraites: il faudra travailler plus
longtemps et mieux maintenir les seniors dans l’emploi. À cela s’ajoute l’enjeu
de faciliter la mobilité géographique des travailleurs vers des territoires qui
ont de forts besoins de recrutement. Selon les économistes, cela permettrait de
gagner 1 à 1,5 point de taux d’emploi.
> Les derniers chiffres le
confirment, 2021 a été une année exceptionnelle pour l'emploi : 520 000
demandeurs d'emploi sans aucune activité de moins sur 1 an.
> C'est fait ! Le projet de loi
sur le dialogue social avec les plateformes de mobilité est définitivement
adopté. Nous allons construire de nouveaux droits pour les travailleurs des plateformes
grâce au dialogue social. Merci aux députés et sénateurs mobilisés.
Jacqueline Gourault
(ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
> Promesse tenue d’Emmanuel
Macron. Plus de 2000 France services déployées dans
les territoires pour accompagner les Français dans leurs démarches
administratives du quotidien. Le service public proche de vous, proche de chez
vous.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> En cette journée mondiale de commémoration des
victimes de l'Holocauste, j'ai demandé à mes homologues européens un témoignage
sur les lieux du souvenir. Nous n’oublions pas.
> Le nom c’est d’abord une
signature mais c’est surtout une identité. Fier de l’adoption en première
lecture ce soir par les députés d’une loi majeure qui va soulager tellement de
Français. Demain, chaque Français pourra choisir son nom de famille issu des
noms de ses parents.
> Aux incivilités qui pourrissent
la vie des gens au quotidien nous répondons par la justice du quotidien. Les
condamnations liées aux rodéos motorisés ont été multipliées par 15 depuis 2018, avec une hausse de
40% entre 2020 et 2021.
> [Violence contre les élus] Entre
2019 et 2020, les condamnations ont doublé. La réponse pénale est plus ferme. Pour
les violences les plus graves, le taux d'incarcération est de 80%.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
> Présentation devant le Parlement européen des
grandes priorités culturelles de la présidence
française de l’UE: renforcement de la souveraineté
culturelle européenne et des échanges interculturels, accès à une offre
culturelle pour tous, multilinguisme… La Culture est au cœur du projet européen!
> Beaucoup d’émotion ce soir avec
l’adoption à l’unanimité par l’Assemblée Nationale
d’un projet de loi crucial. Il permettra la restitution
aux ayants droit de leurs propriétaires d’œuvres spoliées durant la Seconde
Guerre mondiale en raison des persécutions antisémites.
> Nouvelle « chronologie des
médias », qui fixe les règles de sortie des films sur les différents supports !
Je salue l’engagement des parties et leur esprit de responsabilité collective
qui ont permis d’aboutir à cet accord essentiel.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> Depuis 2017, nous luttons contre
les déserts médicaux :
- Suppression du Numerus Clausus
- 100 fois plus de consultations en
télémédecine
- 2 fois plus de maisons de santé
- 2 fois plus de centres de santé
- 2 000 assistants médicaux
- Pratiques avancées
C'est du concret, et nous continuons.
> Plus de 10 millions de Français ont déjà bénéficié du
dispositif 100PourCentSanté, grande réforme sociale du quinquennat. En moins de 2 ans, le
reste à charge 0 est devenu une réalité pour : 39% des audioprothèses, 55% des
prothèses dentaires, 17% des lunettes.
> Les thérapies de conversion sont
définitivement interdites en France !
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> La mission première de l’agriculture, c’est de
nous nourrir. Ne l’oublions jamais!
> [À partir du 1er mars, les
cantines, restos d’entreprises, restaurants devront indiquer l’origine du porc,
de la volaille, de l’agneau ou du mouton] Parce qu’en tant que parents, on veut
savoir d’où vient la viande servie à nos enfants Parce qu’en tant que
consommateurs, on souhaite la transparence de l’origine de la viande servie
dans les lieux de restauration.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> L’apprentissage c’est aussi dans les services
publics ! Depuis 2016, le nombre d'apprentis accueillis à doublé, mais nous ne
nous arrêtons pas là pour l'encourager : dès janvier, chaque maître
d'apprentissage percevra une allocation de 500€.
> Depuis des années les agents
publics paient seuls leur mutuelle alors qu'elle est prise en charge à 50% par
l'employeur dans le privé. Dès ce mois ci, elle sera financée à hauteur de 15€
par mois pour l’État, puis au moins à 50% entre 2024 et 2026 pour tous les
agents.
> Victoire historique du dialogue
social dans la fonction publique ! Après 1 an de négociation, accord unanime
avec les syndicats sur une couverture santé ambitieuse pour les agents de
l’Etat. Nous tenons nos engagements pour le pouvoir d'achat et l’accès à la
santé des agents.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> « Rien ne peut ni ne doit être oublié » ~
Simone Veil En ce 77ème anniversaire de la libération du camp
d'Auschwitz-Birkenau, rendons hommage aux disparus et aux rescapés.
Rappelons-nous que le combat contre l'antisémitisme n'est pas derrière nous.
C'est un combat contemporain.
> Dans le cadre de l'examen de la
proposition de loi visant à combattre le harcèlement scolaire, j'ai tenu à
rappeler combien ce sujet est capital. Nous avons tous en tête la mémoire de
Dinah, qui mit fin à ses jours à 14 ans pour échapper à ses bourreaux.
> La diversité est une force : nos
entreprises doivent incarner toutes les diversités pour être inclusives,
performantes et ressembler à la France.
> Merci aux associations qui, au
quotidien, œuvrent pour lutter contre les LGBTphobies. Le vote définitif de la
loi visant à interdire les thérapies de conversion, c'est aussi grâce à vous. C’est en travaillant
collectivement, que l'on fait avancer l'égalité !
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> En cette journée de la mémoire de l’Holocauste
et de la prévention des crimes contre l’humanité, [rappelons-nous] les
responsabilités de chacun dans l’horreur. Souvenons-nous toujours. Combattons
l’antisémitisme sous toutes ses formes.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Auschwitz. Voir pour savoir, et ne jamais
oublier. Un devoir personnel et civique. Un devoir d’Homme.
> En ce jour dédié à la mémoire
des victimes de l’Holocauste, nous nous souvenons de l’horreur de la Shoah.
Plus de 75 ans après, notre devoir est plus fort que jamais : ne pas oublier,
tirer les leçons de la part sombre de notre histoire européenne.
> [Présidence française de l’UE] Le
renforcement de la vie démocratique européenne et de l’Etat de droit seront au
cœur de notre action.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> [Bilan d'Emmanuel Macron] Beaucoup de choses
ont été faites, beaucoup de choses restent à faire, avec toujours le même
objectif : l'émancipation individuelle, l'attractivité de la France, la
capacité de chacun à choisir son destin.
> Souvenons-nous de la libération
du camp d’Auschwitz-Birkenau. Hommage à la mémoire des déportés et des victimes de la
barbarie nazie. C’était il y a 77 ans, le 27 janvier 1945. Au nom de la France,
le Premier ministre Jean Castex s’est rendu sur les lieux.
> Travailleurs et salariés ont
raison de se battre pour que leur travail soit mieux rémunéré. Ce n’est pas
l’État et les députés qui fixent les salaires, cela se joue dans les branches
et les entreprises : syndiquez-vous, syndiquons-nous !
> Il y a toujours beaucoup de
démagogie sur la sécurité, car la droite pense que le sujet lui appartient.
Mais ce n'est pas une loi de plus qu’il faut! Continuons de développer ce qui
est fait : prévention, écoute de la population, policiers et gendarmes sur le
terrain.
> Nous avons dédoublé les classes
en REP / REP+, développé la scolarisation des enfants handicapés, le reste à
charge zéro, le chômage est infiniment plus bas qu'en 2017... Autant
d'engagements que nous avons tenus !
> Le Parlement a définitivement adopté, à l’unanimité, la création d’un
nouveau délit contre les thérapies de conversion. Quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de
genre, l’Assemblée nationale réaffirme qu’être soi est une liberté.
> La représentation nationale
observe une minute de silence pour rendre hommage au brigadier Alexandre
Martin, soldat de l’opération Barkhane, décédé samedi au Mali. Je salue sa mémoire et adresse mes
condoléances à sa famille, ses proches, et à ses frères d’armes.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Quand on est Français aujourd’hui on est bien
mieux protégé de l’augmentation du coût de la vie que dans d’autres pays.
> [Covid19] Faire payer les non-vaccinés à l’hôpital ?
C’est un mauvais débat.
> Aujourd’hui dans cette campagne,
il y a une somme de propositions, parfois techno, parfois demago, mais aucune
ne fait une vision de société.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Se rappeler de l'horreur et continuer à
la combattre, partout. Alors qu'il y a 77 ans Auschwitz était libéré, restons
vigilants, ne cédons rien face à l'antisémitisme qui sévit encore.
> Oui, il faut que nous débattions
du droit des successions, parce que notre société a évolué et qu'elle crée des
inégalités sur l'héritage. Mais ce que Valérie Pécresse propose avec son exonération, ce n'est qu'un cadeau
supplémentaire à son électorat le plus aisé !
> Notre politique de défense du
pouvoir d'achat face à la hausse des prix de l'énergie est unique en Europe.
Chèque énergie, indemnité inflation, révision du barème kilométrique
aujourd'hui: nous nous mobilisons pour protéger les consommateurs face à un
problème mondial!
> [Baisse de la TVA sur les
carburants] Pour une baisse de 10 centimes, c’est même un coût de 5 milliards
d’euros ! Face aux oppositions et à leurs propositions à la fois très chères et
inefficaces, nous accompagnons ceux qui en ont le plus besoin.
> Grâce à notre détermination
collective et au travail de notre majorité, le texte renforçant nos moyens de
réprimer les thérapies de conversions a été voté définitivement à l'unanimité ! Pour continuer à
rendre notre société plus juste, en l'affirmant : il n'y a rien à guérir!
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> 1400 condamnations pour rodéo urbain en 2021
soit 15 fois plus qu'avant la loi de 2018 voulue par Emmanuel Macron et la majorité :
nous resterons intraitables sur les incivilités du quotidien.
> Nicolas Sarkozy et François
Hollande parlaient d'inverser la courbe du chômage,
Emmanuel Macron l'a fait. Les résultats sont là : la France est la championne
de la sortie de crise.
> Un très bel exemple de
simplification du quotidien des Français : le prélèvement à la source, voulu
par Emmanuel Macron.
> C'est une grande avancée sociale
du quinquennat d'Emmanuel Macron: grâce au 100% Santé qui a déjà bénéficié à plus de 10
millions de Français, plus personne ne renoncera aux soins pour raison
financière.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Doublement du salaire des profs de Mme Hidalgo,
augmentation de 10% des salaires de Mme Pecresse : des promesses de campagne
qui ne durent même pas jusqu’au jour du scrutin… Original. Mais un peu
ridicule.
> «Sans le soutien des centristes,
Valérie Pécresse ne
peut pas gagner» dit Jean-Christophe Lagarde. Problème : le Centre indépendant, le MoDem de Bayrou entend bien continuer à
soutenir Emmanuel Macron. La candidate de la-droite-et-du-centre n’est que la
candidate d’une petite droite étriquée.
> Le Logement pèse désormais 20%
(16% il y a dix ans) du budget des ménages - et bien plus dans les métropoles !
Pas de vrai gain de pouvoir d’achat ni de relocalisation industrielle, ni de
transition énergétique sans un plan de relance du logement, en partenariat avec
les maires.
● Parti radical
En cette Journée internationale à la mémoire des
victimes de la Shoah le Parti radical dénonce les discours antisémites de certains politiques qui
attisent la haine et l'exclusion en cette période de campagne. Il faut les
combattre avec la plus grande fermeté.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> 77 ans après la libération d’Auschwitz, nous
n’avons pas encore gagné la guerre contre l’antisémitisme, le racisme et le
nationalisme extrémiste. En continuant ce combat, nous honorons la mémoire des
femmes et des hommes victimes de la Shoah.
Nathalie Loiseau
> Quand on parle de l'Ukraine avec l'extrême
droite, c'est simple, on a le droit à la propagande russe au mot et à la
virgule près. Jamais l'OTAN n'a menacé la Russie. Par contre, la Russie a annexé
la Crimée et a déployé 100000 hommes aux frontières. Voilà les faits.
> La France assume pleinement sa
responsabilité en tentant de conduire la Russie sur un chemin de désescalade
avec l’Ukraine. Rien n’est joué mais réunir Russes et Ukrainiens autour de la
table avec la France et l’Allemagne est déjà un tour de force.
> L'objectif des efforts déployés
par Emmanuel Macron et par l'ensemble des Européens et des Américains, c'est de
dissuader la Russie d’agresser l’Ukraine.
> Ce que nous faisons au Sahel
aujourd’hui, c’est d’avoir 10 pays européens qui
nous ont rejoints avec des forces spéciales pour lutter contre les djihadistes.
> Au Sahel, la Chine et la Russie
poussent leurs pions sans se soucier de renforcer la bonne gouvernance ou les
droits de l'Homme.
> Pour ceux qui n’auraient
toujours pas compris : Coup d’Etat au Burkina Faso : le parrain du groupe
Wagner salue une «nouvelle ère de décolonisation».
● Tribune: «Nos
territoires frontaliers seront enfin reconnus dans leur singularité»
La réalité de nos territoires frontaliers est enfin inscrite et donc
reconnue dans la loi 3DS de « différenciation, décentralisation,
déconcentration et simplification » votée en première lecture au Sénat et à
l’Assemblée nationale.
C’est le résultat d’une dynamique déployée depuis près de trois ans dont la logique,
nouvelle, est de différencier nos territoires et de reconnaître leurs
spécificités. Alors même que les particularités des territoires frontaliers
sont une force et une richesse, elles ont trop souvent été méconnues ou
incomprises. Notre conviction est pourtant que les territoires frontaliers sont
le ciment de l’amitié de nos peuples en Europe.
Pour la première fois, un gouvernement et une majorité présidentielle
s’engagent clairement en faveur de la vie transfrontalière. Il était impératif
de répondre aux enjeux de ces bassins de vie parce qu’ils sont le quotidien de
nombre de nos concitoyens. Nous, députés de territoires frontaliers, mesurons
plus que jamais la nécessité de trouver des solutions concrètes aux
« irritants du quotidien » que nous connaissons toutes et tous
lorsque l’on vit et travaille dans nos régions.
Cette reconnaissance de nos territoires relève d’une démarche entreprise, dès
le début du quinquennat, par le Président Emmanuel Macron. La première pierre a
été le travail mené autour de la frontière franco-allemande avec la signature
du traité d’Aix-la-Chapelle. Puis, sous l’impulsion des parlementaires, une
nouvelle étape a été franchie pour mieux intégrer et articuler nos modèles avec
de réelles innovations démocratiques comme l’Assemblée parlementaire
franco-allemande, qui harmonise nos législations et impulse des projets
communs.
Avancées. De plus, des Comités de coopération transfrontalière (CCT), qui
regroupent les pouvoirs législatifs, exécutifs et locaux des deux côtés des
frontières, ont été mis en place pour trouver des solutions à ces
« irritants du quotidien » qui pénalisent les entreprises et les
habitants frontaliers. Ils sont lancés avec l’Allemagne dans le cadre du traité
d’Aix-la-Chapelle et avec l’Italie dans le cadre du nouveau traité du Quirinal.
Enfin, de nombreuses initiatives transfrontalières se développent, avec
notamment les conventions de coopération entre le département des
Pyrénées-Atlantiques et les régions espagnoles voisines par exemple.
C’est cette démarche nouvelle qui a abouti à des avancées significatives et
tangibles dans le projet de loi 3DS au service des habitants de tous nos
territoires frontaliers. Dans le domaine de la santé, d’abord, avec
l’obligation pour les Agences régionales de santé d’organiser la coopération
sanitaire avec nos pays voisins, tant pour la santé du quotidien que pour
l’optimisation des soins d’urgence. Cette ambition est confirmée par
l’adoption, dès novembre 2021 à l’Assemblée nationale, de la résolution pour
une coopération hospitalière transfrontalière effective. Dans le domaine de
l’organisation territoriale, car les collectivités des deux côtés frontières
pourront désormais mieux s’associer et porter des projets communs. Dans le
domaine sportif également, avec l’organisation d’événements sportifs
transfrontaliers qui sera facilitée par la suppression de freins
administratifs. Dans le domaine de l’apprentissage, enfin, car nos jeunes
pourront être d’un côté de la frontière en formation et de l’autre en
entreprise. Ces premières avancées sont le début d’une dynamique qui place,
plus que jamais, la vie quotidienne de nos concitoyens au cœur de notre action.
Avec l’adoption du projet de loi « 3DS », chaque territoire, et en
particulier nos territoires frontaliers seront reconnus dans leur singularité.
La proximité et la cohérence de nos politiques publiques en sortiront
renforcées, et la confiance dans la « France des territoires » sera
réaffirmée.
[Signataires: Sylvain Waserman, député MoDe ; Christophe Castaner, député LaREM ;
Olivier Becht, député agir ; Patrick Mignola, député MoDem ; Eric alauzet,
député LaREM ; Christophe arend, député LaREM ; Claire Bouchet,
députée LaREM ; Vincent Bru, député MoDem ; Danielle Brulebois,
députée LaREM ; député MoDem ; Christophe Grudler, député européen
MoDem ; Brahim Hammouche, député MoDem ; antoine Herth, député agir ;
Fabienne Keller, députée européenne agir ; Vincent Ledoux, député agir ;
Marion Lenne, députée LaREM ; Richard Logier, député LaREM ; Ludovic
Mendes, député LaREM ; Thierry Michels, député LaREM ; Catherine
Osson, députée LaREM ; Josy Poueyto, députée MoDem ; Isabelle Rauch,
députée LaREM ; Véronique Riotton, députée LaREM ; Cédric Roussel,
député LaREM ; Bruno Studer, député LaREM ; Vincent Thiebaut, député LaREM ;
Hélène Zannier, députée LaREM]