Voici une sélection, ce 17 janvier 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> 25 licornes françaises : nous y sommes ! Ces 25
startups valorisées à plus d'un milliard de dollars, et avec elles toute la
French Tech, changent la vie des Français, créent des centaines de milliers
d'emplois partout en France, font notre souveraineté ! Ce n'est qu'un début.
> [Covid19] Nous sortirons de
cette crise en vaccinant la France, en vaccinant le monde. Car le virus ne
connaît pas de frontières. Pour aider tous les pays dans cette course, 1
milliard de doses ont été livrées avec Covax. Vacciner, vacciner, vacciner.
Avec solidarité. On continue.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> Une méthode : la concertation avec les acteurs
de chaque territoire. Des résultats : des projets concrets qui verront le jour
pour tous leurs habitants. Voilà comment se déploient partout en France les
contrats de relance et de transition écologique.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> important échange ce soir avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sur nos priorités communes, notamment l’Iran, le Sahel et la
Libye. Sur la Russie,
nous partageons trois principes : dissuasion, poursuite du dialogue et
coordination transatlantique renforcée.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> L’école inclusive depuis 2017 a été notre
première priorité budgétaire. Il y a 5 ans, presque tous les AESH [Accompagnants d'élèves en situation de handicap] étaient des contrats aidés. Aujourd’hui, ils sont 32000 de
plus et ont tous des CDD ou des CDI et une grille indiciaire avec de premières
augmentations. Et plus de formation.
> Être à l’école ensemble c’est
une émulation pour tous. Tout au long des dernières années, l’école inclusive a
progressé en France grâce à l’engagement de tous. Une fois de plus Eric Zemmour se trompe par un
raisonnement régressif et abime un sujet fondamental.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Cette photo [montrant des individus défilants
en faisant la salut nazi] prise en marge de la manifestation anti-pass du
mouvement dit «Les patriotes» choque beaucoup, à juste titre. À ma demande, la
Préfecture de Police a effectué un signalement à la Justice pour que toutes les
suites nécessaires soient apportées.
> Seule une réponse européenne
coordonnée apportera des solutions efficaces aux grands enjeux que sont
l’immigration et la sécurité.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Yannick Jadot comment pouvez-vous qualifier
«d’anti-jeunes» le président qui a investi 9Mds€ pour l’emploi des jeunes avec 1jeune1solution, créé le Contrat
d’Engagement Jeune et ramené le chômage des jeunes à son plus bas niveau depuis
2008? Soyons sérieux.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
> [Covid19] Nous avons permis à ce pays de vivre
et de maintenir ses structures culturelles. Qu'est-ce qui se serait passé si on
avait laissé la culture crever?
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] Le parlement a adopté, à l'issue de 2
semaines de débat, un 12ème texte de loi relatif à la gestion de la crise
sanitaire. Avec le pass vaccinal, la France se dote d’un nouvel outil pour
protéger nos concitoyens.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> Après les femmes, les personnes LGBT+, les
migrants, les Français de confession musulmane, Éric Zemmour jette son mépris
sur les enfants en situation de handicap. Des enfants qui, au contraire, ont
besoin d'être inclus à l'école avec tous.
Franck Riester (ministre
chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> Un pays, des territoires, des savoir-faire :
voilà pourquoi les investisseurs étrangers choisissent la France !
> L’école de la République est
celle de l’inclusion, de la méritocratie, de l’égalité. C’est cette vision de
l’école ouverte à tous que nous portons, contre la ségrégation sans fin pensée
par Zemmour. Simplement abject.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> Le déficit de l'État s'est amélioré en 2021
car la politique économique que nous menons avec le ministre de l'Économie
Bruno Le Maire est efficace et permet à l'économie française de rebondir vite
et fort. La preuve : notre taux de croissance en 2021 devrait atteindre 6,7%
selon l'Insee, contre 6,25% dans notre dernière hypothèse de travail. Cette
reprise entraîne une diminution du déficit de l'État : en 2021, il représente
171 milliards d'euros. C'est près de 34,5 milliards d'amélioration par rapport
à nos dernières prévisions!
> La vigueur de notre croissance se traduit par des
recettes fiscales plus importantes qu'attendu, et nous avons moins dépensé car
les entreprises ont moins sollicité les aides d'urgence. Toutes les recettes
supplémentaires sont intégralement affectées à la réduction des déficits. Le
tout sans renoncer à une seule mesure de relance de l'économie ou de soutien au
pouvoir d'achat, comme l'indemnité inflation qui coûte 3,8 milliards d'euros en
2021.
> Nous prévoyions un déficit à 8,2% du PIB en 2021, mais
il sera significativement moins élevé : il sera proche de 7%, en l'état de nos
prévisions. Grâce à la reprise de l'emploi et aux rentrées de cotisations, les
comptes de la Sécurité sociale se redressent : le déficit, historique, de 40
milliards d'euros en 2020, redescendrait en 2021 à environ 25 milliards. Nous
nous attendions à près de 33 milliards ! Quant aux comptes des collectivités
territoriales, la plupart seront à l'équilibre voire légèrement excédentaires.
Tous ces mouvements confortent nos prévisions de déficit à 5% en 2022, puis à
3% en 2027. C'est la démonstration qu'on peut répondre à la crise, relancer
l'économie tout en retrouvant une trajectoire budgétaire soutenable.
> Quand vous avez un déficit proche de 7% du PIB, il n'y
a pas de cagnotte. Si à la fin du mois vous avez dépensé un peu moins que ce
que vous craigniez mais plus que ce que vous avez gagné, vous n'avez rien
économisé. C'est du bon sens!
> [Hausse des taux d'intérêt] Nous savions que les
niveaux de taux négatifs ou proches de zéro ne seraient pas durables, mais
cette remontée ne remet pas en question notre objectif de déficit public à 5%.
> Les décisions du gouvernement répondent à des objectifs
de maintien du pouvoir d'achat des ménages, de transition écologique et de
compétitivité économique. Ce sont des choix politiques forts. C'est aussi la
preuve qu'Emmanuel Macron continuera à présider jusqu'au dernier jour et je souhaite
qu'il le fasse cinq ans de plus.
> Nous sommes la première majorité à avoir, de 2017 à
2020, maîtrisé l'évolution des dépenses publiques à 0,6% par an en volume, soit
une progression bien plus lente que celle de l'activité, ce qui a permis de
faire reculer le poids de la dépense publique dans le PIB avant la crise. Nous
sommes la première majorité à avoir tenu durant trois ans, avant la crise,
l'objectif européen de déficit inférieur à 3% et à avoir diminué les impôts de
50 milliards d'euros pour les ménages et les entreprises. Ces quelques chiffres
suffisent à balayer les critiques de ceux qui font des leçons de gestion alors
qu'au Parlement ils sont les premiers à nous proposer des dépenses
supplémentaires.
> [Territoires de progrès] Nous sommes un parti notamment
en faveur d'une loi permettant à chacun de choisir les conditions de sa fin de
vie. Nous pensons qu'il faut poursuivre l'amélioration de la protection des
travailleurs et leur formation, renforcer la lutte contre la pauvreté.
> J’ai un regard attristé pour les militants du Parti
socialiste qui croient en un certain nombre de valeurs, et j'en fais partie.
Les partis de gauche sont désormais en décalage avec ces aspirations,
incapables d'agir, de proposer une offre de rassemblement, encore moins une
alternative efficace. Ces oppositions de gauche confondent la lutte contre les
discriminations et celle contre les inégalités. La première est essentielle,
mais elle ne peut effacer la seconde, qui reste l'essence même de notre
engagement.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> 4 milliards d'euros d'investissement étrangers
en France, c'est 27 000 emplois, de nouvelles filières, une confiance retrouvée,
le résultat d'une politique de réindustrialisation que nous portons avec Emmanuel Macron! Cette
performance est le fruit de la politique et des réformes menées depuis le début
de ce quinquennat.
Roxana Maracineanu
(ministre chargée des Sports)
> [Covid19] Le pass vaccinal a été adopté. Dès
que la loi sera promulguée, il deviendra obligatoire pour entrer dans les ERP
déjà soumis au pass sanitaire (stade, théâtre ou salon) pour l’ensemble des
spectateurs, des pratiquants, des professionnels français ou étrangers. Merci
au mouvement sportif pour le travail de conviction auprès des derniers rares
non vaccinés. Nous travaillerons ensemble à préserver les compétitions et à se
faire les ambassadeurs de ces mesures au niveau international.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> Le président de la République exerce ses
fonctions, il n’a pas été élu pour 4 ans et demi, mais pour 5 ans. Nous ne
sommes pas à la date de fin du mandat.
> [Risque d’abstention à la présidentielle]
Elle est de plus en plus forte élection après élection (…) Il incombera aux
candidats de donner de la passion, de l’envie. Il nous incombe aussi de
rappeler l’utilité du vote.
> [Violences contre les élus] Nous
avons pris des circulaires, avec la volonté d’une réponse pénale rapide. Gérald Darmanin a demandé que les
rondes des forces de l’ordre puissent inclure les permanences et les domiciles
des parlementaires.
> [Covid19] Il est important que
l’école reste ouverte. Cela ne se fait pas sans difficultés, sans fatigue pour
les enseignants. Je comprends la lassitude des parents. Mais il ne faut pas
prendre Jean-Michel Blanquer comme bouc émissaire de la situation.
Brigitte Bourguignon
(ministre chargée de l'Autonomie)
> [Covid19] Je salue l’adoption par le Parlement
du projet de loi instaurant le passe vaccinal. Il n’a qu’un but : protéger la
santé des Français et notre système de soins en limitant les hospitalisations.
Nous nous dotons ce soir d’un nouvel outil déterminant pour freiner l’épidémie.
Sophie Cluzel
(secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées)
> Consternée par la vision misérabiliste et
excluante qu'Eric Zemmour porte. Ça commence par les étrangers puis les
personnes handicapées, il va aller jusqu'où ? Il pense que tout ce qui est
different doit être exclu. Ce n'est pas la société que l'on porte !
> En voulant sortir les enfants
handicapés de l'école de la république Eric Zemmour
par cette déclaration pitoyable illustre une fois
de + son rejet des différences. Les personnes en situation de handicap ont toute leur place
dans la société
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Nous proposons, dans le cadre de
la Présidence française de l’UE, de créer un mécanisme d’urgence pour aider
plus fortement les pays face aux crises à leurs frontières, en complément de
l’agence Frontex que nous avons renforcée.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
> Les propos d’Eric Zemmour sont écœurants.
L’inclusion des enfants en situation de handicap n’est pas une obsession :
c’est une fierté pour notre École républicaine, un honneur pour notre pays.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Covid19] Être à l’école est
essentiel pour les enfants ! Dépression,
conséquences sociales, pédopsychiatriques et inégalités qd on ferme les écoles
Nous nous adaptons à cette crise historique avec pragmatisme : écoles ouvertes et
des outils numériques pour la continuité
pédagogique.
> [Covid19 et école] Des moyens sont
mis à disposition : 20 millions d’euros sont disponibles dans un fond ; 55
millions de masques chirurgicaux par mois distribués aux enseignants. L’énergie
est mise contre le virus et pour les enfants !
> Nos actions ce sont : investissement
dans le grenelle de l’éducation, programme de tests massif, recrutement de 6000
enseignants supplémentaires, allègement du process interne des professeurs, mobilisation
de la réserve de l’éducation nationale.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> 25 licornes françaises avant 2025. Objectif
atteint avec 3 ans d’avance ! Merci à toutes celles et ceux qui ont rendu cela
possible. Vous faites la fierté de votre pays. Emplois, économie, souveraineté
: la French tech
c’est l’avenir de la France. Ce n’est que le début. On continue.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> [Propos de zemmour sur les enfants handicapés] « Je
ne m’étonne jamais de voir des hommes mauvais mais je m’étonne souvent de ne
les point voir honteux » Jonathan Swift avait vu juste. Petit homme et
propos tellement honteux.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> Eric Zemmour n’a pas compris que les enfants en
situation de handicap sont une chance pour les autres enfants, favorisant leur
propre autonomie dès le plus jeune âge!
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
> [Covid19] Le choix du gouvernement, de la
majorité, est clair, net, sans ambiguïté : c'est celui de la vaccination. Notre
seule voie de sortie de l'épidémie est d'atteindre la plus large couverture
vaccinale possible.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> [Covid19] Conformément à l’article 45 de la
constitution, l’Assemblée a adopté définitivement le projet de loi renforçant
les outils de gestion de la crise sanitaire. 13h en commission, 38h en séance…
Les députés sont au rendez-vous pour toujours mieux protéger les Français.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> [Présidentielle] Le débat doit être à la
hauteur des enjeux du pays. Je ne comprends pas ce que le PS, ou d’autres,
portent dans cette campagne. Je vois un Président qui, lui, parle industrie,
filières du futur, numérique. C’est ça qui va transformer notre pays.
> [Présidentielle] Je vois une
campagne qui regarde trop dans le rétroviseur. On a besoin d’un Président de la
République, peut être d’un candidat demain, qui amène la France vers un avenir
désirable.
> [Covid19] Jean-Michel Blanquer
est celui qui a gardé les écoles ouvertes. Il mérite de la reconnaissance pour
la clarté de sa ligne.
> [Covid19] Il ne peut pas y avoir
deux poids deux mesures face à la crise sanitaire. Qu’on s’appelle Djoko, Nadal
ou Tartempion on respecte les règles.
> [Covid19] Nous venons d'adopter
définitivement le pass vaccinal à une large majorité. En responsabilité et dans la clarté,
les députés LaREM se
sont mobilisés sans relâche pour adopter ce texte nécessaire.
> Cacher le handicap, ne pas faire
«de mauvaises manières aux autres enfants». Eric Zemmour a un projet, c'est
l'exclusion. Le notre, c'est l'inclusion.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] La loi sur le pass vaccinal
peut entrer en vigueur en fin de semaine si on est optimiste.
> [Covid19] Un texte solide et
résolument utile : nous venons d'adopter définitivement la loi sur Gestion
sanitaire. Avec cette loi, enrichie du débat
parlementaire, nous renforçons nos outils pour faire face à l'épidémie. Une fois
de plus, les députés LaREM ont été pleinement mobilisés !
> [Enfants handicapés à l’école] Dans
quel monde de dingues on est quand on peut entendre des propos aussi dégueulasses
que ceux d'Eric Zemmour?
> Il faut que le président de la
République soit président de la République le plus longtemps possible.
> Il n'est pas question que
Djokovic joue Roland-Garros s'il n'est pas vacciné.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] En responsabilité et dans l'unité
claire de notre majorité, nous adoptons définitivement ce dimanche le passe
vaccinal. Nous continuerons à nous donner les moyens de répondre à la crise
sanitaire.
Laetitia Avia (porte-parole)
> [Covid19] Après de longues heures de débats
parlementaires, preuves de la vitalité de notre démocratie en cette période de
crise sanitaire, nous avons voté le pass vaccinal! Une mesure de protection de toutes et tous, un outil utile face
à un virus qui continuer de tuer.
> [Covid19] Il n’est pas trop
tard. Le pass vaccinal est un outil de la gestion de la crise. De même que nous
avions mis en œuvre le pass sanitaire en sortant de l’état en urgence sanitaire, le passe vaccinal
accompagne la sortie de crise et le retour espéré à une vie normale.
> [Covid19] Nous assumons une
position claire et constante : la vaccination est la condition pour pouvoir se
rendre dans des lieux collectifs et sociaux en limitant les risques. C’est une
protection pour toutes et tous.
> Plus il s’exprime, plus Zemmour donne corps à la
définition de l’indignité.
Pieyre-Alexandre
Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous venons d’adopter définitivement le pass vaccinal. Face au virus, il
doit nous permettre de renforcer plus encore la vaccination. Depuis deux ans, a
chaque étape de la crise, notre majorité a toujours pris ses responsabilités
pour protéger la France et les Français.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Une gifle en pleine figure adressée par Éric
Zemmour aux familles d'enfants en situation de handicap. C'est l'exact inverse
du projet de société que porte Emmanuel Macron. Ce qui fait l'honneur de la France c'est l'attention qu'elle
accorde aux plus fragiles.
> [Covid19] La solution, c'est la
vaccination. Je me réjouis que le pass vaccinal ait été adopté par l'Assemblée
nationale. Je regrette que les députés LR tergiversent et fassent de la
politique avec la santé des Français.
● Parti radical
> Le Parti radical s'insurge contre les propos de Zemmour qui s'oppose à une école inclusive intégrant les enfants en
situation de handicap. Cet appel à la discrimination et à l'ostracisation est
une ignominie de plus de sa part.
Didier Martin
(député)
> Nous adoptons en nouvelle
lecture et après une nuit de débats la loi sur la gestion sanitaire instaurant le pass
vaccinal. Résolus et mobilisés pour protéger la
santé des Français!
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Opinion: Ukraine: derrière un relent de guerre froide, l’autre jeu
des puissances]
Dans la crise déclenchée par Vladimir Poutine depuis la fin de l’année
dernière, les regards sont tournés vers Moscou, vers Washington et vers
Bruxelles et les commentateurs s’interrogent en boucle : que va faire la Russie
? L’OTAN a-t-elle retrouvé son unité ? Où est l’Europe au moment où l’on parle
de sa sécurité ?
Ces questions sont légitimes, mais elles ne doivent pas conduire à ignorer
d’autres acteurs de la crise qui se déroule sous nos yeux. Commençons par
l’Ukraine. Tous ceux qui en reviennent témoignent de leur surprise : c’est à
Kiev que le ton est le moins alarmiste. La tension avec la Russie ? Oui, bien
sûr, elle est forte, mais ce n’est pas nouveau, y dit-on. Ni mieux, ni pire que
depuis longtemps déjà. Les troupes russes aux frontières ? Pas une raison
jusqu’ici pour mettre l’armée ukrainienne en état d’alerte. La cyber-attaque
qui a frappé les services publics ukrainiens ? Kiev la dénonce, soupçonne
ouvertement Moscou mais n’a pas encore répondu à la proposition d’assistance
formulée par l’Europe. Maintenant que l’attention internationale se porte sur
son sort et que les États-Unis ont été contraints de s’intéresser à nouveau à
la menace russe, on imagine que l’Ukraine a atteint son premier objectif et
intérêt à une désescalade. Il convient de continuer à suivre de près la
situation intérieure dans le pays, ses divisions comme ses alliances et à
continuer de s’interroger sur cette différence de ton entre Washington et Kiev.
Il importe aussi de noter que Volodymyr Zelensky réclame de participer à une
discussion avec Washington et Moscou mais semble faire peu de cas de la
présence de l’Europe à la table.
Venons-en à la Turquie : que dit-elle, que fait-elle ? Beaucoup se réjouissent
de la voir en phase, enfin, avec le reste de l’OTAN, en soutien à l’Ukraine et
face à la Russie. Qu’en est-il vraiment ? Ankara a en effet vendu récemment des
drones armés Bayratkar à Kiev, ceux qui se sont illustrés dans le conflit entre
l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et l’Ukraine en a déjà fait usage au Dombass, non
sans efficacité. Déjà, en 2014, la Turquie avait critiqué l’invasion de la
Crimée.
Pourtant, la relation avec Moscou reste ambigüe. On se souvient qu’Ankara ne
s’était pas joint aux sanctions contre la Russie. On ne peut oublier l’épisode
de l’achat de S-400 russes. On parle trop peu du fait que la Russie construit
le premier réacteur nucléaire turc ou le gazoduc Turkish Stream en Mer Noire et
qu’elle approvisionne la Turquie en gaz. On constate, dans plusieurs zones de
conflit, la relation complexe, entre concurrence et coexistence,
qu’entretiennent la Turquie et la Russie, qu’il s’agisse de la Syrie, de la
Libye, du Caucase, des Balkans ou de l’Afrique. Les deux pays vivent dans la
nostalgie de leur grandeur passée et dans l’espoir de rétablir des zones
d’influence. Erdogan et Poutine s’accordent sur un point : le souhait,
quasi-obsessionnel, de contenir, voire de repousser l’influence occidentale
partout où ils le peuvent, car elle est à leurs yeux non seulement concurrente
sur les théâtres de crise extérieurs mais aussi menaçante pour la légitimité
interne de ces régimes autoritaires.
Au total, une guerre en Ukraine contraindrait Erdogan à sortir de son ambiguïté
et se ferait sans aucun doute à son détriment. Il n’y a aucun intérêt et
devrait lui aussi tenter de contribuer à la désescalade.
Reste la Chine. On l’entend à peine, mais surtout on n’écoute guère ce qu’elle
dit. Et ce qu’elle dit, c’est qu’elle soutient la Russie. Est-ce nouveau ? Oui
et non. Non, car depuis un moment déjà et en particulier au Conseil de Sécurité
des Nations Unies, Pékin et Moscou font véto conjoint pour s’opposer aux
tentatives de rappeler l’importance d’un ordre international basé sur des
règles. Mais cela, c’est une alliance du refus, pas un projet en commun. Oui,
car Xi Jinping et Vladimir Poutine se sont parlé et ont pris soin de faire
connaître leur soutien croisé : de Moscou à Pékin sur Taïwan, de Pékin à Moscou
pour obtenir des « garanties de sécurité légalement contraignantes des
Occidentaux ». Oui encore car Pékin comme Minsk, soutenu par Moscou, s’en
prennent à la Lituanie, sans déclencher jusqu’à présent une solidarité
européenne suffisante.
On imagine la divine surprise que constitue la crise ukrainienne pour la Chine.
Soudain, Joe Biden est obligé de distraire une partie de son temps et de ses
efforts consacrés à endiguer la Chine pour revenir s’occuper d’une menace russe
qu’il pensait appartenir au passé. Tout à coup, les Occidentaux sont confrontés
à un risque de conflit à leurs portes et donnent immanquablement le signal que,
si une invasion de l’Ukraine survenait, ils déclencheraient des sanctions
renforcées mais ne seraient pas pour autant prêts à mourir pour Kiev. Ce
signal, qui intervient après le retrait américain d’Afghanistan, est mesuré
avec soin et suivi de près par Pékin, comme il l’est par Moscou ou par Ankara.
Il nous revient donc de répondre avec fermeté, finesse et sans retard à une
crise qui pourrait être la matrice des prochaines : notre intérêt d’Européens,
d’Occidentaux et de démocrates passe par un signal clair d’unité
transatlantique contre les agissements des régimes autoritaires. L’étendue de
la guerre hybride et le retour de l’Ukraine comme terrain d’expérimentation des
cyberattaques exigent que nous nous y exercions à la solidarité et aux
contremesures, car cette menace n’est pas près de cesser et risque au contraire
de s’étendre. L’ambiguïté du rapport entre Moscou et Ankara incite à mesurer au
plus près ce que nous entreprenons en Mer Noire afin de ne nous retrouver
l’otage ni des uns, ni des autres, tout en veillant à la sécurité de nos
partenaires roumains et bulgares, membres de l’Union européenne et de l’OTAN et
directement concernés par ce qui s’y déroule. Notre puissance européenne ne se
traduisant pas encore par une défense commune suffisamment crédible, nous
devons en outre bâtir sur ce qui fait notre force, celle d’être le plus grand
marché solvable du monde, et nous préparer à faire montre de notre
détermination à nous en servir pour sanctionner sévèrement la Russie en cas de
déstabilisation de l’Ukraine. Ce signal sera perçu à Moscou mais aussi bien
au-delà. Son absence ou sa faiblesse également.
Enfin, dès lors que Russes, Chinois et Turcs se montrent déterminés à bousculer
et combattre l’influence occidentale, nous devons sans tarder nous atteler à la
rétablir là où elle est le plus menacée et où ils sont les plus actifs, dans
les Balkans, au cœur historique, géographique et culturel de l’Europe. Si la
crise ukrainienne fait flotter sur l’année qui commence un parfum de guerre
froide, c’est une rivalité de puissances bien plus vaste et de plus long terme
dont elle est l’enjeu et le révélateur.
Pascal Canfin
> [Présidence française de l’UE et lutte contre le changement
climatique] Nous allons accélérer les négociations en cours, au Conseil et au
Parlement européen, sur les quatorze textes qui composent le paquet climat
2030, qu’il s’agisse des normes de CO2 des voitures ou de la refonte
du marché carbone. Avec une priorité : le mécanisme d’ajustement carbone
aux frontières (MACF). A ce paquet, il faut ajouter deux projets de directive
sur lesquels la France veut aussi avancer d’ici à mars. Celui sur les batteries,
qui doit permettre à l’UE de devenir le deuxième producteur mondial derrière la
Chine en 2025, quand aujourd’hui tout est fait en Corée du Sud, au Japon
ou en Chine. Et celui sur la déforestation importée, qui interdira les
importations dans l’UE de bœuf, de soja, d’huile de palme, de café et de cacao
s’ils contribuent à la déforestation.
> [Taxe carbone aux frontières de l’UE] La mise en
place de ce mécanisme sera une première mondiale. Le MACF a été défendu sans
succès par Chirac, Sarkozy et Hollande. Aujourd’hui, c’est une proposition de
loi européenne, on ne discute plus du principe, mais de ses modalités. C’est
une victoire majeure pour mettre le climat dans les règles commerciales et
lutter contre le dumping climatique de nos concurrents. Et je souhaite qu’il
soit le plus ambitieux possible. Nous pouvons imaginer avoir plus de secteurs
couverts, comme l’industrie chimique, et aller plus vite que le propose la
Commission, soit une mise en place avant 2026. Par ailleurs, en l’état actuel
de la proposition, une voiture produite par Renault à Tanger (Maroc), qui
utilise de l’acier turc, ne serait pas soumise au MACF, contrairement à la même
voiture, produite en France, avec le même acier turc. Il faudra corriger cette
faille.
> Les quotas gratuits [dont bénéficient les industriels
en matière de carbone] doivent baisser. Ils doivent être réservés aux
industriels qui investissent pour décarboner leur production. Comme
ArcelorMittal, qui s’est engagé à investir 1 milliard d’euros pour
produire de l’acier décarboné à Dunkerque (Nord). On touche ici au cœur de la
réforme : notre priorité absolue doit consister à déclencher les
investissements, privés et publics, qui doivent permettre de respecter notre
objectif pour 2030, et que la Commission estime à 390 milliards d’euros
par an.
> [Encourager les investissements publics dans la
transition écologique] Ce sera l’objet de la réforme du pacte de stabilité et
de croissance et des règles budgétaires. Elle doit bien sûr poursuivre un
objectif de soutenabilité budgétaire dans la situation post-Covid-19, mais elle
doit permettre aux Européens d’investir plus dans leurs priorités et autoriser
un choc d’investissements verts. Il y a aujourd’hui un alignement des planètes
inédit. Les nouvelles coalitions au pouvoir en Allemagne et aux Pays-Bas
veulent investir et, pour cela, elles ont besoin de flexibilités au niveau
européen. Une véritable révolution culturelle est en train de se faire en
Europe : assumer tous ensemble que l’on a des investissements à réaliser.
C’est historique. Je milite pour qu’une part des investissements verts –
jusqu’à 1 point de produit intérieur brut (PIB) – fasse l’objet d’un traitement
spécifique, par exemple soit exclue du calcul du déficit. Demander un
traitement dérogatoire pour tous les investissements verts, ce serait pénaliser
les pays qui ont déjà fait des efforts. Mais le niveau de 1 point de PIB
d’investissements en plus permet d’atteindre nos objectifs climat.
> Dans le monde réel, on ne peut pas demander à la
Pologne de passer de 80 % à 0 % de charbon sans gaz ni nucléaire. Il
fallait trouver des compromis politiques pour avancer – par exemple, autoriser
le gaz uniquement pour sortir du charbon, à condition que les centrales ne
dépassent pas une certaine quantité d’émissions de gaz à effet de serre et avec
la date couperet de 2030. Et la proposition de la Commission ne classe pas le
gaz et le nucléaire dans la catégorie « verte »
de la taxonomie, mais dans la catégorie « transition ». Le gaz n’est
évidemment pas vert puisque c’est une énergie fossile. Quant au nucléaire, il
est décarboné, mais parce qu’il pose des risques et génère des déchets
spécifiques, il ne peut être classé dans une catégorie verte au même titre que
les renouvelables. A cela s’ajoute une obligation de transparence spécifique
pour le gaz et le nucléaire dans la taxonomie. Au total, le compromis de la
Commission nous permet d’avancer sans décrédibiliser la taxonomie.
> Il y a toujours un risque que l’action climatique soit
prise en otage par les conservatismes et par des gouvernements illibéraux.
C’est pour cela que, malgré mon très fort soutien au reste du paquet climat, je
suis opposé à l’extension du marché du carbone au chauffage et
au carburant que propose la Commission. Pour la Pologne et la Hongrie,
c’est totalement inacceptable, car cela aurait un coût pour les ménages, en
termes de pouvoir d’achat, bien plus élevé qu’en France. Ce serait un choc
social énorme. Sauf à le compenser par un fonds social massif, et des
transferts financiers entre l’ouest et l’est du continent, dont ne veulent pas
les frugaux. C’est une erreur majeure de la Commission d’avoir proposé ce
mécanisme. Car il donne la possibilité aux pays de l’Est de bloquer l’ensemble
du paquet climat. Nous devons donc le recalibrer en profondeur.
(…) Il faut faire en sorte que les particuliers, à travers leur chauffage et
leur carburant, ne soient pas touchés, afin d’éviter un effet « gilets
jaunes » européen. Je propose que le nouveau marché carbone ne concerne
que les entreprises, à travers leurs bâtiments commerciaux, et les poids
lourds. Il faudra diminuer le fonds social en conséquence. A un moment où l’on
se bat contre la hausse du prix de l’énergie, étendre le marché carbone au
chauffage serait difficilement explicable.
Le coût politique de l’extension du marché du carbone, comme le conçoit la
Commission, serait majeur, mais l’impact climatique serait très faible parce
que l’immense majorité des déplacements de particuliers sont contraints,
notamment dans les territoires où il n’existe pas d’alternatives à la voiture
individuelle.
> [Lutter contre la déforestation importée] C’est une
première mondiale, et c’est une bataille qui a été menée par la France. On va
interdire l’entrée dans le marché unique de produits qui ne peuvent pas
garantir qu’ils ne sont pas issus de la déforestation, à travers des
certificats adossés à des photos satellite. On utilise la puissance du marché
européen pour fixer des règles du jeu qui s’appliquent au reste du monde. C’est
le cœur de notre théorie du changement.
> Je suis le premier à reconnaître cette réalité :
nous n’en avons jamais fait autant sur l’environnement et les émissions de CO2
diminuent plus qu’avant, mais pas encore assez pour que la France respecte
l’accord de Paris sur le climat. Il faut donc accélérer.
> Barbara Pompili et moi-même sommes très attachés aux
trois dimensions du rapport RTE pour atteindre la neutralité carbone
en 2050. D’abord, l’efficacité énergétique, les économies d’énergie et la
sobriété : il faut diminuer notre consommation d’énergie de 40 %
d’ici à 2050, par exemple en isolant beaucoup mieux nos logements. Ensuite, les
scénarios de référence prévoient autour de 70 % de renouvelables dans le
mix électrique au même horizon et enfin de réinvestir dans le nucléaire. Il est
clair que le mode de vie actuel des plus riches est insoutenable sur le plan
écologique. Pour avoir une chance de gagner la bataille climatique, il faut
passer du « ou » au « et », changer de comportement et
aussi développer l’innovation. On a, par exemple, besoin d’électrifier les
voitures, mais aussi de réduire leur part dans la mobilité.
> Mon objectif est de créer une écologie de gouvernement.
Dans aucune démocratie au monde, les Verts n’ont été élus à la tête d’un
gouvernement. Même en Allemagne, où l’on trouve le parti Vert le plus mature en
Europe. Il
vaut mieux que d’autres personnes fassent le job dans les partis au pouvoir
pour lutter contre le dérèglement climatique.
Si seuls les Verts devaient s’en charger, on aurait un problème : cela
voudrait dire que l’on y arriverait peut-être en l’an 3000. Je n’ai rien contre
Europe Ecologie-Les Verts. Je constate seulement que l’écologie de posture qui
est la leur est totalement inefficace pour gagner la bataille écologique.
Les grandes transformations, dans l’histoire, se sont faites en additionnant
des forces contraires. Prenez la création de l’Etat-providence, elle appartient
à toutes les forces politiques. De la même façon, la responsabilité de gagner
la bataille climatique appartient à tout le monde.
C’est pourquoi, pour le Green Deal, on travaille ensemble avec Ursula von der
Leyen, qui est de droite, Frans Timmermans, socialiste, et moi, chez Renew. On
fait avancer la transition écologique infiniment plus que Yannick Jadot. Cela
fait quinze ans qu’il est parlementaire européen, donnez-moi un seul sujet
qu’il ait fait avancer au niveau européen.
Valérie Hayer
> Changer l’Europe pour faire avancer la France
ce n’est pas « en remettre une couche » c’est rester fidèle à nos engagements
français et européens. Ces convictions nous les assumons et les défendons avec
fierté. N’en déplaise aux aigris sans projet…
Irène
Tolleret
Annick Girardin a
annoncé 20m pour les entreprises de pêche affectées par le Brexit. Avec la Réserve
d'ajustement au Brexit, que j'ai eu l'honneur de négocier pour Renew Europe, l'UE viendra bientôt
en soutien de nos pêcheurs avec plusieurs centaines de millions.