vendredi 14 janvier 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron, neuf points devant Pécresse et Le Pen

Selon la 5e vague du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 26% (-0,5) des intentions.

Les secondes sont Valérie Pécresse, (17% / =) et Marine Le Pen (17% / +0,5) suivies d’Eric Zemmour, (13,5% / =) et de Jean-Luc Mélenchon (9% / -0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (57%-43% / -1) et face à Valérie Pécresse (53,5%-46,5% / =).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,5% (+1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9,5% (+0,5)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 7% (+0,5)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0% (-0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 26,5% (-05)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 17% (+0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (-0,5)
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 13,5% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16,5% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)

 

 

La quotidienne centriste du 14 janvier 2022. Droit de vote aux Etats-Unis: ce n’est pas Biden qui risque de perdre mais la démocratie

Une nouvelle loi sur le droit de vote qui permet de garantir à tous les Américains de pouvoir remplir leur devoir électoral a été votée par la Chambre des représentants.

Elle vient pour contrer toutes les lois adoptées par les législatures d’Etat aux mains du Parti républicain et qui ont pour but d’empêcher nombre d’électeurs d’aller voter. Evidemment, cela concerne quasi-exclusivement toutes les personnes qui choisissent un candidat démocrate…

La mobilisation pour que cette liberté fondamentale soit sauvegardée et même restaurée dans certains endroits du pays ne vient pas de Joe Biden mais est un mouvement de fond qui, depuis des années, lutte contre les menées des radicaux et des extrémistes de droite qui n’ont trouvé que ce moyen pour avoir une chance de gouverner le pays!

Nombre de personnalités, notamment centristes, dont l’ancien président Barack Obama ou l’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, font partie d’un mouvement pour les droits civiques qui ressemblent fort à celui mené dans les années cinquante et soixante pour donner une réelle égalité à la communauté noire du pays.

Un de ses promoteurs, mort il y a peu, était John Lewis, ancien compagnon de route de Martin Luther King – c’est dire si la question n’a jamais vraiment été réglée – et dont une loi votée porte son nom a déjà été adoptée en août dernier par la Chambre de représentants mais est bloquée par les sénateurs républicains.

«Freedom to vote» (liberté de voter), la nouvelle loi adoptée par les représentants en ce mois de janvier reprend celle de Lewis et y ajoute d’autres dispositions mais risque bien de se heurter au même mur républicain, d’où la volonté de Biden de changer la règle du «filibuster» qui permet à une minorité de sénateurs d’empêcher le vote de certains textes.

Il faut prendre conscience de la régression qui est en cours aux Etats-Unis qui, lentement, par coups de boutoir, ne sont plus tout à fait une démocratie et aurait pu ne plus l’être du tout si le coup d’Etat de Trump avait réussi le 6 janvier.

A ce propos, d’ailleurs, la justice américaine vient d’arrêter des membres de groupes d’extrême-droite proches du populiste démagogue sous l’accusation d’avoir voulu empêcher sciemment le fonctionnement de l’Etat de droit ce qui les expose à vingt ans de prison.

Et c’est bien la démocratie qui sera la perdante, et non le président démocrate ou son parti, comme le disent faussement leurs adversaires, si cette loi sur la liberté de vote n’est pas adoptée.

Et il ne s’agit pas d’une lutte partisane mais bien d’un combat vital.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron toujours devant suivi de Le Pen et Pécresse à égalité

Selon la 8e vague du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 24% (-1) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (18% / =) et Valérie Pécresse (18% / +1).

Eric Zemmour est à 12% (-1), Jean-Luc Mélenchon  à 10% (+1).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate du RN 56%-44% (=) et face à la candidate de LR avec 54% contre 46% (=).

Concernnant les candidatsd du Top5, on note une hausse d’un point de Pécresse et de Melenchon, une stabilité pour Marine Le Pen et une baisse de Macron et de Zemmour d’un point.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3%:(+1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (+1)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (-1)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):24% (-1)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 18% (+1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13% (-1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 13 janvier 2022. Boris Johnson, l’homme qui fait honte aux britanniques

La participation répétée à des fêtes secrètes alors que son gouvernement obligeait la population à un confinement strict est certes une faute politique conséquente mais n’est aucunement le plus blâmable et critiquable comportement de Boris Johnson depuis qu’il est premier ministre du Royaume-Uni n’en déplaise à certains élus de son parti qui lui demandent instamment de démissionner de son poste à ce sujet alors que les sondages montrent que les Travaillistes caracolent en tête des intentions de vote et que les centristes du Parti Libéral démocrate ont remporté des élections dans des fiefs séculaires du Parti conservateur.

Avoir menti sciemment à ses compatriotes lors de la campagne en faveur du Brexit afin de pouvoir devenir premier ministre, n’avoir absolument aucune politique afin de gérer la sortie de l’UE pour laquelle il s’est battu puis de faire face aux conséquences de celle-ci qui impactent durement l’économie du pays ainsi que sa gestion erratique et chaotique de l’épidémie de la covid19 sont des raisons beaucoup plus solides pour mettre à la porte du 10 Downing street un personnage qui n’aurait jamais du pouvoir s’y installer.

Boris Johnson est un des pires représentants de ces populistes démagogues et sans vergogne qui ont fleuri ces dernières années un peu partout dans le monde parce que, lui, ne se bat pour aucun autre idéal que son ambition personnelle dans une démarche narcissique des plus détestable.

Homme sans idée, sans éthique, sans parole – voir son irrespect de l’accord du Brexit signé avec l’Union européenne qu’il trahit tous les jours –, il n’a aucun sens du bien commun et de l’Etat et sera considéré sans doute et à juste titre comme un des plus incompétents des premiers ministres du Royaume-Uni.

Et il faudra du temps à son pays pour solder sa gouvernance catastrophique.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]