Voici une sélection, ce 5 janvier 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Covid19] Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste
toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les
non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le
faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Nous mettons une pression sur les
non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités
de la vie sociale. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner
de force. Et donc, il faut leur dire: à partir du 15 janvier, vous ne pourrez
plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez
plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne
pourrez plus aller au ciné…
> Tant que je serai dans mes
fonctions, il n’y aura pas d’augmentation d’impôts.
> La Birmanie célèbre ce 4
janvier, le 74e anniversaire de son indépendance. À son peuple meurtri par un
coup d'État, la France dit sa solidarité. Nous appelons à la libération de tous
les prisonniers politiques, à la fin de la répression et au respect des
aspirations démocratiques.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
> [Covid19] Le taux d'incidence dépasse 1800. 20
000 Français atteints par la COVID-19 sont actuellement hospitalisés. 272 de
nos compatriotes en sont décédés hier. Et pendant ce temps, certains
s'évertuent à faire des coups politiques. C'est purement irresponsable.
Je salue les groupes qui vont permettre de
reprendre sans délai l'examen de ce texte majeur. Je regrette que «Les
républicains» n'aient pas eu le même sens des responsabilités et je ne
comprends pas davantage que 32 d'entre eux se soient opposés hier au pass
vaccinal.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
> À partir du 4 janvier, 7 collectivités
testeront des radars sonores. Une première étape pour lutter efficacement
contre la présence excessive du bruit dans nos vies !
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Covid19 et impact sur la croissance des nouvelles mesures de
protection] Un impact faible. Omicron perturbera évidemment notre vie sociale
au mois de janvier, mais nous avons pris les mesures nécessaires pour éviter la
désorganisation de notre économie. Je reste très confiant pour la croissance
française: nous démarrons l’année avec un solide acquis de 2,2 % et notre
économie bénéficie à plein des réformes de fond engagées depuis 2017. Je
maintiens donc notre prévision de croissance pour 2022 à 4 %. Nous
apportons une aide ciblée et rapide aux secteurs concernés par les restrictions.
Je reste ouvert à tout dispositif supplémentaire qu’ils pourraient me proposer,
notamment sur les exonérations de charges sociales.
Ces mesures ciblées devraient coûter une centaine de millions d’euros. Nous
avons été prévoyants: il nous reste des crédits budgétaires de 2021 sur la
mission urgence pour les financer. Par ailleurs, en 2021, la croissance
sera supérieure aux 6,25 % annoncés et nous donnera de meilleures recettes
fiscales: comme promis, l’intégralité de ces recettes sera affectée à la
réduction du déficit, qui sera significativement inférieur à 8 %, contre
8,2 % anticipé. Preuve que nous pouvons conjuguer soutien aux entreprises
et saine gestion des finances publiques.
> Prenons la mesure du défi: en quelques mois, le coût de
l’électricité a été multiplié par cinq. Et pourtant, contrairement aux autres
peuples européens, les Français n’ont pas vu leur facture d’électricité
augmenter en 2021. En 2022, nous continuerons à protéger les ménages
comme les PME notamment industrielles contre cette explosion des prix de
l’énergie, qui explique plus de la moitié de l’inflation en Europe. La baisse
de la fiscalité sur la consommation d’électricité garantira en 2022 cette
protection, pour un coût total pouvant aller jusqu’à 8 milliards d’euros.
Mais elle ne sera probablement pas suffisante pour absorber les 35 à 40 %
de hausse des factures que nous anticipons. Nous travaillons donc avec EDF à
une solution complémentaire. Nous présenterons cette solution dans les
prochains jours. La promesse du premier ministre de plafonner la hausse des
tarifs de l’électricité des particuliers à 4 % en 2022 sera tenue.
> [Pouvoir d’achat] Le gouvernement a déjà beaucoup fait.
L’indemnité inflation, le chèque énergie, le gel des tarifs du gaz et le
bouclier tarifaire sur l’électricité sont des réponses fortes et immédiates.
Sans parler de notre ligne de force: le travail et la valorisation du travail.
Cent euros de plus pour la prime d’activité, une baisse de 5 milliards des
premières tranches de l’impôt sur le revenu, la suppression de la taxe
d’habitation, la suppression des charges sur les heures supplémentaires, le
développement de l’intéressement et de la participation, autant de mesures
efficaces pour doper le pouvoir d’achat des Français.
> Qui a remis de l’ordre dans les comptes publics et
sorti la France de la procédure pour déficits publics excessifs en 2018?
Notre majorité, que dirigeait Édouard Philippe à l’époque. Qui a refusé la
solution de facilité de la hausse des impôts et baissé au contraire la pression
fiscale de 50 milliards d’euros en cinq ans? Notre majorité. Qui a évité
un tsunami de faillites et une explosion du chômage pendant la crise, qui
auraient entraîné un naufrage de nos finances publiques? Notre majorité encore.
Certains candidats à la présidentielle ont la mémoire courte sur leur propre
bilan, je le tiens à leur disposition.
> Sur tous les sujets régaliens, nous avons fait preuve
de fermeté. Contrairement aux majorités précédentes par exemple, qui avaient
supprimé la double peine pour les étrangers en situation irrégulière, le
président de la République et Gérald Darmanin ont prévu qu’un étranger condamné
pour certains délits exécuterait sa peine en France puis serait expulsé. Nous
avons doublé le nombre de policiers aux frontières, augmenté de
1,7 milliard par an le budget des armées, accéléré la procédure de
traitement des demandes d’asile, refusé les visas au Maroc, à la Tunisie et à
l’Algérie quand ils ne délivrent pas les laissez-passer consulaires nécessaires
au retour de leurs ressortissants. Le régalien est un point fort du bilan du
président de la République.
> Nous proposons un projet d’intérêt général, nous ne
donnons pas de gages à des électorats. La logique de dépassement doit prévaloir
sur la logique des clans. Tout simplement parce que le dépassement est une
méthode qui évite la polarisation excessive de la société et qui donne des résultats.
Regardez ce que nous avons réussi à faire en matière fiscale par exemple, avec
la suppression de l’ISF, la baisse des impôts de production ou la taxation des
géants du numérique. Certains en ont rêvé, nous l’avons fait.
> Tout politique doit muer pour perdurer.
> Diminuer le nombre de fonctionnaires ne fait pas un
projet en soi. Sous mon autorité, le ministère des Finances a réduit de 11.000
le nombre de ses agents, parce que cela pouvait se faire tout en améliorant la
qualité de service avec la numérisation des outils. Valérie Pécresse refuse de
dire où et comment elle supprimerait des fonctionnaires. Dans la police? La
gendarmerie? Les tribunaux? Les hôpitaux?
> L’éducation et la culture sont les sujets centraux des
dix prochaines années. Pourquoi? Parce que l’éducation et la culture sont les
conditions de l’unité de la nation. C’est le moyen le plus efficace et le plus
juste pour lutter contre les inégalités sociales à la racine. Jean-Michel
Blanquer a apporté des réponses fortes à ce défi en restaurant l’apprentissage
des savoirs fondamentaux et en dédoublant les classes de primaire dans les
quartiers prioritaires. Nous devons poursuivre l’effort au collège, à
l’université et tout au long de la vie avec la formation continue. La
revalorisation de la formation et de la carrière des enseignants qui est
engagée est aussi une priorité. Enfin, le président de la République a eu
raison de soulever à Marseille la question de l’autonomie des établissements
scolaires et des expérimentations locales.
> [Drapeau européen sous l’Arc de triomphe] Triste
polémique, petite polémique portée par des responsables politiques qui
rétrécissent la France. La nation française n’est-elle pas suffisamment
puissante, sûre de sa culture, consciente de son génie national pour accepter
de pavoiser son Arc de triomphe pendant deux jours avec le drapeau européen
sans que cela ne suscite ni peur, ni inquiétude?
> Je ne suis pas un homme de parti. Ma responsabilité
première est d’obtenir des bons résultats sur le front de la croissance et de
l’emploi, tout en préparant la France aux grands défis économiques à venir. La
tâche est d’autant plus exigeante que nous faisons face à des bouleversements
majeurs: les tensions géopolitiques grandissent entre la Chine et les
États-Unis, les chaînes de valeur se réorganisent, la course aux technologies
de pointe est engagée, le réchauffement climatique reste une réalité à
combattre. La campagne présidentielle en France ne doit pas escamoter ces
questions, qui inquiètent nos compatriotes. Le choix de cette présidentielle,
c’est agir ou subir. Tous ceux qui ressassent le refrain du déclin matin, midi
et soir en sont les premiers promoteurs. Avec le président, nous préférons
agir. Nous refusons de subir notre destin, nous voulons le construire, pour
affirmer la place de la France au 21e siècle.
> Le PGE [Prêt garanti par
l'État] a été une protection efficace contre les
faillites. Les TPE ayant contracté un PGE et qui se trouveraient aujourd’hui en
grande difficulté pourront bénéficier d'un étalement du remboursement jusqu'à
10 ans et d'un report du début du remboursement à fin 2022.
> Il y a eu très exactement 697.000 prêts garantis par l'État, des
contrats souscrits par les entreprises. Donc, ça a été massif. Et c'est ce qui
a assuré la protection la plus efficace contre les faillites des entreprises.
Il y a aujourd'hui quelques milliers d'entreprises, de très petites
entreprises, commerçants, artisans, hôteliers, restaurateurs, personnes qui
travaillent dans le bâtiment, dans les travaux publics... C'est pour nous,
25.000 à 30.000 entreprises qui voient arriver l'échéance du printemps prochain
en se disant «Je ne vais pas arriver à rembourser». Nous allons les aider et
nous allons leur apporter une solution.
Si elles sont en difficulté, il faut que, très concrètement, elles s'adressent
à la Médiation du crédit et qu'elles demandent l'une des deux solutions que
nous leur proposons : soit un étalement de leurs prêts garantis par l'État.
Normalement, on ne peut pas aller au-delà de six ans. Là, nous avons prévu que
l'étalement pour ces entreprises-là pourrait aller jusqu'à dix ans. Et la
deuxième possibilité qui leur sera offerte, c'est de commencer à rembourser non
pas au printemps prochain, mais six mois plus tard, à la fin de l'année 2022.
(...) Je précise que tout ça a été validé par la Commission européenne, par le
gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et par la
Fédération bancaire française avec laquelle je signerai un accord en début de
semaine.
Florence Parly
(ministre des Armées)
> Lancement de la nouvelle plateforme nationale
de calcul quantique avec dans le cadre de la stratégie quantique de la France
lancée par en janvier 2021. La nouvelle plateforme sera mise à disposition
d’experts, de chercheurs, de startups et d’industriels. Elle sera un espace de
test, de synergie et de découverte pour exploiter tout le potentiel de cette
technologie. L’objectif est simple : construire une filière quantique
souveraine. Pour gagner aujourd’hui les combats de demain.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
> Le bilan est là : lorsque Valérie Pécresse
était en responsabilité, il y a eu 12500 postes de policiers et gendarmes en
moins. Grâce à l’action d’Emmanuel Macron, il y aura 10000 policiers et gendarmes supplémentaires par
rapport à 2017 d'ici la fin du quinquennat.
> Nous condamnons et nous
poursuivons les utilisateurs et les trafiquants de faux pass sanitaires. 435
enquêtes judiciaires ont été ouvertes. J’ai demandé aux services de
cybersécurité de la police nationale et de la gendarmerie d’être particulièrement vigilants.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Face à la covid19 j’ai demandé aux services
de santé au travail de faciliter la vaccination des salariés. Le projet de loi
prévoira ainsi de décaler les visites médicales obligatoires pour permettre aux
médecins du travail de se consacrer à la vaccination.
> [Covid19] Je suis consternée par
l’alliance des LR avec le RN et LFI pour faire obstruction à l’adoption d’un
texte qui propose des mesures pour faire face à la flambée de l’épidémie et
protéger les Français. Ça masque sans doute l’absence de ligne chez les LR.
> [Covid19] L’ensemble des
opérateurs qui ont un rôle essentiel pour notre pays ont mis en place des plans
de continuité d’activité afin d’assurer la continuité de notre vie économique
et sociale. C’est le cas du service public de l’emploi.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] L’objectif du pass vaccinal est de sauver des
vies et de protéger nos hôpitaux. C’est une mesure de sang-froid, de
responsabilité, digne d’un pays qui n’a jamais baissé les bras. Nous devons
faire bloc face à nos ennemis, les variants Delta & Omicron, en protégeant
les français.
> [Covid19] Il n’est jamais contradictoire de protéger la
santé de notre société et la santé des Français. L’un ne va pas sans l’autre.
Les règles d’isolement qui entrent en vigueur respectent cet équilibre.
> [Covid19] Delta menace nos
réanimations par ses formes graves. Omicron menace nos lits de médecine par ses
formes symptomatiques nombreuses. Dans les deux cas, le vaccin avec rappel
protège. Le télétravail, la limitation des grands rassemblements et le pass
vaccinal freinent.
> Il y a ce soir 64 enfants hospitalisés en réanimation
pédiatrique pour un covid grave, c'est deux fois plus que le maximum enregistré
en novembre ou décembre avec 30 enfants un jour donné. (…) Les risques pour un enfant
de présenter une forme grave sont très faibles, mais il y en a. (…) Les études
disponibles montrent qu'un enfant vacciné a beaucoup moins de risques de
développer une forme grave.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Créer de nouveaux médicaments, accélérer la transition
écologique, résoudre des équations jusque-là insolvables. Voilà, entre autres,
ce que pourrait permettre l'ordinateur quantique. Un an après le lancement de
la stratégie quantique par Emmanuel Macron, le travail s'intensifie.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> La présidence française du Conseil de l’Union
européenne est un moment essentiel pour faire avancer notre agriculture : en
limitant les distorsions de concurrence, en allant plus loin dans la
réciprocité des normes, avec la nouvelle PAC.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> [Covid19] Depuis 18 mois, notre cap est clair :
malgré l'épidémie, maintenir l'accès des Français à tous les services publics.
Nous ne revivrons plus jamais les fermetures du premier confinement. Nous
tiendrons cet engagement.
> [Covid19] 30 députés LR ont voté pour la suppression
du pass vaccinal,
dont le porte-parole de Valérie Pécresse. (…) Madame Pécresse, elle est candidate à la
présidentielle. Avec un certain nombre de ses amis, elle fait le tour des
plateaux télés ces derniers jours pour dire qu'elle est évidemment responsable,
pour le pass vaccinal. Du coup se pose une question: soit elle n'est pas
capable de tenir ses troupes (...), soit, et là c'est encore plus dangereux ça
veut dire que ça s'appelle la duplicité: dire une chose
aux médias, faire voter le contraire. Dans les deux cas, c'est irresponsable.
> [Covid19] Quel contraste navrant
entre ces députés satisfaits de leur pièce de théâtre, partis se coucher tôt,
et les infirmières lassées d'avoir soigné toute la nuit des patients non
vaccinés à l'hôpital. Le triste spectacle d'une opposition qui s'affaiblit
elle-même.
> Les fake news, la
désinformation, les rumeurs, ça abîme la démocratie.
> [Télétravail] Les entreprises
publiques qui ne joueront pas le jeu seront sanctionnées.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
> [Covid19] Notre responsabilité est là. Pas
seulement pour le gouvernement et sa majorité mais pour tous ceux qui
prétendent à des responsabilités : éviter des drames, penser aux malades
présents ou potentiel, lutter contre la pandémie et non pas manœuvrer et jouer
l’obstruction.
> [Covid19] Chaque heure compte
pour mettre en oeuvre ces mesures sanitaires. Les Français nous regardent.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
> Le gouvernement soutient résolument le 3919, plateforme d'écoute essentielle
pour recueillir la parole des victimes de violences et les orienter, désormais
ouverte 24h/7j. Merci aux répondantes pour leur engagement.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> [Covid19] Quand Valérie Pécresse n’arrive même pas à tenir
ses troupes sur le pass vaccinal, on assiste à une belle prestation d’incohérence,
d’irresponsabilité et de politique politicienne. Les malades et nos soignants
apprécieront.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
> Concept novateur : le féminisme qui exclut
totalement les femmes. Valérie Pécresse appelle ça le féminisme «pas contre les hommes» et ça donne
12 conseillers exclusivement masculins dans son organigramme de campagne.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
> «Tant que je serai dans mes fonctions, il n’y aura
pas d’augmentation d’impôts» (Emmanuel Macron). Et cela après 5 ans de baisse continue, 52Mds€, tant pour
les Français que pour nos entreprises.
> Malgré la crise l’année 2022
démarre aussi avec des bonnes nouvelles. Le déficit public que nous pensions à
8,2% en 2021 sera inférieur à 8%. Nous maintenons notre prévision de croissance
à 4% en 2022 tout comme notre prévision de déficit à 5%.
> L’avance immédiate pour le
crédit d’impôt services à la personne est une belle reforme. C’est un gain de
trésorerie pour les particuliers employeurs et c’est une manière de lutter
contre le travail illégal. Nous aidons tout le secteur à se développer.
> En réponse à l’extrême-droite et
ses affabulations. Bilan contre (absence de) bilan! (…) Vous avez essayé de
tracer un bilan, mais la réalité, c'est que vous ne connaissez pas ce pays. Votre
bilan à vous, c'est le silence et la protestation. Votre programme, c'est le néant
! Votre horizon, c'est rien!
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> [Covid19] Une chose est sûre : si tous les
Français étaient vaccinés, nous aurions beaucoup moins de contraintes pour tous.
Emmanuel Macron tient
des propos de vérité et prend des décisions courageuses pour protéger nos
concitoyens, quand bien même elles ne plaisent pas à tout le monde.
> [Covid19] Depuis janvier 2020,
les capacités de production française de masques
sanitaires chirurgicaux et FFP2 ont été multipliées par trente, passant de 3,5M
de masques par semaine à plus de 100M. Et la France a également relocalisé la
matière première.
> [Coûts de l'électricité] Le
premier bouclier c'est le nucléaire. C'est ce qui permet aujourd'hui aux
industriels français sur près de la moitié de leurs factures de payer leur
électricité à 42 euros du MWh.
> Le secteur automobile traverse
une transformation fondamentale (...) et nous devons accompagner les
sous-traitants de la filière. 400 entreprises ont vu leur projet de
transformation accélérer grâce au plan de relance.
> L' industrie a été dès le 19e
siècle un moteur des avancées sociales et du droit du travail. Elle a
bouleversé la condition des femmes devenues salariées, acquérant ainsi considération
et indépendance économique.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Covid19] Nous sommes un pays dans lequel les
gens se sont fait massivement vaccinés [...] Mais s'il y a moins de
vaccinations, il y a plus de fermetures, c'est mécanique.
> Chaque année, policiers et
gendarmes interviennent à 400000 reprises pour sauver femmes et enfants face
aux violences intra familiales, parfois au péril de leur vie.
> Le rôle des intervenants sociaux
en commissariats et brigades de gendarmerie est primordial pour protéger les
victimes de violences conjugales. 404 sont désormais à l'œuvre sur le
territoire. Chaque département sera doté d'intervenants sociaux.
> Le mot féminicide montre à quel
point il y a eu une prise de conscience vis-à-vis de la réalité de ce que
vivent les femmes.
> Héberger pour mieux protéger les
victimes de violences conjugales ! 4000 places en plus d'hébergement depuis
2017. Plus de 20 000 logements sociaux attribués aux femmes victimes de
violences depuis le Grenelle des violences conjugales.
> L’arme à feu est le premier mode
opératoire de féminicides. Depuis le Grenelle des
violences conjugales, police et gendarmerie
peuvent saisir les armes des conjoints violents dès la plainte. Nous avons
rendu cette saisie automatique.
> D’un côté Valérie Pécresse clame
qu’elle est pro-pass vaccinal et de l’autre côté son porte-parole vote contre à l’Assemblée
nationale. D’un côté elle défend la laïcité et de l’autre côté elle
finance Gims. Il y a un problème de cohérence.
> Notre ambition: Attirer
d'avantage d'étrangers très qualifiés & mieux les accueillir. ✓ L'acquisition d'un «passeport
talent» concerne également les salariés qualifiés
d'entreprises innovantes, chercheurs, créateurs d'entreprise, artistes...
> C'est l'honneur de la France
d'être une terre d'asile & de garantir une protection à celles et ceux qui
en ont besoin. Pour améliorer l’accueil et l’intégration à la République des
demandeurs d’asile,
le gouvernement agit : 4700 places d'hébergement en plus en 2021.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Covid19] Le pass vaccinal est un outil qui va
nous permettre de vivre avec le virus dans une période difficile, comme dans
d’autres pays européens.
> [Covid19] C’est un coup
politique d’un cynisme absolu [de la part de l’opposition], il y avait des
députés cachés derrière les rideaux, juste venus pour faire reporter l’examen
du pass vaccinal [à l’Assemblée]. Ce n’est pas à la hauteur de la situation.
> Nous devrions être fiers de
porter les idées françaises en Europe ! Nous continuerons, n’en déplaise à ceux
qui confondent l’élan patriotique avec le petit commerce électoral.
> Le débat est très sain. Ce qui
est lamentable, ce sont les contre-vérités et le grand écart idéologique : le 9
décembre Valérie Pécresse copiait-collait les propositions européennes du Président de la République, le 31 elle copiait le message
de M. Le Pen.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- [Covid19] Les oppositions disent
qu’il y a à nouveau un procès contre la démocratie, qu’il n’y a pas de
démocratie dans ce pays depuis la crise sanitaire. C’est la douzième fois,
le douzième texte depuis le début de la pandémie. Première chose. Deuxièmement,
les députés sont libres, ils font ce qu’ils veulent. La preuve, ils ont décidé
de suspendre et de reporter. Eh bien, écoutez, libre à eux. Et puis de toute
façon, on va avancer dans le texte. Ils n’ont pas voulu siéger cette nuit, je
peux le comprendre. Je pourrais penser qu’ils siègent ce week-end à la
place.
> [Covid19 et écoled] La doctrine a évolué. Cette
histoire de tests faits par les familles, c’est déjà en place depuis le début
de décembre. Je vous rappelle que précédemment quand il y avait un cas dans la
classe, on fermait la classe. Ensuite, on a dit que quand qu’il y avait un cas
dans la classe, on faisait tester tous les élèves. Les élèves négatifs
reviennent bien évidemment et les élèves positifs restent isolés. Oui,
aujourd’hui on évolue. On a fait évoluer les règles. on ne cesse de s’adapter,
de s’ajuster et notre objectif, vous l’avez bien compris, est de ne pas fermer
les écoles. Donc on teste massivement les élèves pour garder les classes
ouvertes.
> [Covid19 et école] On fait tester tout le monde de
manière extrêmement régulière. Et encore une fois, si je regarde un peu en
arrière, rappelez-vous il y a quelques mois, que disaient les oppositions
? «Mais c’est très simple, on n’a qu’à faire tester massivement les élèves». Eh
bien voilà, c’est exactement ce que l’on fait aujourd’hui. Alors, je ne vous
dis pas que c’est simple pour les élèves, pour les familles et même pour les
professeurs, je le reconnais. Vous savez, moi je suis mère de famille et mon
fils est positif. Eh bien, je vais lui faire la série de tests comme tout le
monde. Pour les professeurs, évidemment c’est compliqué puisqu’une fois qu’on a
vérifié le test antigénique ou PCR, il y a deux autotests donc il faut une
attestation des familles. Donc oui, c’est compliqué mais au final, qu’est-ce
qu’on veut pour nos élèves ? Est-ce qu’on veut les confiner ? Est-ce qu’on veut
fermer les écoles ? Ou bien est-ce qu’on joue à ce jeu-là qui est un petit peu
difficile mais au final, tout le monde reste en classe ?
> [Covid19 et école] Il y a des professeurs malades, oui.
Il y a même des professeurs qui ne peuvent pas venir parce qu’ils ont un enfant
malade donc il faut les remplacer. Donc on va renforcer la présence des
personnels remplaçants. Et puis il y a une ultime solution encore qui est de
mettre les classes en distanciel. On l’a fait tout au long de la crise.
Malheureusement, on a un peu l’expérience donc on va encore faire cela aussi
pour permettre cette continuité pédagogique.
> [Covid19 et école] Le Parlement a voté 20 millions
d’euros. Cela c’est clair, c’est la contribution de l’État. Parce qu’en
principe, ces capteurs de CO2, c’est d’abord la responsabilité des
collectivités. Les mairies pour les écoles, les conseils départementaux pour
les collèges et bien sûr, les conseils régionaux pour les lycées. Je rappelle
qu’il y a déjà un lycée sur deux équipé de capteurs de CO2. Alors vous savez
qu’il y a une candidate LR à l’élection présidentielle qui est aussi présidente
de région mais déjà il faut qu’elle commence par les équiper. Ensuite, dans la
pratique, il y a une note qui a été passée la semaine dernière hier encore aux
préfets, aux recteurs, justement pour le process. C’est très simple, si les
collectivités veulent équiper toutes les classes, et encore ce n’est pas toutes
les classes qui sont concernées car on peut aérer ces classes et parfois c’est
plus compliqué. Si les collectivités disent “là ou là, il faut des capteurs”,
il faut s’adresser aux préfets et aux recteurs. Et il y a un financement de
l’État à hauteur de 20 millions d’euros qui a été voté.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Covid19] Un Président clair et cash : notre
objectif est que les Français se fassent tous
vacciner parce que la vaccination protège et permet de lutter contre la crise Covid19 pour notre santé et celle de nos proches,
pour les soignants.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les propos de Valérie Pécresse [sur l’Assemblée nationale] révèlent sa méconnaissance du Parlement et son mépris pour
l’Assemblée nationale comme pour le travail des députés. Un mélange aigre
d’insuffisance et de suffisance.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Covid19] L'objectif reste le même : qu’au 15
janvier la loi puisse être adoptée, promulguée et entre en application.
> [Covid19] Il y a un problème de
cohérence quand le matin sur les plateau, la candidate LR dit qu’elle soutient
le pass vaccinal et l’après-midi même, son porte parole et la majorité des
députés LR appellent à voter contre.
> [Covid19] Dans les hôpitaux, les
médecins n’invoquent pas un horaire tardif pour arrêter de soigner nos
concitoyens qui sont atteints par le covid. La responsabilité était d’examiner
ce texte y compris dans la nuit.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Nous avons toujours assumé de
faire porter la contrainte sur ceux qui refusent la vaccination. C'est, en
substance, et en reprenant une expression de Georges Pompidou, ce que dit Emmanuel Macron. C'est cash, et
il a raison : nous devons continuer de convaincre !
> [Covid19] Il y a les petits «coups»
des oppositions, et il y a la sécurité des Français. Les députés LaREM, eux, ne jouent pas avec la
santé de tous et seront mobilisés aussi longtemps que nécessaire pour voter le pass vaccinal. C'est ça, être un
responsable politique.
> [Covid19] Après deux semaines de
suspension, les oppositions refusent de continuer à siéger après minuit.
Certains font de l’irresponsabilité le ciment de leur alliance de circonstance.
Nous, nous restons constants. Notre priorité : la santé des Français.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> [Covid19] Avec Emmanuel
Macron, notre seule préoccupation est la
protection des Français. Et pour cela la ligne est claire : vaccination, vaccination,
vaccination, et pass vaccinal.
> Avec les radars sonores, la
France se hisse à l'avant-garde de la lutte contre les nuisances sonores,
véritable enjeu de santé publique.
Philippe Berta
(député)
On comprend mieux pourquoi Pécresse avait quitté LR.
Des responsables (Abad, Jacob, Pécresse) pour le pass sanitaire et des députés
LR ultra-droitisés qui le bloquent. Coupables et responsables. La santé de nos
concitoyens avant tout.
Erwan Balanant
(député)
> [Covid19] En pleine crise
sanitaire, les oppositions refusent de siéger prétextant qu’il est tard! Ce
soir, j’ai une pensée pour tous les personnels de santé qui veilleront toute la
nuit les malades. Eux n’arrêteront pas de travailler !
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> [Covid19] Ceux qui emmerdent les Français en
faisant déprogrammer des interventions, en occupant les réanimations, en
épuisant nos soignants, en obligeant le reste de la population à subir des
restrictions, ce sont les antivax.
Nathalie Loiseau
> Avoir été députée et dénigrer les
parlementaires Valérie Pécresse, ce n’est pas ce qu’on attend de vous. Ce n’est ce qu’on
attend d’aucun candidat à la présidence de la République d’ailleurs.
> Autour de Valérie Pécresse, pas une seule femme. 2
hypothèses:
- aux LR personne ne s’en est aperçu. Pour un « parti de
gouvernement », c’est ennuyeux;
- ou bien personne ne s’en est ému.
Alors c’est consternant.
> [Covid19] À quoi reconnait-on un
populiste? À ce qu’il traite une crise sanitaire comme une aubaine politique,
au risque de se fourvoyer à répétition mais sans remord. Le récapitulatif des
outrances et des sorties de route de Jean-Luc Mélenchon dressé par Olivier
Véran vaut le détour.
> [Covid19] S’il vous plaît, les
LR et Valérie Pécresse: ne parlez plus de la surcharge des hôpitaux et de
l’épuisement des soignants. Plus jamais. Vous venez de leur montrer que vous
n’en avez vraiment, mais vraiment rien à faire en fait. On espère que vous avez
bien dormi.
Laurence Farreng
La Conférence sur l’avenir de l’Europe, c’est une initiative unique pour
refonder notre Union européenne, pour lui donner plus de force et de puissance.
Améliorer notre fonctionnement et rendre les politiques plus proches des
citoyens. Donc c’est à la fois un grand moment de réflexion institutionnelle,
de refonte institutionnelle et à la fois une grande consultation citoyenne,
démocratique comme cela n’a jamais été fait auparavant. La Conférence, comme
son nom l’indique, c’est une assemblée qui se réunit régulièrement à
Strasbourg.
Premier point : 800 citoyens européens ont été tirés au sort pour participer à
ces assemblées qui travaillent sur des sujets thématiques. Il y en a plusieurs,
de la lutte contre le réchauffement climatique aux politiques jeunesse en
passant par l’immigration. Ils se réunissent à Strasbourg pour contribuer avec
les représentants des Parlements européens et nationaux, avec le Conseil, avec
la Commission, avec le Comité des régions, à des phases de réflexion.
Deuxième point : il y a une grande consultation qui a été lancée en ligne et à
laquelle tous les citoyens peuvent apporter leurs idées. Cette consultation, on
peut la retrouver sur internet en tapant “Conférence sur l’avenir de l’Europe”.
Et puis à l’échelle de nos États membres, il y a des initiatives. En France,
Clément Beaune, Secrétaire d’État aux affaires européennes, et Marc Fesneau,
ministre des Relations avec le Parlement, ont mené les consultations à
l’échelle de toutes nos régions. Et là, nous avons beaucoup d’idées qui
apparaissent. Par exemple, j’étais à la restitution : il y a beaucoup de
volonté sur un système de santé plus égalitaire, plus global à l’échelle de
l’Union européenne, idem pour les jeunes. Beaucoup de citoyens demandent à ce
que notre éducation soit davantage harmonisée pour que les compétences soient
mieux partagées et pour que les jeunes aient accès plus facilement à
l’emploi.
Depuis mai dernier, 30 000 contributions ont été faites par les citoyennes et
citoyens sur la plateforme de la Conférence. Et ce qu’on voit, c’est que les
attentes sont plus d’Europe pour une Europe plus forte à l’échelle
internationale mais aussi des États forts qui travaillent mieux entre eux, avec
plus de convergence sur des domaines qui ne sont pas encore vraiment dans les
compétences de l’Union européenne. Par exemple, la santé, l’éducation. Sur tout
cela, alors qu’on nous prédit une vague de populisme, on voit que les citoyens
attendent plus de l’Europe.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les propos de Valérie Pécresse [sur l’Assemblée nationale] révèlent sa méconnaissance du Parlement et son mépris pour
l’Assemblée nationale comme pour le travail des députés. Un mélange aigre
d’insuffisance et de suffisance.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Covid19] L'objectif reste le même : qu’au 15
janvier la loi puisse être adoptée, promulguée et entre en application.
> [Covid19] Il y a un problème de
cohérence quand le matin sur les plateau, la candidate LR dit qu’elle soutient
le pass vaccinal et l’après-midi même, son porte parole et la majorité des
députés LR appellent à voter contre.
> [Covid19] Dans les hôpitaux, les
médecins n’invoquent pas un horaire tardif pour arrêter de soigner nos
concitoyens qui sont atteints par le covid. La responsabilité était d’examiner
ce texte y compris dans la nuit.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Nous avons toujours assumé de
faire porter la contrainte sur ceux qui refusent la vaccination. C'est, en
substance, et en reprenant une expression de Georges Pompidou, ce que dit Emmanuel Macron. C'est cash, et
il a raison : nous devons continuer de convaincre !
> [Covid19] Il y a les petits «coups»
des oppositions, et il y a la sécurité des Français. Les députés LaREM, eux, ne jouent pas avec la
santé de tous et seront mobilisés aussi longtemps que nécessaire pour voter le pass vaccinal. C'est ça, être un
responsable politique.
> [Covid19] Après deux semaines de
suspension, les oppositions refusent de continuer à siéger après minuit.
Certains font de l’irresponsabilité le ciment de leur alliance de circonstance.
Nous, nous restons constants. Notre priorité : la santé des Français.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> [Covid19] Avec Emmanuel
Macron, notre seule préoccupation est la
protection des Français. Et pour cela la ligne est claire : vaccination, vaccination,
vaccination, et pass vaccinal.
> Avec les radars sonores, la
France se hisse à l'avant-garde de la lutte contre les nuisances sonores,
véritable enjeu de santé publique.
Philippe Berta
(député)
On comprend mieux pourquoi Pécresse avait quitté LR.
Des responsables (Abad, Jacob, Pécresse) pour le pass sanitaire et des députés
LR ultra-droitisés qui le bloquent. Coupables et responsables. La santé de nos
concitoyens avant tout.
Erwan Balanant
(député)
> [Covid19] En pleine crise
sanitaire, les oppositions refusent de siéger prétextant qu’il est tard! Ce
soir, j’ai une pensée pour tous les personnels de santé qui veilleront toute la
nuit les malades. Eux n’arrêteront pas de travailler !
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> [Covid19] Ceux qui emmerdent les Français en
faisant déprogrammer des interventions, en occupant les réanimations, en
épuisant nos soignants, en obligeant le reste de la population à subir des
restrictions, ce sont les antivax.
Nathalie Loiseau
> Avoir été députée et dénigrer les
parlementaires Valérie Pécresse, ce n’est pas ce qu’on attend de vous. Ce n’est ce qu’on
attend d’aucun candidat à la présidence de la République d’ailleurs.
> Autour de Valérie Pécresse, pas une seule femme. 2
hypothèses:
- aux LR personne ne s’en est aperçu. Pour un « parti de
gouvernement », c’est ennuyeux;
- ou bien personne ne s’en est ému.
Alors c’est consternant.
> [Covid19] À quoi reconnait-on un
populiste? À ce qu’il traite une crise sanitaire comme une aubaine politique,
au risque de se fourvoyer à répétition mais sans remord. Le récapitulatif des
outrances et des sorties de route de Jean-Luc Mélenchon dressé par Olivier
Véran vaut le détour.
> [Covid19] S’il vous plaît, les
LR et Valérie Pécresse: ne parlez plus de la surcharge des hôpitaux et de
l’épuisement des soignants. Plus jamais. Vous venez de leur montrer que vous
n’en avez vraiment, mais vraiment rien à faire en fait. On espère que vous avez
bien dormi.
Laurence Farreng
La Conférence sur l’avenir de l’Europe, c’est une initiative unique pour
refonder notre Union européenne, pour lui donner plus de force et de puissance.
Améliorer notre fonctionnement et rendre les politiques plus proches des
citoyens. Donc c’est à la fois un grand moment de réflexion institutionnelle,
de refonte institutionnelle et à la fois une grande consultation citoyenne,
démocratique comme cela n’a jamais été fait auparavant. La Conférence, comme
son nom l’indique, c’est une assemblée qui se réunit régulièrement à
Strasbourg.
Premier point : 800 citoyens européens ont été tirés au sort pour participer à
ces assemblées qui travaillent sur des sujets thématiques. Il y en a plusieurs,
de la lutte contre le réchauffement climatique aux politiques jeunesse en
passant par l’immigration. Ils se réunissent à Strasbourg pour contribuer avec
les représentants des Parlements européens et nationaux, avec le Conseil, avec
la Commission, avec le Comité des régions, à des phases de réflexion.
Deuxième point : il y a une grande consultation qui a été lancée en ligne et à
laquelle tous les citoyens peuvent apporter leurs idées. Cette consultation, on
peut la retrouver sur internet en tapant “Conférence sur l’avenir de l’Europe”.
Et puis à l’échelle de nos États membres, il y a des initiatives. En France,
Clément Beaune, Secrétaire d’État aux affaires européennes, et Marc Fesneau,
ministre des Relations avec le Parlement, ont mené les consultations à
l’échelle de toutes nos régions. Et là, nous avons beaucoup d’idées qui
apparaissent. Par exemple, j’étais à la restitution : il y a beaucoup de
volonté sur un système de santé plus égalitaire, plus global à l’échelle de
l’Union européenne, idem pour les jeunes. Beaucoup de citoyens demandent à ce
que notre éducation soit davantage harmonisée pour que les compétences soient
mieux partagées et pour que les jeunes aient accès plus facilement à
l’emploi.
Depuis mai dernier, 30 000 contributions ont été faites par les citoyennes et
citoyens sur la plateforme de la Conférence. Et ce qu’on voit, c’est que les
attentes sont plus d’Europe pour une Europe plus forte à l’échelle
internationale mais aussi des États forts qui travaillent mieux entre eux, avec
plus de convergence sur des domaines qui ne sont pas encore vraiment dans les
compétences de l’Union européenne. Par exemple, la santé, l’éducation. Sur tout
cela, alors qu’on nous prédit une vague de populisme, on voit que les citoyens
attendent plus de l’Europe.