A en croire les conservateurs de droite et de gauche et leurs médias affiliés, la réforme serait une sorte de jeu politique pour punir ceux qui en sont les destinataires.
Ce serait donc le cas, en particulier, des réformes de la retraite, de l’assurance chômage, de l’hôpital, de la fonction publique, de la SNCF et ainsi de suite.
Or, la réforme n’a pas évidemment de but punitif mais cette exigence nécessaire d’adapter la société à la réalité d’un moment.
C’est d’ailleurs pour cela que la réforme n’est pas un moment politique mais un processus sans fin qui permet de ne jamais être à contretemps de cette réalité, donc des perdants.
La réforme des retraites, par exemple, ce n’est pas faire travailler plus longtemps par un simple plaisir sadique.
Il s’agit seulement de prendre en compte la situation actuelle tout en essayant de sauver le système des retraites en l’adaptant aux défis du moment comme la baisse de la natalité, la compétition internationale ou l’impossibilité pour la société de le financer en l’état face au fonctionnement de l’économie mondiale.
Ceux qui s’opposent à cette réforme oublie de dire que si elle n’est pas réalisée à temps, c’est à une tout autre mise à niveau, bien plus douloureuse, que le pays sera confronté quelques années plus tard.
Cela s’appelle de l’irresponsabilité populiste.
N’oublions jamais que le monde en continuel mouvement.
Quand on est immobile c’est qu’on est déjà mort.
Cela vaut pour l’organisation de la société en déplaise aux conservateurs qui rêvent d’un retour en arrière qui serait létal pour l’avenir du pays et de sa population.
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