Après la Russie de Poutine et l’Iran de Khamenei, un autre peuple grogne contre son dictateur, c’est celui de la Chine où la politique liberticide et répressive de Xi Jinping est ouvertement critiquée avec des slogans pro-démocratie lors de manifestations notamment celles des plus jeunes.
C’est tout autant le confinement extrême face au virus de la covid19, dû notamment aux désastreux vaccins chinois – que les populistes nous vantaient en Europe il n’y a pas si longtemps! – que les problèmes économiques et la chappe de plomb qui s’est abattue sur une société civile contrôlée et mise constamment sous surveillance depuis l’accession de Xi à la tête du Parti communiste qui sont au centre de la contestation.
Pour l’instant, le mouvement débute et les participants sont peu nombreux mais il est tellement difficile d’exprimer une critique dans ce régime dictatorial que l’on peut considérer qu’il est tout de même le symptôme d’une rébellion beaucoup plus large, nombre de mécontents n’osant évidemment pas défier ouvertement des forces de répression particulièrement violentes et craignant de se retrouver dans des camps pendant des années.
Quoi qu’il en soit, les Russes comme les Iraniens et les Chinois nous montrent que la liberté et la démocratie demeurent des aspirations des peuples sous le joug de régimes totalitaires.
Et cela est une bonne nouvelle même si l’on est guère optimiste sur la possibilité qu’ils ont de se libérer de leur chaîne actuellement.
Pour autant, les révoltes et révolutions sont des éruptions qu’il est souvent difficile de prévoir même s’il est ensuite possible de retracer le bouillonnement et les raisons qui les ont permis.
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