Voici une sélection, ce 23 octobre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> Nous nous félicitons de l'accord des
dirigeants de l'UE sur les principes fondamentaux de la baisse des prix de
l'énergie:
- Plafonnement temporaire du prix de l'essence -
Déploiement d'urgence des énergies
renouvelables
- Achats groupés de gaz
- Approche européenne.
Nous demandons que des mesures audacieuses dans l'intérêt des Européens soient
convenues d'urgence!
> Nous devons agir maintenant pour plus d'efforts mondiaux pour stopper le changement climatique! Tous les pays doivent mettre à jour leurs engagements nationaux en matière d'émissions et les principaux émetteurs doivent mettre en place des politiques de réduction de CO2 solides et ambitieuses pour suivre la voie vers la neutralité climatique!
> Nous nous félicitons des sanctions convenues par les ministres des Affaires étrangères de l'UE, visant le régime iranien. La mort de Mahsa Amini et la persécution en cours nécessitent une réponse internationale. Nous avons exigé des sanctions et elles ont été prononcées. Nous n'arrêterons pas de défendre les femmes en Iran !
> Il y a cinq ans, Daphne Caruana Galizia a été tuée parce qu'elle était une journaliste effectuant un travail d'enquête vital à Malte. Nous lui rendons hommage et rappelons à quel point le travail de chaque journaliste est crucial et nécessaire pour la démocratie. L'Europe doit être un endroit sûr pour les journalistes!
> Nous condamnons fermement le meurtre de deux personnes devant un bar LGBTIQ à Bratislava. L'UE doit être un endroit sûr pour tous, quelle que soit leur orientation sexuelle.
Dragos
Pislaru
En ces temps difficiles nous avons besoin de solidarité:
- avec le peuple d'Ukraine
- avec les personnes vulnérables de notre société
- avec nos entrepreneurs dont ceux des PME
- entre les États membres de l'UE.
Nous avons besoin d'une réponse forte de l'UE pour faire face à la crise sociale
et économique!
Nicolae Ştefănuță
> [Budget de l'UE 2023] Nous avons voté un budget de l'UE qui doit aider
nos concitoyens à affronter la crise énergétique et l'inflation, et aider nos
PME à se redresser plus rapidement. Nous avons augmenté chaque ligne budgétaire
que nous pouvions pour aider notre peuple.
Nous devons lutter contre les conséquences de la guerre en Ukraine, ensemble,
dans la solidarité en montrant à Poutine que la démocratie peut surmonter tous
les obstacles.
Notre budget parle de principes et de valeurs, ne laisse personne de côté.
Izaskun
Bilbao Barandica
> [Enfants et personnes à risque disparus] Plus une personne reste
portée disparue, plus le risque est grand. Plus les données et la coordination nous aideront à mieux évaluer
chaque situation et à prioriser et promouvoir des enquêtes rapides qui
éviteront de nombreux problèmes. Nous devons redoubler de vigilance dans les
cas impliquant des enfants et des disparitions dans les zones
transfrontalières.
Katalin
Cseh
> Alors que des obus russes réels tuent des civils innocents à Kiev et
dans le reste de l'Ukraine, le gouvernement Orban envoie de la propagande
anti-UE à chaque foyer. Dans
leur monde tordu, l'agresseur est… Bruxelles.
Malik
Azmani
> Nous n'arrêterons pas de nous battre pour une Europe au service des
citoyens européens !
- Une coopération renforcée en matière de défense
- Une économie florissante
- Un euro plus fort
- Un nouveau pacte Asile et Migration
- Une réforme de l'UE.
Ensemble, renouvelons l'Europe!
Nils
Torvalds
> La COP27 sera entièrement
consacrée aux pertes et aux dommages et, en particulier dans la situation
actuelle où nos objectifs sont mis au défi par la militarisation de l'énergie,
nous, au sein de l'UE, devons montrer que nous sommes plus engagés que jamais.
Nous ne pouvons pas échapper à nos obligations climatiques mondiales communes.
Caroline Nagtegaal
> [Règlement de soutien au transport propre par route, par eau ou via
les aéroports en Europe] Renew Europe souhaite rendre les transports propres
plus accessibles à nos citoyens et à nos entreprises, et le règlement sur les
infrastructures pour les carburants alternatifs adopté aujourd'hui soutiendra
exactement cet objectif. S'il y a plus de points de recharge électrique et de
ravitaillement en hydrogène le long des autoroutes européennes, l’augmentation
du nombre de voitures à émissions nulles et faibles en circulation dans toute l'Europe
deviendra une réalité.
Ramona Strugariu
> La direction de toute agence décentralisée de l'UE doit montrer
l'exemple tant en termes de performance que d'engagement envers les valeurs de
notre Union. Frontex mérite mieux que le désastre laissé par l'ancienne
direction exécutive. La décision d'aujourd'hui de refuser la décharge aidera
l'Agence dans son chemin réformateur. Ensemble, nous pouvons construire un
Frontex digne de confiance qui assure la sécurité de nos frontières et respecte
les normes les plus élevées de respect des droits fondamentaux, comme le
précise son mandat. L'Agence bénéficie de tout notre soutien dans la mise en
œuvre complète de son mandat.
Michal Šimečka
> La haine homophobe est à l'origine des meurtres de Bratislava et il est
grand temps d'y mettre fin. Nous ne pouvons pas considérer ce meurtre horrible
de deux jeunes hommes, devant un bar LGBTI, de manière isolée. Il s'est produit
dans le contexte d'une polarisation à long terme de notre société et de la
propagation de la haine, qui sont le fait d'individus spécifiques et d'acteurs
politiques concrets. J'appelle tous les partis politiques de Slovaquie et
d'Europe à cesser de diviser la société et à ne pas utiliser de discours
haineux à l'encontre des membres de toutes minorités.
Maite Pagazaurtundúa
> Les meurtres homophobes de Bratislava sont la partie émergée d'un iceberg de préjugés. Le processus de radicalisation est aujourd'hui beaucoup plus facile sur une base individuelle. Parce que l'on tue un véritable être humain du fait d'un préjugé. Le poison des préjugés déshumanise le regard. La première chose à faire est d'empêcher les meurtres et ensuite de répondre à l’ampleur des préjugés. De plus, la haine socialement motivée entraîne la haine en sens inverse, comme des cellules miroirs. Eurocrime peut nous aider à rendre visible l'obligation d’agir. Le Conseil doit le promouvoir.
Caroline
Nagtegal
> Le transport propre est fondamental pour atteindre nos objectifs
climatiques! Pour faire de la transition verte une réalité, nous avons besoin
d'une conduite propre rapide et facile. C'est pourquoi nous avons voté cette
semaine pour qu'un réseau de recharge solide et convivial pour les véhicules
électriques soit déployé en Europe.
Nicolas
Danti
> Alors que la Russie bombarde Kiev, Berlusconi raconte comment il a
rétabli «un peu» les relations avec Poutine. PPE [groupe de la droite au
Parlement européen] toujours rien à dire sur qui vous représente en Italie ?
J'espère que le nouveau ministre des Affaires étrangères italien ne se laissera
pas influencer par les histoires de cadeaux et de vodka
Javier
Nart
> Nous exigeons la cessation immédiate de la situation de torture à laquelle
est soumise la figure de l'opposition nicaraguayenne Dora María Téllez,
actuellement en prison et dont la santé se détériore chaque jour.
Abir
Alsahlani
> Femmes. La vie. Liberté.
Tant que le peuple iranien ne sera pas libre, notre fureur sera plus grande que
celle des oppresseurs. Jusqu'à ce que les femmes iraniennes soient libres, nous
resterons aux côtés des manifestants iraniens!
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> En tant que gouvernement fédéral, nous travaillons
dur pour freiner les prix de l'électricité et du gaz. La guerre de l'énergie lancée par Poutine ne doit pas conduire à
la destruction des structures saines qui se sont construites dans notre pays
depuis des décennies dans les entreprises et les métiers de taille moyenne.
> La base des freins aux prix de l'électricité et du gaz et autres aides a été créée. Le Bundestag vient de lancer le plan de 200 milliards d'euros. Dans cette guerre énergétique, nous devons utiliser notre force économique pour la soutenir.
> Nous avons besoin d'investissements record pour la protection du climat ! L'argent public ne manque déjà pas. Mais nous pourrions avoir besoin de plus d'argent privé pour le processus de transformation.
> Je suis pour une politique énergétique sans idéologie. Cela signifie également que nous devons jeter un coup d'œil à nos gisements nationaux de pétrole et de gaz, à la fois en mer du Nord et sur terre avec ce que l'on appelle le fracking. Cela contribuerait également à notre sécurité énergétique.
> L'énergie nucléaire n'est pas une solution permanente. Nous voulons juste construire un pont avec elle. En tant que gouvernement fédéral, nous avons un plan à long terme : nous voulons faire de l'Allemagne l'un des pays leaders dans le domaine des énergies renouvelables.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> Le gouvernement avait juré la main sur le cœur, qu’il avait tiré les
leçons de la crise de la covid19 et que les soins de santé allaient être
refinancés et aujourd'hui le gouvernement a décidé de sacrifier ce secteur qui
est déjà à la peine.
> Le budget fédéral 2023, un «bazooka énergie» comme le dit le Premier ministre? Plutôt un petit pistolet à eau
> C’est très bien d’annoncer que les mesures de TVA à 6%, de 166 euros d’aide vont être prolongées 3 mois de plus, mais ce n’est pas ça qui permet aux citoyens de payer leurs factures!
> Quand on dit aux entreprises qu’elles vont pouvoir, au premier et deuxième trimestre de l’année prochaine, demander un report de paiement de 7% des cotisations patronales, c’est très bien, mais ce n’est pas ça qui va leur permettre d’assumer les surcoûts énergétiques. Vous prenez l’artisan boulanger, le boucher, toutes les professions de l’alimentaire, soit 300.000 emplois, ils sont aujourd’hui aux abois.
> Il aurait fallu tempérer l’augmentation des coûts de l’énergie via un bouclier tarifaire, comme en France, en Espagne, au Portugal, ou encore en Allemagne, soit bloquer le prix du gaz à 100 euros le Mégawatt. Cela aurait permis de diminuer la facture par deux ou par trois de manière immédiate pour les citoyens.
> [Budget 2023] Il n’y aura pas, en lucidité d’autres solutions de court terme qu’un accroissement de l’endettement public. Est-ce que c’est génial comme hypothèse? Non, mais ça coûtera moins cher que d’avoir des coûts qui explosent en allocation de chômage, en santé mentale, ou en revenu d’intégration sociale si on ne fait rien. Donc, je le dis clairement, les mesures qui ont été annoncées hier sont le plus petit commun dénominateur d’une majorité qui a le mérite d’avoir joué sa survie mais en attendant les gens continuent de crever. C’est là où le rendez-vous avec l’urgence a été loupé.
> De manière même cynique, le gouvernement a décidé, sans qu’il n’y ait de raison valable pour le faire, de diminuer les crédits temps quand il s’agit d’être aux côtés de son enfant gravement malade ou handicapé. Mais quel est le sens de fustiger des cas de figure aussi spécifiques où il y a une vulnérabilité d’un public qui doit être accompagnée? Le gouvernement s’est trompé de cible !
> On a un problème majeur dans ce pays, qui est celui de
la non efficacité des politiques publiques. (…)
Aujourd’hui, on n’a pas de cap, on a besoin pour que cet État puisse se
redéployer, que ce fameux taux d’emploi de 80 pourcents puisse être
atteint. (…) On est dans un régime qui est dépassé, qui n’est pas moderne, et
il y a urgence pour ces réformes structurelles de fond. Si on veut se redresser
et aujourd’hui le gouvernement a loupé ce rendez-vous."
> UE : un «corridor dynamique» des prix à encore mettre en place... Nouvelle rhétorique qui fera florès sans nul doute. Donc tout reste à faire... Raison de plus pour plafonner (puisque c'est une solution) les prix en Belgique en attendant cette éventualité. Il y a urgence!
Catherine Fonck
(députée)
> Depuis
8 mois la Belgique tergiverse en renvoyant à l’UE
les décisions de plafond et de découplage des prix gaz/électricité. Hier le
sommet UE a décidé d’un «corridor» des prix tout en annonçant que tout était
encore à faire. Sérieusement pour le gouvernement belge il est temps d’agir.
> Les indépendants et PME qui ont peu ou pas de personnel mais beaucoup de dépenses énergétiques ne seront en rien aidés par les mesures du gouvernment. Fixer un prix client max électricité et gaz de 100€ le MWh permet de protéger l’emploi en amont plutôt que d’aider en aval quand c’est trop tard.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Refondation du Centre avec
alliance avec Les Engagés] DéFI n'a vocation à
intégrer aucun cartel et aucune négociation formelle de ce genre n'est en
cours. En revanche nos portes sont ouvertes à ceux qui se retrouvent dans nos
valeurs (défense des minorités, laïcité politique, bonne gouvernance).
> Mardi, une vingtaine de mineurs ont dormi dans la rue. Deux
jours plus tard, 125 personnes, des familles avec des enfants, ont été
refoulées par Fedasil faute de places. Ce spectacle est tout simplement insupportable.
Comment se fait-il qu’en Belgique, en 2022, des familles soient obligées de
dormir à la rue par manque de places dans les centres d’accueil? Comment ce gouvernement, pourtant composé de
partis progressistes, est-il devenu coupable de cette situation?
Près de 4.800, c’est le nombre de fois que votre gouvernement, et la politique
migratoire de votre parti en particulier, sont condamnés depuis le début de
l’année par les tribunaux pour le manque de places d’accueil
> Une chance et un honneur d'avoir pu, ce mardi, au Parlement, rencontrer le docteur Denis Mukgewe, «l'homme qui répare les femmes» et prix Nobel de la Paix. Un homme aussi inspirant que modeste, et dont la voix porte dans le monde entier.
Sophie Rohonyi (députée)
> > DéFI
pensait pouvoir au moins attendre que le gouvernement tienne ses promesses. La
réforme des pensions? Portée disparue. La réforme fiscale? Dans les limbes. Les
soins de santé? A nouveau mis à contribution. L’énergie? Des solutions en
paquets plutôt que du courage politique. Non, ce gouvernement ne protège pas,
aujourd’hui, l’ensemble de nos concitoyens
Il existe aujourd’hui des victimes collatérales du manque de courage de la
Vivaldi: les personnes qui habitent dans des immeubles à appartements et qui se
chauffent via un chauffage au gaz collectif; les mesures d’aide aux entreprises
laissent sur le carreau les milliers d’indépendants sans employés; la majorité
des citoyens confrontés au terme de leur contrat fixe avec leur fournisseur
d’électricité vont devoir assumer désormais l’explosion de leur facture.
Au niveau des économies, si elles sont évidemment nécessaires, elles ne peuvent
se faire en rognant les droits fondamentaux de nos concitoyens. Or, le
gouvernement annonce des coupes dans le budget des soins de santé qu’il avait
promis d’immuniser. Autre droit fondamental que le gouvernement rogne pour
faire des économies : le droit des parents à concilier vie privée et vie
professionnelle.
Ce gouvernement ne protégera pas les citoyens comme il le devrait. Il est un assembleur
de rustines et non «le» gouvernement réformateur dont notre pays avait pourtant
tant besoin
> Rencontre inoubliable avec Denis Mukwege «l’homme qui répare les femmes». Sa demande d’un TPI pour les atrocités commises au Congo doit être entendue. Le docteur Mukwege est un homme d’exception, de convictions et d’actions, qui met sa vie en danger pour protéger celle des autres. Un héros. Un modèle.
> [Bien-être animal] L’abattage avec étourdissement, l’interdiction du gavage & l’expérimentation animale… Défendre la voix des sans voix, notre combat commun!
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> La droite ne touchera pas aux droits, elle ne
libéralisera pas l'économie, elle n'abolira pas la RDC, elle mettra plus
d'argent pour les retraites. Il fera fondamentalement les mêmes choix que la gauche ferait. Plus d'argent public et peu de réformes. L'affrontement entre la droite et la gauche se fera sur des mots,
pas sur des faits.
La droite utilisera des mots de droite pour cacher le manque de
politiques de droite et la gauche descendra dans la rue contre les mots de
droite pour cacher le manque de propositions de gauche. La seule victime sera, comme toujours, la modernisation de
l'Italie.
> Berlusconi et Salvini feront tout leur possible pour saboter le travail de Meloni, comme nous l'avons vu ces derniers jours. Le risque n'est pas le fascisme, mais une coalition désunie incapable de gouverner le pays.
> Le gouvernement sait que s'il touche aux droits ou au positionnement international du pays, notre opposition sera dure, intransigeante et préjudiciable, et pas seulement au Parlement.
> Salutations à Giorgia Meloni. Avoir une femme Premier ministre qui s'est battue courageusement pour se présenter seule au poste de Présidente du conseil est un grand changement pour l'Italie. Nous serons dans l'opposition. Mais nous vous souhaitons du succès pour l'Italie.
> Il est temps de tirer les conséquences de notre façon de voter. Si nous continuons à voter sur la base de la mode du moment, nous allons nous planter et nous ne pouvons pas continuer à espérer que quelqu'un viendra nous décharger de la responsabilité de ce que nous avons décidé dans l'isoloir.
> La crise des Sudètes qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale et la crise ukrainienne présentent des similitudes étonnantes. L'histoire devrait nous apprendre que les dictateurs ne s'arrêtent pas aux illusions d'une paix imposée aux victimes de l'agression.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Le gouvernement Meloni est né, meilleurs vœux pour
un bon travail. Félicitations à la première femme premier ministre, espérons-le
avant une longue série. Nous voterons contre la confiance. Bon travail à la majorité mais aussi aux deux oppositions, la
réformiste et la populiste. Vive l'Italie.
> Le manque de stabilité est un problème majeur pour la démocratie. Les arguments de ceux qui m'ont interpellé pour la dérive autoritaire de notre réforme constitutionnelle sont inexistants face au risque de voir la démocratie perdre toute crédibilité. Sur ces questions, nous ne pouvons pas nous consoler avec la phrase habituelle : le temps est un gentleman. Beaucoup reconnaissent maintenant l'importance de ces réformes. Ce n'est pas assez. Nous devons travailler en Europe et en Italie pour renouveler les institutions. Sinon, la démocratie devient le domaine des médias sociaux et des messages instantanés qui produisent des dirigeants intérimaires.
> Merci à Mario Draghi. Pour ce qu'il a fait ce soir, pour ce qu'il a fait pendant cette année et demie. J'espère que tout le monde a maintenant compris pourquoi cela valait la peine de faire une crise gouvernementale pour retirer Conte et mettre Draghi. Et merci aux quelques-uns qui ne nous ont pas attaqués à l'époque.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On a sorti plus de 2,6 M de Canadiens de la
pauvreté depuis 2015. Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont des familles qui
ont plus d’argent dans leurs poches, des aînés qui peuvent maintenant profiter
de leur retraite et des enfants qui pourront réaliser leur plein potentiel.
Bien sûr, il y a encore du travail à faire. En cette Journée internationale
pour l’élimination de la pauvreté, on s’engage de nouveau à rendre la vie plus
abordable pour les Canadiens et à éliminer la pauvreté ici et dans le monde
avec nos partenaires.
> On s’attaque à la hausse du coût
de la vie et on travaille à rendre votre vie plus abordable.
La hausse du coût de la vie touche durement les familles, et bien des Canadiens
cherchent à joindre les deux bouts.
En présentant des mesures législatives permettant de doubler le crédit d’impôt
pour TPS durant six mois, de soutenir les familles avec enfants sans assurance
dentaire et d’aider 1,8 M de locataires au pays, on est là pour la classe
moyenne et ceux qui ont le plus besoin d’aide.
> On a dit qu’on ferait en sorte
qu’il soit impossible d’acheter, de vendre ou de transférer des armes de poing
où que ce soit au Canada. Et c’est ce qu’on a fait.
Désormais, on ne pourra plus acheter, vendre ou transférer des armes de poing à
l’intérieur du Canada – ni faire entrer au pays une arme de poing nouvellement
acquise.
Nous avons déjà interdit plus de 1 500 modèles d’armes à feu de style arme
d’assaut. Et nous continuerons de faire tout ce qu’il faut pour garder les
armes à feu hors de nos communautés.
Moins il y a d’armes à feu, plus nos communautés sont en sécurité. Voilà
pourquoi on instaure des mesures parmi les plus rigoureuses de notre génération
en matière de contrôle des armes à feu.
> Le Parti conservateur a voté contre notre projet de loi qui aiderait les parents à emmener leurs enfants chez le dentiste et qui aiderait 1,8 million de locataires. C’est inacceptable. Nous continuerons à travailler pour vous rendre la vie plus abordable.
> Face aux violations des droits de la personne par le
régime iranien, nous imposons des sanctions contre six individus et quatre
entités. Ils ont commis ou permis de flagrantes violations des droits de la
personne et disséminé de la propagande et vont répondre de leurs actes.
En clair: on va continuer d’utiliser tous les outils dont on dispose afin de
sévir contre le régime iranien pour ses agissements odieux, et on va rester
solidaires des Iraniennes et des autres personnes qui luttent pour leurs droits
fondamentaux.
> On impose des sanctions contre 34 individus et 1 entité complices de la désinformation et de la propagande russes. On continue d’augmenter la pression sur la Russie en réponse à ses violations des droits humains et à ses attaques contre l’Ukraine.
> En ce jour [18 octobre] de 1929, les femmes ont reçu le statut juridique de « personnes » au Canada. On fait des progrès depuis 93 ans, mais on peut encore faire avancer l’égalité des sexes.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> L'Amérique est le seul pays au monde qui sort de la
crise plus forte qu’avant celle-ci.
> Je me suis présenté à la présidence
pour reconstruire l'épine dorsale de la classe moyenne, pour construire une
économie de bas en haut et au milieu et pour m'assurer que l'économie était
plus forte qu'elle ne l'était avant la pandémie.
Depuis que je suis arrivé au pouvoir, c'est ce que nous avons fait : des
efforts de vaccination historiques qui ont sauvé des vies, aidé notre économie
à se remettre des emplois perdus pendant la pandémie; 10 millions d'emplois
créés, un record pour toute administration à ce stade d'une présidence; 3,5 %
de chômage, le taux plus bas depuis 50 ans; près de 700 000 emplois
manufacturiers créés avec des entreprises investissant des milliards de dollars
pour construire des industries du futur ici en Amérique, prouvant que «Made in America» n'est plus seulement un
slogan. Nous reconstruisons nos routes, nos ponts, nos ports, nos aéroports.
Nous fournissons de l'eau potable et un accès Internet haut débit à tous les
Américains. Et le prix de l'essence à la pompe baisse. Il a baissé de 1,20 $
depuis cet été, et rien que la semaine dernière, il a encore baissé de 10
cents.
Et nous avons une preuve supplémentaire que nous reconstruisons l'économie de
manière responsable. Mon administration a annoncé que cette année, le déficit a
diminué de 1,4 billion de dollars, la plus forte baisse sur un an de l'histoire
américaine. Permettez-moi de répéter cela : la plus forte baisse jamais
enregistrée du déficit fédéral. Soyons clairs: cette réduction record du
déficit comprend le coût de mon régime de prêts étudiants et tout ce que nous
payons d'autre. Le déficit est en baisse de 1,4 billion de dollars cette année,
même après 30 ans d'allègement de la dette payé à l'avance. Cela fait suite à
la baisse de 350 milliards de dollars du déficit l'année dernière. Et parce que
nous veillons à ce que les plus grandes entreprises paient leur juste part, en
sévissant contre les fraudeurs fiscaux milliardaire, et en donnant à Medicare
le pouvoir de négocier une baisse des prix des médicaments à l'avenir, ce qui
réduit l'un des coûts les plus importants que le gouvernement et les familles
doivent payer, nous réduirons, à cause de cela, le déficit de 250 milliards de
dollars supplémentaires au cours de la 10 prochaines années.
Nous passons d'une reprise économique historiquement forte à une croissance
régulière et stable tout en réduisant le déficit, en construisant une économie
où tout le monde va bien, où les pauvres ont un revenu supérieur, la classe
moyenne va bien, et les riches vont très bien. Ils ne sont pas perdants. Et
c'est la vision économique que j'ai eue pour l'Amérique et la raison pour
laquelle j'ai me suis présenté
Les républicains au Congrès ont une vision très différente. Les républicains du
Congrès adorent appeler les démocrates « gros dépensiers », et ils prétendent
toujours être pour moins de dépenses fédérales. Mais regardons les faits. Le
déficit fédéral a augmenté chaque année sous l'administration Trump, chaque
année où il était président. Il a augmenté avant la pandémie. Il a augmenté
pendant la pandémie. Il a augmenté chaque année. En fait, en trois ans avant
que le covid19 ne frappe, le déficit a gonflé de 400 milliards de dollars
supplémentaires. Ce sont les faits. Et l'une des principales raisons à cela est
que les républicains ont voté pour une réduction d'impôt de 2 billions de
dollars – une réduction d'impôt de Trump – qui a largement profité aux riches
et aux plus grandes entreprises. Et cela a creusé le déficit de manière
significative.
Sous ma présidence, les choses ont été différentes. Le déficit a diminué
pendant les deux années où j'ai été au pouvoir. Et je viens de signer une loi
qui va le réduire encore plus dans les décennies à venir.
Maintenant, les républicains au Congrès redoublent d'efforts pour faire
exploser à nouveau le déficit. Juste cette semaine – il est difficile
d'inventer ce genre de choses – les dirigeants républicains ont déclaré que
s'ils remportaient les élections de mi-mandat, ils allaient prolonger les
réductions d'impôt de Trump, qui doivent expirer dans quelques années. Ils ont
dit qu'ils abrogeraient l'impôt minimum sur les sociétés que je viens de
promulguer. Ils permettraient aux entreprises les plus grandes et les plus
prospères d'Amérique de recommencer à ne payer aucun impôt fédéral sur le
revenu, ce que 55 d'entre elles ont fait en 2020. Ils ont dit qu'ils abrogeraient
la baisse des coûts des médicaments sur ordonnance et que cela entrerait en
vigueur l'année prochaine. Si les républicains l'abrogent, cela augmentera les
coûts pour des millions de personnes âgées, et le coût du gouvernement fédéral
– pour le gouvernement fédéral sera des milliards de dollars. Mettez tout cela
ensemble et le plan républicain ajouterait environ 3.000 milliards de dollars
au déficit. C'est leur plan. C'est ce qu'ils ont fait sous mon prédécesseur, et
c'est ce qu'ils ont l'intention de refaire. Ajouter 3 billions de dollars
supplémentaires au déficit est imprudent, c'est irresponsable et cela
aggraverait l'inflation.
> Au cours des dernières années, nous avons été confrontés à certains des défis les plus difficiles de notre histoire, tant au pays qu'à l'étranger, mais nous réalisons de réels progrès. Nous devons juste continuer. Je sais que nous pouvons. Pour tout ce que nous avons traversé, je n'ai jamais été aussi optimiste quant à l'avenir de l'Amérique. Nous devons juste nous rappeler qui nous sommes. Nous sommes les États-Unis d'Amérique, et il n'y a rien au-delà de nos capacités. Et nous sommes mieux placés que tout autre pays au monde pour traverser cette période difficile. L'inflation est pire partout dans le monde. Alors gardez la foi.
> [Elections de mi-mandat] Je pense
que nous allons voir un changement de plus des sondages en notre faveur dans
les derniers jours. Et laissez-moi vous dire pourquoi je pense cela. Nous
commençons à voir quelques-unes des bonnes nouvelles sur l'économie. Les prix
du gaz sont en forte baisse dans 46 des 50 États à cause de ce que j'ai fait.
Nous allons dans la bonne direction, et il y a plus à venir. Le chômage était à
son plus bas niveau dans 11 États et 17 États ont des taux de chômage
inférieurs à 3%. Les nouveaux chiffres du déficit: il y a une diminution
record. Ce n'est jamais arrivé auparavant. L'élection n'est pas un référendum,
c'est un choix.
Et les républicains ont critiqué mon bilan économique, mais regardez ce dont
j'ai hérité et ce que j'ai fait. Et regardez ce qu'ils proposent. Ils veulent
doubler les réductions d'impôts de Trump pour les riches, les rendre
permanentes parce qu'elles vont expirer en 2025. Ils veulent envoyer des
emplois à l'étranger où les grandes entreprises peuvent, en fait, payer des
salaires plus bas, augmenter leurs profits. Et ce sont les réductions d'impôts
qui profitent le plus aux milliardaires et aux riches sociétés. (…)
Si les républicains obtiennent ce qu'ils veulent, le déficit va monter en
flèche, le fardeau fiscal va tomber sur la classe moyenne. (…) Ils ont trois -
pas un, pas deux - trois plans pour réduire les prestations de sécurité
sociale. Et ils ne vont pas s'arrêter là.
> On passe d'une reprise économique historique à une croissance plus régulière et stable tout en réduisant le déficit. Nous construisons une économie où les pauvres ont une chance de progresser, la classe moyenne s'en sort bien et les riches s'en sortent encore très bien. C'est la vision économique que je propose pour l'Amérique.
> L'an dernier, le déficit a diminué de 350 milliards de dollars. Cette année, il chutera de 1,4 billion de dollars. Et, parce que nous faisons payer aux entreprises leur juste part et que nous donnons à Medicare le pouvoir de négocier des prix plus bas, nous réduirons le déficit de 250 milliards de dollars supplémentaires au cours de la prochaine décennie.
> [Elections de mi-mandat de novembre] Les responsables républicains veulent doubler leur réduction d'impôt de 2017 pour les riches. Et ils veulent abroger notre nouvel impôt minimum sur les sociétés de seulement 15 %. Ensemble, cela ajouterait 3 000 milliards de dollars au déficit, afin d'accorder une réduction d'impôt moyenne de 70 000 dollars aux ménages des 0,1 % les plus riches.
> [Elections de mi-mandat de novembre] Les dirigeants républicains ont clairement indiqué qu'ils prolongeraient les réductions d'impôt imprudentes de Trump, permettraient aux entreprises riches de recommencer à ne payer aucun impôt et abrogeraient la baisse des coûts des médicaments sur ordonnance, ce qui coûterait des milliards au gouvernement fédéral. Leur plan ajouterait 3.000 milliards de dollars au déficit.
> [Elections de mi-mandat de novembre] Les républicains du Congrès disent que leur première priorité est d'abroger la loi sur la réduction de l'inflation. Leur objectif est de confronter les familles américaines à des difficultés. Leur mentalité est celle du ruissellement qui dit que ce qui se passe sur Main Street n'a pas d'importance tant que Wall Street va bien.
> Ma loi bipartisane sur les infrastructures remplace les tuyaux en plomb à travers l'Amérique parce que chaque personne et chaque enfant de ce pays devrait avoir accès à de l'eau potable.
> L'avenir des véhicules est électrique. Mais à l'heure actuelle, près de 75 % de la fabrication des batteries se fait en Chine. Ma loi sur les infrastructures investit dans la chaîne d'approvisionnement des batteries aux États-Unis, et je suis fier d'annoncer que 20 entreprises reçoivent 2,8 milliards de dollars de ce financement.
> Après avoir vu les prix de l'essence
augmenter au cours des dernières semaines, ils baissent à nouveau. C'est le
progrès. Mais ils ne diminuent pas assez vite et les familles souffrent.
J'ordonne à mon administration de prendre davantage de mesures pour réduire les
coûts, renforcer la sécurité énergétique et résoudre les problèmes
d'approvisionnement.
Premièrement: le département de l’énergie libérera 15 millions de barils
supplémentaires de la réserve stratégique de pétrole, une décision responsable
à un moment où il reste environ 400 millions de barils pour tout prélèvement
d'urgence. Je leur ai demandé de rester prêts à aller de l'avant avec des versions
supplémentaires si nécessaire.
Deuxièmement: nous devons augmenter de
manière responsable la production pétrolière américaine sans retarder notre
transition vers une énergie propre. Nous rachèterons du pétrole brut pour la
réserve stratégique de pétrole lorsque les prix chuteront, encourageant les
entreprises à investir dans la production, ce qui réduira les prix de l’essence
à l'avenir.
Troisièmement: il est temps que les sociétés énergétiques répercutent leurs
coûts réduits sur les consommateurs. Les raffineurs gagnent le double de ce
qu'ils gagnent normalement. Et les marges des détaillants sont supérieures de
plus de 40 % à la moyenne. Cela maintient les prix à la pompe plus élevés
qu'ils ne devraient l'être, et c'est mal.
> Mon engagement si j’étais élu président était de faire fonctionner le gouvernement et de servir le peuple. Offrir un allégement de la dette aux étudiants qui en ont le plus besoin alors qu'ils se remettent de la pandémie et se préparent à recommencer les paiements de prêt respecte cet engagement.
> Nous payons nos médicaments sur ordonnance plus cher que n'importe quel autre pays au monde. C'est scandaleux. Mais maintenant, au lieu que l'argent aille dans les poches des compagnies pharmaceutiques, il ira dans vos poches sous la forme d'une baisse des prix des médicaments.
> J'ai dit que lorsqu'il s'agit de lutter contre les changements climatiques, je n'accepterai pas de réponse négative. Je tiens parole.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Boris Johnson a laissé tomber notre pays et Liz Truss a saccagé notre économie. Les conservateurs ont prouvé à maintes reprises qu'ils n'étaient pas aptes à diriger notre grand pays. Nous n'avons pas besoin d'un autre premier ministre conservateur vacillant de crise en crise, nous avons besoin d'élections générales. Nous avons besoin que les conservateurs quittent le pouvoir et nous avons besoin de vrais changements. L'avenir de notre pays devrait être entre les mains des électeurs, et non des députés conservateurs qui ont causé tout ce chaos.
> Truss et ses collègues conservateurs ont saccagé notre économie et laissé des millions de personnes dans la misère. Permettre à Truss de distribuer des positions d'influence, et d'énormes dons en plus, serait un gaspillage honteux de l'argent des contribuables et montrerait un manque d'humilité stupéfiant.
> L'objectif des conservateurs est clair : tout tourne autour d'eux. Au lieu de s'attaquer aux problèmes urgents, les députés conservateurs se chamaillent pour savoir qui devrait les résoudre ensuite. Encore une fois, ils font passer leur intérêt personnel avant l'intérêt national. Il est temps pour une élection générale.
Ed Davey (leader)
> Il y a quelques mois à peine,
les députés conservateurs ont déclaré que Boris Johnson n'était pas apte à
diriger le pays. Maintenant, beaucoup se décalrent pour remettre ce menteur et
hors-la-loi au numéro 10 Downing Street . C'est une insulte au peuple
britannique qui n'a pas son mot à dire dans cette affaire.
> Nous n'avons pas besoin d'un autre premier ministre conservateur vacillant de crise en crise. Nous avons besoin d'une élection générale maintenant et des conservateurs hors du pouvoir.
> C'est le gouvernement le plus chaotique et incompétent que j'ai vu de ma vie. Combien de temps encore s'accrocheront-ils au pouvoir alors que le pays souffre ? Élection générale maintenant.
> Tant de dégâts ont déjà été causés par ces conservateurs sans scrupules. Maintenant, ils réduiront les dépenses de notre NHS et de nos écoles, tout en soutenant les bonus des banquiers pour satisfaire leurs donateurs. Élection générale maintenant !
Alistair Carmichael (député)
> Les conservateurs ont perdu toute leur crédibilité en
matière d'économie, de compétence gouvernementale et de bon sens élémentaire.
Cela ne sert à rien de vaciller plus longtemps, franchement, la fête est finie.
Quel que soit le prochain chef conservateur, le public en a assez de leur
mélodrame et de leurs luttes intestines constantes. La majeure partie de
l'année a déraillé par l'incompétence et la mauvaise gestion de Boris Johnson,
puis de Liz Truss.
Les gens et les entreprises ont besoin d'un certain sentiment de stabilité.
Nous n'avons pas besoin d'un autre premier ministre conservateur qui vacille de
crise en crise. Il est maintenant temps d'organiser des élections générales
pour chasser les conservateurs du pouvoir.
C'est aussi une raison d'envisager une réforme plus fondamentale. Notre système
électoral disproportionné actuel est censé fournir un gouvernement stable et
compétent et il ne peut pas le faire.
Une démocratie déformée engendre le mépris et le droit – comme nous l'avons vu
à nos dépens avec ce gouvernement égocentrique. Nous avons besoin d'une réforme
électorale pour que les gens puissent obtenir la représentation réelle pour
laquelle ils votent.
Layla
Moran (députée)
> Je ne peux pas croire que les conservateurs
envisagent sérieusement de ramener Boris au pouvoir. Celui qui a menti au Parlement et déshonoré la fonction de
Premier ministre.
● Suisse
♦ Le Centre
> La guerre en Ukraine est venue encore aggraver les
problèmes d'approvisionnement provoqués par l'épidémie de la covid19 et
entraîne les prix de l'énergie et des aliments à la hausse. Du côté des primes
d'assurance-maladie, on s'attend par ailleurs à une augmentation pouvant aller
jusqu'à 10 % cet automne.
Résultat, le pouvoir d'achat des personnes à revenu moyen, notamment des
retraités, diminue sensiblement. A cela s'ajoute que la classe moyenne ne peut
souvent pas bénéficier d'aides publiques parce qu'elle ne remplit pas les
conditions requises (par exemple, pour une réduction des primes) ou qu'elle n'a
pas la possibilité d'agir pour réduire certains frais (par exemple, les frais
d'énergie pour les locataires).
Nous demandons au Conseil fédéral d'agir immédiatement afin d'adapter les
rentes ordinaires de l'AVS [assurance retraite] au renchérissement d'ici au 1er
janvier 2023. (…)
Le pouvoir d'achat de la classe moyenne doit être renforcé et soutenu là où
cela est possible. Le Conseil fédéral a la possibilité de le faire simplement
et efficacement en procédant à une adaptation immédiate des rentes ordinaires
de l'AVS de manière à compenser le renchérissement.
♦ Parti libéral-radical
Philippe Nantermod (député)
> Les élus doivent écouter les scientifiques pour prendre leurs
décisions. C’est une des revendications bien légitimes des différents
mouvements écologistes. Je crois savoir que nous le faisons. Mais on peut en
débattre.
A l’inverse, il serait temps que les scientifiques écoutent aussi les
politiques. S’intéressent à ce qui se fait sous la Coupole. Cette semaine,
l’actualité a été marquée par le retour des bouchonneurs, ces manifestants
délinquants qui bloquent le trafic pour exiger de la Confédération qu’elle
adopte des mesures pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.
Renovate Switzerland, c’est leur nom, avec un logo pompé de Rivella, on ne sait
pas trop pourquoi. Et parmi ces manifestants, au moins une professeure
d’université.
J’imagine que l’action de «désobéissance civile», comme l’appellent des larmes
plein les yeux un certain nombre de journalistes qui confondent leur métier
avec celui de militant syndical, était prévu il y a fort longtemps. Sinon,
comment comprendre le décalage complet avec l’actualité? En septembre, le
Parlement a adopté un contre-projet à l’initiative des glaciers.
Si ambitieux que l’initiative sera retirée. Il impose pêle-mêle d’installer des
panneaux solaires sur toutes les nouvelles constructions, injecte deux
milliards de subsides pour remplacer les chauffages à mazout par des pompes à
chaleur, introduit des procédures très accélérées pour réaliser des nouveaux
barrages ou des installations photovoltaïques. Et d’ici 2050, les bâtiments ne
devront plus émettre de CO2.
Empaqueté, pesé, voté le 30 septembre, l’objet est si ambitieux qu’il est attaqué au référendum par l’UDC. Pour les manifestants, tout cela ne suffit sans doute pas. La dernière fois qu’une frange jusqu’au-boutiste a préféré exprimer dans la rue son refus de tout compromis plutôt que soutenir des solutions pragmatiques, c’est la grève du climat qui a finalement sabordé la loi CO2. Avec l’appui inattendu du pompier pyromane Renovate Switzerland qui parvient à crisper sur un sujet qui suscitait jusqu’ici un consensus, l’UDC peut maintenant espérer marquer un deuxième pénalty contre la politique climatique dans cette législature. Rendez-vous aux votations du printemps 2023.
♦ Vert’libéraux
> Il est grand temps que la Suisse se réveille et adopte
une stratégie d'avenir en matière de politique énergétique. C'est dès
maintenant qu'elle doit s'y atteler. L'opportunité d'avoir enfin un
approvisionnement énergétique propre et sûr se présente. Nous nous devons de la
saisir.
Résoudre la crise de l'approvisionnement énergétique est une priorité. Cela ne
vaut pas seulement pour l'hiver prochain. En effet, la Suisse a également
besoin d'un approvisionnement énergétique sûr et durable à moyen et à long
terme. Il est grand temps que la Suisse se réveille et adopte une stratégie
d'avenir : en produisant davantage d'énergies renouvelables, en utilisant
l'énergie de manière encore plus efficiente, en augmentant ses capacités de stockage
et en collaborant étroitement avec l'Europe.
Lors de leur assemblée des délégué.e.s, les Vert'libéraux ont lancé leur
stratégie en faveur d’un approvisionnement énergétique sûr. «La Suisse n’a pas
à choisir entre un approvisionnement en énergie sûr et les énergies
renouvelables. La sécurité de l'approvisionnement et la protection du climat
vont de pair», souligne le président du parti Jürg Grossen. Michel Matter,
vice-président des Vert’libéraux, ajoute : «Pour notre sécurité
d'approvisionnement, l'intégration au marché européen de l'électricité est
essentielle et évidente».
Les Vert'libéraux proposent une stratégie énergétique qui repose sur quatre
piliers. L'objectif est d'assurer un approvisionnement énergétique sûr et
durable pour la Suisse.
- Efficience : les Vert'libéraux veulent davantage d'investissements dans
l'efficience électrique et énergétique. L'objectif doit être un gain
d'efficience de 40%. Cela est possible sans qu’il y ait de perte de confort.
- Énergies renouvelables : les Vert'libéraux veulent développer massivement les
énergies renouvelables et les intégrer de manière optimale dans le réseau
électrique. L'électricité solaire doit devenir le deuxième pilier de notre
approvisionnement énergétique en parallèle de l'énergie hydraulique.
- Stockage de l’énergie : la Suisse a besoin d'une offensive d'investissements
dans le stockage à court et à long terme : d'une part, en développant les
centrales hydroélectriques à accumulation et d'autre part, en transformant
l'électricité excédentaire estivale en carburants et combustibles synthétiques,
afin de l'utiliser en hiver ("Power-to-X"). Les fluctuations au cours
de la journée doivent être compensées grâce au stockage par pompage-turbinage,
ainsi que par les batteries dans les bâtiments, les quartiers et les voitures
électriques.
- Europe : les Vert'libéraux s'engagent pour l'intégration de la Suisse dans le
marché européen de l'énergie. Ils demandent la conclusion rapide d'un accord
sur l'électricité avec l'UE. "Sans accord sur l'électricité avec l'UE, la
Suisse sera exclue de la coordination pour la sécurité de l'approvisionnement
et des nouvelles plateformes commerciales" souligne le vice-président du
parti Michel Matter.
Le stockage joue un rôle clé pour l'approvisionnement énergétique de demain. Il
permet de compenser l'intermittence des énergies renouvelables. Parallèlement
au développement des énergies renouvelables, les Vert'libéraux demandent donc
une offensive de stockage à grande échelle. «Nous voulons que la Suisse
développe sa capacité de stockage à court et à long terme. Ainsi, notre
approvisionnement énergétique sera suffisamment flexible pour pouvoir compenser
les fluctuations de la production et de la consommation», estime Céline Weber,
Conseillère nationale vert’libérale.
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