lundi 3 octobre 2022

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l'Ukraine / Evaluation scolaire en hausse / Réforme des retraites / Dissolution de l’Assemblée nationale / Animaux de compagnie / Energie nucléaire…

Voici une sélection, ce 3 octobre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Deux ans après la tempête Alex, je pense aux victimes, à leurs familles et leurs proches mais aussi à tous ceux qui, en particulier dans les Alpes-Maritimes, se sont mobilisés pour sauver des vies, accompagner les sinistrés et reconstruire un territoire dévasté.
La mobilisation des services de l'État, des collectivités locales et de tous les acteurs concernés a été à la hauteur du drame. À la fin de l'année, 80% des chantiers seront achevés. Une reconstruction résiliente et durable.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> C’est le mois de sensibilisation au cancer du sein. Le dépistage est un réflexe qui peut vous sauver la vie : en parler, c'est prévenir pour agir à temps. Et à celles qui se battent contre la maladie, je veux dire tout mon soutien.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Depuis janvier 2021, près de 1 000 opérations de pilonnage de points de deal sont menées chaque mois. Ces opérations ont permis de faire baisser le nombre de points de deal de près de 20% (de 3952 à 3233). La lutte contre la drogue, partout sur le territoire, est une priorité.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Nous constatons qu'un certain nombre de fausses informations circulent. Elles ont pu entraîner des mouvements tendant à considérer que la France était mêlée à la crise politique interne que vit le Burkina Faso : il n'en est rien. La France n'est pas partie prenante à ces événements.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> La posture de nos armées dépend de ses matériels. À ce titre, la force de notre industrie de la défense contribue à notre autonomie stratégique. Dans le cadre de notre travail sur l’économie de guerre, le rôle du Centre Essais de missiles de la DGA [Direction générale de l’armement] occupe une place centrale.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Face aux conséquences économiques du conflit russo-ukrainien, la France résiste et traverse même une période de croissance positive, des créations d’emplois. Notre gouvernement protège mieux que la plupart des pays européens.

> [Réforme des retraites] Le président a fait campagne sur cet engagement. Il a aujourd’hui ce mandat pour le faire. Notre objectif c’est l’équilibre du système de retraite.

> [Réforme des retraites] L’essentiel pour nous c’est que le texte soit voté avant la fin de l’hiver pour qu’il soit applicable comme le Président de la République l’a dit, au cours de l’été 2023.

> [Réforme des retraites] Nous souhaitons que la concertation soit le plus utile possible sur la pénibilité. Que des métiers où nous connaissons une usure professionnelle puissent être mieux pris en compte. Et mieux anticiper l’usure professionnelle.

> À LFI le vocabulaire est toujours martial guerrier voire belliqueux. Mais c’est une forme de caractéristique, ce n’est pas une surprise. Je n’attendais pas grand-chose en terme de soutien de LFI. Avec un système de retraite déficitaire à hauteur de 12 milliards d’€ en 2027, dire que tout va bien c'est raconter des bêtises aux Français.

> Lorsqu’il y a présomption de violence ou d’acte délictueux, c’est la Justice et uniquement la Justice avec un grand J qui doit être saisie.

> Nous avons côté de LFI et EELV des membres de ces partis qui considèrent qu’il y aurait une espèce de justice privée, de justice interne à leur parti pour des faits qui peuvent être graves Je trouve extrêmement dangereux. (…)
Les mêmes qui sont les premiers à lyncher avaient le verbe beaucoup plus faible pour quelqu’un qui leur est plus proche. Il y a une grande tartufferie de la part de l’extrême gauche
et LFI s’est spécialisée en la matière.

> J’éprouve un immense respect pour l’immense courage des femmes iraniennes et un étonnement négatif de voir des féministes et des militants de partis de gauche défendre le port du voile en France. Ma boussole c’est la loi de 1905 et les propos d’Elisabeth Badinter C’est désolant de voir de pseudos intellectuels s’en prendre à quelqu’un comme Elisabeth Badinter qui a rappelé que tout au long des siècles les droits des femmes avaient été arrachés face aux religions.

> Le Président de la République a reçu le premier ministre d’Arménie et lui a rappelé l’attachement de la France à l’intégrité territoriale de l’Arménie. Aujourd’hui il y a un pays, l’Azerbaïdjan qui en attaque un autre, l’Arménie.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> La politique engagée pour l’école primaire depuis 5 ans porte ses fruits : pour la première fois depuis 12 ans, les résultats de l’évaluation Cedre sont en hausse. L’acquisition des savoirs fondamentaux doit se poursuivre.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La rénovation thermique est un enjeu majeur pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Il est essentiel que tous les acteurs de l’immobilier s’en emparent. Efficacité et sobriété, tous mobilisés !

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> La refondation de notre système de santé est indispensable pour mieux répondre aux besoins des Français et redonner du sens aux professionnels. Pour relever ce défi, je compte sur la mobilisation de tous pendant le CNR [Conseil national de la refondation] santé, que je lancerai lundi.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Un quart de la population aura plus de 65 ans en 2035. Il y a urgence à accompagner ce changement. Nous devons porter un autre regard sur le vieillissement. C’est autant un défi qu’une opportunité pour rendre notre société plus inclusive.
Le Conseil national de la Refondation sera notre fabrique du bienvieillir pour déployer des solutions concrètes au service de la prévention et de l’accompagnement de la perte d’autonomie.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Oui, nous pouvons réunir une majorité sur la réforme des retraites. Et nous allons y travailler avec détermination dès les prochains jours. Elisabeth Borne recevra les présidents des groupes politiques. Je les rencontrerai ensuite avec Olivier Dussopt.

> Je suis serein pour la rentrée parlementaire. Nous irons chercher majorités et compromis pour chaque texte. Devant les Français, pas dans des discussions d’arrière-boutique. Ministre des relations avec le Parlement, je soutiendrai notre Majorité pour y arriver.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Depuis la loi Neuwirth de 1967 autorisant la contraception, puis celle de Simone Veil légalisant l’avortement la France n’a eu de cesse d’être à l’avant-garde en matière de droits sexuels et reproductifs. Les délais de recours à l’IVG ont été rallongés de douze à quatorze semaines et la gratuité de la contraception pour les femmes a été étendue aux femmes de 25 ans. Quant à la pilule du lendemain, elle sera gratuite pour toutes les femmes en 2023, sans ordonnance ni limite d’âge.

> Pour moi, la contraception masculine est un sujet important que je vais travailler et que je vais envisager avec le ministre de la Santé. Très prochainement, je rencontrerai les différents acteurs de ce sujet.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Avec ou sans cravate, le RN ça reste ce bon vieux parti d’extrême-droite, xénophobe et dangereux pour notre pays. Ne rien lui passer. Le combattre toujours. (…)
La quasi-totalité de la haine et de la stigmatisation en politique est liée au Rassemblement National.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> Mon cœur saigne quand je vois les images d’Iran.

> Je lutte avec force contre l’islamisme et pour la laïcité depuis des années. Je comprends que les femmes qui luttent pour leur liberté en Iran n’aient pas envie d’avoir pour porte-parole ceux qui en France nient toute l’année la dangerosité de l’islamisme.

> Le peuple iranien ne souhaite pas avoir pour porte-parole des responsables politiques.

 

Sonia Backès (secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> La citoyenneté c'est ce qui crée le sentiment d'appartenance à la République et à la France. Ce sont les valeurs qui nous rassemblent mais aussi les garde-fous qui nous protègent de tous les séparatismes.
Contre les dérives sectaires, un seul mot d'ordre : sensibiliser, signaler et protéger. Ce combat est tout autant le mien que le vôtre. Avec nous, il y a la
Miviludes.

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> [Animaux de compagnie] Le certificat d’engagement et de connaissance est entré en vigueur hier afin d’éviter les achats compulsifs d’animaux et donc les abandons ! Il faudra maintenant s’engager à respecter les besoins de l’animal !

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Chacun doit apporter une juste contribution à ce que vit la nation, les entreprises qui font un profit lié au contexte doivent prendre leur part. Nos concitoyens ont besoin de savoir, en temps de crise, que l’effort est équitablement réparti.

> Les Français ont voulu une Assemblée diverse, qui les représente dans la complétude de leurs opinions politiques et sans majorité absolue. Si nous n’arrivons pas à ce dialogue pour produire des réformes dans leur intérêt, ça serait notre échec collectif.

> C'est la reprise des travaux dans l'hémicycle mais l'Assemblée nationale ce n'est pas que l'hémicycle. En vérité, l'Assemblée ne ferme jamais.

> La Constitution, c'est le socle de notre République, elle comporte un certain nombre d'outils pour que notre République, notre gouvernement, notre Parlement, fonctionnent quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne, quels que soient les circonstances. Il ne s'agit pas de les banaliser mais de rappeler que ce sont des outils qui sont prévus depuis l'origine.

> Nous n'avons pas de majorité absolue, c'est ce que les Français ont voulu pour que nous dialoguons plus, que nous nous concertions plus.

> [Article 49.3 de la Constitution] il ne faut pas être particulièrement complexé par l'utilisation de cet outil.

> [Dissolution de l'Assemblée nationale] Si cet outil était utilisé, je considérerais que ce serait notre échec collectif.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Le soutien à l'Ukraine est la seule voie possible (...) même si nous allons en subir les conséquences.

> [Baisse des droits de succession] C'est un amendement d'appel, c'est-à-dire qu'il nous permet de mettre un sujet sur la table, de dire qu'il nous paraît important et que nous souhaitons en débattre. On ne souhaite pas qu'il soit voté, cet amendement est retiré une fois que la discussion a lieu.
Nous ne souhaitons pas, dans ce budget, avoir une baisse des droits de succession car le budget a d'autres priorités. Nous savons que nos finances publiques sont extrêmement tendues mais c'est une promesse du président de la République. Cet amendement d'appel est une manière de dire que nous souhaitons honorer cette promesse.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Le Parlement a le pouvoir de renverser le gouvernement, c'est la motion de censure, mais à l'instant où il renverse, forcément il met en jeu sa propre vie.

> [Réforme des retraites] Emmanuel Macron a tranché parce que la thèse que je défendais était indiscutable. (…) Quelle serait l’ambiance si on était sorti du dîner en disant: «On passe en force»?(…) Il n'y a jamais eu de brouille et de fâcherie avec le président. Il y avait, non pas avec lui, mais avec une partie de ceux qui s'expriment en son nom, des entourages ou du gouvernement, une assez forte différence d'appréciation.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général)
> Félicitations à Jean-Noël Barrot arrivé largement en tête dans la seconde circonscription des Yvelines. Il défendra les couleurs et les valeurs de la majorité d'Emmanuel Macron face à l'extrême-gauche au second tour. Pas une voix ne doit manquer aux progressistes dimanche prochain!

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Quand je vois LFI brandir un amendement en disant qu’il faut 1 milliard de dépenses supplémentaires pour lutter contre les violences conjugales alors qu’on en a engagé bien plus lors du premier quinquennat, c’est d’une hypocrisie sans nom.

> La stratégie du RN consiste à se planquer. Ne rien dire pour éviter tout dérapage. A nous de démontrer qui ils sont. (…) Ce qu’on retient du RN c’est qu’ils sont polis et qu’ils portent une cravate. Nous ferons tomber les masques.

> Cette session [de l’Assemblée nationale] qui s’ouvre va être la démonstration que majorité relative ne veut pas dire immobilisme ! (…) Chaque jour le groupe fait la démonstration de sa solidité. En face, nos adversaires incarnent le trouble, le désordre et des votes contre-nature, sans cohérence. Nous, nous tenons.

> La réforme des retraites est maintenant engagée et nous la ferons ! (…) Le blocage ne viendra jamais de notre côté. On tend la main à tout le monde. La réforme des retraites est une nécessité.

 

Maud Bregeon (députée)
> En 10 ans, c’est toute la société qui a évolué sur le nucléaire. Après Fukushima, on a mis du temps à rationaliser le débat. Sur la base des scénarios RTE, Emmanuel Macron a donné un cap clair. Loin du RN et de la Nupes, nous n’opposons pas les énergies décarbonées entre elles.

> On a un parc nucléaire aujourd'hui qui atteint un certain âge, il faut anticiper la fin de vie de ces centrales. Donc on relance le nucléaire : les années 70 ont eu un plan Messmer, les années 2020 auront un plan Macron.

> La France est et reste un grand leader mondial du nucléaire : un des seul pays capable de construire et exploiter des centrales, en maîtrisant le cycle du combustible de l’enrichissement jusqu’au retraitement. Une énergie qui produit aujourd’hui la majorité de notre électricité.

> Le féminisme avancera dans l’honneur si il est adossé à l’Etat de droit, pas aux tribunaux médiatiques. Celui de Sandrine Rousseau ne sera jamais le mien : la défense des femmes, ce n’est pas la haine des hommes. (…) Le fait d'avoir des cellules internes dans les partis politiques pour accompagner la parole des femmes me semble tout à fait pertinent et légitime. On peut comprendre qu'avant d'aller déposer plainte au commissariat, les femmes ont peut-être besoin d'être accompagnées, d'avoir un premier échange.

> Sans l’intervention du gouvernement, les factures énergétiques auraient augmenté de plus de 100% en janvier, soit plus de 120€/mois en moyenne. Grâce au bouclier tarifaire, elles seront contenues et un chèque énergie sera versé à 12 millions de foyers.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Budget 2023. Des avancées significatives pour notre transition écologique :
- 1,5 milliard € dans le Fonds vert pour les collectivités territoriales
- 500 M€ pour MaPrimeRenov
- 250 M€ pour le Plan vélo.

> L’industrie pornographique est gangrénée par des pratiques ignobles.

 

Perrine Goulet (députée)
Je vais parler d’autres sans voix : les enfants. Même en France, il y a encore de nombreux droits pour les enfants qui ne sont pas respectés. Ce sont des inégalités de destin qui commencent dès le plus jeune âge.

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

> Il y a 50 ans, le FN était cofondé par un collaborateur du régime nazi, ancien SS. Aujourd’hui ses cadres continuent de défendre les régimes les plus odieux en relayant honteusement la propagande de Poutine.

 

Nathalie Loiseau
> Le peuple russe n'a rien à perdre à une défaite en Ukraine. Que risque-t-il ? L'Ukraine n'a aucune visée territoriale sur la Russie. Jamais Volodymyr Zelensky n'a prétendu « dénazifier » Moscou. L'Ukraine veut seulement qu'on respecte sa souveraineté et ses choix démocratiques. En quoi cela gêne-t-il le peuple russe? En rien.

> L'armée russe n'a plus rien à perdre à une défaite en Ukraine. L'humiliation qu'elle subit déjà, c'est Vladimir Poutine qui lui impose, lui qui a fait croire que son armée était invincible, alors que le pays est miné par la corruption et l'incompétence de ses élites. Au lieu de reconnaître ses erreurs, Vladimir Poutine enrôle davantage de Russes dans une aventure sans issue. Une telle humiliation, il est temps d'y mettre un terme.

> Qui dira à Jordan Bardella que:
- l’embargo contre le pétrole russe ne sera effectif que le 5 décembre
- les ventes de pétrole iraniennes sont soumises à un embargo
- quand la Russie vend son pétrole à la Chine, elle le fait avec un rabais conséquent?

> Répéter un mensonge 100 fois n’en fait pas une vérité. Le RN s’essaie au « en même temps » en plaignant l’Ukraine mais en refusant de l’aider. Cela revient à l’abandonner à l’agression russe. Personne n’est dupe, personne n’est surpris.

 

 

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