Voici une sélection, ce 1er octobre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Je condamne fermement l’annexion illégale par
la Russie des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson.
Il s’agit là d’une grave violation du droit international comme de la
souveraineté ukrainienne.
La France s’y oppose et continuera de se tenir aux côtés de l’Ukraine pour
faire face à l’agression russe et permettre à l'Ukraine de recouvrer sa pleine
souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
> On voudrait toujours nous assigner un camp, on connait ça. Il faudrait choisir. Moi, j'ai choisi de ne pas choisir sur certains sujets, pas par indécision, mais parce que je pense que le choix est idiot. C'est ce fameux « en même temps » que j'ai assumé moi-même d'adopter.
> Il y a ce qui nous bouleverse, il y a d'ailleurs ce qu'on pourrait appeler de la culture locale qui vient du fin fond de la Mauritanie ou du Liban et qui peut me bouleverser même si je ne comprends pas forcément un mot. La culture, c'est un accès à l'universel. Et c'est ce qui, précisément, en nous, refuse l'assignation à résidence : « Ah, tu habites là ? Ou tu appartiens à cette classe sociale-là ? Ou tu n'as pas le droit d'accéder à ceci ou cela ».
> Nous sommes un grand récit qui s'inscrit dans des paysages, des mythes profonds et des gens qui ont été, à travers les époques, capables de les réinventer, de les raconter en langue française et dans nos langues. De les réinventer chaque jour sur des formes contemporaines. C'est ça la France. C'est un récit qui continue et c'est une capacité à réinventer le monde et à parler au monde à chaque instant.
> Je crois à ce mariage de l'éducation et de la culture. Dès cette rentrée, nous avons généralisé le pass Culture auquel je tiens infiniment. Idée folle que nous avions lancée il y a cinq ans en regardant nos voisins italiens et qui va permettre encore davantage à nos enseignants de faire qu'il y aura moins de barrières pour les enfants et les familles quand on leur dit allons tous au théâtre, faisons des sorties culturelles. Le rôle que jouent nos enseignants avec le rôle que jouent les associations culturelles, les orchestres, les compagnies de théâtre, de cirque, de danse, toutes celles et ceux qui font la culture partout sur notre territoire est essentiel parce que c'est la promesse de la République. Ni plus ni moins. C'est celle qui consiste à dire : peu m’importe ton prénom, ton nom, où tu es né, ceci t’est offert, c’est-à-dire la possibilité de partager le rêve d'un autre, toi aussi d'inventer, de jouer d'un instrument qui va te permettre de faire, peut-être dans quelques années, à ton tour, quelques notes de Dvorak, de découvrir une pièce de théâtre, de danser, peut-être, demain d'écrire.
> Le combat le plus important, c'est celui des âmes et des esprits. Et au moment où la guerre revient, elle se nourrit toujours du rétrécissement des âmes. Elle se nourrit toujours d'une forme d'aspiration au néant, à la négativité. La culture, elle, c'est ce qui rend possible, et donc tout ce que vous faites est essentiel parce que vous permettrez à d'autres petites filles, d'autres petits garçons de votre ville ou d'ailleurs, d’où qu'ils viennent, juste de choisir leur vie. Pas de la choisir pour eux parce qu'il n'y a pas un modèle, de ne rien leur dicter, de la choisir. Et c'est ce que nous leur devons : leur permettre d’être libres. Parce que c’est ça notre promesse à tous, d’être émus, d’inventer à leur tour, et d’être au fond ce que Malraux quand il ouvrait ces maisons de la culture disait de manière formidable : « La France est une puissance, mais une puissance de rêve et d’imaginaire ». Ne l’oubliez jamais. Cette puissance-là, elle est invincible parce qu’elle a 68 millions d’âmes qui cherchent le beau, le grand, l’ouverture à l’autre, la réinvention, chaque jour. 68 millions d’âmes qui sont fières de leur passé, qui portent leur présent et qui aspirent à des rêves absolument fous comme celui que vous avez conduit ici. Juste pour essayer d’être un peu plus libres, un peu plus égaux et un peu plus fraternels. Pour celles et ceux qui cherchent ce qu’est la France, je crois que c’est beaucoup cela.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Le Sénat et le Gouvernement doivent entretenir
un dialogue constant pour servir ensemble les Français. J'y serai vigilante.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Dès l'automne 2021, nous avons mis en place un
bouclier tarifaire efficace sur le gaz et l'électricité, avec un objectif :
contenir le plus possible le niveau d'inflation. Oui, aujourd’hui, les Français
sont les mieux protégés en Europe !
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le Conseil de sécurité des Nations Unies était
saisi d'un projet de résolution condamnant son annexion illégale de territoires
ukrainiens: la Russie vient d'y opposer son veto. Seule. Elle est seule.
> [Déclaration des ministres des
Affaires étrangères du G7 sur l'annexion illégale du territoire ukrainien
souverain] Nous, les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la
France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis
d'Amérique et le haut représentant de l'Union européenne, sommes unis dans
notre condamnation dans les termes les plus fermes de la guerre de l'agression
contre l'Ukraine et ses violations continues de la souveraineté, de l'intégrité
territoriale et de l'indépendance de l'Ukraine.
Les efforts du président Poutine pour intégrer les régions de Donetsk,
Louhansk, Kherson et Zaporizhzhya dans le territoire de la Fédération de Russie
constituent un nouveau point bas dans le mépris flagrant du droit international
par la Russie, et encore un autre exemple des violations inacceptables par la
Russie de la souveraineté de l'Ukraine, de la Charte des Nations Unies et de
les principes et engagements convenus d'un commun accord de l'Acte final
d'Helsinki et de la Charte de Paris.
Nous ne reconnaîtrons jamais ces prétendues annexions, ni les faux « référendums
» menés sous la menace des armes. Nous réitérons notre appel à tous les pays
pour qu'ils condamnent sans équivoque la guerre d'agression de la Russie et sa
tentative d'acquérir un territoire par la force. Nous appelons la communauté
internationale dans son ensemble à rejeter l'expansionnisme brutal de la
Russie, ses efforts pour nier l'existence de l'Ukraine en tant qu'État
indépendant et sa violation flagrante des normes internationales qui
garantissent la paix et la sécurité internationales, ainsi que l'intégrité
territoriale et la souveraineté de tous les États.
Nous imposerons des coûts économiques supplémentaires à la Russie, ainsi qu'aux
individus et entités – à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie – qui
apportent un soutien politique ou économique à ces violations du droit
international. Nous sommes inébranlables dans notre soutien au droit de
l'Ukraine de se défendre contre la guerre d'agression de la Russie et à son
droit incontestable de récupérer son territoire à la Russie.
Nous réitérons notre condamnation de la rhétorique nucléaire irresponsable de
la Russie. Cela ne nous distraira ni ne nous dissuadera de soutenir l'Ukraine,
aussi longtemps que nécessaire.
La Russie doit immédiatement mettre fin à sa guerre d'agression, retirer toutes
ses troupes et son équipement militaire d'Ukraine et respecter l'indépendance,
la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses
frontières internationalement reconnues. Nous réaffirmons que les régions de
Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhya ainsi que la Crimée font partie
intégrante de l'Ukraine.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Sandrine Rousseau n'est pas procureure générale de la Nation. Qu'elle parle de
barbecue, ça ne m'intéresse pas. Mais qu'elle s'érige en autorité supérieure de
la justice, je dis non.
> Si tout le monde fait sa petite tambouille dans son coin, nous allons vers une société de la délation qui va devenir insupportable.
> La parole des victimes, si elle est libérée, ne doit pas être confisquée à des fins politiciennes. Pas question de code de déontologie alors qu'il y a un code pénal.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Pour cette rentrée, nous avons développé un ensemble de mesures
d’urgence. D’abord, les repas à 1 euro ont été prolongés pour toute l’année
universitaire pour les boursiers, ceux qui touchent déjà des aides du Centre
régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), mais aussi les
étudiants qui auraient des problèmes de budget alimentaire. Ces derniers
peuvent demander au Crous de bénéficier de ce tarif, grâce à une plateforme en
ligne. Ils obtiennent immédiatement l’accès aux repas à 1 euro.
En parallèle, leur dossier est étudié pour voir s’ils peuvent profiter de cette
mesure de manière pérenne, mais il y a une présomption en leur faveur dès la
demande. À cela s’ajoute l’aide exceptionnelle de 100 euros, qui concerne les
boursiers, ceux qui touchent les aides annuelles du Crous ainsi que ceux qui
perçoivent des APL. Cela correspond à peu près à la moitié des étudiants, soit
1,5 million. N’oublions pas l’augmentation des 3,5 % des APL pour tous les
bénéficiaires, étudiants et non-étudiants, le gel des droits à l’université
pour tous mais aussi le gel des loyers du Crous. Enfin, les bourses ont été
revalorisées de 4 %.
> Nous lançons en octobre une concertation pour la
réforme des bourses sur critères sociaux. Il s’agit d’inventer un nouveau
modèle qui corresponde mieux aux besoins des étudiants, et qui permette de
toucher d’autres profils.
Les effets de «seuil» des bourses seront au cœur de la réforme. Je pense aux
jeunes dont les parents gagnent quelques euros de plus et qui, en changeant
d’échelon, perdent 100 euros de bourse d’un coup! Nous verrons les
propositions issues de la concertation, mais si l’on peut améliorer certains
aspects du système dès la rentrée 2023, on le fera.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> En France, 20% de la nourriture finit à la
poubelle. C’est un non-sens économique et environnemental. (…) Objectif : moins
50% de gaspillage alimentaire d’ici 2025 par rapport à 2015.
> Le dérèglement climatique
entraîne la multiplication des épisodes météo exceptionnels pour lesquels nos
agriculteurs sont en première ligne. Afin de protéger davantage les exploitants
agricoles, un nouveau dispositif d’assurance récolte sera mis en place au 1er
janvier 2023.
Comme le Président de la République s'y était engagé, tous nos agriculteurs
bénéficieront, dès 2023, d'une couverture assurantielle universelle et
accessible face au risque climatique. C’est un engagement fort pour notre
agriculture et notre souveraineté alimentaire !
> La guerre en Ukraine fragilise toute notre chaîne alimentaire, des agriculteurs aux consommateurs. Alors que des abus ont été constatés chez certaines enseignes de la grande distribution en matière d’application de pénalités logistiques, j'en appelle à la responsabilité de tous. Il est désormais temps que les distributeurs agissent en responsabilité face aux fortes tensions du secteur agroalimentaire. Nous continuerons d'être vigilants afin que l'ensemble des acteurs de la chaîne soit rémunéré au prix juste.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Les villes sont au cœur de la transition que
nous menons. Rénovation énergétique des bâtiments, jardins urbains, les
territoires développent des solutions pour lutter contre le réchauffement
climatique. Le Fonds Vert d’1,5 Md€ permettra d’accélérer cette dynamique.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La sobriété énergétique nécessite une mobilisation générale. Le 6
octobre, nous lancerons une campagne de communication grand public pour
rappeler que chaque geste compte. Les énergéticiens s'inscriront dans cette
démarche, comme je leur avais demandé.
> Notre travail consiste à agir au niveau européen pour faire baisser le prix du gaz et l'électricité et de l'autre côté nous travaillons sur une sobriété choisie.
> Avec mes homologues européens, nous avons adopté des mesures pour protéger les ménages et les entreprises et baisser les prix de l’énergie. Nous devons aller encore plus loin pour lutter contre la spéculation et la volatilité sur les marchés de l’énergie.
> [Energie] Pour de nouvelles mesures d’urgence pour contenir la hausse des prix. Il faut aller plus vite, plus loin ! Je ne laisserai pas les entreprises s'arrêter en France parce que nous faisons face à des prix de l’énergie trop élevés.
François Braun (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> [Conseil national de la refondation santé] L’inauguration aura lieu
lundi, au Mans, mais le premier groupe de travail est déjà à l’œuvre
vendredi 30 septembre, à huis clos. L’objectif est de réunir autour d’une
même table, à l’échelon local – en commençant, donc, par la Sarthe –, des
citoyens et des professionnels de santé volontaires, des élus, une centaine de
personnes en tout, pour réfléchir autour de « figures imposées ». Dans
chaque territoire, ces « figures » seront les quatre mêmes : un
médecin traitant pour tous, l’impératif de la permanence des soins,
l’attractivité médicale et la prévention. Je présenterai lundi les résultats de
la première séance. Ces mêmes débats se tiendront partout ces prochains mois. (…)
L’idée n’est pas de lancer une énième concertation sur le diagnostic – on le
connaît – mais de faire émerger les solutions imaginées et attendues
localement. Comment répondre aux problèmes de notre territoire, avec les
outils dont on dispose ? Voilà la question posée. On sait que des
solutions ont déjà été trouvées localement. Je pense à l’expérimentation, dans
la Creuse, d’un centre médical où des médecins de toute la France peuvent venir
travailler deux fois par mois. Ce centre sera inauguré sous peu. Son planning
est déjà plein pendant six mois. Il faut se pencher sur ces projets qui
fonctionnent, se demander comment les exporter, en inventer d’autres… Je n’ai
pas d’idées toutes faites mais j’avance sans tabou.
Rien n’est tabou dans les discussions à venir. En revanche, je reste opposé à
la coercition à l’installation. Pas par dogme, mais parce que ça ne marche
pas. Ne mentons pas aux Français : le pays connaît, partout, des
problèmes de démographie médicale. Ces personnes qui défendent la coercition,
où pensent-elles trouver des médecins en trop ? Certains élus portent des
propositions de loi favorables à la contrainte, ce ne peut être la bonne
méthode. Je prends le problème à bras-le-corps, et je crois pour ma part que
c’est en recherchant ensemble, au plus près du terrain, des solutions de bon
sens portées collectivement que nous réussirons à répondre aux besoins de santé
des Français. (…)
Il n’y a pas de solution miracle. Je veux être
réaliste : on a beau avoir cassé le numerus clausus, on ne va pas avoir
5 000 médecins et 20 000 infirmières en plus en un claquement de
doigts. Non : dans les déserts médicaux, on va devoir faire la guerre avec
les troupes qu’on a, en misant sur la coopération entre les acteurs. Tout
d’abord, pour que les médecins puissent mieux travailler et accueillir
davantage de patients, il nous faut rendre plus simples les dispositifs
d’aides. Tous les territoires seront incités à ouvrir des « guichets
uniques » permettant de répondre aux questions qui se posent à
l’installation. Un autre levier est celui des assistants médicaux, qui
permettent d’augmenter de 10 % la patientèle d’un médecin. En accroissant
leur nombre et en remettant en jeu les contraintes qui existent à leur
déploiement, on facilitera le quotidien des médecins.
Les médecins libéraux vont engager avec l’Assurance-maladie des négociations
dans le cadre de la convention médicale. Je ne doute pas un instant qu’au
regard des attentes de nos concitoyens, chacun saura trouver le juste équilibre
entre les droits et les devoirs.
> C’est vrai, et oui il faut parler de responsabilité collective. Pas seulement de celle des médecins, mais aussi de tous les professionnels de santé, des élus, des patients. Ce sera l’esprit du CNR santé.
> Parmi les Français qui n’ont pas de médecin traitant, il y a ceux qui n’en éprouvent pas spécialement le besoin, je pense notamment aux jeunes, mais il y a aussi tous ceux qui cherchent en vain. Mon objectif est que chacun ait un médecin traitant. Il faut aider nos compatriotes à en trouver. Des expériences intéressantes existent ; la communauté professionnelle territoriale de santé de Metz, un territoire que je connais bien pour y avoir exercé, a mis en place une ligne téléphonique et une adresse Internet pour assister ces patients. C’est un bon exemple.
> Il n’a jamais été question, je le redis, d’obliger les internes en médecine à faire cette année [supplémentaire d’étude] à un endroit ou à un autre. La seule obligation sera de faire ce stage en ambulatoire. Le reste relèvera de l’incitation, et nous allons travailler pour rendre leur exercice attractif, par exemple en leur proposant des actions concrètes en matière de logement ou de transport.
> Je suis favorable à ce que les internes puissent faire, plus tôt, dès leur troisième année d’études, des stages ailleurs qu’en CHU et partout sur le territoire. Donc aussi en périphérie. Une des façons de renforcer l’exercice dans les zones où les praticiens manquent est de s’intéresser aux médecins et futurs médecins qui en sont issus. C’est vers eux qu’il faut diriger les aides, les bourses. Dès le lycée, on doit multiplier les parcours d’excellence, en lien avec l’éducation nationale, pour soutenir les jeunes qui ont du mal à briser le plafond de verre. On peut les aider à se projeter, les traiter comme prioritaires dans l’accès au logement quand la faculté est loin de chez eux…
> Hurler à la fermeture de lits n’a pas de sens. Il faut
savoir de quoi on parle. Il y a des lits d’hospitalisation qui ferment parce
que les pratiques médicales ont changé et permettent aujourd’hui de ne plus
hospitaliser. Et puis il y a, récemment, beaucoup de lits qui ont fermé parce
qu’on manque de personnels. Pour les rouvrir, il faut des médecins, des
infirmiers…
Le levier dont je dispose, à court terme, pour empêcher les personnels de
partir, c’est de lutter contre la pénibilité du travail et les bureaucratismes.
En la matière, on peut avancer vite. A l’hôpital, les agents administratifs,
contrairement à ce qu’on entend parfois, font beaucoup et on n’en a pas
« de trop », mais ils ne sont pas toujours au bon endroit. Il faut
aussi revenir à l’échelle des services pour prendre les décisions – les grands
pôles où personne ne se repère, ça ne peut pas marcher –, et retrouver l’élan
collectif qui nous a animés durant la crise sanitaire.
> [Covid19] La circulation du virus est repartie à la hausse. La campagne de vaccination automnale, avec les premiers vaccins bivalents, va démarrer lundi pour les personnes de plus de 60 ans et les publics fragiles. Je crois que les Français ont intégré ce qu’il faut faire, notamment en matière de gestes barrières, et qu’il faut leur faire confiance. Probablement que remettre un masque dans les transports, demain, relèvera du bon sens. Probablement que j’en porterai un à la reprise des travaux de l’Assemblée nationale, dans quelques semaines.
> Je connais le terrain, ça fait trente ans que je baigne dedans. Avoir été urgentiste est un avantage, j’ai été à l’interface entre la ville et l’hôpital. Mon père était médecin généraliste, et j’ai moi-même fait des remplacements. La composante syndicale m’a appris, aussi, à connaître la partie administrative et politique du système de santé. Je suis un pragmatique, qui préfère des solutions de bon sens. Je fais confiance aux territoires pour m’apporter des réponses. Et puis je suis tenace, je dois ça à mes années de rugby.
> [Création de trois bilans de santé aux âges-clés de la vie d’adulte] J’entends les critiques qui me disent : « Ça ne sert à rien de faire des consultations de prévention quand on voit son médecin tous les mois. » Mais moi, ceux qui m’intéressent, c’est tous ceux qui ne voient pas de médecin. A 25 ans, il peut y avoir l’entrée dans des conduites addictives. A 45 ans, l’apparition de risques cardio-vasculaires. A 65 ans, le point sur les risques de cancers et de perte d’autonomie. La prévention n’est pas « politiquement rentable », elle ne donne des effets que sur quinze à vingt ans. Je remercie le président Emmanuel Macron et la première ministre Elisabeth Borne de me donner les moyens de porter cette ambition.
> [Concertation sur la fin de vie] Ce n’est pas une question strictement médicale, mais de société. En tant que ministre de la santé, j’ai deux préoccupations. Premièrement, que les soins palliatifs ne soient pas un sujet abordé sur un coin de table. Je suis ravi qu’Agnès Firmin Le Bodo et Olivier Véran aient été chargés de ce dossier. Ma deuxième préoccupation, c’est l’avis des soignants. Certes, il faut recueillir celui de nos concitoyens, mais ceux qui sont au dernier moment au chevet des personnes, et j’en sais quelque chose, ce sont les soignants. Faisons les choses calmement. Prenons le temps du débat.
> Alors que le monde se transforme vite, nous prenons une longueur d’avance en lançant le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires. Une nouvelle arme cruciale pour protéger chaque pilier de notre santé face aux crises d’aujourd’hui et de demain.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Les inégalités sociales et de santé sont
intimement liées. Je souhaite réaffirmer le rôle des centres de santé
participatifs, réel modèle pour l'accès aux soins et aux droits des plus
fragiles.
> Je tiens à saluer le rapport
important des Petit frères des pauvres sur la vie
affective, personnelle et sexuelle des personnes âgées. Les désirs, la
sexualité, le sentiment amoureux, ne s'arrêtent pas avec l'âge ; notre société
a tendance à l'oublier, elles savent nous le rappeler.
Cependant il y a des vigilances à installer. Les femmes âgées sont très
concernées par les violences conjugales et les féminicides. J'en suis conscient
: cette dimension fera partie de la stratégie de lutte contre les maltraitances
que je présenterai très prochainement.
Stanislas Guerini (ministre
de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Je suis un ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques dont la feuille de route ne repose pas sur des suppressions
de postes de fonctionnaires. Nous devons réarmer notre État, et le faire sur le
terrain.
> Nous devons accompagner les agents publics dans le Plan de sobriété: je lancerai le 11 octobre un grand plan de formation à la transition écologique, concret et impactant.
> La concertation sur les retraites permettra d’aborder tous les sujets. Notamment celui du travail. Travail des seniors, cumul emploi-retraite : ce sont des enjeux clés !
> [Sobriété] J’appliquerai strictement ce que je demanderai aux agents publics de faire. Le 6 octobre, nous présenterons le plan de sobriété concernant les administrations: en clair, ce qu’on peut faire par nous mêmes, pour nous mêmes, pour entraîner le changement.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Allemagne, Belgique, Royaume-Uni : tous nos
voisins ont vu leurs factures énergétiques exploser. En France, grâce au
bouclier tarifaire, les prix de l’électricité n’ont augmenté que de 4%. Notre
énergie est parmi les moins chères en Europe.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Chaque Français sait comment réduire sa
consommation d'énergie. L'État, qui recommande à tous de le faire, doit être le
premier à faire des efforts qui s'imposent.
> [Dissolution de l’Assemblée nationale] Ce n'est pas une petite affaire de renverser le gouvernement : si toutes les oppositions se rassemblaient pour le faire, alors le président de la République fera trancher par les Français.
> La France insoumise est dans une volonté du désordre, de l'obstruction, du refus quelque part du fonctionnement démocratique.
> On sait que c'est une réforme difficile, mais on sait que pour l'intérêt du pays il est essentiel de travailler plus longtemps.
> [Report de l'âge de départ à la retraite à 65 ans] C'était l'engagement du Président dans sa campagne, ça a été d'une certaine façon débattu et tranché aux élections présidentielle et législatives : pour autant, on veut essayer de trouver un texte de partage.
> [Réforme des retraites] Les choses vont être sur la table pour présenter un texte en début d'année prochaine.
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> Il est très important pour moi de soutenir le réseau Re#Start qui
travaille depuis des années avec acharnement à lutter contre les violences
faites aux femmes. (…) C’est un signal politique fort que nous souhaitons
envoyer, un signal de soutien, mais aussi d’accompagnement puisque le
déploiement des maisons des femmes faisait l’objet d’une mesure spécifique du
Grenelle des violences conjugales, qui avait été lancé par le gouvernement en
2019. Nous avons accompagné le déploiement de ces structures. (…)
Je crois profondément en l’efficacité de ce dispositif, qui prévoit une prise
en charge complète des femmes victimes de violences. Ayant été magistrate
pendant une trentaine d’années, j’ai pu constater très souvent combien ces
femmes victimes étaient anéanties, détruites. Certaines d’entre elles me
disaient qu’elles se sentaient comme des serpillières. Quand on se sent comme
une serpillière, c’est difficile d’envisager la vie. Cette prise en charge
proposée par la maison des femmes me paraît très adaptée à ces victimes
fracturées par la vie, parce qu’on va leur proposer quasiment du sur-mesure,
c’est-à-dire des soins si besoin, mais aussi un accompagnement psychologique et
juridique, ainsi qu’une mise en sécurité avec, si besoin, un hébergement
d’urgence. Ces structures offrent à la fois le soin, le social et le droit. Or
rappeler ses droits à une victime, c’est aussi la remettre dans la vie, dans
l’espoir. (…)
Cette mesure est issue du Grenelle, ça veut dire qu’il y aura des financements
de l’État. Les structures d’accueil et d’accompagnement des femmes victimes de
violences sont essentielles. Je considère qu’il est dès lors crucial d’en
étoffer le maillage sur notre territoire. C’est pourquoi, le ministère de la
Santé et de la Prévention a engagé 5 millions d’euros sur le sujet.
> [Pack «Nouveau départ»] Il va s’agir d’un dispositif très concret pour éviter aux victimes de faux départs. On se rend compte qu’il est difficile de quitter définitivement un conjoint violent, qu’il faut parfois sept aller et retours avant qu’une femme ne parvienne définitivement à quitter son agresseur. Ce dispositif a vocation à proposer un guichet unique à une victime, pour déclencher simultanément des mesures sociales, professionnelles, sanitaires et si besoin d’hébergement. Ce dispositif fera l’objet d’un travail dans le cadre du Comité interministériel à l’égalité entre les femmes et les hommes qui va être installé dans les prochains mois par la Première ministre. Ce comité va permettre la déclinaison de toutes les politiques de l’égalité femmes – hommes. Il sera présidé par la Première ministre et piloté par mes soins, pour réunir tous les ministres autour de la table et permettre d’avancer très concrètement sur tous les sujets.
> Ce qui est inquiétant est cette montée des conservatismes partout dans le monde, jusqu'à nos portes avec, dernièrement, l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie. On le voit : partout où des régimes conservateurs s'emparent du pouvoir, les droits des femmes, et en premier lieu, celui à l'avortement, sont remis en question systématiquement, bien que les droits reproductifs et sexuels fassent partie des droits fondamentaux durement acquis. Ils s'attaquent en premier lieu à l'avortement, car ils ne supportent pas cette liberté des femmes qu'a permise la légalisation de l'avortement.
> La France, pays des Lumières, est aussi le pays des droits des femmes. S'engager pour l'avortement consiste à montrer la vaillance de ce droit fondamental. Les femmes de notre pays et les associations jouent un rôle de vigie important pour qu'il n'y ait aucun recul et pour toujours faire avancer l'égalité. Mais la France n'est pas à l'abri de la montée des conservatismes ; les dernières élections législatives nous le démontrent. Marine Le Pen n'a d'ailleurs jamais été une alliée pour les droits des femmes. À chaque fois, elle a voté contre les dispositions en leur faveur, que ce soit au niveau national ou européen. Cela laisse penser que le Rassemblement national ne sera pas l'allié du droit à l'avortement.
> Le nombre d'avortement chez les jeunes a diminué, ce qui montre que les mesures prises en faveur d'une meilleure couverture contraceptive ont de réels effets. C'est pour cela que nous avons renforcé ces mesures en mettant en place la gratuité de la pilule contraceptive pour les moins de 25 ans et la gratuité de la pilule du lendemain pour toutes les femmes quel que soit l'âge et sans ordonnance
> [Clause de conscience des médecins concernent l’IVG] Le comité d'éthique national s'est positionné en décembre dernier contre la suppression de cette clause, estimant que l'avortement restait un « acte médical singulier ». Le Parlement s'est aligné sur cet avis. Ce qui m'importe, c'est que chaque femme puisse avoir accès rapidement à un médecin et qu'elle puisse être prise en charge correctement. Avec François Braun, ministre de la Santé et de la prévention, nous y veillons. Concernant la constitutionnalisation du droit à l'avortement, nous savons que 80 % des Français y sont favorables. J'espère que les parlementaires pourront se retrouver largement sur ce sujet.
> Nous aurons beau faire tous les efforts possibles, en termes de répression, sanction, protection et accompagnement, les violences faites aux femmes ne diminueront pas si nous n'agissons pas en amont. Dès l'enfance et l'adolescence, il faut sensibiliser les jeunes aux enjeux d'égalité, dans tous les domaines : lutte contre harcèlement, le respect du consentement etc. Avec Pap Ndiaye, le ministre de l'éducation nationale, nous œuvrons notamment pour un meilleur accès à l'éducation à la sexualité pour les jeunes à travers l'application de la loi de 2001 dans les établissements scolaires.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Nous luttons pied à pied contre le cyber
harcèlement et les contenus violents. La protection des enfants dans l'espace
numérique est une priorité absolue.
> Innover, protéger, démocratiser.
Voilà le triptyque qui guidera l'action que je mènerai pour que la France
tienne son rang de grande nation numérique.
Le premier défi, c’est celui de l’innovation et de l'autonomie stratégique : en
atteignant les 100 licornes et en gagnant notre autonomie sur les briques
technologiques clefs Cyber, IA, Quantique, Cloud et 5G, sans oublier le
métavers.
Le second défi, c'est le respect des droits et des devoirs dans l’espace
numérique : en poursuivant l'encadrement des géants du numérique au niveau
européen, en renforçant la cybersécurité et en luttant contre la
cybercriminalité, en protégeant nos enfants face aux écrans.
Le troisième défi, c’est que la transition numérique bénéficie à chacun : en
parachevant la couverture du territoire en réseaux fixes et mobiles, en
assurant à toutes et à tous l'accès aux services numériques, en réduisant
l'empreinte carbone du secteur.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Il n’existe pas de modèle
pérenne sans diversification de l’offre et d’adaptation aux grands enjeux du
siècle. La montagne n’y fait pas exception. Le développement d’un tourisme 4
saisons est nécessaire et doit s’accentuer. C’est ce qui garantira aux stations
leur durabilité.
> Nous réunirons le 05 octobre les fournisseurs d’énergie afin d’évoquer notamment deux points majeurs pour nos TPE PME sur la reconduction des contrats:
- Une meilleure information ;
- Des prix raisonnables pour leur redonner du souffle.
> Le 6 octobre je présenterai les mesures pour réduire de 10% la consommation d’énergie dans la grande distribution, le commerce, le tourisme et dans nos PME. Ce plan de sobriété est le fruit d’un travail commun et équilibré avec les représentants de ces secteurs.
> Journée de sensibilisation au
gaspillage de nourriture. L’occasion de valoriser nos TPE PME qui ont d’ores et
déjà adopté un modèle plus durable pour limiter le gaspillage et en ont fait
même leur business model pour certaines. En voici quelques-unes.
L’une des plus connues c’est bien sûr TooGoodToGo.
Grâce à cette application, commerces,
supermarchés, restaurants, peuvent vendre leurs invendus à bas prix pour éviter
le gaspillage. 32.145 commerces l’utilisent aujourd’hui.
L’entreprise de restauration collective de la Drôme Terres de Cuisine, en plus
de favoriser une alimentation de qualité basée en circuit court, elle a fait de
la lutte contre le gaspillage alimentaire l’un de ses enjeux principaux.
En Bretagne, l’entreprise Coût2Frais a basé son modèle sur le destockage
alimentaire. Grâce aux fournisseurs de la région, ils proposent des produits de
qualité moins chers issus de déstockages industriels, de fins de promotions ou
présentant des défauts d'emballage.
De la même manière Comerso permet aux grandes enseignes de la distribution de réduire
leur gaspillage alimentaire en redistribuant les invendus à la Banque
Alimentaire et à 400 autres associations caritatives. C’est 80 000 repas
distribués par jour grâce à eux.
La start-up Phenixfa
développé une série de solutions technologiques pour limiter le gaspillage chez
les distributeurs et les producteurs. Elle a aussi mis en place une application
pour permettre aux commerces de vendre à bas prix leurs invendus. Ils sont 16
000 à l’utiliser.
> En cas de retard de livraison, les enseignes de la grande distribution peuvent appliquer des pénalités financières à leurs fournisseurs. Nous constatons des abus de plusieurs enseignes. Ces pratiques irresponsables doivent cesser. Les contrôles de la dgccrf seront intensifiés.
> L’Etat a créé les conditions pour favoriser l’embauche d’apprentis mais ce sont les entreprises qui leur ont donné leur chance. 730 000 apprentis en 2021 et un objectif de 800 000 fin 2022. Sans ce travail commun, nous n’aurions jamais atteint une telle réussite.
> Par démagogie, parfois par méconnaissance, beaucoup stigmatisent et défigurent la réalité des entrepreneurs en France. Dites le, rappelez le, partout, que derrière la petite entreprise locale il y a des femmes et des hommes qui donnent parfois tout ce qu’ils ont.
Caroline Cayeux
(ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales)
> Lutter contre le recul du trait de côte est un
défi d’urgence, qui nécessite d’adopter une vision de long terme. L’Etat
continuera d’être aux côtés des collectivités pour les accompagner dans la
transition écologique !
> Le projet de loi de finances fera l'objet de débats intenses et c'est bien normal. Notre majorité est pleinement mobilisée et agira en responsabilité comme elle le fait depuis 5 ans. Après le temps de la concertation, voici venu le temps de la construction d'un budget à l'écoute des territoires et qui donne aux élus locaux de la visibilité.
> Nous avons réuni l'ensemble des associations d'élus
début septembre pour les écouter. La main tendue du gouvernement a été saisie
et un nombre important de leurs positions prises en compte. Je prends juste un
exemple. La suppression de la CVAE va permettre de soutenir la compétitivité
des entreprises et la croissance mais implique de compenser les collectivités.
À la demande des élus locaux, la compensation de cette suppression se fera avec
de la TVA, qui est un impôt très dynamique. Il était proposé initialement de
prendre en compte la moyenne de la CVAE perçue par les collectivités de 2020 à
2022. À leur demande également, nous allons augmenter le niveau de la
compensation en intégrant l'année 2023, c'est-à-dire la CVAE que les
collectivités auraient perçue, si l'impôt n'avait pas été supprimé.
> La dotation globale de fonctionnement va augmenter en
2023 de 210 millions d'euros. C'est du concret, puisque 70% des communes
verront leur dotation maintenue ou augmentée. Cet effort sans précédent depuis
13 ans, malgré un contexte budgétaire contraint pour l'État lui-même, démontre
l'écoute du Gouvernement et sa volonté d'accompagner les communes. D'emblée,
nous leur avons dit que l'État devait faire des efforts et que le ministre de
l'Économie Bruno Le Maire avait aussi une trajectoire à respecter. Selon les
analyses de la Cour des comptes, les collectivités se portaient bien jusqu'au
second semestre 2022.
Elles connaissent un tendanciel moins favorable depuis mais il y a déjà eu un
rattrapage grâce au projet de loi de finances rectificative. Nous n'avons pas
attendu pour agir : dès juillet, nous avons répondu présents avec un filet
de sécurité de 430 millions d'euros pour faire face à la hausse du coût de
l'alimentation et de l'énergie. En 2023, nous poursuivrons : l'enveloppe
destinée aux communes en grande difficulté va être multipliée par cinq, la
hausse des prix de l'électricité et du gaz va être limitée à 15% pour près de
30 000 collectivités… Le Gouvernement continuera à être présent pour
accompagner les collectivités en difficulté.
> Le fonds vert d'1,5 milliards d'euros est une réponse inédite au défi écologique qui se pose au plus près du terrain, et associera donc étroitement les collectivités. Nous avons écouté le souhait des élus : pas d'appels à projet, mais avant tout une application souple à partir d'un dialogue local entre élus et préfets. Et nous allons plus loin pour accompagner la transition écologique : nous augmentons en 2023 d'un tiers les moyens consacrés à la dotation biodiversité, qui avaient déjà été doublés cette année.
> Il faut déjà mettre en œuvre la loi 3DS de Jacqueline Gourault qui contient les prémices d'une nouvelle décentralisation. Je souhaite m'inscrire dans cette logique de différenciation : partons des besoins des territoires et accompagnons-les en faisant du sur-mesure. À l'État prescripteur, je préfère l'État accompagnateur ! Lors du Congrès de régions de France, la Première ministre a ainsi souhaité que les régions volontaires puissent faire des expérimentations sur certaines politiques publiques. Il faut partir des bonnes pratiques locales, tester ou innover pour améliorer l'efficacité de l'action publique.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Le CEP [Conseil en évolution professionnel] c’est un dispositif
gratuit encore trop peu connu qui permet aux actifs de faire un point sur leur
situation et les aide dans leur évolution ou leur reconversion professionnelle.
C’est donc un outil qui permet la formation tout au long de la vie, et ça
marche !
> Faire reconnaître ses compétences et expériences aujourd’hui, c’est un parcours du combattant. Nous lançons une rénovation profonde de la validation des acquis d’expérience. 3 grands chantiers pour la VAE: simplifier, moderniser, sécuriser.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Cette année, le budget des Transports augmente
pour soutenir notre ambition écologique. 6,3 Md€ pour développer le réseau
ferroviaire et les transports collectifs. 1,3 Md€ pour verdir le parc
automobile.
> Le roi du mensonge est de
retour. Vous êtes doublement mal informé Francois Ruffin. Non seulement l’opposition de la France à la libéralisation
du fret aérien est constante et demeure, mais aucune décision de fond sur le
sujet n’est attendue lors de cette Assemblée de l’OACI [Organisation
internationale de l’aviation civile].
Si vous aimez le buzz, informez utile et juste : pendant ces deux semaines
d’Assemblée, la France travaille d’arrache-pied à convaincre plus de 180 pays d’adopter comme objectif commun la neutralité
carbone de l’aviation d’ici 2050. Là est l’enjeu, soutenez ce combat.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> En matière de logement il faut dépenser bien:
- Construire plus! Pour répondre aux 2,2 M de demandeurs
d’un logement social
- Rénover, et vite! Pour faire face à la crise
climatique.
Pour se sentir bien dans un logement digne et durable pour tous.
> Je crois au logement social, il est une chance pour ce pays: le logement social, j’y ai vécu ! J’en suis un produit ! Je sais les perspectives qu’il ouvre à des millions d’autres Françaises et Français.
> Si des gens de bonne foi n'arrivent plus à payer leur loyer, j'ai demandé aux CAF de ne pas suspendre leurs APL. Il n'y a pas de double peine.
Geneviève
Darrieussecq (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
> Le plein emploi en France doit nécessairement
passer par une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap sur
le marché du travail.
> 5,2% : c’est le montant de la hausse du budget de la Sécurité Sociale dédié au handicap. Plus de moyens pour la revalorisation des salaires, pour l’accompagnement et la transformation de l’offre dans nos territoires. Concrètement, c’est un effort inédit de 750 millions d’€ en plus.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> La pornographie est violente. L’industrie du
porno cautionne les violences sexuelles. Sa diffusion est massive, croissante
et désastreuse pour la santé psychique des enfants. 2,3 millions de mineurs, au
moins, en consomment chaque mois.
Les contenus pornos, on le sait, sont extrêmement violents pour eux. Ce contact
précoce à ces images est qualifié de « viol psychique » tant il
envahit de manière brutale et inattendue la pensée de l’enfant.
Deux tiers des enfants de moins de 15 ans ont déjà eu accès à des contenus
pornographiques. Justine Atlan E-enfance l’a rappelé, « quasiment une génération d’enfants a été
exposée à des contenus pornographiques sans aucune prise de conscience des
adultes. » C’est un fléau.
Le rapport est clair : la loi interdit l’exposition de ces contenus aux
mineurs, il faut l’appliquer. Des solutions existent, mettons les en œuvre. À
nos enfants, il faut leur donner les moyens dès le plus jeune âge de se
prémunir de ces violences. C’est nécessaire et urgent.
Je salue le travail des sénatrices qui, dans leur rapport, formulent des
propositions concrètes pour mieux protéger nos enfants.
Hervé Berville
(secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Un budget inédit pour le secrétariat d’Etat
charge de la Mer avec la création d'un Fonds
d'intervention maritime qui permettra notamment d’accélérer le développement
des Aires marines protégées et de renforcer les soutiens aux filières maritimes
dans nos territoires.
> Les énergies marines renouvelables nous permettront de réduire notre dépendance aux énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Le pilier pour accélérer sera la planification maritime et la concertation. Nous le devons aux générations futures.
> C'est vrai que de voir des éoliennes peut bousculer nos habitudes. Mais face à la canicule, à la sécheresse et au dérèglement climatique, il faut développer les énergies renouvelables marines tout en renforçant notre indépendance énergétique.
> J'ai réuni l'ensemble de la filière, des pêcheurs à la grande distribution, pour qu'il y ait un mécanisme de solidarité interne à venir, qui prenne le relais des aides.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie
associative)
> Nous créons avec Renaissance une structure indépendante de prévention, écoute, action. Ni
faire des procès staliniens, ni étouffer des affaires: construire un dispositif
pour que les femmes puissent s’engager en sécurité et confiance.
Nous devons apprendre des erreurs des autres, et des nôtres. Toute la classe
politique doit progresser sur le sujet de la protection des femmes face aux
violences sexistes et sexuelles: Renaissance fait sa part avec Péa. Nous commencerons par former tous nos
cadres.
Nous travaillons depuis des mois à construire un dispositif solide, indépendant
et collectif de 9 membres.
Il ne s’agira en aucun cas de singer la justice en se prenant pour des
procureurs ou de couper des têtes arbitrairement, il s’agit d’assurer la
prévention, l’écoute, l’accompagnement, l’accès à la plainte, aux droits: nous
nous entourerons d’avocates spécialistes de ces sujets.
Je ne veux pas donner des leçons, je veux construire un système qui marche
c’est pourquoi il est dans nos statuts votés. Nous échangerons avec le MoDem et Horizons pour aborder le sujet
des changements de partis dans la majorité. C’est un aspect concret du sujet.
Nous sommes le parti politique qui, au gouvernement, a allongé les délais de
prescription pour les violences sexuelles, créé la verbalisation du harcèlement
de rue ou le Grenelle des violences conjugales: nous avons un devoir d’agir en
interne aussi. Nous le faisons sérieusement.
Enfin, nous proposerons aussi au Secrétaire général un rapport avec plan de
féminisation sur la place des femmes en politique, car tout est lié. Ce travail
sera collectif et sérieux pour offrir aux femmes le cadre d’engagement auquel
elles ont droit à Renaissance.
> Face au greenwashing, les marques véritablement engagées ne doivent pas communiquer moins, mais plus et mieux, en transparence: RSE, fondations, mécénat d’associations, mesure de l’impact, CSRD… pour entraîner leur secteur avec elles.
Sonia Backès
(secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> Ceux qui ciblent la France et ses principes me
trouveront toujours sur leur chemin. Nous pouvons être fiers de nos valeurs et
de la société dans laquelle nous évoluons. Je dévouerai mon action à leur
protection.
Sarah El Haïry
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Démarrage réussi pour le contrat d’engagement
jeune [CEJ]. En 6
mois, 178.000 jeunes sont entrés dans ce dispositif, véritable accélérateur
d’émancipation. Le gouvernement agit pour que chaque jeune puisse avoir une formation et un
emploi. Continuons en ce sens !
> Le Service National Universel n’est pas un simple dispositif d’engagement supplémentaire pour nos jeunes. C’est un véritable projet de société à l’heure où la Nation a besoin de faire cohésion et de se retrouver autour de valeurs communes.
> [SNU] Face à la tentation du repli sur soi, il s’agit d’offrir à la jeunesse un parcours d’engagement dans lequel le courage l’emporte sur la peur, la volonté d’action sur l’immobilisme, l’esprit collectif sur les égoïsmes. Transmettons ces valeurs à nos enfants!
> Le SNU est un temps de République en actes. Notre pays a besoin d’une génération de citoyens qui demain, renforceront les capacités de résilience de notre Nation.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Érosion côtière, protection face à la montée
des eaux, plastiques en mer... L'objectif est clair: accompagner nos littoraux
confrontés au changement climatique. Les maires, les élus locaux et les
collectivités du littoral sont les premiers à faire face aux évolutions du
climat. C’est donc ensemble, État et collectivités, que nous répondrons aux
défis de transition écologique auxquels nous sommes confrontés.
> La sobriété et les solutions
fondées sur la nature seront des atouts pour l’eau et la biodiversité. » Nous
lançons le premier chantier de planification écologique sur la gestion de l’eau.
Nous devons aller plus loin pour faire face au dérèglement climatique:
- En sécurisant l’accès à une eau de qualité pour tous,
et pour tous les usages.
- En protégeant nos écosystèmes aquatiques.
- En luttant contre l’imperméabilisation et la
prévention des inondations.
Dominique Faure
(secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité)
> En complément des travaux du CNR nous lancerons
des groupes de travail qui réuniront, avant la fin de cette année, des
associations de proximité, des élus locaux et des citoyens, autour de 5
thématiques essentielles pour les territoires ruraux.
Ces thématiques, ce sont :
- Habitat, logement et mobilités
- Sécurité et vie quotidienne des
collectivités territoriales
- Culture et patrimoine
- Sport et vivre ensemble
- Attractivité des territoires ruraux.
> [Agenda rural] Nous avions identifié 181 mesures, qui ont été déployées depuis septembre 2019. La Première ministre m’a demandé de consacrer les premiers mois après ma nomination à l’évaluation du dispositif pour lui donner, comme elle l’a annoncée lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, un nouveau souffle début 2023.
> Sur les 2 500 maisons France Services que nous aurons d’ici à la fin de cette année, 1 526 sont déjà situées en ruralité, soit près des deux tiers. Chacune est dotée de deux agents France Services, parfois trois avec la...
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Le combat des Ukrainiens est celui de la
défense de nos valeurs, de la liberté. Au président Zelensky, j’ai redit le soutien
de la France. Nous serons vos messagers, les témoins de votre courage, vos
alliés dans la bataille de l’opinion face à la Russie.
> Soutenir l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs, c’est défendre la liberté et la démocratie partout dans le monde.
> Des femmes et des enfants en grande souffrance, des bénévoles qui se dévouent pour les protéger : la guerre en Ukraine, ce sont aussi ces milliers de vies bouleversées.
> Il y a 81 ans, les 29 et 30 septembre 1941, plus de 33.000 juifs étaient lâchement assassinés, à Kiev lors du massacre de Babi Yar. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux, disait Victor Hugo.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général)
> Le débat sur les superprofits est clos. Mon
groupe Renew Europe et
la France le demandaient. Aujourd'hui, les États membres ont décidé de lever
des milliards d'euros pour aider les foyers. L'échelon européen est le bon pour agir face au défi énergétique.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Une fuite en avant rhétorique et un rassemblement
Potemkin en décalage total avec la réalité: la regime de Poutine célèbre une
victoire alors que les Ukrainiens regagnent du terrain, et que la mobilisation
fait fuir les Russes.
> Toujours les mêmes voix qui proposent de capituler devant les menaces de Moscou. Les mêmes qui nous disaient depuis le début qu’il fallait se coucher, ne pas livrer d’armes ou sanctionner. Gardons notre sang froid, maintenons le cap.
> Le discours de Vladimir Poutine est l'aboutissement d'un régime qui s'est construit en opposition à l'Occident.
> Un discours avec un ennemi désigné: l’Occident, ses valeurs, son modèle politique. Les amis d’une Russie européenne, de sa civilisation et littérature peuvent le regretter: Poutine a bâti son régime en opposition à ce que nous sommes. Il n’aurait jamais pu être un allié.
> Ceux qui pensaient que ça s’arrêterait avec l’annexion de Crimée en 2014 vont désormais nous dire que l’Ukraine doit rendre les armes et que les quatre régions annexées « ont toujours été russes ». En attendant la prochaine agression.
> Bonne nouvelle. Le Royaume-Uni participera à la première réunion de la Communauté politique européenne, proposée par Emmanuel Macron. Le cadre pour une nouvelle relation avec notre voisinage immédiat.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Nous ne reconnaîtrons jamais les référendums
factices et les annexions illégales de Poutine. A Kiev nous avons dit à
Zelensky tout notre soutien. Nous resterons à ses côtés jusqu’au bout pour
défendre la souveraineté de l’Ukraine, la liberté et la démocratie.
> A Kiev nous avons vu le président Zelensky. Il incarne le courage et la résistance des Ukrainiens. Les annexions illégales ne changent rien à sa détermination et à notre soutien. Nous sommes à ses côtés pour permettre à l'Ukraine de recouvrer sa souveraineté.
> La Russie se comporte comme un état voyou. Elle viole le droit international, organise des référendums factices, proclame des annexions illégales et bombarde les populations civiles en Ukraine. Se faisant elle est plus seule et isolée que jamais.
> A Kiev nous avons rencontré les plus hauts responsables politiques du pays. Nous leur avons dit notre soutien et notre solidarité. Ils nous ont tous dit toute l’importance du soutien et de l’aide de la France. Nous serons à leurs côtés aussi longtemps que nécessaire.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Le système de retraite à la française est au fondement du pacte
social. Il faut le réformer en tenant compte des inégalités qui existent
aujourd’hui : les petites retraites, les carrières longues, la pénibilité. Cette
réforme est une réforme de société. Mettons sur la table l'ensemble des
propositions des organisations syndicales et patronales. Prenons le temps de la
discussion, c’est un enjeu majeur pour les Français.
> Que chacun prenne ses responsabilités pour faire en sorte qu'on réforme le système de retraites de la manière la plus juste possible. Il faut mettre tous les sujets sur la table, de la pénibilité, des carrières longues, régimes spéciaux, hétérogénéité notamment de la discrimination faite aux femmes, aux carrières hachées.
> Le Budget met en œuvre tout ce que nous avons voté cet été, entre l'augmentation du point d'indice et la poursuite du bouclier tarifaire qui représente 50 milliards dans le budget 2023. C'est considérable, mais il faut continuer à protéger les Français, c'est pour ça que l'inflation est la plus faible de la zone euro.
> Nous sommes dans une situation extrêmement difficile pour beaucoup de nos concitoyens, il faut continuer d'avoir des aides ciblées pour les plus fragiles."
> Il faut aller plus vite, plus fort sur la question de la transition écologique
> Je ne crois pas que les extrêmes de tous bords soient de nature à répondre aux maux que vivent nos démocraties.
> Face aux difficultés économiques et sociales que nous subissons, les populistes font leur beurre là-dessus. En revanche, je n’ai jamais eu le sentiment que l’extrême droite était une réponse aux maux de nos démocraties.
Bruno Millienne
(député)
> Il faut une réforme des retraites systémique avec plus de justice
sociale. Elle doit passer notamment par
la retraite par points qui permet que chaque heure travaillée donne droit à
cotisation. (…) Le régime actuel est ainsi important pour la protection sociale
de beaucoup de gens mais est à bout de
souffle et injuste. Il est injuste pour les femmes, pour les carrières hachées,
pour les carrières longues, pour la pénibilité, pour le travail des seniors
aussi. Beaucoup de cases ne vont pas, si on doit faire une réforme des
retraites, elle doit ëtre systémique, elle ne doit pas être juste paramétrique.
> [Réforme des retraites] Si on fait ça sans tenir compte des citoyens, des syndicats, on va avoir un problème. On ne peut pas être réélu sur une promesse de changement et passer en force.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> L’extension de l’OTAN est née de la crainte
ressentie par les voisins de la Russie, crainte dont il est temps de comprendre
à quel point elle était légitime.
> On cherche en vain ce que Vladimir Poutine apporte à la Russie. Il est en train de devenir le Kim Jong-un de la Place Rouge.
> Les habitants des régions annexées de force par la Russie tentent de s’enfuir. L’armée russe leur tire dessus. 25 morts et 50 blessés civils près de Zaporizhzhia. Sans honte.
> Depuis quand la Russie veut-elle régler le conflit du Haut-Karabakh ? Elle le maintient comme un outil d’ingérence sans jamais avoir permis des avancées décisives vers son règlement. Là comme ailleurs dans l’ex Union soviétique, Moscou pratique la stratégie du ver dans le fruit.
> Toujours écouter ce que dit Vladimir Poutine. Ce qu’il dit, c’est ce qu’il souhaite. Et ce qu’il souhaite, c’est notre effondrement. Ne pas l’oublier: la guerre d’Ukraine n’est pas la guerre des autres. Ce sont toutes les démocraties que le président russe aimerait abattre.
Pascal Canfin
> Nous sommes à la fois engagés dans une guerre
énergétique face à Poutine et dans la révolution zéro carbone pour le climat. Et, pour notre avenir, nous
devons impérativement réussir les deux! C’est le cœur de notre stratégie
européenne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.