En présentant son plan de sobriété, le gouvernement met en place des mesures qui répondent à la situation présente due à la crise de l’énergie, conséquence directe de la crise internationale qu’a créée la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine.
Il acte également la fin de l’abondance dont a parlé récemment Emmanuel Macron.
Même si l’on ne peut pas parler d’une révolution, terme que ce dernier aime utiliser pour caractériser son action et son horizon politique, on entre malgré tout le cadre de ce monde d’après évoqué lors de la crise du covid19 où il s’agit de s’adapter aux nouvelles réalités.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, la reconnaissance par les actes de ce que l’on sait depuis longtemps qu’il faut apprendre à vivre sur une Terre où le mirage de la prodigalité a conduit l’Humanité vers l’impasse.
D’ailleurs, c’est plus de frugalité qu’il faudrait parler tout en l’associant à l’objectif que chacun de nous devrait pouvoir réaliser, être par ce que nous sommes et non par ce que nous possédons.
La société de consommation inventée au milieu du 19e siècle par les techniques du marketing et la foi que nous pourrions produire de manière illimitée des biens, a pris le pas sur une société de la réalisation de soi, de l’accomplissement personnel.
Tenter de (re)trouver l’essence même de l’existence où, tout en bénéficiant de la capacité de parvenir à contenter nos besoins matériels qui permettent une vie sereine, devrait être l’ambition de cette nouvelle société où, avec responsabilité, nous gérerons les ressources de la planète.
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