La quotidienne centriste du 11 octobre 2022. La détestable habitude des syndicats de s’en prendre aux citoyens et non aux patrons

Il fut un temps où lors d’une grève à la RATP, les métros circulaient et étaient gratuits, une manière de peser sur le patron et non les citoyens.

Désormais, la plupart des grèves s’en prennent aux citoyens et non aux patrons.

Certains diront que cela démontre la faiblesse des syndicats fasse au patronat où le seul moyen de se faire entendre est de susciter le mécontentement dans la population.

D’autres pencheront plutôt pour la politisation à l’extrême de certains syndicats dont l’objectif n’est pas la défense de leur membres et des salariés en général mais de s’en prendre au pouvoir démocratiquement élu.

Toujours est-il que la prise en otage des Français est inacceptable comme le démontre une nouvelle fois cette grève chez Total et Esso qui ne permet plus aux stations-services d’être approvisionnées en quantité suffisante de carburants.

Parce que ces personnes qui se pressent à la pompe en faisant la queue pendant des heures sans être assurés de pouvoir remplir le réservoir de leurs véhicules sont des Français qui travaillent et dont on empêche le libre exercice de leur activité.

De même, tenter d’incriminer systématiquement le pouvoir politique dans un conflit social c’est, non seulement, renforcer le rôle de l’Etat mais, surtout, affaiblir la démocratie qui passe souvent aux yeux de la population pour responsable de la chienlit provoquée par quelques individus radicalisés qui fantasment sur le grand soir.

Cela s’appelle de la subversion et non de la lutte salariale.

En France, comme dans toutes les démocraties, si l’on veut changer ceux qui sont au pouvoir on va voter aux élections et on ne prétend pas le faire dans la rue ou par le pouvoir de nuisance que l’on peut exercer sur ceux qui ne vous ont rien fait.

 

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