Voici une sélection, ce 29 septembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> [Discours sur la stratégie hydrogène]
Ces derniers temps, un mot revient souvent dans mes interventions. Le
mot : défi. Nous avons face à nous des bouleversements majeurs
stratégique, énergétique, climatique. Des bouleversements qui nous conduisent à
revoir nos manières de penser, de produire, de consommer. Ces bouleversements
sont autant de défis. Ils pourraient nous emporter. Nous arrêter. Mais il n’en
est rien. Je suis convaincue que la France et l’Europe ont toutes les cartes en
main pour faire de ces défis des opportunités. Pour construire un pays
décarboné et souverain.
Cette conviction, je la tiens de la
détermination de mon Gouvernement, de la volonté de nos territoires et de leurs
élus, du talent de nos chercheurs et de nos entrepreneurs. Cette conviction, je
vous le dis, je l’ai d’autant plus après cette visite. Ici, chez Plastic Omnium, j’ai vu
l’innovation à l’œuvre, la R&D de pointe et l’industrie au service de notre
avenir.
La pandémie, la guerre en Ukraine et la crise énergétique qui l’accompagne, ont
été autant de rappels à l’ordre. Ils
nous ont montré la nécessité de reconquérir notre souveraineté industrielle,
énergétique et d’accélérer notre sortie des énergies fossiles.
Alors, nous avons tenu ce cap. Et en même temps que nous répondons aux urgences
et aux crises, nous préparons l’avenir de notre pays. Cet avenir passe par la
réindustrialisation.
Nous avons fait de la France un pays où il fait de nouveau bon investir. Nous
avons allégé la fiscalité sur les entreprises avec la réduction de l’impôt sur
les sociétés, une baisse massive des impôts de production et, dans les deux
années qui viennent, la suppression de la CVAE.
Nous avons levé les freins à l’emploi et bon nombre des lourdeurs du marché du
travail. C’est le sens des ordonnances Travail, de la réforme de
l’apprentissage, de la réforme de l’assurance chômage. Nous allons continuer.
Et, dès la rentrée parlementaire, l’Assemblée nationale et le Sénat examineront
une nouvelle étape de la réforme de l’assurance chômage.
Nous avons lancé un choc de simplification. Il est insupportable que des
projets s’enlisent, étouffés par les procédures. Plusieurs textes ont été votés
dans le précédent quinquennat et un projet de loi présenté lundi en Conseil des
ministres permettra de simplifier les procédures pour les projets d’énergie
renouvelable.
Enfin, nous avons décidé d’une politique d’investissement massive dans les
secteurs stratégiques.
France relance a posé les premiers piliers, en permettant à notre pays de se
reconstruire plus fort et plus compétitif. Et France 2030, annoncé par le
président de la République il y a un an, nous donne 54 milliards d’euros pour
préparer les transitions à venir.
Les résultats sont là. Projet après projet, notre pays a retrouvé son
attractivité.
Nous avons mis fin à l’hémorragie des délocalisations. Depuis 5 ans, 120
nouveaux sites industriels se sont implantés en France. A titre de comparaison,
nous avions perdu 400 usines entre 2010 et 2015.
Et au cours du précédent quinquennat, nous avons recréé pour la première fois
des emplois industriels après plus de 15 ans de diminution. Nous sommes en
train de reconstruire notre indépendance productive. La décennie 2020 sera
celle du retour de l’industrie.
Je sais que cette réindustrialisation se déroule dans un contexte particulier.
Nous traversons une crise énergétique grave. L’arrêt quasi-total des livraisons
de gaz russe provoque des tensions d’approvisionnement sur toute l’Europe.
Nous avions anticipé cette situation. Nous avons accéléré le remplissage de nos
stocks de gaz, augmenté nos capacités d’importation et diversifié nos
approvisionnements. Nous nous tenons prêts à faire face, également, à tous les
cas de figure. Le président de la République a annoncé cet été un plan de
sobriété et chaque entreprise travaille à établir le sien. La sobriété est la
clé d’un hiver serein. Il ne s’agit pas de produire moins. Il s’agit de baisser
un peu la température et d’éviter toute consommation inutile.
Nous devrons aussi faire preuve de solidarité européenne. Nous devons livrer du
gaz à nos voisins, qui, en retour nous livreront de l’électricité. Cet hiver,
manquer de solidarité, c’est risquer de manquer d’électricité.
La situation géopolitique et la maintenance de certains de nos réacteurs
nucléaires entraînent une hausse vertigineuse des prix de l’énergie. Cependant,
soyons lucides : ces hausses traduisent des craintes excessives des
marchés voire de la spéculation.
Nous allons agir, au niveau européen, pour ramener les cours du gaz et de
l’électricité à des niveaux plus raisonnables. J’échangerai demain avec le
Chancelier Scholz pour évoquer ce sujet.
Mais dans le même temps, nous devons protéger les Français
face à la hausse des prix. Il y a deux semaines, j’ai annoncé la prolongation
d’un bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité. Les prix
auraient dû augmenter de 120%. Ils augmenteront de 15%. L’Etat prendra le reste
à sa charge. Ce bouclier s’applique à tous les foyers, mais aussi aux petites
communes et aux très petites entreprises.
Bien sûr, toutes les entreprises en difficulté doivent être accompagnées. Nous
souhaitons que les aides mises en place depuis juillet pour les entreprises
très exposées à la hausse des prix de l’énergie soient simplifiées et élargies.
Nous avons demandé à la Commission européenne de faire évoluer les règles sur
ces aides. Vous devez également avoir un accès facile aux prêts garantis par
l’Etat résilience, mis en place pour faire face aux conséquences de la guerre
en Ukraine.
Le PGE résilience, c’est jusqu’à 15% de votre chiffre d’affaires moyen des
trois dernières années. C’est un moyen efficace de vous aider à traverser cette
période. Je compte donc sur la mobilisation des banques : s’agissant de
prêts dont l’Etat est garant, vous ne devriez pas avoir de difficultés à les
contracter.
Enfin, si des problèmes persistent pour certaines entreprises, nous étudierons
les situations au cas par cas.
Répondre aux urgences sans en tirer les leçons ni préparer l’avenir ; ce
serait s’arrêter au milieu du chemin. Nous avons besoin d’une énergie
compétitive, durable, souveraine. Alors, au croisement des transitions
énergétique et industrielle, se trouve l’hydrogène. Avec l’hydrogène, nous
pourrons décarboner massivement notre économie, y compris les secteurs les plus
consommateurs comme la sidérurgie ou la mobilité lourde.
Nous améliorerons notre bilan carbone.
Nous pourrons faire émerger une nouvelle filière, synonyme d’emplois durables
et d’indépendance énergétique. 100 à 150 000 emplois pourraient être créés
d’ici 2030.
Nous créerons une filière d’exportation. Avec notre dispositif de soutien à
l’export, nous pourrons promouvoir notre industrie, notre expertise
scientifique et technologique et nos normes.
Alors, nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux : faire de la France
le leader de l’hydrogène décarboné.
Pour y parvenir, il fallait investir massivement. C’est ce que nous avons fait
en décidant de mobiliser 9 milliards d’euros entre 2020 et 2030.
Pour réussir, nous devions aussi nous doter d’un plan d’action et bâtir une
filière hydrogène complète.
Nous avons décidé de développer, de front, notre offre et notre demande. Nous
voulons privilégier les secteurs dans lesquels une offre française existe déjà.
Sans cela, nous financerions des importations en augmentant notre empreinte
carbone.
Nous avons choisi, également, d’investir sur l’ensemble de la chaîne de
valeur : recherche, innovation, développement des compétences… Nous nous
concentrerons sur deux filières en priorité : l’électrolyse et les
équipements à hydrogène pour la mobilité lourde et professionnelle.
Plastic Omnium est un parfait exemple de cette stratégie. Penser notre filière,
c’est prévoir les réservoirs d’hydrogène. C’est ce que propose le projet que
nous venons de voir et, bientôt, non loin d’ici, s’implantera l’usine qui les
produira.
Ce projet, ce sont 160 millions d’euros d’investissement entre 2022 et 2028,
avec 150 emplois à la clé.
C’est l’implantation, en France, d’activités de R&D et de savoirs faire
industriels. C’est aussi le partenariat entre l’Etat, le secteur privé et les
collectivités. Ce partenariat est le fondement de notre réussite industrielle
et énergétique. Nous devons continuer à le développer.
Depuis 2 ans, notre stratégie hydrogène se déploie. Nous avons commencé par
investir dans les outils les plus critiques pour baisser les coûts et, gagner
notre souveraineté technologique et énergétique. Je pense aux électrolyseurs,
aux piles à combustibles, aux réservoirs, aux matériaux. C’est en les
maîtrisant que nous serons au rendez-vous de la décarbonation de notre économie
et de la conquête des marchés mondiaux.
Dans le même temps, nous avons lancé des opérations de décarbonation pilotes
grâce à l’hydrogène. Sidérurgie, chimie, verrerie, raffinerie sont autant de
secteurs concernés sans oublier les transports routier, ferroviaire, aérien.
Nous voulons engager ces filières sur la voie de la neutralité carbone.
Ensuite, dès que nous aurons engagé la baisse les coûts et qu’une offre
française sera disponible, nous pourrons passer à une nouvelle étape de notre
stratégie : le déploiement massif de l’hydrogène, dans tous les secteurs
et sur tout le territoire.
Notre stratégie hydrogène, nous l’avons bien sûr conçue dans un cadre européen.
Depuis 2020, 23 Etats-membres et la Norvège ont lancé un Projet important
d’intérêt européen commun sur l’hydrogène. Nous voulons faire de ce PIIEC une
rampe de lancement pour l’hydrogène décarboné en Europe. Plus de 100 projets
ont été présentés en août 2021 à la Commission européenne. Une première vague
de 41 projets a été sélectionnée.
Et j’arrive devant vous avec une bonne nouvelle. Grâce à notre action et au
dynamisme de nos entreprises, je vous annonce que 10 projets français ont été
sélectionnés pour un investissement public de 2,1 milliards d’euros.
Pour cette première vague, notre pays représente un projet sur quatre. C’est
une reconnaissance de notre stratégie et du travail accompli par tous les
acteurs. C’est aussi l’occasion d’un pas de géant pour l’hydrogène en France.
Mais notre stratégie ne portera ses fruits que si nous avançons ensemble,
public et privé ; Etat, collectivités et entreprises. Au total, pour ces
10 projets, c’est 5,3 milliards d’euros que nous investirons ensemble.
Alors, ensemble, nous allons pouvoir construire les 10 premières gigafactories
françaises.
Ces nouvelles usines seront implantées dans 7 régions et créeront près de 5 200
emplois directs sur le territoire.
Elles viseront la production d’électrolyseurs, de réservoirs d’hydrogène, de
piles à combustible, de véhicules, de trains à hydrogène et de matériaux.
Ce sont des entreprises nouvelles ou petites comme McPhy, Genvia (JANVIA),
Elogen (ÉLOGÈNE).
Ce sont aussi de grands acteurs qui prennent des risques comme Plastic Omnium,
Symbio, Hyvia, Forvia, Arkema, John Cockerill ou encore Alstom.
Mais ce sont surtout les premières pierres d’une filière qui naît grâce à
France 2030, grâce à l’Europe, grâce à la détermination des acteurs du secteur
privé.
Car je vous le dis : ces investissements ne sont qu’un début.
Une deuxième vague de projets européens a été autorisée la semaine dernière par
la Commission et comprend des projets français supplémentaires. Il s’agit cette
fois d’avancer sur la production et les usages de l’hydrogène décarboné.
Une dizaine de dossiers français restent en lice pour une troisième et une
quatrième vague centrées autour des infrastructures de production et de la
mobilité hydrogène. Nous veillerons à ce que ces projets bénéficient des mêmes
modalités de soutien. Aucun projet ne sera laissé de côté.
Enfin, je n’oublie pas que l’émergence d’une filière passe aussi par un cadre
règlementaire adapté. Nous allons continuer à nous battre, au niveau européen,
pour faire reconnaître l’apport de l’hydrogène bas carbone dans l’atteinte de
nos objectifs de baisse d’émission.
Aujourd’hui :
-la production d’hydrogène est bien reconnue comme une activité durable ;
- les lignes directrices pour les aides d’Etat permettent de soutenir les
projets de production d’hydrogène alimentés par le mix français.
Ce sont des points positifs mais nous resterons extrêmement attentifs et
vigilants sur les régulations européennes pour l’hydrogène et, plus largement,
pour les énergies renouvelables. En prenant le tournant de l’hydrogène
décarboné, la France a fait le choix de l’emploi, de la souveraineté et de la
neutralité carbone. En deux ans, nous avons réalisé des avancées immenses.
Aujourd’hui, nous sommes bien positionnés pour être un leader européen et
mondial de l’hydrogène décarboné. Nous en sommes capables. Et en nous appuyant
sur l’Europe, sur notre recherche, sur le secteur privé, sur les collectivités,
nous réussirons ensemble.
J’ai confiance dans notre avenir. Confiance dans notre réindustrialisation
décarbonée. Confiance dans notre future filière hydrogène. Construisons-la,
ensemble.
> En cette journée mondiale du droit à l’avortement [29 septembre], je veux redire que je serai toujours du côté de celles et ceux qui se battent pour ce droit fondamental. Nous avons le devoir de ne jamais baisser la garde et de défendre la liberté des femmes partout où elle est attaquée.
> Pour répondre aux défis du pays, je veux bâtir un nouveau partenariat entre l’Etat et les grandes villes. Transition écologique, plein emploi et cohésion des territoires, c’est par le travail commun entre le Gouvernement et [les grandes villes, agglomérations et métropoles] que nous avancerons.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Nous avons voulu un budget qui tient l'équilibre entre la protection
de nos compatriotes et des entreprises, et le rétablissement des finances
publiques.
> [Croissance] Le rôle du ministre de l'Economie est d'être volontariste, de montrer ce que nous pouvoir atteindre. Le 1% n'est pas hors d'atteinte, il est crédible et volontariste. Quand on regarde le scénario, c'est un scénario dans lequel le contexte géopolitique se dégrade, où les prix de l'énergie continuent de flamber. Ce n'est pas un scénario totalement exclu, mais ce n'est pas notre scénario central. On ne peut pas jamais rien exclure en matière économique. Quand je regarde l'immense capacité de résistance de l'économie française en 2022, j'estime que 1% c'est volontariste mais c'est crédible.
> Nous avons voulu un Budget qui tienne un équilibre entre la protection de nos compatriotes et des entreprises, ça coûte cher, et de l'autre côté, le rétablissement des finances publiques, avec un objectif clé, tenir les déficits à 5% de notre richesse nationale en 2023, ce qui fait que j'ai dit que la France était à l'euro près.
> Le budget de la France, ce n'est pas des clopinettes. Nous entrons dans le débat avec 5% de déficit public, donc je n'accepterai pas des amendements qui alourdiraient la dépense, et qui nous feraient sortir de ces 5% de déficit public. C'est pour ça que je dis que la France est à l'euro près.
> Les masques tombent. La taxation «exceptionnelle» sur
les «superprofits» proposée par la Nupes est une supercherie.
Supercherie car elle n’est pas «exceptionnelle». La Nupes veut au contraire
l'imposer sur plusieurs années.
Supercherie car elle ne concerne pas seulement quelques entreprises
énergétiques qui ont vu leur résultat augmenter pendant la crise. Elle englobe
toutes les grandes entreprises et les ETI, tous secteurs confondus, qui ont vu
leur résultat augmenter de 25% depuis 2017.
Derrière ces mots, se cache une réalité : taxer les profits de toutes les
grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaire. Qu’ils soient
réalisés à cause de l’inflation ou qu’ils le soient grâce à l’innovation, à la
recherche et à l’investissement.
Comme d’habitude, la seule solution que propose la Nupes, c'est de taxer tout,
tout le temps et tout le monde. Quitte à affaiblir notre tissu économique et ce
qui fait la force de la Nation française.
> Nous récupérons aussi des bénéfices qui ont été faits par des entreprises qui les reversent aux Français. Même chose pour les laboratoires. Bien sûr qu'ils vont donner, qu'ils doivent contribuer : toutes les entreprises qui ont les moyens doivent participer à la protection des Français contre l'inflation.
> Je crois à l'équilibre des comptes publics, parce que c'est ce qui protège les Français quand ça va mal, et ce qui nous permet d'investir quand c'est nécessaire.
> Notre objectif c'est le plein emploi, pour y parvenir il faut régler les sujets les uns après les autres. Nous avons réglé un problème majeur, l'apprentissage. Nous sommes en train de régler l'accès des jeunes à l'emploi. On a un deuxième sujet, le taux d'emploi des plus de 55 ans. Tant que nous n'aurons pas modifié l'âge de départ à la retraite, on ne changera rien à cet état de fait [d’un chômage massif de cette tranche d’âge]. Si vous fixez un cap plus lointain sur le départ à la retraite, cela va inciter les entreprises, les salariés à travailler au-delà de 55 ans.
> [Réforme des retraites] Il faut le faire, il faut le faire vite, et le faire vite, c'est pas le faire dans la précipitation. On peut prendre quelques mois, quelques semaines de consultations. Au bout du compte, cette réforme est indispensable pour notre pays. Elle est indispensable pour financer notre modèle de protection sociale et augmenter le volume global du travail, qui va nous permettre de garantir la prospérité de nos enfants et de nos petits-enfants. C'est vital pour notre pays. (…) Il faut respecter sa parole, en l'occurrence, la parole du président de la République a été claire, la réforme des retraites doit entrer en vigueur à l'été 2023.
> Je souhaite que la réforme des retraites entre en vigueur à l'été 2023. Cela n'exclut pas d'avoir un dialogue avec les partenaires sociaux, les citoyens, les députés, les sénateurs. Une réforme votée très rapidement, cela ne veut pas dire dans la précipitation. Ce n'est pas comme si on n’avait jamais parlé de la réforme des retraites. Cela n'exclut pas d'avoir un dialogue. Nous avons des mois devant nous. Il n'a jamais été question, pour répondre à François Bayrou qui est un partenaire précieux de notre majorité, de passer en force. (…) Je n'ai jamais entendu le président de la République dire qu'il allait passer par un amendement. Nous ne passerons pas en force. Mais il faut aussi savoir décider en politique. C'est notre responsabilité et c'est notre mandat.
> Quant aux critiques du Medef, c'est un peu fort de café. Je leur fais une proposition, il n'y a qu'à renoncer à baisser les impôts de production, on fera des économies. Si le Medef veut que nous réduisions les déficits et la dette, que le Medef soutienne avec enthousiasme, la réforme des retraites. Dans ce cas-là, qu'on ne nous fasse pas de leçons. Je ne suis pas un homme de colère. Je suis un homme de cohérence. J'invite chacun à faire une révolution mentale, à rentrer dans ce débat avec le budget, en se disant je serai responsable parce que j'aurai proposé de nouvelles économies.
> [Election de Méloni en Italie] Nous jugerons aux actes, notamment dans le domaine économique où je souhaite que l'action de Mario Draghi soit poursuivie, parce que je sais que c'est l'intérêt de l'Italie et de la zone euro toute entière. J’espère que la fête ne sera pas finie pour l'Italie et que Giorgia Meloni aura à cœur de poursuivre la transformation économique indispensable pour l'Europe, je ne suis pas inquiet pour la zone euro au vu des mécanismes de protection. Je note que s'il y a une inquiétude à avoir en Europe, c'est autour de la Grande-Bretagne. Quand on sort de la protection européenne, et qu'on annonce 150 milliards de livres de dépenses supplémentaires, on a un taux d'intérêt qui bondit au-dessus de 4%. (…) Il ne faut pas faire de procès d'intention avant que les décisions n'aient été prises, à un dirigeant qui vient d'être choisi par un peuple souverain, par un peuple frère.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Je pense qu’au début des années 2000, cela a été une erreur de
diminuer à la fois les effectifs et le nombre de gendarmeries sur le
territoire. Surtout, le pays a changé : il n’est plus le même qu’il y a 20, 25
ou 30 ans. Notre volonté générale est de remettre des services publics dans
l’ensemble des départements, à commencer par les zones rurales. À la place qui
est la mienne, cela passe par la fin de la concentration des moyens des forces
de sécurité dans les grandes villes. Entre le début des années 2000 et le
mandat de M. Hollande, environ 500 brigades de gendarmerie ont été fermées. Ce
mouvement a été stoppé depuis 2017. En tant que ministre de l’Intérieur, je
n’en ai pas supprimé une seule. Nous allons désormais en recréer 200, soit
entre deux et trois par département, en se concentrant sur les
secteurs qui ont gagné de la population et sur ceux où les services publics ont
déserté. Parfois, les gendarmes doivent faire une heure et demie de route pour
intervenir. Il faut couper cet éloignement. (…)
Je lance la consultation pour l’ensemble du pays à partir de ce jeudi,
département par département. Chaque préfet, avec le patron du groupement de
gendarmerie de son département, réunira les élus locaux afin de leur présenter
l’état des forces et faiblesses de la sécurité sur le territoire concerné,
l’historique, les chiffres de la délinquance, l’évolution de la population,
etc. L’idée est que les élus de tous bords et notamment les maires, qui
connaissent le terrain mieux que les fonctionnaires de la République, puissent
réagir en exprimant leur accord ou leur désaccord sur le constat. L’idée est
que les élus et notamment les maires, qui connaissent le
terrain parfois mieux que les fonctionnaires de la République,
puissent réagir en exprimant leur accord ou leur désaccord sur le constat.
Cette phase, durant laquelle ils pourront aussi formuler des propositions sur
les lieux d’implantations, va s’étirer grosso modo jusque début janvier. L’Etat
recueillera et analysera ces propositions. L’objectif est de pouvoir annoncer
l’ensemble des 200 implantations d’ici mars-avril 2023, afin que les premières
brigades soient prêtes dès l’été prochain. Nous avons déjà prévu la création de
950 postes de gendarmes dans le budget de l’an prochain, qui seront
opérationnels à ce moment-là.
> [Refus d’obtempérer] On constate une augmentation forte
de ces infractions. Il y a un refus d’obtempérer toutes les 30 minutes en
France. Remettons d’abord l’église au milieu du village : quand un gendarme ou
un policier vous demande de vous arrêter, il faut vous arrêter. C’est la
première des choses. Beaucoup de ceux qui refusent de le faire ont des choses à
se reprocher. Ils ont de la drogue dans leur voiture, circulent sous l’emprise
de l’alcool et/ou de stupéfiants, n’ont pas de permis de conduire… L’honnête
citoyen, lui, s’arrête. Je refuse donc l’égalité de traitement entre les uns et
les autres. Les policiers et les gendarmes risquent leur vie tous les jours
pour nous protéger, leur travail est soumis à l’autorité judiciaire. Je ne
comprends pas qu’on ne les soutienne pas davantage, d’autant que les refus d’obtempérer
sont devenus la première cause de mortalité dans leurs rangs.
J’insiste sur un autre point : les forces de sécurité sont confrontées à une
violence croissante, et pourtant elles ont moins recours à leurs armes
qu’avant. En 2021, les policiers ont par exemple effectué 40 tirs de moins
qu’en 2017 sur des véhicules en mouvement. Je crois donc qu’ils utilisent de
façon proportionnée la force qui est mise à leur disposition. Il faut surtout
que la réponse pénale soit ferme contre ceux qui utilisent leur voiture comme
moyen de les tuer.
> [Immigration] Le principe que je vais porter dans ce
texte, c’est que l’on soit méchant avec les méchants, et plus à l’écoute des
autres. Aujourd’hui, j’ai parfois l’impression que l’on embête inutilement les
étrangers qui veulent travailler, s’intégrer et vivre sur le sol national, et
qu’à l’inverse on laisse encore trop de liberté aux délinquants, aux voyous,
aux radicalisés, malgré les efforts que nous avons faits ces dernières années.
Je rappelle au passage que j’ai déjà fait expulser 3.300 étrangers délinquants
depuis que je suis ministre de l’Intérieur, et plus de 700 personnes
radicalisées ont été expulsées depuis 2017. Donc contrairement à ce que l’on
peut entendre, la main de l’État est ferme. Mais j’observe que dans des grandes
villes comme Paris, Lyon ou Nantes, près de 50 % des crimes et délits sont
commis par des étrangers et que certaines dispositions législatives empêchent
encore les expulsions. Nous devons réagir et avoir la fermeté de dire qu’en
France, dans le pays qui vous accueille généreusement, on ne peut pas faire
n’importe quoi.
> Je ne partage pas le constat de la Cour des comptes. Les militaires de Sentinelle nous aident beaucoup. D’ailleurs, si nous avons déjoué 39 attentats depuis cinq ans, c’est aussi parce que nous travaillons de concert avec nos amis des armées. Il ne faut donc pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Qu’il puisse y avoir des évolutions, je n’y suis pas fermé, mais il faut y réfléchir d’une main tremblante, parce que notre lutte antiterroriste est efficace et que la menace est toujours extrêmement présente et très, très élevée. Ce que nous faisons au ministère de l’Intérieur n’est pas toujours su ni connu, mais je peux vous assurer que c’est un travail de tous les instants. Un drame peut survenir à tout moment.
> Nous nous félicitons que les organisations sociales des entreprises de sécurité privée soient parvenues à un accord de revalorisation des salaires. La sécurité privée jouera un rôle essentiel dans l’organisation des jeux olympiques et paralympiques 2024.
> A la demande du Président de la République, la lutte contre le séparatisme islamiste se poursuit. Ces deux dernières années, 23 lieux de culte séparatistes ont été fermés.
> La sécurité en Afrique de
l’Ouest est l’affaire de tous. Avec l’Académie internationale de lutte contre
le terrorisme (AILCT), la Côte d'Ivoire et le France soutiennent une politique
de sécurité innovante et ambitieuse.
Grace aux financements internationaux, la coopération ouest-africaine est
renforcée. L’AILCT permet aux professionnels de la sécurité de la région de
bénéficier de formations, d’entraînements spécifiques et d’un centre de recherche
dédié à la lutte contre le terrorisme.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> J'ai fait part à mes collègues danois et suédoise de notre solidarité face aux fuites sur Nordstream. La lumière doit être
faite sur ce qui semble être un acte délibéré. Unité et fermeté des Européens
face à tout acte contre une infrastructure énergétique.
> La France continuera à soutenir l'intégrité territoriale de l'Ukraine et ne reconnaîtra jamais les simulacres de référendums organisés par la Russie.
> Merci de votre chaleureux accueil Président Zelensky. Trois mois après la visite du Président de la République, j'étais heureuse de porter le message d'amitié et de soutien qui est celui de la France. Nous poursuivrons notre engagement aussi longtemps que nécessaire.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> La justice ne se rend pas dans des cénacles
politiques, des comités de déontologie ad hoc. Tous ces monstres en dehors du
cadre légal sont en train de dévorer ceux qui les ont créés. (…) Il faut
respecter un certain nombre de principes : un vrai contradictoire, la
présomption d'innocence, la parole des victimes.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Comme prévu dans la loi de programmation
militaire 2019-2024, le Budget 2023 confirme l’augmentation du budget du
ministère des Armées de 3 milliards d’€ afin d'atteindre 43,9 milliards d’€.
Cela illustre la priorité donnée pour la modernisation de nos armées par Emmanuel Macron.
> J’ai échangé avec mon homologue arménien Souren Papikian sur la situation à la frontière avec l’Azerbaïdjan : les hostilités doivent cesser, les forces azerbaïdjanaises revenir à leur position initiale. Une délégation française sera envoyée en Arménie pour évaluer la situation.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] Nous voulons faire en sorte d'avoir avant
Noël, une réforme, un texte qui soit le plus partagé et le plus compris
possible. (…) Je suis assez convaincu que les partenaires sociaux, comme les
forces politiques, vont prendre leur responsabilité et participer à cette
concertation
> [Réforme des retraites] Nous avons fait un choix et nous assumons ce choix de mener cette réforme. Le président de la République a tracé un cadre, fixé un cap, fixé le cadre avec la perspective d'une augmentation très progressive de l'âge de départ à la fois pour équilibrer le système et financer les améliorations du système. Nous avons pris la décision d'ouvrir une dernière concertation (...) pour partager les constats, dire comment nous voulons procéder et recueillir des propositions.
> Le 49.3 est un outil constitutionnel qui permet de surmonter les blocages et les obstructions. Ça l'expose aussi à une motion de censure", a-t-il rappelé. "Si je vous dis que nous souhaitons, la Première ministre l'a dit, une concertation, à la fois avec les partenaires sociaux mais aussi les groupes politiques, c'est parce qu'à aucun moment nous renonçons à créer les conditions d'une majorité et d'une convergence sur le système des retraites.
> Ce que je peux vous assurer, c'est qu'Emmanuel Macron considère qu'il a été élu, c'est une évidence, qu'il dispose d'une majorité, majorité relative, mais d'une majorité à l'Assemblée nationale. Si, à un moment ou un autre, la totalité des oppositions (...) se coalisaient pour adopter une motion de censure pour faire tomber le gouvernement, il s'en remettrait aux Français. Les Français trancheraient et diraient la nouvelle majorité qu'ils veulent. Évidemment, nous serions en campagne pour que le Président soit conforté.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> L'éducation au développement durable est
primordiale. Aux questions de la jeunesse, apportons des réponses concrètes !
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Il y a 47 ans, la loi Veil permettait à toutes
les femmes d’accéder librement à l’avortement. Ce droit à l’IVG, fondamental,
reste historiquement récent et fragile, y compris en démocratie. Comme chacune
de nos libertés, ne cessons jamais de le défendre !
> Le budget 2023, est plus que jamais au service des étudiants, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il répond aux enjeux de la période que nous traversons, au plus proche de nos enjeux : compensation de la revalorisation du point d'indice, pérennisation de créations de places, ouverture de formations médicales... Ce budget 2023, c'est celui de la revalorisation de la recherche, conformément à la LPR. Plus aucun chercheur ne sera payé moins de deux SMIC en début de carrière !
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Alors que nous faisons face à des crises multiples
et sans précédent, nous avons besoin d’innover ensemble, pour atteindre les
objectifs de l’agenda 2030.
L'innovation est déjà lancée dans nombre de pays, sous des formes variées,
adaptées aux besoins locaux. Toutes ces formes sont complémentaires, y compris
le changement des pratiques agronomiques, et contribuent à relever le défi de
la sécurité alimentaire et de la nutrition.
Avoir une vision collective et partagée au profit de notre agriculture est un
défi majeur. Malgré les efforts de la présidence indonésienne, il n'a pas été
possible d'adopter de communiqué conjoint, du fait de l'opposition de la Russie
sur le sujet de la guerre en Ukraine.
> La guerre en Ukraine a mis en exergue l'impérieuse nécessité de renforcer notre
autonomie afin d'assurer notre souveraineté alimentaire. Comme le gouvernement s'y était engagé,
j'ai lancé ce jour le processus d'élaboration du plan de souveraineté pour la
filière fruits et légumes.
Ce plan doit nous permettre d'agir collectivement pour garantir notre
souveraineté alimentaire :
- en réduisant notre dépendance alimentaire internationale
- en améliorant la résilience de notre monde agricole face aux effets du
changement climatique.
e salue l'ensemble des professionnels de la filière pleinement engagés aux
côtés de l’État dans l’élaboration de ce plan d’actions, de ses objectifs et
des leviers pour y parvenir. Rendez-vous début 2023 pour la clôture des travaux
et la mise en œuvre des premières actions !
> Le travail se poursuit avec mes
homologues européens et les Commissaires notamment sur :
- le soutien logistique pour exporter les céréales d'Ukraine
- la directive sur les émissions industrielles
- la prédation des carnivores.
La prédation sur les troupeaux par les grands carnivores est un sujet dans
nombre de pays européens. Désormais la question posée n’est pas celle de la
coexistence que nous souhaitons. Mais celle de l’existence d’un modèle
d’élevage notamment pastoral pourtant vertueux d’un point de vue biodiversité.
Travaillons collectivement à une gestion adaptative des espèces.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> La transition écologique ne laissera personne
au bord du chemin. Le parc locatif social représente près d’1/5 des résidences
principales : l'amélioration de sa performance énergétique est essentielle pour
atteindre nos objectifs.
> L’eau est un bien commun qu’il nous faut préserver. C’est une ressource renouvelable mais pas illimitée. A Marseille, nous lançons le premier chantier de la planification écologique pour adapter nos usages de l’eau.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Développer massivement les énergies renouvelables pour
réduire rapidement notre dépendance aux énergies fossiles, telle est l’ambition
du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables. Je sais pouvoir compter
sur la mobilisation de tous les acteurs de la filière
> Le 7 juillet, j’avais demandé aux fournisseurs [de gaz et d’électricité] de proposer des offres avantageuses aux Français, pour mieux valoriser la sobriété énergétique. C’est désormais chose faite. D’autres suivront.
> Produire de l'hydrogène pour decarboner notre économie est un axe essentiel de notre stratégie pour être le 1er grand pays à sortir des énergies fossiles. Aujourd'hui nous accélérons. 10 nouvelles usines vont sortir de terre grâce au soutien massif du gouvernement
> 40 ans après le procès de Bobigny et la loi Veil, le combat pour le droit à l’avortement continue et nous devons, plus que jamais, rester mobilisés pour défendre ce droit fondamental partout dans le monde, à commencer par l’Europe.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Le budget 2023 du ministère de la Culture est
en augmentation de 7%. Budget de résilience et d’action, il n’a jamais été
aussi haut : 4,22 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 3,82 Md€ pour
l’audiovisuel public. Plus que jamais, la culture donnera du goût et du sens à
la vie!
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> La maltraitance est partout. Notre société est
malveillante vis-à-vis des personnes vulnérables que ce soit dans la rue ou
dans un EHPAD.
> Nous voulons rendre plus incitatif à la reprise du travail notre système de prestations sociales. Ce n'est pas un renforcement de l'assistanat ! On veut tendre la main aux personnes en difficulté et leur redonner un travail.
> Il est urgent de réformer nos retraites et notre système de protection sociale. Il est généreux, protecteur mais coûteux.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Avec les 4000 conseillers numériques France
services, nous sommes en train de construire, ensemble, une nouvelle politique
publique : celle de l’inclusion et la formation au numérique.
Cette politique, elle marche : près d’1 million de Français déjà accompagnés. Et
on va accélérer encore ! Notre cap est clair: la pérennisation de l’engagement
de l’État auprès des collectivités dans le Budget 2023.
Aidant Connect, Pix, l'ANCT [Agence nationale de la cohésion des territoires]: autant
d'outils numériques innovants et performants qui aident à la médiation
numérique. Nous avons besoin d'eux pour accompagner les professionnels du numérique et les usagers. Un
objectif : ne laisser personne sur le bord du chemin !
> La politique publique de l'inclusion et de la formation numérique ne doit jamais s'opposer à l'humanisation.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> 48% d’activations en plus du Pass’Sport à date
par rapport à 2021 par les familles bénéficiaires ; 17,5% en plus de clubs engagés dans la démarche sur tout le
territoire ! On avance et on continue ! Merci à tous les acteurs mobilisés
> Le Budget
2023 confirme l’engagement de l’État pour:
-le projet olympique et paralympique avec un
budget maîtrisé et conforme à nos engagements
- le développement du sport en France avec des moyens en hausse de
2,6% vs 2022 Note objectif : une nation plus sportive
!
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Ce qui importe aux Français : c'est que leur
pension de retraite ne baisse pas, qu'ils puissent accéder à l'emploi et qu'ils
ne paient pas davantage d'impôts. Ce sera le cas avec la reforme des retraites
que nous voulons mener.
> Pension minimale à 1100 € par mois, suppression des régimes spéciaux, recul de l’âge de départ : il est urgent de changer un système des retraites fatigué et injuste.
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> En cette Journée internationale pour le droit à
l'avortement [28 septembre], j'ai participé au lancement d'un nouveau site web
du Planning familial pour lutter contre la désinformation sur les questions de
santé sexuelle. La liberté des femmes à disposer de leurs corps est un droit
inaliénable.
Gabriel Attal
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Nous réduisons le déficit : il est passé de
8,9% en 2020, à 6,5% en 2021, puis 5% cette année. Plutôt qu’une austérité
brutale qui plomberait notre pays, nous assumons de dépenser de manière
maîtrisée : la part de nos dépenses dans la richesse nationale diminue.
> Il y a une proposition portée par la Nupes qui consiste à créer une surtaxe pour les grandes entreprises qui ont fait des bénéfices ces dernières années. Nous, on n'est pas d'accord avec ça.
> Il y a des charlatans dans la médecine, il y en a aussi dans le droit. Moi ce qui me choque, ce sont les médias qui ont donné une tribune à Di Vizio [avocat des gilets jaunes], notamment à la télévision.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> C’est en réduisant sa dépendance aux énergies
fossiles que notre industrie deviendra plus résiliente et plus compétitive.
Avec l'hydrogène, nous pouvons massivement décarboner notre industrie.
> On ne veut ni mettre un flic derrière chaque thermostat, ni donner des leçons de morale.
> [Electricité] La coupure franche et nette est très très peu probable.
> Il faut qu'on se prépare à ne pas avoir de gaz russe d'ici la fin de cet hiver.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> La continuité c’est la clé. Après la pandémie
l’Etat a continué d’être présent pour aider nos entreprises dans la reprise de
leur activité. Je veux saluer le travail des conseillers départementaux à la
sortie de crise qui accompagnent nos TPE PME face a leurs difficultés.
> Ils font rire les enfants, participent à leur éveil et font sourire les parents. Au salon Jouer Français on met à l’honneur les créateurs et artisans Français du jouet. Le jeu est une affaire sérieuse. Je veux saluer les initiatives pour une filière plus durable et solidaire.
> La journée mondiale du Tourisme est l’occasion de féliciter les professions et activités qui font vivre le tourisme Français. La France, première destination mondiale, doit conserver cette place forte en visant une diversification de son offre notamment pour les jeux de Paris en 2024.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Nous devons ouvrir une nouvelle page de
l’histoire de l’aviation : la neutralité carbone d’ici 2050. Il n’y aura pas
d’avenir pour l’avion sans décarbonation.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Nous avons signé aujourd’hui la convention
constitutive du nouveau groupement d’intérêt public (GIP) France Enfance
Protégée. Issu de la loi du 7 fév. 2022, le GIP appuiera l’État et les
départements dans leur action pour protéger les enfants. C’est par exemple le
GIP qui gèrera la plateforme d’appel au 119 dédiée aux enfants en danger
> En France, 3 millions d’enfants
sont confrontés à la pauvreté. Au sein de l’UE, un quart des enfants sont
concernés. C’est pourquoi les États membres ont adopté en 2021 la Garantie
européenne pour l’enfance.
Nous déclinons en France notre plan d’action pour leur assurer l’accès aux
services essentiels : éducation, santé, logement, alimentation. Je m’engage à
promouvoir ce dispositif dans tous les États membres !
> L'Alliance européenne Investing in children est un réseau d'associations et ONG qui ont la spécificité de faire avec et pour les enfants, contre la pauvreté et l’exclusion. Avançons avec tous nos partenaires européens pour défendre la cause des enfants !
> Les abus sexuels sur les enfants en ligne constituent un danger réel et croissant. En 2021, 85 millions de contenus pédocriminels ont été signalés dans le monde. Pour protéger nos enfants, la Commission européenne agit. Je soutiens l’ambition du projet de règlement européen. En France, nous avons engagé un vaste travail sur la question des violences sexuelles faites aux enfants avec la CIIVISE [Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux enfants]. Dans le champ du numérique, ce combat doit être mené avec tous les pays européens.
> Accompagner les enfants dès le plus jeune âge et tout au long de leur parcours est primordial. C’est une question d'égalité des chances.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La laïcité doit être respectée par les
institutions européennes. Je réaffirme l’engagement pris. Nous avons écrit à la
Commission européenne. J'ai rencontré la commissaire pour l’Egalité. Nous ne
céderons rien sur nos valeurs d'inclusion et d'émancipation.
> En cette journée mondiale du droit à l’avortement [28 septembre], je tiens à rappeler que c’est un droit essentiel. Nous devons le protéger en Europe et ne ferons preuve d’aucune faiblesse vis-à-vis des pays qui ne le respectent pas.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> 30 millions de tonnes de CO2, 650 000 tonnes de
déchets en France chaque année. Le secteur du textile est l'une des industries
les plus polluantes. Je lance aujourd'hui une grande consultation avec tous les
acteurs du textile.
Cette consultation d'un mois est
une première en France. Elle réunira tous les acteurs : les éco-organismes, les
ONG, les associations de consommateurs, les collectivités territoriales. L'objectif,
penser les textiles de demain : plus durables, mieux collectés, mieux recyclés.
> Sanctuarisation des moyens des agences de l’eau, 150M€ pour la Stratégie nationale biodiversité, augmentation des mesures de protection face aux risques naturels. Le Budget 2023 a en son cœur la préservation de la biodiversité. Notre quinquennat sera celui de l'écologie !
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Il est des combats qui doivent dépasser les
frontières. En Pologne, j’ai dit mon soutien aux militantes qui se mobilisent pour
le droit à l’IVG,
l’accès à la contraception et la liberté des femmes. Elles nous trouveront
toujours à leurs côtés.
> « Que la guerre se termine et retourner à la maison… » Tel est le souhait des petits ukrainiens, réfugiés dans une maison de retraite polonaise avec leurs familles depuis la guerre. Ils rêvent encore de devenir architecte, esthéticienne ou militaire, malgré l’horreur.
> Je mène une délégation parlementaire, toute cette semaine, en Pologne et en Ukraine. Nous sommes venus témoigner du soutien de l’Europe tout entière au peuple ukrainien, qui se bat avec force et courage. La politique, c’est faire pour les autres. Derrière le conflit, il y a une réalité humaine, il y a des femmes et des enfants forcés de quitter leur maison pour fuir l’horreur. C’est cette réalité, ce sont ces personnes que nous avons voulu rencontrer.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général)
> Sans Berlusconi, Giorgia Meloni n'a pas les
sièges pour gouverner. C'est lui qui fait la bascule. C'est tout simplement la
fin d'une droite modérée, rempart face aux extrêmes. Cela doit aussi nous
inquiéter en France.
> [Tribune co-écrite avec Laurence Boone et Isabelle Rome:
« L’universalisation de l’accès à l’avortement est également un enjeu
européen »]
Recul historique. L’abrogation, le 24 juin, de l’arrêt Roe vs Wade par la
Cour suprême des Etats-Unis et l’interdiction, par ricochet, du recours à
l’interruption volontaire de grossesse dans plusieurs Etats américains ont
résonné comme un terrible coup de tonnerre. La vague de conservatismes qui
déferle sur le monde depuis plusieurs années menace sérieusement les progrès
accomplis en moins d’un siècle. Hélas, l’Europe n’échappe pas à ce vent
réactionnaire.
La décision américaine, engendrant des conséquences dramatiques pour des
milliers de femmes – notamment les plus précaires –, constitue un signal
d’alarme qui résonne partout dans le monde : les droits des femmes
demeurent fragiles.
Conquis de haute lutte, le droit pour les femmes à disposer librement de leur
corps peut, à tout moment, être remis en question. Au sein même de notre
continent, certaines législations nationales restreignent considérablement le
droit à l’IVG, mettant ainsi en péril la vie des femmes. Or, en mars,
l’Organisation mondiale de la santé nous rappelait qu’environ 45 % de
l’ensemble des avortements réalisés dans le monde sont à risque. Nous le
savons, l’interdiction ou la restriction de l’IVG conduisent à la
multiplication des « avortements clandestins », occasionnant – dans
certaines régions de la planète – jusqu’à 10 % des décès maternels.
Depuis la loi Neuwirth de 1967 autorisant la contraception, puis la loi Veil de
1975 légalisant l’avortement, la France n’a eu de cesse d’être à l’avant-garde
en matière de droits sexuels et reproductifs. En mars, nous avons rallongé les
délais de recours à l’IVG de douze à quatorze semaines. La gratuité de la
contraception – déjà en vigueur pour les mineures – a été étendue cette année à
toutes les femmes jusqu’à 25 ans. En 2023, la pilule du lendemain sera
gratuite pour toutes les femmes, sans ordonnance ni limite d’âge.
Enfin, cet automne, les propositions de loi visant à graver le droit à
l’avortement dans le marbre de notre Constitution seront examinées par le
Parlement. Il s’agira d’entourer ce droit d’un verrou juridique supplémentaire
pour le consolider davantage. Cette proposition s’inscrit dans un mouvement
global. En Suède, au Danemark, en Espagne, des parlementaires travaillent à la
constitutionnalisation de ce droit.
La France mène aussi ce combat hors de ses frontières à travers sa diplomatie
féministe, dont le Forum Génération Egalité, organisé à Paris en
juillet 2021, a constitué le point culminant. Au total, la contribution
française à l’international pour les droits et la santé sexuels et reproductifs
s’est concrétisée grâce à la mobilisation d’un financement additionnel de
100 millions d’euros sur les cinq prochaines années pour soutenir la
liberté des femmes à disposer de leur corps.
L’universalisation de l’accès à l’avortement est également un enjeu européen.
En ce sens, le président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé sa
volonté, le 19 janvier face aux eurodéputés, d’inscrire ce droit dans
la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Le 7 juillet, le Parlement
européen a repris cette proposition et demandé au Conseil de l’Union européenne
d’aller dans ce sens.
Les droits sexuels et reproductifs conditionnent tous les autres droits des
femmes. Détricoter ou nier ces droits constituent, assurément, une forme de
violence fondée sur le genre. Les droits des femmes étant des droits humains,
ils ne sont ni sécables ni hiérarchisables. Ce sont des droits fondamentaux
inaliénables qu’il convient de protéger et de consolider. Cette conviction est
au cœur des valeurs européennes, fondées sur l’égalité et la liberté.
C’est également l’essence du Pacte Simone Veil, à l’initiative du groupe
parlementaire Renew Europe, qui aspire à faire de l’Europe le continent le plus
avancé en matière d’égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’en termes
d’accès aux droits sexuels et reproductifs.
En ce 28 septembre, Journée internationale pour le droit à l’avortement, cette
ambition revêt une dimension singulière alors que les conséquences prégnantes
de la pandémie de covid19, que les guerres et les conservatismes érodent
considérablement ce droit partout dans le monde. Soyons collectivement lucides,
la menace d’un retour en arrière n’a jamais été aussi forte. S’attaquer à
l’avortement, c’est s’attaquer à toutes les femmes et c’est s’attaquer à la
liberté. La France et l’Europe seront toujours du côté des femmes et de la
liberté.
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Tribune co-signée par le groupe Renaissance à l’Assemblée nationale: «En
cette journée pour le droit à l’IVG, nous déclarons aux ennemis des droits des
femmes: nous sommes là»]
Toutes les neuf minutes à travers le monde, une femme succombe d’un avortement
clandestin.
Le 24 juin dernier, la Cour suprême des Etats-Unis annulait l’arrêt «Roe v.
Wade». Les juges n’ont alors pas seulement mis à bas la protection
constitutionnelle de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, ils ont
réduit à néant tout un pan de la liberté des femmes à disposer de leur corps.
Cet acte politique, bien plus que juridique, venait parachever des décennies de
nominations patientes et coordonnées de juges conservateurs à la cour.
Vendredi dernier en Arizona, la décision de la juge du comté de Pima réactive
les textes en vigueur en 1864 et 1901 : les soignants risqueront jusqu’à
cinq ans de prison et les femmes ayant survécu au viol et à l’inceste seront
forcées de mener à terme leurs grossesses. Il serait naïf et surtout dangereux
de considérer que de telles régressions seraient un phénomène contenu de
l’autre côté de l’Atlantique. Au cœur de l’Union européenne, les mêmes forces
conservatrices sont à l’œuvre afin de priver les femmes de leurs droits et
d’entraver leur liberté. Et elles progressent.
En Pologne, le gouvernement a acté en 2021 la restriction de l’accès à l’IVG en
le conditionnant à l’existence d’un viol ou d’un danger pour la vie de la femme
souhaitant y recourir. En Hongrie, le gouvernement veut obliger les femmes à
écouter les battements de cœur du fœtus avant d’avorter. En Slovaquie, près de
onze propositions de loi ont été déposées en l’espace de deux ans afin de
restreindre l’accès à l’avortement ; et en Italie, alors que le parti
post-fasciste est arrivé nettement en tête des législatives, celle qui
revendique l’héritage de Benito Mussolini considère l’avortement comme
« un crime contre la race italienne ».
Dans cette Assemblée nationale nouvelle, nous ne sommes pas moins en reste.
D’un côté de l’hémicycle, on a vu naître la proposition de dérembourser l’IVG,
qualifiée d’acte de « confort » ; certains de ces nouveaux députés
considèrent l’avortement comme « un crime contre l’humanité ». De
l’autre côté, le camp qui se revendique comme « le plus
progressiste » en vient, par réflexe clanique, à excuser ou minorer des
violences conjugales. L’auteur des faits n’étant même pas exclu du parti.
Considérer comme acquis les droits des femmes serait commettre une faute et
faire courir un risque aux générations futures. Nul ne peut raisonnablement
considérer que la France serait par principe protégée aujourd’hui, comme
demain.
Et quand une majorité existe pour agir, elle a la responsabilité politique de
s’en saisir.
Dès le 30 juin, nous, députés du groupe Renaissance avons déposé une
proposition de loi visant à inscrire la protection de l’accès à l’IVG dans
notre constitution. Il s’agira du premier texte que nous examinerons dans le
cadre de notre niche parlementaire fin novembre. Au-delà du seul renforcement
juridique, il s’agit d’un signal politique fort et clair que nous envoyons à
l’Europe et au monde.
Bien plus qu’une norme juridique, notre constitution porte en elle les valeurs
qui animent notre nation et qui honorent la France comme digne héritière des
Lumières. C’est un message que nous devons à toutes les femmes qui se battent
pour leurs droits, à celles qui dansent en Iran cheveux au vent à la barbe de
l’obscurantisme religieux pour exercer leur liberté, à celles qui résistent en
Afghanistan à la répression impitoyable du régime taliban.
En cette journée internationale pour le droit à l’avortement, nous déclarons
aux ennemis des droits des femmes, aux adversaires de la liberté, aux
contestataires du progrès : nous sommes là. Aujourd’hui pour protéger
demain. Et demain, pour continuer à faire progresser nos droits.
> Ensemble pour la protection de l'enfance. Alors que notre Assemblée se dote d'une délégation aux droits des enfants, les députés Renaissance sont mobilisés : violences intra familiales, violences sexuelles, parentalité, ASE, handicap...
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> 40 ans après le procès de Bobigny et la loi Veil, le droit à l'avortement n’est pas une évidence
partout. En cette journée internationale du droit à l'IVG [28 septembre], réaffirmons
notre détermination à poursuivre le combat de l'accès au droit pour toutes.
● Parti radical
> [Communiqué : Référendums russes en Ukraine : « Illégaux et
illégitimes » déclare Laurent Hénart]
Plus de 7 mois après le déclenchement en
Ukraine de son « opération militaire spéciale », et alors que Moscou continue
la mobilisation partielle de 300 000 réservistes, Vladimir Poutine, malgré de
récents revers militaires, a franchi une étape supplémentaire.
Les référendums organisés dans la région
du Donbass par Moscou ont été unanimement condamnés, non seulement par l’Europe
et les États-Unis, mais aussi par le Secrétaire général des Nations Unies et la
Chine, au nom de la défense de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Le Parti
Radical, son Président Laurent Hénart, Grégory Berkovicz et Jean-Jacques
Curiel, responsables nationaux, condamnent également sans réserve la tenue de
ces référendums d’annexion.
La Russie considère ces votations comme
légitimes au regard du principe international du droit des peuples à disposer
d’eux-mêmes et revendique la victoire avec plus de 96% des votants.
Or, si ce principe existe bel et
bien, le Parti radical, par la voix de
son Président Laurent Hénart,
rappelle que « les référendums d’autodétermination doivent être organisés
dans des conditions compatibles avec une réelle sérénité des populations
concernées et selon des modalités compatibles avec les principes d’expression
démocratique. Les référendums menés par les forces pro-russes du Donbass ne
répondent évidemment à aucun de ces critères, et sont parfaitement illégaux et
illégitimes. »
Ils rendent ainsi difficile la tenue de
négociation de paix et ajoutent une nouvelle provocation à l’horreur de la
guerre et à l’exode de populations.
Le Parti radical réclame des sanctions économiques
supplémentaires à l’égard de la Russie et réitère son appel à la reconnaissance
du statut de réfugiés politiques en France pour les Russes conduits à fuir leur
pays.
> Fermetures de centres d'IVG, double clause de conscience, délais restrictifs, le recours à l'IVG en France relève encore du parcours du combattant. C'est un droit fondamental, rappelle le Parti radical, qui doit être accessible à toutes.
Bastien Marchive
(député)
> L'urgence écologique nécessite détermination et
rassemblement ! Notre cap pour protéger les espaces naturels est clair :
l'étalement urbain doit s'arrêter et les territoires auront une place centrale
dans cette lutte contre l'artificialisation des sols
Véronique Guillotin
(sénatrice)
> Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, il y
a des députés élus par des citoyens de tous les bords politiques. Pour un match
de football caritatif, on laisse ses idéaux politiques pour cette cause
caritative, la lutte contre le harcèlement scolaire.
Si on veut combattre la montée des extrêmes, ce n’est pas en ayant ce type de
posture de boycott qu’on y arrivera mais c’est en travaillant sur les problèmes
concrets des français.
Les députés de gauche ont réussi à donner une tribune au RN. On ne parle que de ça. Ils
confondent un terrain de foot et un hémicycle. C’est de la mauvaise
communication
> Ce jour, c'est la journée
internationale pour le droit à l'avortement. Autorisé en France depuis 1975,
c'est une chance pour les femmes. Malheureusement aujourd'hui il est remis en
cause dans certains pays du monde.
Simone de Beauvoir disait « Rien n'est jamais définitivement acquis. Il suffira
d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes
soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez rester vigilantes. »
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Personne n’empêche le RN de se financer auprès
de banques françaises, hormis son épouvantable mauvaise gestion. Quant à se
financer à l’étranger, foncer sur une entreprise russe qui vend de l’armement à
la Syrie, personne n’obligeait le RN à le faire.
Il manque une question et donc une réponse : le RN a-t-il remboursé ce prêt, en
tout ou en partie ? A-t-il rééchelonné sa dette ? Pourquoi dire qu’il n’a eu
aucun prêt d’une banque européenne alors qu’il s’est financé en 2022 auprès de
la …Hongrie ?
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