Voici une sélection, ce 9 septembre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Conseil national de la refondation] L’objectif, c’est d’abord de définir
du consensus sur la situation de la France et de son avenir.
> [Conseil national de la refondation] Bâtir du consensus, remettre les Françaises et les Français au cœur des grandes décisions, agir sur le terrain : c’est ce que nous voulons tous pour notre pays, c’est l’objectif du Conseil national de la refondation.
> [Conseil national de la refondation] C’est un engagement que j’ai pris dès la campagne: qu’on puisse travailler différemment sur les grands sujets. L’objectif est de bâtir du consensus.
> [Conseil national de la refondation] Je souhaite qu’il y ait des débats sur le terrain qui puissent être en ligne, qui puissent être ouverts. Tout ça mérite de la transparence, de l’ouverture.
> [Conseil national de la refondation] Les absents ont toujours tort. Cinquante-deux personnes représentant forces politiques, syndicats et élus ont été invitées, quarante sont là. Les douze qui ne sont pas là ont tort (…) et il ne faut pas expliquer après qu’on n’a pas été consulté, ou que c’est trop vertical. (…) La porte sera toujours ouverte.
> [Conseil national de la refondation] Les propositions issues du CNR peuvent déboucher sur des référendums. Si le processus que nous lançons aujourd’hui permet de découler sur cela, nous le ferons. (…) Dès les prochaines semaines, on va changer l’école, la santé, grâce à ses déclinaisons territoriales, en bâtissant ces feuilles de route. Donc, oui, ça peut déboucher aussi sur des référendums
> Sa Majesté la Reine Elizabeth II a incarné la continuité et l’unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d’une amie de la France, une reine de cœur qui a marqué à jamais son pays et son siècle.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Nous ne nous laisserons pas tenter par le piège
de l'immobilisme. Nous répondrons par l'action et le respect de nos
institutions.
> Le rassemblement et l’envie d’avancer face aux défis du pays, ce ne sont pas que des mots, c'est le cœur de notre majorité. Je sais compter sur l’énergie des députés Renaissance et des sénateurs RDPI, comme ils peuvent compter sur ma confiance. Ensemble, pour les Français.
> J’adresse toutes mes condoléances à la famille royale et au peuple britannique. Elizabeth II fut le témoin d'un siècle d’espoirs et d’épreuves. Elle a été et restera un modèle de courage et un repère pour plusieurs générations. Ce soir, les Français aussi sont en deuil.
> Nous devons saisir les grands enjeux actuels et les aborder différemment. Sortons des cadres et des solutions toute faites. Nous avons la responsabilité de l’action et de l’innovation. La lucidité de notre peuple est notre opportunité pour agir et transformer.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> La mesure, on en a besoin pour mesurer les efforts qui sont devant
nous en matière de réchauffement climatique, plutôt que de céder à la tentation
de la polémique, du gadget sur tel événement ou sur tel autre. Nous devons
mesurer l’intensité des efforts qui sont devant nous pour réussir à lutter
contre le réchauffement climatique et qu’on fasse de cette mesure avec le
savoir scientifique, que nous puissions apporter des solutions qui soient,
elles aussi, mesurables, efficaces et durables.
> Nous avons tous besoin, et peut-être nous, les responsables politiques en premier lieu, d'apprendre. Il y a plein de choses que nous ne connaissons pas. Moi, je n'ai pas été formé aux méthodes de lutte contre le réchauffement climatique. Je ne suis pas un climatologue, je ne suis pas un spécialiste. Je ne sais pas comment est-ce qu'on isole correctement un bâtiment, ni quelles sont les techniques qui sont efficaces et les techniques ne le sont pas. Je ne suis pas un spécialiste des ponts thermiques. Et donc nous avons besoin d'apprendre. Je crois qu'il est essentiel que nous ayons tous l'humilité de reconnaître qu'en matière climatique, nous avons des leçons à prendre.
> Nous avons tous intérêt à expliquer que la question climatique, c'est effectivement rendre le monde vivable, mais c'est rendre aussi notre quotidien vivable. Et que l'expérience que nous avons tous fait cet été, d'un été marqué par des vagues de chaleur, par de la canicule, qui est pesant en particulier pour les personnes les plus fragiles, les personnes malades, les personnes âgées, les feux de forêts, les incendies, les catastrophes climatiques, le dérèglement, tout ça, nous pouvons y apporter des solutions, par notre intelligence, par notre détermination et par notre prise de conscience.
>J’en ai assez d’entendre dire que le ministère de
l’Économie et des Finances
s'oppose à telle politique et contre telle dépense budgétaire pour le climat,
c’est
faux. Nous sommes, avec l'ensemble de mes agents, totalement engagés dans la
lutte contre le réchauffement climatique. Nous soutenons les politiques, nous validons
les budgets, nous apportons les moyen
> Nous n'avons jamais compté les moyens publics pour soutenir la décarbonation des véhicules en mettant en place des bonus écologiques, des primes à la conversion. Je suis un grand défenseur du passage aux véhicules électriques. Je souhaite que cela se traduise par de la relocalisation industrielle en France de la part de Renault et de Stellantis, qui ont commencé à le faire. Je souhaite que ces entreprises réalisent des moteurs, des chaînes de traction, des véhicules électriques, ici, sur le territoire français, y compris pour les petits modèles. La France doit aussi produire des petits véhicules électriques, sur son territoire.
> Sur la rénovation énergétique des bâtiments, nous avons
engagé des moyens financiers considérables avec 650 000 ménages qui
ont bénéficié de Ma Prime Renov’. C’est une nouvelle illustration de la
détermination du ministère de l’Economie et des Finances à avancer dans ce
sens-là.
> L’industrie, pour beaucoup de nos compatriotes, rime
avec pollution. Quand on veut réindustrialiser notre nation, ce qui est mon
objectif stratégique, celui du président de la République et celui de la
Première ministre, il faut faire rimer relocalisation et décarbonation. Et je
suis convaincu que l’un va avec l’autre.
La relocalisation industrielle française doit se traduire par la décarbonation accélérée
de tous nos sites industriels. Nous avons consacré 1,2 milliard d’euros dans le
plan de relance, à ce sujet-là. Nous continuerons à financer ces investissements.
Nous allons prendre 25 sites qui sont les plus polluants, qui représentent 40%
du total des émissions de CO2 industrielles en France et nous allons accélérer
la décarbonation de ces sites.
Nous allons faire des partenariats publics-privés pour que, à côté de l’argent
public, les entreprises privées s’engagent aussi dans cette décarbonation. Nous
allons utiliser de nouvelles technologies comme l’hydrogène, nous allons continuer
à financer le plan hydrogène, pour nous permettre de réaliser cette décarbonation.
Là aussi, mon ministère est totalement engagé, et l’ensemble de ses agents,
pour accélérer cette décarbonation.
> Si vous décarbonez votre industrie, il faut mettre en
place un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Parce qu’il est évident
que lorsque vous décarbonez une usine comme Aluminium Dunkerque à Fos-sur-Mer,
l’aluminium qui va sortir va être plus cher, parce que l’investissement se chiffre,
non pas en millions d’euros, non pas en centaines de millions d’euros, mais en
milliards d’euros. Donc après l’aluminium qui sort est plus cher, et la voiture
va aussi être nécessairement un peu plus chère. Vous ne pouvez pas, dans le
même temps, laisser rentrer de l’aluminium qui a été produit par de
hauts fourneaux très polluants, en Chine ou ailleurs, à des prix cassés. Sinon,
votre décarbonation va se solder par de la délocalisation.
Donc si on veut faire rimer décarbonation et relocalisation industrielle, il
est
indispensable de mettre en place ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
C’est vital, c’est urgent et c’est une de nos déterminations les plus
totales avec le président de la République.
C'est d'autant plus important que, vous avez vu les chiffres et les objectifs
qui
sont les nôtres. Nous avons baissé de 4 millions de tonnes de CO2 d'émissions par
an entre 2012 et 2017. Nous avons doublé cette réduction à 8 millions par an
entre 2017 et 2022. Je le dis au passage à tous ceux qui nous expliquent qu'on ne
fait jamais rien. Sans doute qu'on ne fait jamais assez, mais on ne fait pas, rien.
Et le président de la République et cette majorité ont un bilan à défendre en
matière environnementale, qui est un bilan solide, mais sur lequel nous devons
accélérer notre objectif, c'est 16 millions de tonnes de CO2 par an entre 2002
et 2030 pour atteindre nos objectifs européens : 50 % de réduction des émissions,
par rapport à 1990.
> Comment est-ce que l'on peut faire pour aller plus
vite, aller plus loin, aller
plus fort en matière de transition énergétique ? D'abord, je voudrais ajouter
ma voix à celle de tous ceux qui insistent sur la sobriété énergétique. Et
comme ce terme de sobriété est parfois un petit peu ambigu, et que je préfère
la clarté à l'ambiguïté, ça veut tout simplement dire que chacun d'entre nous
ici, chacun d'entre nous au travail, à son domicile, dans ses déplacements,
doit faire attention à réduire sa consommation d'énergie.
C'est ça, la sobriété. C'est un joli mot. Mais la réalité, c'est qu’au
quotidien, on
doit faire attention à réduire sa consommation d'énergie. Si on va faire un
match de foot à Nantes, ce n'est pas idiot de réfléchir à la manière dont on va
réduire les transports, sa consommation d'énergie. Il faut prendre ça au
sérieux. Ce n'est pas un objet de rigolade.
Ça nous demande à tous, moi le premier, de changer nos habitudes, de changer nos
comportements, de faire attention. Je vais utiliser l'avion alors qu'il y a un train.
On a investi des milliards d'euros pour un Paris-Bordeaux en 2h. Est-ce que c'est
vraiment nécessaire de prendre l’avion ? Non. Est-ce que dans la consommation
qui est la mienne de chauffage, de climatisation, je fais le nécessaire ? J'ai
poussé la clim à fond. J’aime bien être dans un frigo, il fait 18. Est-ce que
c'est raisonnable ? J'ai poussé le chauffage à fond. A 20, 22 ou 23 degrés,
parce que j'aime bien avoir chaud, puis comme ça, je me balade en
chemisette chez moi. Est-ce qu'il ne faut pas plutôt baisser le chauffage ?
Mettre un pull ? Faire attention, parce que ça représente des économies
considérables. Et ce n'est pas simplement pour l'hiver prochain. C'est une
habitude à prendre pour les décennies qui viennent. C'est un changement de
civilisation. Ce n'est pas un changement conjoncturel. Et c'est difficile.
C'est difficile quand on a 15 ou 20 ans, mais quand on a plus de 50, ce qui est
mon cas, c'est difficile de changer. Mais c'est nécessaire. Et au bout du
compte, c'est bien, parce qu'on vivra tous mieux, en faisant attention à notre
consommation d'énergie, c’est la priorité.
Concrètement, dans mon ministère, cela se traduira par une baisse de 15 % des consommations
d'énergie d'ici deux ans, par la réduction des éclairages, du chauffage ou de
la climatisation.
> Il faut aller plus vite, plus loin et plus fort dans la décarbonation.
Donc nous allons accélérer sur la décarbonation des sites industriels avec un
investissement massif de 5 milliards d'euros supplémentaires.
Nous avons déjà engagé 1,2 milliard. Nous rajouterons 5 milliards d'euros sur
la décarbonation, notamment des 25 sites industriels dont j'ai parlé et qui
sont concentrés dans le nord, l'ouest et le sud de la France. 6,2 milliards
d'euros au total pour la décarbonation des industries, c'est absolument vital,
parce que derrière, c'est des émissions de CO2, c'est la compétitivité de notre
industrie qui est en jeu.
> Le volet sur lequel je souhaite que mon ministère s'engage encore plus rapidement,
c'est le financement export. Comment est-ce que vous faites pour éviter que
tout ce que vous faites en France, dans le fond, vous le reportez à l'étranger
? Vous allez financer des projets gaziers ou des projets pétroliers qui finalement
vous font perdre à l'étranger toutes les économies de CO2 que vous faites sur
votre territoire, ce qu'on appelle les fuites de carbone. Fuite de carbone,
c'est un joli mot qu'on peut traduire assez simplement par «polluer en dehors
de ses frontières». Je ne pense pas que ce soit souhaitable.
> La sobriété, ça veut dire faire des économies d'énergie. Les fuites de carbone, ça veut dire polluer à l'étranger. Je pense que nous devons aller plus loin et je ferai des propositions dans la loi de finances 2023 pour que, conformément aux engagements pris par le président de la République, nous puissions mettre fin à tout nouveau soutien public, direct, à l'étranger au secteur des énergies fossiles. Cela sera traduit dans le projet de loi de finances pour 2023.
> Je suis responsable d'un ministère qui a un rôle
capital dans l'économie, dans la vie quotidienne de nos compatriotes. Un
ministère dont tous les agents sont totalement mobilisés pour accélérer la
décarbonation de l'industrie, réduire les émissions, lutter contre les gaz à
effet de serre, notamment dans les bâtiments publics, et prendre des
dispositions internationales qui soient fortes.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> La loi d’orientation et de programmation du
ministère de l’Interieur va notamment créer 11 nouvelles unités de forces
mobiles (CRS et Gendarmes mobiles) qui seront implantées partout sur le
territoire.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> On n'est pas en guerre, mais malheureusement, il faut s'y préparer.
L'économie de guerre, c'est se préparer à ne pas subir, avec suffisamment de
matériel et suffisamment vite en cas de conflit majeur.
> J’ai souhaité réunir les industriels
de défense pour voir comment nous pouvons produire suffisamment, plus
rapidement et à des prix maîtrisés. Ce qui se joue dans les années qui
viennent, c’est notre autonomie stratégique et notre souveraineté en matière
d’armement.
Engagement 1. Les Armées doivent
exprimer un besoin plus simple : cela permettra, en fonction des besoins, de
massifier. Chaque option sur un équipement est un obstacle à aller vite.
Engagement 2. Nous devons simplifier les
procédures administratives pour les industriels, sans négliger notre exigence
de qualité. Mais la culture du risque en temps de guerre ne pourra pas être la
même qu’en temps de paix.
Engagement 3. Avec les industriels, nous
devons établir un agenda de relocalisation. Cela nous permettra de ne pas être
dépendant de pays étrangers. Il y a un savoir-faire francais qu’il faut
protéger et développer.
Engagement 4. Nous allons engager une
réflexion sur les stocks, notamment en s’appuyant sur un retour d’expérience du
conflit en Ukraine. Les stocks dans les Armées, mais aussi les stocks chez les
industriels, notamment de matières premières.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme de Assurance-chômage] C’est le bon
moment (...) lorsque le marché de l’emploi va très bien et qu’il y a des
tensions de recrutement, il est normal que les règles soient plus incitatives.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Agir en responsabilité aujourd'hui c'est agir
pour l'avenir de la filière, de nos agriculteurs et de notre souveraineté
alimentaire. Merci aux enseignes qui font le choix de montrer l'exemple et le
chemin sur le lait. A qui le tour?
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Tous mobilisés dans l’avancement du Plan sobriété. Nous avons réuni un
neuvième groupe de travail avec les représentants de l’industrie. La chasse au
gaspillage énergétique dans chaque entreprise doit devenir une priorité.
> Le plan de sobriété est notre meilleure arme pour ne pas avoir à activer des mesures contraignantes.
François Braun (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> À l’heure où notre système de santé est à la
croisée des chemins, nous avons besoins de toutes les forces. Je travaillerai
étroitement avec les organismes complémentaires, car c’est ensemble que nous
améliorerons notre politique de santé au service des Français.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> J'ai réuni aujourd’hui les Commissaires à la
Lutte contre la pauvreté, qui œuvrent chaque jour sur nos territoires. Je leur
ai dit ma reconnaissance et mon engagement total. Ensemble, nous poursuivons
notre action au service des Français et des plus fragiles.
Stanislas Guerini (ministre
de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Au lancement du Conseil national
de la refondation, nous associons largement pour trouver des réponses. Le
service public est au cœur des grands défis.
> [Conseil national de la refondation] La puissance publique et les services publics sont au cœur des mutations que vit notre société. Nous faisons face à la conjonction de grandes transitions qui viennent percuter nos sociétés : écologique, démographique et numérique. Cela nous oblige à réinventer les missions et la doctrine de nos services publics. J’ajoute que nous le faisons dans un moment très particulier, après avoir traversé une crise sanitaire qui a été révélatrice de la capacité des services publics à permettre au pays de tenir. Les Français ont vu l’engagement et le rôle indispensable de l’ensemble des agents publics. L’administration a dit, avec humilité, ce qu’elle savait et ce qu’elle ne savait pas, a décloisonné, a pris des risques, a révélé des talents et a raccourci les chaînes de commandement. C’est pour moi la préfiguration d’un service public plus humain, plus efficace et au final ambitieux dans ses résultats et sa capacité à susciter l’adhésion de l’ensemble des agents publics. Humilité, efficacité, ambition : c’est à cela que je crois. Alors nous pourrons repositionner la puissance publique comme la garante des solidarités et l’accompagnatrice des grandes transitions. Je réunirai d’ailleurs d’ici un mois l’ensemble des parties prenantes de la fonction publique et des services publics pour participer à une réflexion sur le sens de notre action publique et de notre feuille de route collective.
> Tous mes interlocuteurs me le disent : donnez du sens à l’action des agents publics ! Ce moment de réflexion collective autour des missions et de la place des services publics me semble indispensable. Les grands défis auxquels nous faisons face créent un véritable momentum pour reposer une doctrine, d’autant plus que je suis un ministre de la Fonction publique dont la feuille de route ne repose pas sur des suppressions de postes de fonctionnaires. Je me battrai contre le «fonctionnaire bashing» et ces discours d’estrade trop souvent entendus qui rabaissent la fonction publique. Je mets 3 priorités sur la table : l’attractivité de la fonction publique, l’accessibilité des services publics et la capacité pour la fonction publique à accompagner les grandes transitions, et en premier lieu à réaliser la planification écologique. Je mets le chantier de l’attractivité tout au-dessus de la pile, car si on ne le fait pas pour nos agents, si on ne se donne pas les moyens et les outils pour bâtir des carrières dynamiques et valoriser l’engagement, alors nous ne réussirons pas à relever le défi fondamental de la restauration de la confiance dans l’administration.
> [Il faut] réaffirmer la singularité de la fonction publique. La fonction publique n’est pas une entreprise. Quand on la rejoint, on s’engage pour quelque chose de plus grand que soi qui s’appelle l’intérêt général. Et on peut tout à fait proposer des carrières dynamiques et évolutives tout en respectant le cadre statutaire. Pour cela, nous devons mieux valoriser les métiers et filières professionnelles. Nous devons rendre les carrières plus dynamiques, ce qui peut passer par l’instauration d’un socle de garanties et d’accélérateurs de carrière, et mieux reconnaître l’engagement des agents publics. Nous allons mettre tous ces sujets en discussion. Si nous faisons cela et que nous savons répondre au défi du sens, alors nous serons à nouveau des employeurs attractifs et en retour, nous servirons d’autant mieux les intérêts de nos concitoyens.
> Il ne faut pas se perdre dans un faux débat qui opposerait les contractuels aux fonctionnaires. Bien souvent, nos difficultés pour embaucher sont plutôt liées à des déficits d’attractivité globale qu’à un problème de statut entre contractuels et fonctionnaires. D’ailleurs, nous rapprochons déjà les protections apportées aux contractuels et aux fonctionnaires. Ce fut le cas dernièrement avec l’unification des dispositions relatives aux congés paternité.
> Je suis très respectueux du calendrier des organisations syndicales et de l’échéance des élections professionnelles de décembre prochain. Comme je l’ai annoncé, une phase de concertation va être très prochainement lancée et se poursuivra tout au long de l’automne pour pouvoir mettre sur la table les sujets prioritaires, mais nous tiendrons compte de ce calendrier. Outre les discussions déjà engagées sur la protection sociale complémentaire santé et la prévoyance, pourront ainsi être abordés les dispositifs de rémunération et les parcours, l’action sociale et le logement, la santé au travail ou bien encore l’égalité professionnelle… Une négociation plus formalisée s’engagera ensuite début 2023, à l’issue des élections. L’objectif étant d’aboutir mi-2023 à des décisions, notamment sur la refonte des carrières et des rémunérations.
> Il faut développer des dispositifs pour pouvoir accompagner les agents dans la valorisation et le développement de leurs compétences pour une deuxième, voire une troisième partie de carrière. Pour les cadres, le réseau animé par la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (Diese) va considérablement se structurer pour les accompagner dans leurs parcours de carrière et le développement de leur rôle de manager. Pour tous les agents, cela passe aussi par le développement de la formation professionnelle tout au long de la carrière, qui doit être plus accessible et valorisée dans la fonction publique. La formation est une des clés de la réussite pour redonner du souffle aux carrières des agents.
> [Le transition écologique] ne pourra se faire sans un engagement total de la fonction publique. ll faut orienter toutes les énergies et toutes les volontés pour réussir cette transition. Cela donne d’ailleurs énormément de sens au travail des agents publics. Il y a deux leviers : celui de l’État exemplaire et celui de l’État facilitateur et accompagnateur, pour permettre l’accélération des projets d’énergies renouvelables, par exemple.
> Soyons clairs : je n’ai absolument pas l’intention de faire porter l’effort financier de l’État en matière de transition écologique sur les agents publics ! Nous sommes en train de recueillir toutes les idées qui nous permettront, dans un premier temps, de passer l’hiver et de répondre aux enjeux de sobriété. Les agents de l’État doivent y prendre part. Nous discutons avec les organisations syndicales et testons des idées pour établir la feuille de route pour un État exemplaire d’ici la fin du mois de septembre. Il y a beaucoup de pistes de travail, notamment sur les mobilités, l’organisation du travail, le bâti ou la gestion des fluides. Je ne mettrai aucune idée sous le tapis, mais une des conditions de la réussite sera d’accompagner tous les agents publics.
> Je partage pleinement la position qu’a exprimée notamment Laurent Berger (CFDT). La question du télétravail pose plus globalement la question de l’organisation du travail. Aujourd’hui, quand on a à la fois des agents qui télétravaillent et que, le même jour, d’autres viennent aussi sur leur lieu de travail habituel, alors se pose effectivement la question de l’efficacité en matière de sobriété énergétique. C’est ce sujet que j’ai soumis à la discussion, auquel j’ajoute volontiers celui de l’accompagnement financier des agents en matière de télétravail. Si l’on donne des gages de crédibilité, alors on pourra entraîner beaucoup de changements.
> [Formation des agents publics à la transition écologique] D’abord, il faut un socle de connaissances partagées, qui repose sur la science. Mais former les agents ne consiste pas simplement à proposer des cours théoriques sur le changement climatique. Ces formations doivent être de véritables moments de mise en action. Ce plan de formation aidera à construire des plans d’action concrets, administration par administration. Les chefs de service et les préfets que je rencontre sur le terrain me disent eux-mêmes être à la recherche de la bonne information s’agissant de la transition écologique. Par exemple, quels sont les investissements à prioriser ? Plutôt que de leur adresser des injonctions ou de les laisser se débrouiller, il faut leur donner des outils extrêmement concrets. C’est le sens de la formation que nous préparons et qui concernera, au moins dans un premier temps, les 25 000 cadres de la fonction publique de l’État, qui seront formés d’ici 2024, en commençant par les directeurs d’administration centrale dès l’automne qui vient.
> [Accessibilité des services publics] C’est le fondement de la confiance entre les Français et l’administration. Et qu’elle se joue souvent au guichet. On va continuer à numériser et à simplifier, mais parce que les citoyens attendent aussi d’avoir des agents en face d’eux qui puissent les guider, les renseigner et leur apporter des réponses, nous devons également remettre des voix et des visages. C’est cela, le sens de l’accessibilité. Nous avons beaucoup investi, dans le quinquennat précédent, en créant 2 500 maisons France services. Nous allons faire désormais l’acte II du réseau France services, en montant en compétences, en enrichissant le bouquet de services proposés aux Français et en pérennisant les postes de conseillers numériques France services.
> La France est aujourd’hui le pays qui a le taux d’inflation le plus faible d’Europe. Le bouclier tarifaire, par exemple, absorbe l’augmentation du prix de l’énergie pour les Français.
> [Application de la règle des 1 607 heures de travail annuel dans la fonction publique territoriale] Il faut faire vivre cet acquis-là. Amélie de Montchalin a eu raison d’appliquer ce principe d’équité entre les différents versants de la fonction publique. D’ailleurs, les dernières décisions rendues par la justice nous confortent dans cette approche. Comme pour l’ensemble des mesures de la loi de 2019, portée par Olivier Dussopt, les dispositions sur le temps de travail doivent maintenant vivre in concreto dans les pratiques RH des collectivités.
> Je défends le sens de la réforme portée par le président de la République en faveur d’une haute fonction publique plus ouverte qui permette de faire respirer les carrières. Il faut désormais la mettre en musique. Cela passe par un accompagnement RH de ces carrières afin de donner des perspectives aux hauts fonctionnaires. Au mois d’octobre, je donnerai d’ailleurs de la visibilité sur l’évolution des grilles salariales pour les 13 corps constitutifs du nouveau corps interministériel des administrateurs de l’État.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Nous allons faire le point avec le
minsitère de l’Intérieur sur
les faits et responsabilités derrière les graves incidents de ce soir à Nice
[lors du match Nice-Cologne en Ligue europa conférence] et cette violence
inacceptable que nos forces de l’ordre mobilisées autour du préfet et du maire
mettent tout en œuvre pour finir de juguler.
Force des sanctions individuelles, efficacité des pénalités, audit des
stades, formation des stadiers, responsabilisation des supporters..: clubs,
instances sportives, État, élus, associations de supporters, responsables sécurité…
Sur tous ces axes, ensemble, une obligation de résultat.
Cette obligation de résultat, elle vaut aussi contre toutes les formes
d’incivilités et contre toutes les indignes discriminations qui n’ont de place
ni dans nos vies, ni dans le sport qui doit être et rester un espace de
sérénité, de fête, de respect.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Réarmer juridiquement, budgétairement et
humainement nos forces de l'ordre : c'est ce que permettra la loi de
programmation du ministère de l’Intérieur. Un exemple concret : dans 5 ans, 8
500 nouveaux policiers et gendarmes seront sur le terrain pour assurer votre
sécurité.
> 12 millions de nos concitoyens ont repris le chemin de l'école. Cette année encore, nous continuons d'accompagner tous les élèves pour leur réussite : en REP et REP+, 100% des classes de CP et CE1 ont été dédoublées.
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> J'ai réuni les associations qui luttent contre
le racisme, l'antisémitisme et les discriminations. Notre objectif :
coconstruire le futur plan du gouvernement. Notre leitmotiv : ambition, efficacité et fraternité.
Avançons ensemble pour enrayer ces fléaux.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> [Energie] Il faut rassurer tout le monde sur le fait qu’on est armé
pour passer l’hiver.
> L’industrie est un gros consommateur d’énergie. Mais
c’est un secteur qu’on souhaite au maximum préserver puisque derrière chaque
consommation d’énergie, il y a de l’emploi et de l’activité. (…)
Il s’agit de faire des économies en matière d’énergie dans les domaines qui ne
sont pas directement liés au processus de production, notamment dans les sièges
sociaux ou la logistique. (…)
Aujourd’hui, les industriels payent plein pot la facture. Et ils ont déjà
intégré, dans leur processus de production, l’optimisation qui va leur
permettre de réduire les coûts.
> Il n'est pas question de mettre en place une police des températures. J'appelle à la responsabilité de chacun. Notre mot d'ordre : une sobriété choisie pour éviter des coupures subies.
> Le Parlement est au cœur de notre méthode de travail renouvelée. Les enjeux et les défis sont nombreux mais nous avancerons unis et pour les Français.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Très haut débit : [le satellite] Konnect VHTS
est lancé ! Il desservira de nouveaux territoires français. La technologie
satellite garantit un égal accès à la société numérique et aux usages de
quotidien.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Pour protéger nos entreprises et nos salariés
pendant et après la crise du covid, l’Etat a engagé 240 Mds€ de dépenses.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> La protection de l’enfance a cette spécificité
de réunir aux côtés du département des acteurs engagés : les services de
l’État. Santé, justice, éducation, tous contribuent à la prise en charge et
l’accompagnement des enfants à protéger.
> Le futur Groupement d’interêt public (GIP) France enfance protégée regroupera l’État, les départements et les associations en faveur de la protection de l’enfance.
> La Loi de programmation sur la sécurité c’est plus de moyens pour le ministère de l’Intérieur et la protection de l’enfance :
- 15 milliards d’euros
- 1500 cyber-patrouilleurs pour remonter les filières de
pédocriminels notamment
- 2000 enquêteurs dédiés à la lutte contre les violences
intrafamiliales.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> 'ai réuni le Comité d'anticipation et de suivi
hydrologique pour échanger sur la situation de sécheresse historique du pays et
nous préparer face aux futurs défis hydriques et climatiques. J'ai annoncé des
premières mesures.
- Lancement d'un retour d'expérience avec tous les acteurs de l'eau
- Nous poursuivrons aussi l’accompagnement en 2023 avec
: plus de sécurisation de l’alimentation en eau potable, plus de réutilisation
des eaux usées, plus de solutions hydriques fondées sur la nature.
> Le secteur hospitalier génère près d'1 million de tonnes de déchets par an! (…) J'ai annoncé le lancement de travaux sur une nouvelle filière d’économie circulaire pour organiser le réemploi de plusieurs millions d’aides techniques (Béquilles, fauteuils roulants...) Agissons tous ensemble pour changer nos modes de consommation !
> Nous créerons une vingtaine de nouvelles réserves naturelles nationales, d'ici la fin 2022. C'est une volonté d’Emmanuel Macron pour que 30% du territoire national soit protégé.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> [Conseil national de la refondation] Certains partis politiques
semblent revendiquer le monopole de l'expression. Mais les Français ont envie
aussi, eux, de s'exprimer directement. Que des forces politiques refusent de
participer au débat sous prétexte que d'autres organisations sont invitées à
s'exprimer, c'est une attitude étrange. Mais ce n'est pas grave, on va avancer
sans eux et ils s'apercevront très vite, parce qu'ils seront, je l'espère, de
bonne foi, que ce travail est intéressant. Parmi ceux qui disent non
aujourd'hui, beaucoup viendront demain.
> [Conseil national de la refondation] On ne contournera rien du tout ! On ne remplacera ni le Parlement, ni le gouvernement. Je suis un défenseur du Parlement depuis les premiers jours de mon engagement politique ! Mais je ne sais pas si vous vous rendez compte de la profondeur de la crise dans laquelle nous sommes entrés ! Beaucoup de Français ne se reconnaissent pas dans nos institutions. Les débats à l'Assemblée nationale sont d'une agressivité telle, avec des insultes permanentes, des provocations, qu'ils perdent toute légitimité.
► Partis politiques
● LaREM (futur
Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée
nationale)
> Notre responsabilité, c'est de continuer à
transformer le pays. Oui, nous mènerons à bien la réforme des retraites :
travailler plus longtemps pour protéger notre modèle social et augmenter les
petites retraites.
> Le point de départ est celui-ci : si on veut préserver notre modèle social, alors oui il va falloir travailler plus longtemps.
> Cette réforme [de l’assurance chômage] fonctionne. Notre objectif commun doit être celui du plein-emploi. Il faut que l'on continue et que l'on dise la vérité aux Français.
> Plus qu'aucun autre pays, nous protégeons le pouvoir d'achat des Français. Nous ne répercuterons pas la flambée des prix de l'énergie. Et nous tenons notre ligne : ni dette, ni impôt supplémentaires.
> À partir de 2023, c'est hors de question que les Français paient plein pot la flambée des prix de l'énergie. Il faut assumer de dire que l'on ne peut pas ne pas augmenter les prix.
> Les mêmes qui demandent plus de dialogue refusent toutes les mains tendues. Le Conseil national de la refondation, c'est une méthode neuve pour faire vivre le débat et notre démocratie.
> [Renaissance] Nous ne serons pas une parenthèse de la vie politique française ! Fermes dans nos intentions et sûrs de nos convictions, nous serons au travail : avec et pour les Français ! En un mot : nous nous battrons !
> [Renaissance] Cette rentrée renforce mon optimisme : nous sommes un groupe déterminé, uni et qui porte sa propre identité. Nous allons continuer à animer le débat d’idées, à œuvrer à la conquête ou la reconquête des territoires.
> N’ayons ni triomphalisme, ni la victoire honteuse. Nous sommes les seuls à pouvoir créer des majorités de projet, cohérentes. Oui, nous inscrirons le droit à l’IVG dans la Constitution. Oui, nous réaffirmerons notre soutien au peuple ukrainien.
> Nous sommes les enfants de l’universalisme républicain, celui qui ne compartimente pas les Français, qui ne les sépare pas. Nous croyons en une République sociale qui ouvre la voie à l’émancipation de tous.
> Le compromis n'est pas la compromission. Ni extrême droite, ni extrême gauche. On ne reprend pas les mots de nos adversaires, on ne s'assoit pas à leur table, on les combat sur le terrain politique.
> Les entreprises qui ont réalisé des bénéfices exceptionnels doivent redistribuer la valeur créée. Elles doivent se saisir du triplement de la prime 'Macron', de l'intéressement, de l'actionnariat salarié.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> « Remettre les Français au cœur des
grandes décisions » : je salue la grande consultation en ligne qui sera
lancée dans la cadre du Conseil national de la
refondation. Face aux défis inédits auxquels nous
sommes confrontés, le dialogue et la concertation sont essentiels.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe
Renew Europe au Parlement européen)
> Agir vite et fort et sur tous les fronts. C'est
ce que mon groupe Renew Europe propose à la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen avec :
- Un bouclier énergétique européen
- Une initiative sur l'autonomie stratégique
- Un plan d'adaptation climatique.
Nathalie Loiseau
> Qui se souvient de la proximité entre Steve
Bannon et Marine Le Pen ? Qui pour rappeler que le RN avait évoqué avec lui le
besoin d’un soutien financier ?
> Il y a ceux, dans nos pays qui voudraient se coucher devant la Russie et il y a ceux, en Ukraine, qui démontrent jour après jour la décadence de la puissance russe.
Pascal Canfin
> En commission Environnement du Parlement européen,
la Commission présente sa nouvelle doctrine pour que les
accords commerciaux soient alignés avec l’accord de Paris sur le climat. Une avancée majeure
largement issu de notre travail et de l’action de la France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.