En démocratie, la liberté est une potentialité.
Elle est offerte à qui veut s’en saisir.
Pour la posséder, il faut en avoir envie.
Et cette envie suppose une volonté.
Vouloir être responsable de sa vie c’est-à-dire l’être tout autant des choix à faire pour soi-même que des actes accomplis et de leurs conséquences vis-à-vis des autres.
Etre libre ce n’est plus demander à être assisté mais assumer ses décisions.
Cependant, à la différence de la liberté qui est offerte, cette envie, elle, à un coût qui peut paraitre exorbitant à certains.
C’est pourquoi, dans un raccourci, on dit que la liberté n’est pas gratuite dans le sens où pour l’exercer il faut consentir à en payer le prix qui est celui de la responsabilité.
On comprend que tout le monde ne veuille pas passer à la caisse car cela implique un courage certain.
D’où cette cherté qui peut paraître excessive.
Tout dépend, évidemment, de ses priorités et de sa volonté à être ou non un acteur libre de sa vie, celui qui décide et choisit ce qu’il veut vivre et qui en assume les conséquences.
On peut donc admettre que, dans une communauté, une partie de la population refuse la liberté, n’a pas envie du package et décide de ne pas la pratiquer.
On peut aussi admettre qu’une autre partie de la population décide de pratiquer la liberté sans la responsabilité ce qui s’appelle la licence quand cela touche l’autre et l’incapacité à s’assumer quand cela touche sa propre vie.
Reste que la partie qui n’a pas envie de la liberté ne peut priver ceux qui acceptent toutes les conséquences de sa pratique.
Et ceux qui la dévoient doivent être évidemment punis lorsqu’ils attentent à la liberté de l’autre par leur pratique licencieuse.
Car il n’y aurait qu’un seul membre de la communauté prêt à assumer sa liberté, aucun des autres ne serait légitime à l’en empêcher.
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