Le vote de plusieurs dépenses à l’Assemblée nationale non-prévue par le gouvernement et due aux oppositions montre deux choses.
La première est cette traditionnelle tendance clientéliste et démagogique à augmenter la dépense de l’Etat de la Gauche et de la Droite.
Et celle-ci ne se préoccupe peu de la conjoncture actuelle où la dette est à son plus haut niveau suite à la pandémie de la covid19 et aux mesures de relance décidées pour éviter que la France et l’Europe ne s’enfoncent dans une crise économique et sociale majeure.
La deuxième, pour les oppositions – qui ne semblent guère y faire attention dans leur volonté d’avoir le beau rôle auprès des électeurs et de faire perdre la face au gouvernement – c’est, qu’in fine, elles seront, au minimum, coresponsables de ces dépenses et de leurs conséquences.
Si celles-ci sont positives, elles en tireront un bénéfice mais si, à l’inverse, elles plongent le pays dans les difficultés, elles seront légitimement comptables de celles-ci.
Raser gratis quand on n’a pas à assumer les coupures plus ou moins profondes que cela provoque est sans doute ce qu’espèrent les oppositions dans leur euphorie à pouvoir aller à l’encontre de la politique du gouvernement.
Mais cela dénote une immaturité politique qui n’est pas acceptable et surtout qui n’est pas saine pour la démocratie.
A moins évidemment que pour certaines de ces oppositions c’est bien le but visé.
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