Et une motion de censure, une!
Parions que ce n’est pas la dernière et que les extrêmes en déposeront bien d’autres au cours de la législature mais que les partis de gauche et de droite traditionnels ne seront pas en reste pour déstabiliser la légitimité des élus de la majorité présidentielle.
De même, la multiplication des commissions d’enquête sur tout et n’importe quoi sera demandée pour décrédibiliser la démocratie.
Et il y aura évidemment les appels au «peuple» pour qu’il descende dans la rue et qu’il bloque le pays pour systématiquement mettre la démocratie sous tension.
Le tout sous des propos où la haine et le mensonge se mêleront pour inciter à la violence.
Une démocratie apaisée est une impossibilité naturelle avec une opposition dominée par les extrêmes populistes qui ne rêvent que de prendre le pouvoir en jouant sur les angoisses, les colères et les passions pour créer le chaos.
Les compromis et les consensus ne peuvent exister quand les forces démocratiques sont constamment sous la pression du jusqu’au-boutisme de la radicalité des extrêmes qui menace leur existence même.
Ce qui amène même certains à s’allier avec ces extrêmes comme viennent de le faire les socialistes et les écologistes en perdant leurs âmes pour quelques députés.
Comme on l’a déjà noté, la seule voie pour que la France soit gouvernée avec la configuration issue des dernières législatives réside dans l’opposition entre les extrêmes de gauche et de droite, entre LFI et le RN.
Une solution instable pour la démocratie républicaine.
Mais, en attendant mieux, c’est à cette option qu’il faut se raccrocher, option qui montre toute la fragilité de la situation actuelle.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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