Voici une sélection, ce 30 juillet 2022, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne (Première
ministre)
> Après l’Assemblée Nationale, le projet de loi
d’urgence pour le pouvoir d'achat est adopté au Sénat ! Des mesures fortes qui
protègeront nos concitoyens face à l’inflation grâce au dialogue constructif et
constant entre le parlement et le Gouvernement.
> Remettre les services publics au
service de tous les publics c’est possible. Partout en France, pousser la porte
d’un espace France services c’est trouver une aide pour ses démarches administratives que
l’on vive dans un quartier prioritaire ou un village isolé.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Nous venons d'avoir, ce matin, le chiffre de croissance pour le
deuxième trimestre : + 0,5 %. C'est une victoire de l'économie française, dans
des temps difficiles. Cela veut dire que nous ferons les 2,5 % de croissance en
2022, que le Gouvernement avait annoncée. Et même qu'en réalité, nous avons
déjà un acquis de croissance de 2,5 %
pour cette année 2022.
Nous sommes conscients des incertitudes importantes qui pèsent sur l'économie européenne
et sur l'économie mondiale. La crise en Ukraine, les difficultés sur le marché
de l'énergie, le risque de récession aux Etats-Unis font peser des incertitudes
sur notre économie.
Mais ce résultat, cette victoire économique, montre bien qu'il ne faut pas non
plus céder au pessimisme ambiant et que nous devons garder intacte notre
volontarisme économique. D'autant plus que les scénarios de croissance que je
vais vous présenter ont été validés par l'OFCE pour le chiffre final du
quinquennat de 2027 ou par la Commission européenne pour le chiffre de 2023. Cela
prouve une chose simple, c'est que les fondamentaux économiques de la France sont
solides et que l'essentiel est bien de continuer à les renforcer dans les mois
et dans les années qui viennent.
> L'inflation reste notre sujet de préoccupation numéro
un. L'inflation est élevée. Elle reste à un niveau élevé de 6,1% en glissement
annuel. Et même si c'est le taux d'inflation, je le rappelle, le plus faible de
tous les pays de la zone
euro, c'est un chiffre qui crée beaucoup d'inquiétude et beaucoup de
préoccupation chez nos compatriotes.
C'est un chiffre qui justifie encore plus les mesures de pouvoir d'achat qui ont
été adoptées à l'Assemblée nationale le Sénat.
Nous sommes dans le pic inflationniste. Je le dis depuis plusieurs semaines,
nous sommes dans ce pic inflationniste et l'inflation restera à un niveau élevé
jusqu’à la fin de l’année 2022.
En revanche, je confirme que nous anticipons une baisse de l'inflation dans le
courant de l'année 2023, à la faveur d'abord de la diversification de
l'approvisionnement énergétique et de la réorganisation des chaînes de valeur.
Elle prend du temps, mais une fois que les chaînes de valeur sont réorganisées,
les tensions sur les prix sont
moindres. Et également à la faveur des décisions de politique monétaire qui ont
été prises par la Banque centrale européenne il y a quelques jours.
Je confirme le pic inflationniste. Je confirme que ce pic inflationniste
devrait durer jusqu'à la fin de l'année 2022, comme nous l'avons dit aux
Français depuis maintenant plusieurs mois. En revanche, nous anticipons bien
une baisse de l'inflation à compter de 2023. C'est donc un cap difficile qu'il
faut passer et pour lequel nous prenons
toutes les mesures nécessaires pour accompagner nos compatriotes. C'est le
projet de loi sur le pouvoir qui a été adopté il y a quelques jours à l'Assemblée
nationale.
> Le programme de stabilité budgétaire. Ce document, est
un document fondamental parce que c'est lui qui trace les perspectives de
finances publiques pour la France sur la durée du quinquennat. Il cadre nos finances
publiques pour la période 2022 à 2027. Ce document est, je crois, le gage du sérieux
budgétaire auquel le président de la République s'est engagé dans sa campagne
et à l'occasion de son intervention du 14 juillet.
Quelle est la trajectoire que nous retenons ? Revenir sous les 3 % de déficit
public dès 2027 et amorcer la baisse de la dette publique à partir de 2026.
Avec en ligne de mire un objectif stratégique, le plein emploi pour la France
en 2027.
Je rappelle que le plein emploi, la France ne l'a pas connu depuis le premier
choc pétrolier de 1973. Que cela fait un siècle que la France vit avec le
chômage de masse et souffre du chômage de masse, avec toutes les conséquences
économiques, politiques, sociales, de désagréments du corps social que nous
connaissons, de désagrégation des territoires. Atteindre cet objectif du plein
emploi est notre objectif stratégique commun avec l'ensemble des membres du
Gouvernement, sous l'autorité de la Première ministre et du président de la
République.
Comment est-ce que nous comptons atteindre ces objectifs de finances et ces objectifs
de plein emploi ? Certainement pas en restant les bras croisés, mais au contraire
en faisant preuve de ce volontarisme économique dont je vous ai parlé, en engageant
des réformes structurelles nouvelles.
Je pense en particulier à la réforme des retraites qui doit entrer en
application à l'été 2023.
En poursuivant les réformes qui ont montré toute leur efficacité, le ministre
du Travail a déjà indiqué que nous engagerons des réformes sur l'assurance
chômage de façon à renforcer l'incitation à reprendre un emploi dans une
période où je rappelle que la première des difficultés des PME, des
entreprises, qu'elles soient petites ou qu’elles
soient grandes, c'est la pénurie de main d'œuvre. Cela justifie de nouvelles
mesures sur l'assurance chômage.
Nous poursuivrons également la baisse des impôts et la politique de l'offre qui
a donné des résultats en matière de relocalisation industrielle, d'attractivité
d’autres territoires, et de reconquête industrielle. Nous engagerons la baisse
des impôts de production et la suppression de la CVAE lors du projet de loi de
finances pour 2023.
Enfin, nous poursuivrons aussi toutes les réformes portant sur l'éducation et
la formation professionnelle.
Nous restons totalement déterminés à transformer en profondeur le modèle économique
français pour qu'il crée plus d'emplois, qu'il favorise l'attractivité du territoire
et qu'il garantisse la reconquête industrielle qui est un élément clé de
souveraineté nationale.
Le deuxième volet de la stratégie, après les réformes structurelles, c'est
évidemment la maîtrise de la dépense.
Les réformes structurelles ne suffisent pas si elles ne sont pas accompagnées
d'une maîtrise de la dépense publique. L'engagement que nous prenons dans ce
programme de stabilité, c'est une augmentation en volume et en moyenne par an
de 0,6 de la dépense publique, toutes administrations confondues.
C'est l'augmentation en volume la plus faible depuis 20 ans et c'est une preuve
très tangible notre détermination à tenir la dépense publique. Il ne s'agit pas
d'austérité puisque nous ne réduisons pas la dépense publique. Il s'agit
simplement de responsabilité : ralentir la progression de la dépense publique
de façon à ce que nos comptes soient tenus et de façon à ce que nous puissions
réduire l'endettement public.
Le troisième volet, c’est la croissance. La croissance pour 2023 est fixée à
1,4, pour 2024 à 1,6, pour 2025 et 2026 à 1,7 et pour 2027 à 1,8. Je voudrais
insister sur le fait que ces chiffres sont crédibles, qu’ils sont sérieux,
qu’ils sont partagés, notamment par l'OFCE et par la Commission européenne,
qu’ils sont validés par les résultats que nous venons d'obtenir au deuxième
trimestre où tout le monde nous promettait des perspectives catastrophiques et
où la croissance française a résisté.
Faisons preuve de volontarisme plutôt que de pessimisme, faisons preuve de détermination
plutôt que de résignation. C'est aussi le sens de ce programme de stabilité.
Enfin, je redis que le plein emploi dans le programme de stabilité reste notre
objectif stratégique. Il se traduit par un chiffre qui figure dans ce programme
de stabilité. 5 %, c’est le taux de chômage que nous visons en 2027 pour la
France.
Pour conclure, je voudrais dire à quel point ce programme de stabilité traduit
notre volonté de trouver le bon équilibre entre la restauration progressive et
déterminée des finances publiques et la nécessité pour notre pays de continuer
à investir dans la lutte contre le réchauffement, dans l’innovation et dans la
compétitivité de nos
entreprises.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> visite à Paris du ministre grec des Affaires
étrangères pour des échanges sur la
relation stratégique franco-grecque. Nous avons
aussi évoqué la Méditerranée orientale, la guerre en Ukraine, la souveraineté
énergétique européenne et les enjeux régionaux.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> J’étais sur le chantier de la future maison
d’arrêt de Troyes-Lavau. Elle s’inscrit dans le plan immobilier pénitentiaire
le plus ambitieux depuis 30 ans avec 15000 nouvelles places.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> La France est aux côtés du Bénin pour sa
sécurité, notamment en matière de formation, de renseignements et
d’équipements.
> En Guinée-Bissau, rencontre avec
mon homologue Marciano Silva Barbeiro. Ensemble, nous avons abordé notre
coopération en matière de défense pour répondre d'une part aux enjeux de sécurité
maritime et d'autre part aux missions de maintien de la paix dans la région.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Tous les leviers doivent être mobilisés avec un
objectif : le plein emploi.
> Les allocataires du rsa ne sont
pas des gens riches. Quand vous avez 575€ de revenus par mois, vous n’êtes pas
riche.
> Ce que nous voulons Eric Coquerel [LFI]c’est que les chômeurs
accèdent plus rapidement à un emploi quand l’économie va bien, et qu’ils soient
mieux protégés quand ça va mal. Je ne me satisferai jamais de votre préférence
à maintenir nos concitoyens dans la précarité !
> [Prime Macron aux apprentis] Ils
sont éligibles puisqu’ils ont un contrat de travail, il n’y a aucune ambiguïté.
Mais les stagiaires ne sont pas concernés parce qu’ils ne sont pas liés à
l’entreprise par un contrat de travail.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> J'ai eu plaisir à échanger avec la Défenseure
des droits. Je tiens à saluer l'action de ses Jeunes ambassadeurs, qui
interviennent dans les écoles pour faire connaître aux enfants leurs droits.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Emmanuel Macron a
fait de l'Enseignement supérieur et de la Recherche une priorité dès 2017. Je
ne suis pas venue pour le plaisir d’être ministre, mais pour porter une
ambition au plus haut niveau.
> Anticiper en emplois, en
compétences et donc en formations est plus que jamais nécessaire. Via
France2030, nous annonçons les 66 premiers lauréats de l'appel à manifestation
d'intérêt Compétences et Métiers d'Avenir !
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Sécheresse] Dans le domaine de la culture céréalière, c’est très
disparate. Certaines exploitations ont des pertes de rendements de 20 à 30%. On
a quand même une récolte correcte au niveau national. En revanche, on a des
inquiétudes sur les cultures de maïs, de tournesol et les prairies.
> La surface irriguée en France, c’est 5% de la surface
agricole totale. (…) Les agriculteurs font des économies d’eau depuis des
années. Pourtant, les éleveurs ont des besoins en eau élevés, notamment pour la
production de maïs, mais on a une capacité de dépense en eau en réduction.
> On va regarder dans un certain nombre de cas dans
quelle mesure on peut utiliser l’eau une fois qu’elle est re-traitée car dans
un certain nombre de cas, on peut en effet la réutiliser.
> Nos voisins étrangers ont bien des restrictions d’eau.
On a donc besoin de raisonner la ressource en eau dans sa capacité dans l’année
à en stocker quand on a des excès d’eau pour après pouvoir la restituer au moment
où les agriculteurs en ont besoin.
> J'ai présenté aux acteurs
professionnels de la filière avicole le plan d'action influenza aviaire. Fruit
d'un large travail de concertation et de nombreux retours d'expériences, ces 41
actions nous permettront collectivement de gérer la sortie de crise. Ce plan
ambitieux et volontaire nous permettra également de redonner des perspectives
encourageantes à l’ensemble des filières concernées et de se projeter
collectivement et en responsabilité vers l’avenir.
> Le comité de suivi des relations
commerciales poursuit ses avancées. Institutionnels, distributeurs et industriels...
nous agissons tous dans la même direction afin de garantir la rémunération de
tous les acteurs de la chaîne alimentaire. Notre action va se poursuivre.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Aujourd’hui l'humanité a dépensé l'entièreté
des ressources que la Terre peut produire en un an. A partir de demain, nous
vivons à crédit jusqu'à la fin de l'année. Si tout le monde vivait comme des
français, ce jour serait le 5 mai. Agissons ensemble pour faire reculer cette
date.
> Il n'y a pas de fatalité!
Augmenter la part des énergies renouvelables de notre mix énergétique,
préserver la biodiversité, limiter l'étalement urbain, diviser par 2 l'usage
des pesticides... autant de leviers pour faire reculer cette journée du dépassement.
> Cette
journée du dépassement nous impose de prendre conscience de l'ampleur des
changements nécessaires pour faire baisser notre trajectoire carbone. Il nous
faudra impérativement réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour lutter
contre le changement climatique.
> Avec 280 millions de m2 de
bâtiment, nos collectivités représentent un potentiel d'efficacité énergétique
immense, et doivent, comme l'Etat montrer l'exemple en matière de sobriété
énergétique.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Face à la crise énergétique et la nécessité
d’accélérer, nous prenons de nouvelles mesures qui vont renforcer
l’accompagnement que nous proposons aux Français en matière de sobriété et d’efficacité
énergétique tout en contribuant à baisse de notre
dépendance aux énergies fossiles.
> Plan sobriété: lancement du groupe de
travail avec les acteurs du numérique. Pour faire des économies d'énergie, nous
devons nous appuyer sur l’expertise et la capacité d’innovation des acteurs du
secteur, tout en les accompagnant dans l’accélération de leur décarbonation.
> Nouvelle étape dans la
construction du Plan sobriété. Les collectivités locales disposent de puissants leviers
d’actions pour faire la chasse au gaspillage d’énergie, et nous aider à atteindre
une baisse de 10% de notre conso d’ici 2024, 1ere
marche d’un effort de 40% à horizon 2050.
> Le 28 juillet l'humanité a
déjà consommé plus de ressources que la planète ne peut en produire en un an. Face
à ce constat, nous devons, plus que jamais, continuer à accélérer sur nos
transitions et nos efforts de sobriété.
François Braun (ministre
de la Santé et de la Prévention)
> [Système de santé] Il faut aller vite parce qu’on a plus le temps
d’attendre.
> [Système de santé] La crise est internationale. Il y a
une perte de sens chez les soignants et même les soignés, qui ne s’y retrouvent
plus. C’est là dessus que je veux agir. Avec l’éthique comme boussole à tous.
C’est pour ça que je veux rénover notre système en le basant non plus sur
l’offre mais sur la réponse au besoin. En attendant il faut garder à l’esprit
que notre système, gratuit, avec la possibilité pour chacun d’avoir accès aux
soins, est remarquable et doit être protégé.
> Je me garderai bien de faire un diagnostic à mi-chemin.
Il y a bien des services d’urgences en difficulté, c’est d’ailleurs pour ça
qu’on m’a confié cette mission flash. Ce qu’on peut dire c’est que les mesures
visant à une meilleure orientation des patients ont un effet sur l’accès aux
urgences, avec des parcours de soins plus efficaces. Le principe est vraiment
de s’adapter aux besoins. Les mesures seront évaluées après l’été et en
fonction de leur efficacité seront pérennisées, ou pas.
> Faciliter les coopérations entre l’hôpital et les soins
de ville pour mieux accompagner nos concitoyens : c’est tout l’objectif des
outils de la mission flash. (…)
On aurait pu effectivement attendre l’été prochain. Là, il aurait été tard.
Cette mission flash est venue de Samu urgences de France qui a fait une enquête
auprès de tous les services d’urgence et qui a fait remonter ces 120 services
en difficultés. Je rends hommage au président qui a pris la balle au bond en
disant il faut trouver des solutions. La mission flash a été annoncée tout de
suite derrière.
> [Covid19] Cette pandémie nous enseigne l’humilité. Il
faut nous préparer à toutes les situations possibles. La 7e vague s’atténue et
disparaîtra mais il faut rester en vigilance armée. Développer la culture du
vivre avec, responsabiliser chacun, garder les yeux sur le thermomètre et en
fonction réagir avec de nouvelles mesures si c’est nécessaire ».
> [Réintégration des personnels soignants non vaccinés] Je
ne l’imagine pas actuellement. Ce n’est pas le moment de les réintégrer.
> [Variole du singe progresse] Je ne suis pas là pour
être inquiet mais pour agir. La France a réagi parmi les tout premiers pays au
monde. Ce jeudi, nous étions à 2000 cas en France, 11 000 vaccinés, 130
centres de vaccination ouverts. Les doses sont là, notre réaction est
proportionnée. Nous nous adapterons s’il le faut. »
> Il n’y a pas deux déserts médicaux qui se ressemblent.
En tout cas croire qu’il y a une solution miracle, non. C’est un panel de
réponses qui doit être envisagé. On travaille notre boîte à outils. Et on ne
règlera pas la question sans régler le reste des problèmes de santé. Le
« y’a qu’à, faut que », ça ne marche pas. L’une des premières
solutions est de redonner du temps médical, du temps soignant, aux
professionnels : libérer le médecin des tâches administratives. On a vu
que la patientèle peut croître de 10 % dans les cabinets où il y a un
assistant médical. Il faut informer les jeunes sur ces territoires, créer des
parcours d’excellence. Il faut développer derrière un système de santé qui ne
soit plus basé sur l’offre mais sur la réponse aux besoins, en concertation
avec les soignants, les soignés, les élus, l’État, un système basé sur une
logique d’équipe et d’éthique ».
> Les Agences régionales de santé doivent être des mains
de fer dans un gant de velours, elles sont là pour que l’État prenne ses
responsabilités sur les territoires. Elles ont des devoirs, elles doivent avoir
des droits. La responsabilisation doit être partagée, chez les soignants et les
soignés. Les ARS doivent pouvoir disposer d’un bâton. Nous y travaillons...
> S’il n’y en avait qu’un chantier prioritaire pour la
rentrée je serais un ministre détendu ! Mais la concertation de toutes les
parties prenantes sera un chantier essentiel.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Emploi, transition écologique et démographique,
accès à la santé, nous avancerons en concertation avec les personnes en
situation de handicap. Mardi, devant le
CNCPH [Conseil
national consultatif des personnes handicapées] j'ai exprimé à nouveau mon
plein engagement dans cette concertation et pour l'accessibilité universelle.
Stanislas Guerini (ministre
de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Nous avons la perspective du plein-emploi, ce
n'est pas maintenant qu'on va lâcher.
> L'Etat peut avoir besoin de
s'appuyer sur des prestations extérieures. Il est nécessaire de le faire dans
un cadre de déontologie et de transparence encore renforcé. C’est ce que
garantit ce nouvel accord-cadre sur les prestations de conseil.
> L'attractivité de la fonction
publique est ma priorité. Avec l'ensemble des parties prenantes, nous lancerons
à la rentrée un grand chantier des carrières et des rémunérations.
> 4 000 conseillers numériques France services avaient été mis
en place pendant la crise sanitaire. Nous avons pris la décision de pérenniser
ces emplois. Ce service public de lutte contre la fracture numérique, c'est une
priorité.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> La France fait face à une situation de tension
énergétique inédite. Diversification de nos fournisseurs, développement du
renouvelable, mesures de sobriété : dès maintenant, le Gouvernement anticipe et
se prépare à tous les scénarios pour cet hiver.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Après un premier trimestre en légère baisse, la
croissance française rebondit au deuxième trimestre. Après la baisse du chômage
annoncée hier, cette bonne nouvelle montre une fois encore la résilience de
l’économie française.
> Les difficultés auxquelles fait
face l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire demeurent. Tous les
acteurs, industries compris, sont mobilisés, avec le plan de sobriété, pour que
les ménages ne soient pas la variable d'ajustement.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Bonne nouvelle ! Initiés par Jacqueline
Gourault et Cédric O, les 4000 postes de conseillers numériques qui oeuvrent au
quotidien à l'inclusion numérique dans tous les territoires seront pérennisés,
grâce à une enveloppe de 44M€.
> Le numérique contribue à la
transition énergétique. Le secteur a montré sa volonté d’être exemplaire et de
contribuer au plan de sobriété. Dès la rentrée, nous suivrons la suite des
engagements du groupe de travail réuni pour la première fois aujourd'hui.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Vous aussi vous avez déjà reçu des dizaines d’appels ou SMS pour vos
droits CPF ? Pour des rénovations énergétiques à votre domicile ? La protection
du consommateur est l’un des piliers forts du paquet pouvoir d’achat.
En cas de suspicion de réception d’un
spam vous pouvez le signaler au 33 700. Pour ça rien de plus simple : En le
transférant directement par message au 33 700 (principalement pour les SMS)
ou en remplissant le formulaire en ligne
(principalement pour les spams vocaux).
Près de 180 000 signalements CPF ont été effectués au 1er semestre 2022. Face à
l’explosion de pratiques susceptibles d’être frauduleuses, il est impératif de
rétablir de l’ordre. Nous ne pouvons pas laisser nos concitoyens se faire
arnaquer, surtout dans le contexte actuel.
Premièrement nous améliorons la dissuasion :
- En renforçant les moyens d’enquête entre la dgccrf [Répression des fraudes] et la police
judiciaire.
- En facilitant la publicité des procédures ouvertes par la dgccrfpour
accélérer la mise en conformité des contrevenants.
Deuxièmement, nous durcissions les
sanctions pour pratiques commerciales trompeuses :
- En facilitant le déréférencement des
sites frauduleux.
- En portant à 3 ans la peine de prison
encourue pour ce délit et à 7 ans en cas où elles sont réalisées en bande
organisée.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Chaque discrimination est une violence, une
humiliation, une blessure, un échec. Nous lutterons contre toutes les formes de
discriminations. Cette lutte sera la grande cause de mon ministère.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> «On gère des urgences tous les jours.» Au foyer
départemental de l’Enfance (51), les professionnels accueillent des enfants en
rupture, souvent très jeunes. Ils les accompagnent et les apaisent. C’est un
métier magnifique, mais très exigeant, parfois épuisant.
Sonia Backès
(secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> Parce qu'une intégration réussie passe par
l'apprentissage de la culture française, les signataires du Contrat
d'intégration républicaine bénéficieront désormais d'une entrée gratuite pour
le monument de leur choix, dans le cadre de la formation civique qui leur est
dispensée.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Le Projet de loi portant sur le Traité du
Quirinal a été très largement adopté en première lecture à l’Assemblée
nationale. Merci aux députés pour ces débats riches et constructifs !
Le Traité du Quirinal permettra l’émergence d’un réflexe franco-italien pour
établir une relation dans le temps long, dans des projets concrets et des
domaines variés : environnement, jeunesse, culture, défense, numérique,
économie.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Le constat est le suivant, c'est l'ensemble du
territoire qui est maintenant concerné par la sècheresse et les facteurs
aggravants du réchauffement de notre planète. Chaque citoyen est donc concerné
par les enjeux de prévention et de préservation de nos forêts.
Le Président Emmanuel Macron a déjà annoncé des mesures fortes : renforcement des moyens
de lutte aérien et sur le reboisement, le lancement d'une réflexion pour
améliorer la prévention et une modification des règles d'usages des forêts au
quotidien.
L'augmentation des PPRIF (Plan de Prévention des Risques d'Incendies de Forêts)
à tout l'hexagone, politique de défense avec la DFCI, réexamen des moyens et
techniques de débroussaillage ou l'augmentation du budget de prévention annuel
de 300 000 à 1,3M€.
Chacun peut être acteur de sa sécurité et de la protection de la biodiversité.
Le Gouvernement a décidé de faire du 13 octobre une Journée Nationale de la
Résilience avec des exercices pratiques sur les comportements à adopter pour
sauver des vies pendant la saison des feux.
Ces grands incendies nous incitent à accélérer la transition écologique et
énergétique. Ils nous obligent à repenser et à adapter nos politiques de
prévention et de lutte contre les feux de forêt et de végétation. Nous serons
au rendez-vous avec tous les acteurs !
► Partis politiques
● LaREM (futur
Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La Communauté Politique Européenne proposée par
le Président de la République peut offrir un cadre nouveau à nos relation avec
nos voisins: Ukraine, Balkans, etc. Mais soyons vigilants à associer nos
partenaires et éviter les malentendus du passé avec l’Europe de l’Est.
> Soyons fiers de la fermeté et de l’unité européenne en
soutien à l’Ukraine. On nous a tant répété que les démocraties étaient
exsangues et faibles. Qu’il fallait admirer les hommes forts auxquels
l’extrême-droite est prête à se vendre.
> C’est la Russie qui a choisi la
guerre. Et seule la réalité du terrain pourra faire reculer Poutine. Assumons
ce rapport de force.
> Oui, l'Ukraine fait partie de
notre famille.
> Résolution sur « l’apartheid », tweet de
Panot qui instrumentalise la mémoire des déportés, invitation de Corbyn: la
France Insoumise a un problème d’antisémitisme.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> La démocratie européenne est fondée sur les
principes de consensus et de compromis. Prenons exemple et soyons à la hauteur
des responsabilités face aux défis auxquels notre pays est confronté.
● Parti radical
> [Communiqué de presse : Face aux incendies, l’impératif de mobiliser
tous les acteurs pour protéger et « refaire la forêt »]
La France, comme de très nombreux pays dans le monde, a vécu, et est toujours
susceptible de vivre, des incendies de forêts dévastateurs. Des dizaines de
milliers d’hectares de forêt ont littéralement été rasés de la carte, et il a
fallu l’implication remarquable et exceptionnelle des équipes de secours et des
forestiers, auxquels le Parti Radical tient à rendre hommage, pour éviter une
catastrophe cette fois meurtrière. Le réchauffement climatique a grandement
facilité le départ de feux. C’est notre réservoir de ressources qui a été
durement frappé, un patrimoine public et privé d’une valeur inestimable de
diversité biologique.
Devant de tels phénomènes, le Président de la République a annoncé un grand
chantier afin de mieux prévenir les risques et « refaire la forêt ».
Dans cette perspective, il est essentiel que les acteurs de la forêt au
savoir-faire indiscutable soient écoutés et entendus : ONF bien évidemment –
dont les moyens en personnel doivent être accrus -, collectivités
territoriales, coopératives forestières, associations de propriétaires,
syndicats forestiers privés, sylviculteurs, lesquels demandent depuis longtemps
que soient appliqués les plans de gestion, la mise en place de pistes
forestières seulement empierrées mais avec une largeur suffisante pour
faciliter les manœuvres des véhicules de travail et des engins de secours.
« La forêt, n’en déplaise aux donneurs de leçons d’une écologie punitive,
doit être protégée, regénérée, et pour cela être également débroussaillée, des
points d’eau référencés et conservés, des essences d’arbres sélectionnées en
fonction des réalités locales« , a déclaré le Sénateur Daniel Chasseing,
secrétaire national du Parti Radical chargé des Territoires. Pour Nathalie
Delattre, Sénatrice de la Gironde, Vice-présidente du Sénat et Secrétaire
générale du Parti Radical : « il est aussi impératif que les
collectivités territoriales forestières soient davantage aidées par l’Etat dans
une période où le réchauffement climatique par la prolifération induite
d’insectes destructeurs comme les scolytes réduisent leurs ressources ».
L’écologie, ce n’est pas « l’homme est le mal, seule la nature est bonne »
mais c’est bien prendre soin de la nature pour qu’en retour elle soit bénéfique
pour l’homme.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Enquête en cours en Italie pour savoir le rôle
exact de la Russie dans le renversement du gouvernement de Mario Draghi, en se
servant de l’extrême-droite de Matteo Salvini. L’ami de Marine Le Pen.
> Une étude de Yale montre dans le
détail combien le choix de Poutine de poursuivre la guerre d’Ukraine cause du
tort à la Russie. Elle dénonce aussi le discours sur l’inefficacité des
sanctions.
> Pendant que les Ukrainiens se
battent pour leur liberté et leur indépendance, certains essaient de combattre
et de contourner les sanctions contre leur agresseur, la Russie.
> Les sites de désinformation
d’extrême-droite et d’extrême-gauche partagent certaines obsessions :
pro-Poutine, pro-Bachar, conspirationnistes et antisémites. Merci à tous ceux
qui en exposent les dérives et les ressorts.
Valérie Hayer
> Je crois que les eurodéputés
français sont unanimes pour appeler nos collègues parlementaires nationaux à
regarder ce qu’il se passe au Parlement européen. (…) La majorité la plus stable et la plus courante
se fait au centre de l’hémicycle, de la droite aux sociaux-démocrates, avec un
cordon sanitaire strict vis-à-vis de l’extrême droite avec qui nous ne
partageons rien