Voici une sélection, ce 12 juin 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> La semaine prochaine, la Commission européenne décidera
d'offrir ou non le statut de candidat officiel à l'Ukraine, à la Moldavie et à
la Géorgie, suite à leurs candidatures. Nous exigeons une évaluation positive ! Les Ukrainiens meurent d'envie de protéger notre liberté et
méritent d'être reconnus en tant que membres de la famille européenne !
> Nous condamnons le nombre croissant de cas d'intimidation, de menaces, de violences et de persécutions à l'encontre de journalistes en Géorgie. L'augmentation constante de la désinformation russe et de la manipulation de l'information en Géorgie est très préoccupante.
Guy Verhofstadt
> Le Parlement européen lance un processus de
révision ciblée des traités ! Faisons en sorte que l'Union européenne soit vraiment adaptée ou
utile Pas de tabous, pas de véto!
> Les citoyens de la Conférence sur l'avenir de l'Europe nous ont demandé de rendre l'Europe plus efficace, plus tangible, plus démocratique. Nous leur devons de mettre en œuvre les conclusions, même les parties les plus difficiles, où les traités doivent être mis à jour. Avec ce vote, le Parlement européen tient sa promesse, afin que l'UE puisse pleinement réaliser son potentiel.
Sophie in 't Veld
> Ursula von der Leyen s'est engagée à ne faire aucun compromis sur
l'Etat de droit. C'est exactement un tel compromis qui est maintenant en
préparation avec la Pologne ; un accord politique à court terme avec des
dommages irréparables à l'UE en tant que communauté de droit. La Présidente
fait perdre de la crédibilité à sa Commission en tant que gardienne des traités
de l'UE et de son ordre juridique. Elle devrait être tenue de rendre des
comptes à ce sujet.
Samira
Rafaela
> Aujourd'hui, des millions de personnes dans le monde vont
travailler dans des conditions inhumaines pour produire des produits que nous
apprécions tous. En tant qu'UE, nous devons nous élever contre le travail forcé
et ne pas importer de produits qui violent les droits humains fondamentaux. Le
nouvel instrument visant à interdire de notre marché les produits fabriqués par
le travail forcé devrait être un instrument avec lequel nous pouvons agir
contre ces atrocités.
> [Droit à l’avortement] La décision de la Cour suprême des États-Unis n'aura pas seulement un impact direct sur des millions de femmes et de filles aux États-Unis, mais encouragera également les mouvements anti-avortement dans le reste du monde. C'est pourquoi nous devons protéger le droit à l'avortement dans les traités de l'UE. Une fois pour toutes, les politiciens du monde entier doivent garder leurs politiques abjectes loin de nos corps.
Dragoș Pîslaru
> [Salaire minimum européen] Nous avons travaillé ces dernières années
sur cette politique clé pour offrir un nouvel outil contre la pauvreté au
travail. Je pense que l'UE peut jouer un rôle important en aidant les États
membres à coordonner leurs politiques et que, tout en respectant les pratiques
nationales, la directive sur le salaire minimum peut permettre à un plus grand
nombre de citoyens européens d'accéder au dialogue social, leur offrant ainsi
de nouvelles possibilités d'être entendus
Catharina
Rinzema
> Les entreprises de pays dont le marché est fermé, comme la
Chine, ne devraient pas nous vendre des tramways ou des trains, ni construire
nos autoroutes ou nos tunnels, tant que les entreprises européennes n'ont
aucune chance sur leur marché publics. On ne peut pas justifier comment les
entreprises étrangères peuvent bénéficier de notre ouverture, alors que les
entreprises européennes n'ont pas les mêmes opportunités à l'étranger. Depuis
longtemps, Renew Europe réclame une boîte à outils commerciale solide. L'UE
commence à perdre de sa naïveté, et va enfin s'atteler à créer des relations
commerciales équitables et réciproques. L'approbation de l'instrument relatif
aux marchés publics internationaux est un premier pas important, il faut
maintenant aller de l'avant avec d'autres nouveaux instruments commerciaux.
Róża Thun und
Hohenstein
> Nous avons lutté contre l'oppression communiste parce que nous voulions
vivre dans un pays démocratique qui respecte l'État de droit. Nous avons
entrepris tous les efforts pour adhérer à l'UE parce que nous croyions qu'elle
est une garantie de paix et de nos valeurs communes. Nous avions confiance
qu'en cas de danger de dérives de la séparation des pouvoirs, ceux qui sont les
gardiens des traités protégeraient les tribunaux libres et indépendants partout
dans l'UE. Si cela ne devait plus être la priorité, la construction unique et
merveilleuse qu'est l'Union européenne commencerait à pourrir. Et c'est la
dernière chose dont nous avons besoin, ainsi que ceux qui viendront après
nous."
Nicolae Ştefănuță
> Le budget de l'UE ne peut pas toujours reposer sur des solutions
momentanées. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés exigent des
solutions budgétaires ambitieuses. De la guerre en Ukraine, à la réduction de
la dépendance vis-à-vis du gaz et du pétrole russes, de la hausse des prix au
risque de crise alimentaire dans les régions voisines de l'Union, nous devons
nous assurer que l'Union européenne aura la capacité financière de réagir
rapidement en 2023. C'est la crédibilité même de l'UE qui est en jeu. Par
conséquent, la révision urgente du cadre budgétaire septennal est la première
priorité
Jan Huitema
> Une révision ambitieuse des normes de CO2 reste un élément crucial
pour atteindre nos objectifs climatiques. Avec ces objectifs, nous créons de la
clarté pour l'industrie automobile et nous stimulons l'innovation et les
investissements pour les constructeurs automobiles. En outre, l'achat et la
conduite de voitures zéro émission deviendront plus abordables pour les
consommateurs. Je suis ravi que le Parlement européen ait soutenu une révision
ambitieuse des objectifs pour 2030 et un objectif de 100 % pour 2035, ce qui
demeure crucial pour atteindre la neutralité climatique d'ici 2050.
Ulrike Müller
> Dès le début, l'un des principaux objectifs de la PAC a été d'assurer
la sécurité alimentaire. Nous ne devons pas oublier cet objectif et mettre en
œuvre la nouvelle PAC de manière à maintenir la disponibilité des aliments à
des prix abordables tout en améliorant la durabilité du secteur agricole. Je
suis persuadée que la nouvelle PAC fournit un bon cadre pour y parveni.
Monica Semedo
> [Salaire minimum européen] Je suis fière de ce que nous avons réalisé
avec cet accord. Il est important que les personnes qui se lèvent le matin et
travaillent dur toute la journée puissent vivre décemment de leur salaire.
Cette directive contribuera à réduire les inégalités salariales et la pauvreté
au travail en garantissant que les salaires minimums légaux sont adéquats et
régulièrement mis à jour. Elle devrait également contribuer à renforcer les
négociations collectives sur la fixation des salaires, conformément aux
législations et pratiques nationales. Il s'agit d'un pas en avant vers une
Europe plus sociale, une Europe plus juste, une Union européenne du respect de
l'autre.
Dacian Cioloş
Depuis plus de 60 ans, la PAC s'est considérablement fortifiée avec l'introduction
de plusieurs réformes qui ont introduit de nouvelles dimensions, notamment
sociétale et environnementale. Simultanément, la PAC a conservé son objectif
principal d'assurer la sécurité alimentaire dans l'ensemble de l'UE, ce dont
chacun d'entre nous bénéficie. L'architecture de la PAC pourrait être encore
améliorée en l'adaptant davantage aux attentes de nos concitoyens, en offrant
de meilleures opportunités et une meilleure prévisibilité des revenus pour les
agriculteurs, ainsi qu'en rendant ce métier plus attractif pour les nouvelles
générations. Le développement d'une politique européenne moderne et résiliente
pour l'agriculture, les ressources naturelles et les zones rurales reste l'une
de nos principales priorités pour les années à venir.
Dita Charanzová
> [Interdiction des lobbyistes russes] Aujourd'hui, nous rendons les
choses officielles et claires comme de l'eau de roche. Il n'y a pas de place
pour les lobbyistes russes au Parlement. Ils ne peuvent pas être autorisés à
continuer à interférer dans la manière dont nous façonnons nos décisions
futures. Nous appelons les autres institutions européennes à suivre cette
démarche.
Katalin Cseh
> [Interdiction des lobbyistes russes] C'est un coup dur pour la machine
de propagande de l'État russe, mais aussi pour les députés européens d'extrême-droite
et d'extrême-gauche qui agissent comme des chevaux de Troie du Kremlin. Les
bellicistes de Poutine n'ont pas leur place dans les couloirs du foyer de la
démocratie européenne. C'est une victoire pour ceux qui souhaitent sauvegarder
la démocratie européenne.
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> J'ai l'impression que tout le monde en politique
n'a pas encore compris que nous vivons aussi un tournant économique qui va nous
occuper beaucoup. Après la crise financière, l'État a pu se désendetter grâce à la
baisse des taux d'intérêt.
Maintenant, nous devons le sortir de la dette, car la charge des
intérêts augmente. Cela demande un travail très dur et des nerfs solides. Mais cela montre aussi qu'il faut à nouveau respecter le frein à
l'endettement au plus vite ! C'est pourquoi je m'y tiens en 2023.
> Augmenter l'impôt sur le revenu à un maximum de 57 % saboterait la reprise économique. Ce serait aussi une erreur dramatique du point de vue de l'équité - les secours nécessaires ne doivent pas être combinés avec des charges préjudiciables.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Nouveau
report de délai annoncé pour une décision sur le nucléaire, après novembre
2021, mars, juin... Qui peut croire que les démarches pour prolonger les deux
réacteurs peuvent encore attendre ? Soit Engie se moque de la Vivaldi
[coalition gouvernementale], soit la Vivaldi se moque de nous. (…)
Nous le disons depuis le début: la prolongation des centrales peut et doit se
faire sur vingt ans, et non dix. Il n'est pas encore trop tard, mais il est
grand temps.
> Manquer d’ambition pour lutter contre la grande fraude fiscale porte atteinte non seulement à la justice fiscale, mais aussi à la crédibilité de nos institutions et à leur capacité de garantir nos droits et de protéger l’intérêt public. Il est d’autant plus intolérable de laisser s’envoler des milliards vers des paradis fiscaux lorsque le gouvernement a besoin de ces moyens pour soutenir le pouvoir d’achat de nos concitoyens et concitoyennes
> En entrant en politique, je me suis fait comme serment intérieur de ne jamais céder à cette facilité. Car notre devoir de femmes et d’hommes politiques n’est pas de fuir la difficulté mais d’aller au-devant d’elle. Comme l’assène Kierkegaard: ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est difficile qui est le chemin. A quoi servons-nous, nous politiques, si ce n’est à nous plonger dans les dossiers les plus conflictuels ? Sommes-nous condamnés, au 21ème siècle, tétanisés par la peur de l’électorat, à ne tenir que des propos convenus, à publier des visuels sur des journées mondiales ou à manifester notre empathie ou notre indignation sur les réseaux sociaux ? Non. Il est attendu de nous, précisément, de prendre des risques, de tenter des arbitrages et des équilibres et, en dernière instance, de décider. Les lignes de front entre libertés, entre valeurs sont précisément le travail des démocrates – leur travail de chaque jour.
Sophie Rohony (députée)
> Le gouvernement fédéral ne peut plus faire l’autruche et doit
refinancer le Parquet fédéral et la police judiciaire fédérale à la hauteur du
nombre d’affaires qu’ils ont à traiter, et de leur complexité. Une nouvelle
section au sein du Parquet, à l’instar de celles relatives au terrorisme
et à la criminalité organisée, serait le premier signal montrant que ces
acteurs ont enfin été entendus par nos autorités.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Ces derniers jours, au Sommet es Amériques, j’ai parlé avec des dirigeants et partenaires de moyens
d’aborder nos priorités communes et de renforcer nos partenariats dans divers
domaines, dont l’action climatique, l’égalité des sexes, la croissance
économique et la démocratie. On continuera de s’attaquer à ces enjeux, entre
autres, avec les pays de l’hémisphère et du monde entier.
> Avec des membres du congrès [étasunien], Nancy Pelosi et moi avons parlé de nos priorités de rendre la vie des gens plus abordable, de favoriser la prospérité, de contrer les changements climatiques, etc. Comme amis et alliés, on va poursuivre notre collaboration pour nos populations.
> On vient de lancer le Partenariat Canada-Californie pour l’action climatique et la protection de la nature avec le gouverneur Gavin Newsom. Guidés par des valeurs communes, on va protéger la nature, réduire la pollution plastique, investir dans les tech propres et plus encore. On donne suite à vos priorités et à celles des Canadiens et des Californiens : de l’air pur et de l’eau potable, de bons emplois pour la classe moyenne et un avenir solide qui ne laisse personne pour compte.
> Depuis deux ans maintenant, le président
Biden et moi collaborons à renforcer les relations entre
nos pays et à contrer les changements climatiques, créer de bons emplois,
promouvoir la démocratie et plus encore. Aujourd’hui, on a discuté de la façon
de poursuivre sur cette lancée.
On a parlé des minéraux critiques et de l’accroissement de la résilience de nos
chaînes d'approvisionnement. On s’est à nouveau engagés à soutenir l’Ukraine et
à tenir la Russie responsable de son invasion illégale. On poursuit notre
collaboration sur ces enjeux, entre autres.
> Nos zones côtières et marines protégées sont passées de 1% en 2015 à 14% à ce jour. On continue d’en faire plus, comme réduire la pollution plastique et protéger la vie marine, pour permettre aux futures générations d’en profiter.
> Il y a une seule Terre, et on
doit tous la protéger. Comme gouvernement, on prend des mesures sans précédent
pour protéger notre air, nos terres et nos eaux et pour laisser une planète
propre et en santé à nos enfants et petits-enfants.
On réduit la pollution en investissant dans les véhicules électriques. On
protège une plus grande superficie de nos terres et de nos eaux que jamais. On
interdit les plastiques à usage unique. Et on aide les communautés à se
préparer aux conséquences des changements climatiques.
On sait qu’il reste du travail à faire et on va continuer de travailler avec
les Canadiens, les Autochtones, l’industrie et des partenaires du pays et du
monde pour contrer le changement climatique.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Le fait est que l'Amérique est dans une position
économique plus forte aujourd'hui que n'importe quel autre pays dans le monde. Des experts indépendants ont même prévu que l'économie américaine
pourrait croître plus rapidement que l'économie chinoise cette année. Ce n'était pas arrivé depuis 1976.
> L'un des principaux moyens de lutter contre l'inflation consiste à réduire le coût du transport des marchandises dans les chaînes d'approvisionnement. C'est pourquoi je me suis concentré sur les ports - comme celui que j'ai visité hier à Los Angeles. L'automne dernier, les ports du monde entier étaient congestionnés en raison des perturbations causées par la pandémie. Nous avons donc réuni les opérateurs, les compagnies maritimes et la main-d'œuvre pour réduire les goulots d'étranglement. En conséquence, pendant les vacances, environ 97 % des colis ont été livrés à temps ou avec des retards minimes. Aujourd'hui, il y a environ 40 % de conteneurs en moins qui obstruent les quais pendant de longues périodes par rapport à novembre dernier. Et nous continuerons à augmenter la capacité de nos ports grâce à la loi bipartite sur les infrastructures.
> L'une des raisons pour lesquelles les prix ont augmenté est qu'une poignée d'entreprises qui contrôlent le marché ont augmenté les prix d'expédition jusqu'à 1 000 %. C'est scandaleux - et j'appelle le Congrès à les réprimer.
> [Inflation] Le rapport d'aujourd'hui
souligne pourquoi j'ai fait de la lutte contre l'inflation ma principale
priorité économique. Bien qu'il soit bon de voir l'inflation « de base »
critique se modérer, elle ne diminue pas aussi fortement et aussi rapidement
que nous devrions le voir.
La hausse des prix de Poutine a frappé durement en mai ici et dans le
monde : les prix élevés de l'essence à la pompe, de l'énergie et des
aliments ont représenté environ la moitié des augmentations mensuelles des
prix, et les prix à la pompe à essence ont augmenté de 2 $ le gallon dans
de nombreux endroits depuis la Russie. Les troupes ont commencé à menacer
l'Ukraine. Même si nous poursuivons notre travail pour défendre la liberté en
Ukraine, nous devons faire plus – et rapidement – pour faire baisser les prix
ici aux États-Unis.
Mon administration continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire
baisser les prix pour le peuple américain. Le Congrès doit également agir de
toute urgence. Je demande au Congrès d'adopter un projet de loi pour réduire
les frais d'expédition ce mois-ci, et de le faire parvenir à mon bureau, afin
que nous puissions réduire le prix des marchandises. Et, je demande au Congrès
d'adopter une législation pour réduire les coûts pour les familles comme les
factures d'énergie et les médicaments sur ordonnance.
Le déficit a diminué plus sous ma direction en tant que président qu'à
n'importe quel moment de l'histoire, mais si le Congrès adoptait une réforme
fiscale pour que les Américains les plus riches et les grandes entreprises
paient leur juste part, nous pourrions réduire encore plus cette pression
inflationniste. Ce sont les choses les plus importantes que le Congrès puisse
faire pour aider les familles maintenant et compléter les efforts de la Réserve
fédérale pour réduire l'inflation.
Les prix à la pompe sont une partie importante de l'inflation, et la guerre en
Ukraine en est une cause majeure. Les États-Unis sont sur la bonne voie pour
produire une quantité record de pétrole l'année prochaine, et je travaille avec
l'industrie pour accélérer cette production. Mais il est également important
que les industries pétrolières, gazières et de raffinage de ce pays n'utilisent
pas le défi créé par la guerre en Ukraine comme une raison d'aggraver les
choses pour les familles avec des prises de bénéfices excessives ou des hausses
de prix.
Nous avons tous du travail à faire pour réduire l'inflation. Ce qui n'aidera
pas, c'est le plan de certains républicains au Congrès d'augmenter les impôts
de la classe moyenne et des familles de travailleurs. Ce serait un pas dans la
mauvaise direction, et je m'y oppose fermement.
> Le Congrès doit :
- Interdire les armes d'assaut et les chargeurs de grande capacité
- Renforcer les vérifications des antécédents
- Promulguer des lois sur le stockage sûr et des lois sur le
drapeau rouge
- Abroger l'immunité de responsabilité des fabricants d'armes à
feu
Nous ne pouvons plus décevoir le peuple américain.
> Les jeunes de tout le pays manifestent une fois de plus pour demander au Congrès d'adopter une législation de bon sens sur la sécurité des armes à feu soutenue par la majorité des Américains et des propriétaires d'armes à feu. Je les rejoins en réitérant mon appel au Congrès : faites quelque chose.
> Grâce à nos actions l'année dernière, 2021 a marqué le plus grand déploiement d'énergie solaire, éolienne et de batteries de l'histoire des États-Unis. Aujourd'hui, je m'appuie sur ces progrès en autorisant la Loi sur la production de Défense pour réduire les coûts énergétiques, renforcer le réseau électrique et créer des emplois bien rémunérés.
> En mai, l'économie a ajouté 390 000 emplois supplémentaires. Portant le total depuis ma prise de fonction à 8,7 millions de nouveaux emplois.
♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> J'ai pris la parole au sommet de Copenhague sur la
démocratie pour discuter des défis à la démocratie dans le monde et du travail
que nous pouvons faire dès maintenant avec la prochaine génération de
dirigeants pour tracer une meilleure voie.
Sur tous les continents, des autocrates enhardis intensifient l'oppression, ils
ciblent des groupes minoritaires, ils bafouent souvent le droit international.
Tout aussi inquiétant, au sein des démocraties, les appels populistes fondés
sur la peur, le sectarisme et le ressentiment ont élevé des dirigeants qui, une
fois au pouvoir, ont cherché à saper systématiquement les institutions
démocratiques et à se retrancher au pouvoir.
Dans mon propre pays, les forces qui ont déclenché la violence de la foule sur notre
Capitole continuent de produire des théories de désinformation et de complot.
Pour ceux d'entre nous qui croient ardemment aux idéaux de la démocratie, la question
est : comment réagir ?
Le fait est que si nous voulons que la démocratie s'épanouisse, nous devrons
nous battre pour elle. Nous devrons la nourrir. Nous devrons démontrer sa
valeur, encore et encore, pour améliorer la vie des gens ordinaires.
Et nous devrons également être disposés à regarder carrément les lacunes de nos
propres démocraties - non pas l'idéal, mais la réalité. Ce n'est qu'alors que
nous pourrons mieux expliquer ce que la démocratie peut et doit être dans ce
monde en évolution rapide.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> C'est assez simple : nous avons le droit de choisir
nos propres dirigeants. On ne peut laisser personne nous enlever ça tout de suite. Les personnes impliquées dans le complot criminel visant à
renverser la volonté des électeurs américains - qui a abouti à la tentative de
coup d'État du 6 janvier - doivent être tenues pour responsables.
> Du climat à la santé mondiale, nous sommes confrontés à des menaces existentielles que nous n'avons pas vues depuis des générations.
> Même avant la fusillade dans l'école d'Uvalde, trois Américains sur cinq ont déclaré qu'ils voulaient des lois plus strictes sur les armes à feu. Nous sommes la majorité. Ne l'oubliez pas.
♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> [Tribune: Climat: « Nous devons créer les conditions pour que les
entreprises puissent communiquer les données qui permettront de mesurer leurs
actions »]
Nous disposons d’énormément de données démontrant la réalité du changement
climatique causé par la combustion du charbon et d’autres énergies fossiles.
Des mesures spectaculaires sont donc nécessaires pour réduire les émissions de
dioxyde de carbone (CO₂) dès maintenant.
Etonnamment, très peu de données existent sur la quantité exacte d’émissions
dont sont responsables les entreprises. Difficile donc d’identifier celles qui
se tournent vers des énergies plus propres ou qui prennent en compte les
risques climatiques dans leurs activités.
C’est pourtant une clé de la lutte contre le changement climatique. Sans
ces données, il n’y a aucun moyen pour les individus de demander des comptes
aux entreprises, pour les investisseurs d’orienter les capitaux vers
l’investissement durable, ou pour les décideurs politiques de concevoir une
planification écologique éclairée et efficace.
On le sait, les entreprises sont suspectées de discours creux et de «greenwashing»
lorsqu’elles annoncent des objectifs environnementaux audacieux sans être
transparentes sur la façon dont elles vont les réaliser. Pour lever les doutes
et nous permettre d’avancer efficacement, collectivement, nous devons aller
au-delà de la critique et créer les conditions pour que les entreprises
puissent communiquer les données qui permettront de mesurer leurs actions. Plus
facile à dire qu’à faire.
Alors que plus de cinq cents sociétés financières représentant 40 % des
actifs mondiaux sous gestion se sont engagées à réduire à zéro les émissions
nettes des portefeuilles d’investissement au travers de la Glasgow Financial
Alliance for Net Zero (GFANZ), le manque de données nécessaires pour le faire
est un défi.
En effet, si une banque finance une centrale électrique, une usine automobile
ou une chaîne de supermarchés, elle contribue à financer les émissions générées
par chaque entreprise et leurs chaînes logistiques. Mais à l’heure actuelle, la
quantité d’émissions générées par chacune de ces entreprises n’est pas connue,
et cette banque n’a donc que peu de prise pour inciter les entreprises à les
réduire. Elle ne sait pas non plus si ces entreprises ont prévu de réduire leur
dépendance aux énergies fossiles ou de s’attaquer aux risques liés au
changement climatique.
Pour remédier à cette situation et inciter les acteurs économiques et
politiques à joindre le geste à la parole et éliminer les excuses à l’inaction,
nous proposons de créer une plate-forme ouverte pour rassembler et standardiser
les données climatiques des entreprises. Ce guichet unique permettra aux
investisseurs et aux assureurs – ou toute autre personne – de trouver des
données fiables sur les émissions d’une entreprise et sur la manière dont elle
les réduit ou non. Ce portail de données transparent permettra de comparer les
entreprises, une tâche aujourd’hui très difficile, et d’aider à évaluer les
risques climatiques auxquels ces entreprises sont confrontées.
Ces données standardisées et homogènes seront d’une grande utilité pour les
investisseurs, tout en encourageant davantage d’entreprises à publier leurs
émissions afin de ne pas être désavantagées par rapport à leurs concurrentes.
Cela permettra aussi de révéler publiquement quelles sont les entreprises qui
montrent la voie, ce qui les incitera davantage à agir. Fournir ces données
nécessite une collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi qu’au
niveau international.
Depuis la COP21 en 2015, la France est une pionnière en matière de
transparence des données, en devenant le premier pays à exiger que les
entreprises publient des données sur les risques climatiques auxquelles elles
sont confrontées selon le cadre créé par la Task Force on Climate-Related
Financial Disclosures (TCFD). D’autres pays, dont les Etats-Unis et le
Royaume-Uni, ont depuis suivi son exemple.
Aujourd’hui, la France, les Nations unies, Bloomberg Philanthropies et la
Glasgow Financial Alliance for Net Zero, associés à un groupe de partenaires
publics et privés, annoncent la création d’un groupe de travail qui permettra
d’identifier les types de données qui seront les plus utiles aux investisseurs
et au public.
Cette initiative permettra de franchir une nouvelle étape et collecter les
données nécessaires pour déterminer les émissions des entreprises au long de
toute leur chaîne d’approvisionnement, et ainsi agir. La réussite de ce projet
sera une avancée majeure dans la lutte contre le changement climatique au
niveau mondial.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Les gens veulent un leader intègre. Ils veulent de l'honnêteté. Ce n'est pas Boris Johnson.
> Les ministres conservateurs sont trop occupés à soutenir Johnson au lieu de réparer nos écoles. Ils ignorent les avertissements de leurs propres fonctionnaires. Les parents méritent de savoir que les écoles dans lesquelles ils envoient leurs enfants sont sûres.
> Boris Johnson a perdu la confiance de son parti, du Parlement et du pays. Cette tentative désespérée de relancer son leadership ne fera rien pour le reconquérir. Il n'a aucun plan pour aider les gens avec les vrais problèmes auxquels ils sont confrontés.
Layla
Moran (députée)
> Le Trésor reçoit 24 millions de livres
supplémentaires par jour à cause de l'inflation. Réinvestissons-le dans les gens, remettons-le dans les poches des
gens et réduisons la TVA afin que les gens puissent décider comment ils
dépensent plus de leur propre argent.
> Je pense à la crise du coût de la vie, avec les gens qui y sont confrontés. Les gens veulent un leader qui va se battre pour eux, ce leader n'est pas Boris Johnson.
● Suisse
♦ Centre
> Nous saluons le vote du CN pour une révision de la loi sur les
embargos. La Suisse doit pouvoir prendre des sanctions de manière autonome. Comme place financière
et de négoce internationale, elle a une responsabilité particulière dans
l'arrêt du financement de la guerre.
> Nous avons l’un des meilleurs systèmes de santé au monde. Des
professionnels compétents font chaque jour de leur mieux pour aider dans des
circonstances difficiles. Mais notre système de santé est au bord de
l’effondrement financier. Depuis plus de 20 ans, les coûts de la santé et les
primes explosent. Au cours des dix dernières années, le poids des primes sur
les revenus n’a cessé d’augmenter, alors même que les salaires et le niveau des
rentes n’ont pratiquement pas évolués. Cet automne, les primes repartent à la
hausse, avec une augmentation qui pourrait atteindre 10%. Cela ne peut pas
continuer !
Le Président du parti Gerhard Pfister n’accepte pas le reproche selon lequel
l’initiative sur le frein aux coûts n’inscrit pas de mesures concrètes dans la
Constitution : « Les mesures sont parfaitement connues. Pourtant, depuis
des années, elles ne trouvent pas de majorité au Parlement en raison des lobbys
de la santé, qui disposent d’un excellent réseau. Notre initiative met une
pression politique qui est absolument nécessaire pour pouvoir avancer dans ce
domaine », souligne-t-il. Nous devons enfin maîtriser la hausse des coûts
de la santé. C’est la seule façon d’éviter une médecine à plusieurs vitesses.
« Selon les experts mandatés par la Confédération, nous avons dans le
domaine de la santé un potentiel d’économie annuel allant jusqu’à 6 milliards
de francs – sans perte de qualité ni rationnement, ni même budget global. C’est
précisément pour cela que l’initiative pour un frein aux coûts est
nécessaire », explique Marie-France Roth Pasquier, Conseillère nationale
du Centre. Le gaspillage des ressources est l’une des principales causes
responsables de ces inefficacités. Nous éliminons notamment chaque année 4’000
tonnes de médicaments qui ont été financés par les primes et l’argent des
contribuables.
« Le système est paralysé. Je suis membre de la Commission de la sécurité
sociale et de la santé publique. Je constate que chaque partenaire parle un
dialecte différent. Personne ne veut faire des économies : ni
médecins, ni hôpitaux, ni cantons, ni offices fédéraux, ni fabricants, ni
pharmaciens, ni patients, personne! », déclare le Conseiller national
Benjamin Roduit. Le PLR et l’UDC, en particulier, refusent de prendre leurs
responsabilités et ne sont pas prêts à s’entendre sur des solutions concrètes
et connues. Au lieu de cela, ils bloquent des solutions connues contre les
inefficacités et les gaspillages. C’est la population qui en fait les frais en
payant des primes toujours plus élevées.
Le fait qu’un contre-projet ait trouvé une majorité au Conseil national est un
pas qui va dans la bonne direction. Notre initiative reste pourtant la
voie la plus efficace pour freiner la hausse des coûts de la santé. « Nous
avons le choix aujourd’hui : céder aux lobbys, céder aux groupes économiques et
financiers actifs dans le domaine de la santé, qui craignent manifestement pour
leurs intérêts, ou, au contraire, agir enfin en faveur de la classe moyenne, en
faveur des familles de notre pays », déclare le Conseiller national
Sidney Kamerzin.
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